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DE L’ETAT SUR L’EVOLUTION
DE L’EMPLOI ET DU CHOMAGE ?
PLAN
Objectif du chapitre
Notions
Les politiques actives et les politiques passives de lutte contre le chômage.
Les politiques de l’emploi peuvent se définir comme l’ensemble des mesures visant à agir sur l’offre et la
demande de travail. En fonction de l’analyse qui est faite de l’origine du chômage, les politiques
économiques engagées seront différentes et très contrastées selon les pays.
Pour lutter contre le chômage structurel, deux types de politiques sont mis en œuvre :
les politiques actives de l’emploi visent à améliorer le fonctionnement du marché du travail, par une
mise en relation plus efficiente des offres et des demandes d’emploi ou par une meilleure formation
professionnelle par exemple. L’OCDE a répertorié les différentes politiques qui rentrent dans cette
classification : le service public de l’emploi, la formation professionnelle des adultes, les mesures en
faveur des jeunes, les mesures en faveur des publics défavorisés et les aides à l’embauche ;
les politiques passives de l’emploi ciblent la réduction des conséquences négatives du chômage sur
la population, comme l’avancement de l’âge de la retraite ou le développement des aides sociales
pour les personnes durablement exclues du marché du travail. Pour l’OCDE, deux politiques
rentrent dans cette classification : l’indemnisation des chômeurs et les retraites anticipé
Face à un chômage conjoncturel, un État peut s’engager dans des politiques de relance (qui consistent à
encourager la croissance par des dépenses publiques supplémentaires et des réductions d’impôts) de la
demande en augmentant, par exemple, les dépenses publiques ou en assouplissant la politique monétaire
(baisse des taux d’intérêt, développement du crédit).
Si cet État est dans la zone euro, sa politique monétaire est dévolue à la Banque centrale européenne,
dont le premier objectif est la stabilité des prix ; la politique budgétaire fait l’objet d’une surveillance
permanente par les autres États membre