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VII. Essentiel 13
VIII. Auto-évaluation 13
A. Exercice .......................................................................................................................................................................13
B. Test ..............................................................................................................................................................................16
Texte légal
Selon lʼarrêté du 15 décembre 2010 de la Cour de cassation, une délégation du pouvoir de signature tacite peut
découler des missions du collaborateur signataire du contrat de travail pour le compte du responsable de la
structure.
Côté salarié, un contrat de travail peut être signé par toute personne. À noter que des restrictions particulières
existent pour les individus majeurs qui sont sous tutelles, et les mineurs âgés de moins de 18 ans. Sauf sʼils sont
émancipés, cʼest à dire considérés après une décision de justice comme majeurs, ces derniers ne peuvent signer le
contrat de travail que sʼils obtiennent lʼautorisation de leur représentant légal, tel que leurs tuteurs ou leurs parents.
Complément
Il est interdit de contracter avec des mineurs âgés de moins de 16 ans, sauf sur autorisation du préfet pour les
activités artistiques, de mannequinat ou de spectacle. Autres exceptions : à partir de lʼâge de 15 ans pour la
signature de contrats dʼapprentissage ou dès lʼâge de 14 ans pour un travail sur une partie des vacances scolaires.
Pour toutes ces situations de recrutement de mineurs, il est important de noter que lʼemployeur devra répondre à
des normes légales particulières en matière de durée et de règles de sécurité au travail.
Remarque
La version orale ne peut sʼappliquer que sur les contrats de travail à durée indéterminée et oblige lʼemployeur à
restituer au nouveau salarié par écrit la copie de la déclaration préalable à lʼembauche quʼil adresse à lʼURSSAF et
à lʼinspection du travail. Toutes les autres formes doivent obligatoirement faire lʼobjet dʼune version écrite.
Exemple
Les autres formes de contrats devant faire lʼobjet dʼun écrit sont les contrats à durée indéterminée à temps partiel
et à durée déterminée ; des contrats intermittents ou temporaires, de professionnalisation ou dʼapprentissage,
spécifiques et aidés pour les individus en difficulté, ou enfin des contrats en portage salarial.
Le contrat est tenu dʼêtre rédigé en langue française sʼil est conclu sur le territoire français. Des terminologies
étrangères sont tolérées, sans nécessairement de traduction en français, quand elles sont clairement explicitées. Si
le collaborateur est un étranger, il peut demander auprès de lʼemployeur une version du contrat traduite dans sa
langue dʼorigine pour sʼassurer de la pleine compréhension du périmètre dʼengagement.
Exemple
Par exemple, sʼil sʼagit dʼun contrat de travail à temps partiel, il est nécessaire de préciser la durée précise
convenue entre les parties. Si le sujet concerne un CDD, un motif reconnu par la loi pour justifier la nécessité de
recourir à ce type de format est à notifier dans le contrat de travail.
Enfin, des clauses particulières ou spéciales peuvent être incluses dans le contrat de travail. Lʼaménagement de la
composition du contrat est par exemple possible en fonction des différentes missions qui seraient données au
salarié. On peut ainsi trouver des clauses de mobilité contraignant le salarié à sʼy soumettre (sous certaines
conditions), des clauses de mutation géographique, des contraintes dʼastreintes dans les jours et les heures de
travail, des transferts de délégation de responsabilité et de pouvoirs, ou encore des obligations de non-concurrence
interdisant le salarié à travailler chez un concurrent après rupture du contrat pendant une période définie.
La loi indique que les deux parties prenantes (employeur et salarié) sont pleinement libres de sʼentendre sur le
contenu quʼils souhaitent mettre dans le contrat de travail qui les lie à condition dʼintégrer les mentions obligatoires
prévues par le Code du travail et de ne rien inclure qui pourraient être contraires au maintien de lʼordre public. Dans
ces situations le contrat est interdit ou réputé sans effet, ce sont des clauses illicites qui peuvent être sanctionnées
par la justice.
Exemple
Par exemple, il est impossible dʼintégrer des clauses discriminatoires, des clauses « couperet » invitant au départ
en retraite du salarié à partir dʼun âge convenu, des rémunérations inférieures au SMIC en vigueur, des clauses
compromissoires, ou encore de sʼentendre sur une clause de célibat interdisant à une personne de se marier.
Remarque
Le bon sens doit inspirer la liste des clauses à indiquer dans un contrat de travail au regard du raisonnable, de
lʼactivité actuelle et prévisible de lʼentreprise (sans excès), et des missions qui seront données au nouveau
collaborateur. Par exemple quel est le sens de signer une clause de non-concurrence au technicien de
maintenance de vos infrastructures de votre ressort hôtelier (ascenseurs, piscine, etc.) ?
On peut donc voir la période dʼessai comme une concrétisation dʼune phase 1 du contrat de travail qui nʼest en rien
obligatoire. En effet, les parties peuvent sʼentendre pour ne pas lʼinscrire dans le document. En revanche, si elle est
pratiquée, elle doit être obligatoirement inscrite dans le contrat pour être valable en droit. Dans ce dernier cas, la
durée initiale est à y préciser, dont la durée maximale est encadrée par lʼarticle L. 1221-19 du Code du travail et des
conventions collectives de secteur. Pour les CDI, elle est dʼune durée maximale de 2 mois pour les employées et les
ouvriers, de 3 mois pour les techniciens et les agents de maîtrise, et de 4 mois pour les salariés cadres.
Si un accord de branche le stipule, la période dʼessai peut être renouvelée sur demande de lʼemployeur ou du
salarié, dans la limite dʼune fois. Pour que cette condition soit applicable, les conditions de renouvellement auront
été également stipulées dans le contrat de travail signé. À noter que la durée de renouvellement est également
encadrée par le Code du travail et notamment lʼarticle L. 1221-21, définissant la durée maximale de 4 mois pour les
employés et les ouvriers, de 6 mois pour les techniciens et les agents de maîtrise, et de 8 mois pour les salariés
cadres.
Pendant toute la période dʼessai, le contrat de travail peut être arrêté librement par chacune des parties, sans que ni
le salarié ni lʼemployeur nʼaient besoin dʼen justifier les raisons ou de verser des indemnités, à lʼexception
dʼéventuelles dispositions particulières convenues. Dans ce cas de figure, les règles associées au processus de
licenciement traditionnel ne sont donc pas engagées. En revanche, un délai de prévenance doit tout de même être
respecté, indiquant un délai de présence au travail encore obligatoire à partir du jour de la notification de la fin de la
période dʼessai. Selon le code de travail, les articles L. 1221-19 à L. 1221-24 définissent la durée de prévenance selon
le tableau suivant :
Complément
Si le délai de prévenance nʼest pas respecté par lʼemployeur, empêchant le salarié de lʼexécuter, ce dernier peut
demander des indemnités compensatrices équivalentes à la somme des avantages, des salaires et des
équivalences de congés payés quʼil aurait pu toucher sur la période du délai de prévenance. Ces droits ne peuvent
en revanche être demandés par le collaborateur si la fin de période dʼessai est motivée par une faute grave à
lʼencontre du salarié.
À échéance, le collaborateur est alors considéré comme définitivement embauché dans la société.
Ces nouveaux apports, sʼils modifient des éléments clefs du contrat, devront être obligatoirement signés par les
deux parties pour être applicables. Les données concernées sont notamment celles au regard du volume dʼheures
de travail, du niveau de rémunération perçu, lʼévolution des fonctions et des responsabilités assumées ou encore
une modification du changement du lieu de travail.
Dans les autres cas, cʼest-à-dire les modifications des « conditions de travail », la rédaction dʼun avenant au contrat
nʼest pas obligatoire, et lʼaccord écrit du collaborateur nʼest pas nécessaire : informer le salarié oralement ou par
simple écrit suffira.
Fondamental
Si la modification portée doit faire lʼobjet dʼun avenant au contrat et que le salarié refuse de le signer, deux cas de
figure se présentent :
Si la modification demandée dans le contrat de travail entraîne un avenant pour motif économique et que le
salarié refuse de le contresigner, alors lʼemployeur peut entamer à lʼencontre du salarié une procédure pour
licenciement économique.
Si le motif est autre, une renégociation doit être menée entre les parties pour tenter de trouver un nouvel
accord. En lʼétat, les nouvelles conditions mentionnées dans lʼavenant ne peuvent être effectives, seules les
clauses du contrat initial continuent de sʼappliquer.
Si le salarié refuse de se soumettre aux modifications de ses conditions de travail (donc ne nécessitant pas lʼécrit
dʼun avenant), la situation est considérée comme une faute du salarié. Ceci peut conduire lʼemployeur à prendre
une décision qui peut être dʼordre disciplinaire et pouvant conduire au licenciement pour le même motif.
Question 1
Un contrat de travail en CDD nʼest pas obligatoirement à rédiger.
Vrai
Faux
Question 2
La clause de non-concurrence est
Une clause minimale
Question 3
Un avenant au contrat par écrit est à signer entre les parties prenantes si la modification porte sur une
modification de la rémunération.
Vrai
Faux
Question 4
Une période dʼessai peut être renouvelée 2 fois.
Vrai
Faux
Question 5
En cas de non signature dʼun avenant par le salarié, cela peut mener ce dernier a être licencié
Vrai
Faux
Complément
Cette formalité administrative sʼapplique à toutes les structures, sauf pour les TPE (Très Petites Entreprises), les
PME (Petites et Moyennes Entreprises), les associations ou encore les fondations qui peuvent, elles, mobiliser des
dispositifs simplifiés. Elle ne sʼapplique pas non plus lors de la signature de conventions de stage.
Remarque
Si le salarié embauché ne dispose pas encore de son numéro de sécurité sociale, la DPAE doit tout de même être
établie par lʼemployeur. Ce dernier demandera au salarié de faire lui-même les démarches administratives auprès
de la CPAM de rattachement pour lʼobtenir.
Remarque
Sur demande de lʼinspection du travail, lʼemployeur est tenu de présenter le récépissé de la lettre recommandée
pour preuve.
Remarque
Tous les examens demandés par le médecin du travail pour parfaire son évaluation doivent être réalisés et seront
financés par lʼemployeur qui en assure la charge.
Les VIP doivent être réalisées dans les délais impartis suivants :
Au plus tard dans un délai de 3 mois après la date effective dʼembauche du salarié.
Avant la prise de fonction si le salarié est mineur ou quʼil a vocation à travailler de nuit.
Au cours de la visite, le professionnel de santé va interagir avec le collaborateur au regard de son état de santé
général, le sensibiliser sur lʼétat des risques qui peut être associé à son futur poste de travail, lui partager sur les
moyens disponibles pour assurer la meilleure prévention et lʼinformer sur ses droits de visite auprès du médecin du
travail. À lʼissue de la visite, le dossier médical du salarié est ouvert et le professionnel de santé ou le médecin du
travail remet à lʼemployeur et au salarié une attestation de visite.
Question 1
La DPAE pour lʼembauche dʼun nouveau salarié doit être transmise à lʼURSSAF au plus tôt.
15 jours avant la date dʼembauche
Question 2
La Visite dʼInformation et de Prévention (VIP) doit être réalisée dans un délai de 3 mois après la date effective de
lʼembauche du mineur recruté.
Vrai
Faux
Question 3
Dans le cas où un salarié ne possèdera pas de numéro de sécurité sociale, la DPAE doit être décalée.
Vrai
Faux
Question 4
La date et lʼheure de lʼembauche font partie des informations essentielles de la DPAE
Vrai
Faux
Question 5
Un employeur dʼune société de 20 salariés doit mettre à jour la DMMO lors de lʼembauche dʼun nouveau salarié
dans sa structure.
Vrai
Faux
Remarque
En cas de non-respect de cette obligation (absence de délivrance ou inexactitude des informations), lʼemployeur
sʼexpose à une contravention de 750 € maximum si lʼemployeur est une personne physique, et de 3 750 € si
lʼemployeur est une personne morale. Par ailleurs, le salarié peut saisir les conseils des prudʼhommes pour
obtenir réparation.
Exemple
Un employeur peut remettre le reçu pour solde de tout compte le 31 août si un collaborateur quitte lʼentreprise en
étant dispensé de réaliser son préavis qui devait se tenir du 1er au 30 septembre.
Au moment de la présentation du reçu, si le salarié le contre signe, il disposera dʼun délai de contestation des
sommes inscrites dʼune durée de 6 mois, à compter de ladite date, en saisissant le conseil des prudʼhommes. Ce
délai est reporté à 3 années si la contestation porte sur des lignes de revenus qui ne sont pas citées sur le reçu. Le
salarié devra notifier sa contestation auprès lʼemployeur par lettre en recommandée, en précisant ses motivations et
en mentionnant les sommes qui sont concernées.
Exemple
Les sommes contestées peuvent être relatives au paiement des indemnités des congés payés ou des arriérés sur
salaire.
Au moment de la présentation du reçu, si le salarié refuse de contresigner, le versement des sommes qui y sont
indiquées reste une action obligatoire pour lʼemployeur. À partir de cette date, en saisissant le conseil des
prudʼhommes, le salarié peut contester le reçu, selon les modalités de délais suivants :
1 année pour les sommes en lien avec la rupture elle-même du contrat, telles que les indemnités liées au
licenciement,
2 années pour les sommes résultantes dʼun litige apparu pendant le temps dʼexécution du contrat, tel un
différend sur les remboursements des notes de frais pour les déplacements professionnels,
3 années pour tous les différends qui portent sur le traitement des salaires.
Remarque
De manière analogue à la contestation dʼun reçu signé, le salarié ici devra adresser sa contestation à lʼemployeur,
en précisant les motifs et les sommes incriminées, par courrier en lettre recommandé.
Toute absence ou tout retard dans la remise de ce document peut donc entraîner chez le salarié un retard sur le
versement de ses allocations. Dans ce cas, le salarié peut demander des dommages et intérêts auprès de
lʼemployeur par saisine du conseil de prudʼhommes afin de réparer le préjudice subi.
Remarque
Au regard de lʼadministration, les manquements de remise de cette attestation peuvent engendrer des sanctions
pouvant aller jusquʼà 1 500 € pour une personne physique ou 7 500 € pour une personne morale. En cas de
récidive constatée, les montants de ces amendes peuvent être doublés.
Question 1
Le certificat de travail fait partie des documents obligatoires à remettre à la signature du contrat de travail.
Vrai
Faux
Question 2
Quels sont les documents qui ouvrent au salarié une saisine du conseil des prudʼhommes, si lʼemployeur ne les
délivre pas ?
Le certificat de travail
Question 3
Le solde de tout compte doit obligatoirement être remis à la fin du préavis.
Vrai
Faux
Question 4
En cas de rupture de contrat suite à un redressement judiciaire lʼattestation de travail est remise par :
Lʼemployeur
Le liquidateur
Question 5
2 mois
3 mois
6 mois
3 ans
VII. Essentiel
La rédaction dʼun contrat de travail doit respecter un ensemble de règles pour en assurer la validité juridique. Ce
dernier est signé entre un salarié (une personne physique) et un employeur (une personne physique ou morale).
Côté salarié, la personne doit être majeure ou répondre à des caractéristiques particulières si elle est mineure.
Seul le contrat à durée indéterminée peut être convenu entre les parties oralement. La rédaction par écrit du contrat
de travail est obligatoire pour toutes les autres formes de collaboration, mais également conseillée pour un CDI.
Dans ce cas, le contrat se structure avec des clauses minimales (identité des parties, dates de prise dʼeffet, etc.), des
clauses obligatoires (temps de travail visé, durée du contrat à temps partiel, etc.), et éventuellement des clauses
particulières (clause de non-concurrence, règles dʼastreinte, etc.). Il est important de porter vigilance à certaines
clauses interdites telles que les clauses discriminatoires ou compromissoires.
Les contrats de travail peuvent comporter des délais de période dʼessai et de prévenance pour évaluer
réciproquement entre salarié et employeur la bonne compatibilité au regard du travail demandé. La loi encadre les
conditions de durée et de renouvellement de ces périodes.
Des avenants au contrat initial peuvent également être à ajouter si des modifications dʼéléments clefs du contrat
sont à réaliser (nouvelle rémunération, nouveau poste, etc.). Les modifications des conditions de travail ne
nécessitent pas, quant à elles, dʼavenants particuliers.
Pour lʼembauche dʼun nouveau collaborateur, lʼemployeur doit répondre à des obligations administratives strictes,
et notamment en réalisant une Déclaration Préalable À lʼEmbauche (DPAE), en déclarant la situation auprès de
lʼinspection du travail, en organisant une Visite dʼInformation et de Prévention (VIP) ou encore en informant les
institutions représentatives des différentes caisses de collecte.
À la rupture du contrat de travail, lʼemployeur doit également répondre à des obligations, et notamment la remise
au salarié de lʼattestation employeur, la remise du reçu pour solde de tout compte et de lʼattestation Pôle Emploi.
Rappelons que lʼensemble des obligations à lʼégard de lʼemployeur, si elles ne sont pas respectées, peuvent
engendrer de la prison parfois, des amendes souvent, ainsi que des saisines au conseil prudʼhomal.
VIII. Auto-évaluation
A. Exercice
Vous êtes un responsable juridique travaillant dans le département des ressources humaines pour un grand Tour
Operator, « Voyageur du monde » situé à Chambéry.
3 gros dossiers vous sont confiés.
Question 1 [solution n°4 p.20]
Dossier 1 :
Votre directeur des ressources humaines vous demande de rédiger un tableau synthétique reprenant les délais
maximums légaux des périodes dʼessai (initiales et en cas de renouvellement) pour que les équipes en charge de la
rédaction des contrats en CDI aient le cadre légal à leur disposition. Constituez une note sous forme de tableau
faisant la synthèse des délais de période dʼessai possibles et selon les 3 grands statuts des salariés pouvant être
embauchés.
Nom de
Contenu de lʼarticle
lʼarticle
« Voyageurs du monde » définit tous les ans des objectifs, conjointement avec
le salarié. Ces derniers pourront être révisés et se décliner en sous-objectifs
périodiques.
Le moyen de transport pour accéder au lieu de travail depuis son domicile est
pris en charge selon les règles internes de la société, copie en annexe.
Nom de
Contenu de lʼarticle
lʼarticle
B. Test
Exercice 1 : Quiz [solution n°7 p.22]
Question 1
Si la rupture de la période dʼessai est prononcée par lʼemployeur il doit donner une justification de sa motivation.
Vrai
Faux
Question 2
À quel moment la déclaration des mouvements de main-dʼœuvre doit être mise à jour par lʼemployeur ?
Lors de lʼembauche dʼun nouveau salarié
Question 3
Un salarié qui reçoit son reçu de solde de tout compte est libre de le contresigner ou pas.
Vrai
Faux
Question 4
En cas de non remise de lʼattestation pôle emploi au salarié par lʼemployeur, ce dernier risque des sanctions
financières.
Vrai
Faux
Question 5
Lors de la VIP, ou Visite dʼInformation et de Prévention, le salarié est reçu par un médecin.
Vrai
Faux
Question 1
Faux
Cʼest faux, le seul type de contrat qui peut être verbal est le contrat à durée indéterminée. Tous les autres
doivent obligatoirement faire lʼobjet dʼun écrit.
Question 2
La clause de non-concurrence fait partie des clauses spécifiques et spéciales qui peuvent être ajoutées dans
un contrat de travail selon les besoins de lʼentreprise et conformément à la réalité du poste à pourvoir.
Question 3
Un avenant au contrat par écrit est à signer entre les parties prenantes si la modification porte sur une
modification de la rémunération.
Vrai
Faux
Cʼest vrai, dès lors que la modification porte sur un élément clef du contrat de travail, elle doit faire lʼobjet dʼun
avenant écrit signé conjointement
Question 4
Vrai
Faux
Une période dʼessai peut être renouvelée une fois si lʼaccord de branche le stipule. Ce renouvellement peut
être une demande du salarié ou de lʼemployeur. Néanmoins, il est nécessaire que les conditions de
renouvellement soient indiquées clairement dans le contrat de travail signé pour que cela soit rendu possible.
Question 5
En cas de non signature dʼun avenant par le salarié, cela peut mener ce dernier a être licencié
Vrai
Faux
Dans le cas où les modifications sont demandées suite à un motif économique et que le salarié refuse de
contresigner, une procédure de licenciement économique peut être engagée par lʼemployeur.
Question 1
La DPAE pour lʼembauche dʼun nouveau salarié doit être transmise à lʼURSSAF au plus tôt.
15 jours avant la date dʼembauche
La DPAE doit être transmise au plus tôt 8 jours avant la date dʼembauche.
Question 2
La Visite dʼInformation et de Prévention (VIP) doit être réalisée dans un délai de 3 mois après la date effective de
lʼembauche du mineur recruté.
Vrai
Faux
Cʼest faux, dans le cas particulier des mineurs la VIP doit obligatoirement être réalisée avant la date
dʼembauche.
Question 3
Dans le cas où un salarié ne possèdera pas de numéro de sécurité sociale, la DPAE doit être décalée.
Vrai
Faux
LA DPAE reste une obligation et doit être établie par lʼemployeur, numéro de sécurité sociale ou non. Ce sera à
lʼemployé dʼeffectuer lui-même les démarches administratives auprès de la CPAM de son département afin de
lʼobtenir.
Question 4
Faux
Parmi les mentions obligatoires de la DPAE se retrouvent lʼidentification de lʼemployeur, lʼidentification du
salarié et les informations de collaboration dont la date et lʼheure de lʼembauche.
Question 5
Un employeur dʼune société de 20 salariés doit mettre à jour la DMMO lors de lʼembauche dʼun nouveau salarié
dans sa structure.
Vrai
Faux
La DMMO, plus communément appelée Déclaration des Mouvements de Main dʼŒuvre, doit être mise à jour
pour les entreprises de plus de 50 salariés.
Question 1
Le certificat de travail fait partie des documents obligatoires à remettre à la signature du contrat de travail.
Vrai
Faux
Faux, cʼest un document qui est remis par lʼemployeur lors de la rupture du contrat de travail.
Question 2
Quels sont les documents qui ouvrent au salarié une saisine du conseil des prudʼhommes, si lʼemployeur ne les
délivre pas ?
Le certificat de travail
Question 3
Faux
Cʼest faux, si le salarié est dispensé de réaliser son préavis, le reçu peut lui être remis dès son départ physique
des murs de lʼentreprise.
Question 4
En cas de rupture de contrat suite à un redressement judiciaire lʼattestation de travail est remise par :
Lʼemployeur
Le liquidateur
Dans le cas où la rupture du contrat serait dûe à un redressement ou une liquidation judiciaire, le certificat de
travail sera remis par le liquidateur de la société chargé de la mission.
Question 5
2 mois
3 mois
6 mois
3 ans
Après réception du reçu et après contresignature du salarié, ce dernier aura 6 mois pour contester les sommes
notées sur le solde de tout compte. Pour cela, il devra saisir le conseil des prudʼhommes ainsi que dʼen
informer son employeur par lettre recommandée en expliquant les raisons de sa contestation et des sommes
concernées.
Dans le cas où la contestation concernerait des lignes de revenus non citées dans le solde pour tous comptes,
le délai est reporté à trois ans.
p. 13 Solution n°4
Durée maximale de la
Profil du salarié Durée maximale de la
période dʼessai si ajout
embauché période dʼessai initiale
dʼun renouvellement
p. 14 Solution n°5
Monsieur Daniel Dupond est engagé en qualité dʼagent de voyage Article 1 : objet du contrat
Les missions de M. Dupond seront définies dans lʼannexe « Agent de Article 2 : attributions
voyage ». Lʼactivité de « Voyageurs du monde » pouvant évoluer dans
le temps, les parties valident que les fonctions du poste ont un
caractère évolutif. Les missions de M. Dupond pourront donc
sʼadapter au regard des éventuelles acquisitions de la structure.
M. Dupond travaillera 35 heures par semaine. À la demande de son Article 3 : durée du travail
supérieur hiérarchique, des heures supplémentaires pourront être à
effectuer qui seront compensées par un temps de repos strictement
équivalent.
« Voyageurs du monde » définit tous les ans des objectifs, Article 4 : objectifs
conjointement avec le salarié. Ces derniers pourront être révisés et se
décliner en sous-objectifs périodiques.
Au regard des missions de M. Dupond, il effectuera ses fonctions au Article 5 : lieu de travail
siège de la société « Voyageurs du monde » à Chambéry, ou dans lʼune
des 3 agences situées dans la même ville. Dans ce contexte,
M. Dupond accepte les déplacements sur ces différents sites, car
requis dans lʼexercice de ses attributions.
Article 7 : clause de
Au regard des besoins de lʼactivité de « Voyageur du monde »,
mobilité
M. Dupond pourra constater une modification de son lieu de travail, et
se voir muter dans toute agence de la structure présente sur le
territoire Auvergne – Rhône Alpes. Lʼacceptation de cette clause
constituant un élément du présent contrat comme essentiel.
M. Dupond sera classé comme employé et touchera une indemnité de Article 8 : rémunération
35 000 € comme base annuelle brute, versée sur 12 mois.
Le présent contrat intègre une période dʼessai dʼune durée de 2 mois Article 9 : période dʼessai
renouvelable une fois, tel que la convention collective lʼautorise.
Article 10 : situation
M. Dupond sʼengage à transmettre à « Voyageur du Monde » les
administrative
informations administratives qui le concernent au regard des
obligations du recrutement, et à informer la structure de tout
changement qui pourrait sʼopérer pendant la réalisation de son
contrat de travail.
M. Dupond obtiendra des congés payés respectant les règles du Code Article 11 : congés payés
du travail et conformément à la convention collective nationale.
Article 12 : obligation de
Compte tenu de la forte concurrence quʼil existe sur le marché du
discrétion
voyage, M. Dupond sʼengage ici à ne divulguer aucune information
interne relative aux pratiques, processus et projet de la société
pouvant intéresser les concurrents. Les parties conviennent que le
non-respect de cet engagement constituerait une faute grave.
Article 13 : clause
En conséquence du contexte fortement concurrentiel, M. Dupond dʼexclusivité
sʼinterdit de pratiquer ou dʼexercer toute forme de collaboration ou
de contribution de nature à concurrencer « Voyageur du monde ».
Article 15 : textes
Le contrat présent est de nature indéterminée. Il est encadré par le applicables
Code du travail ainsi que la convention collective du travail du
personnel du tourisme et des agences de voyages.
p. 15 Solution n°6
Question 1
Si la rupture de la période dʼessai est prononcée par lʼemployeur il doit donner une justification de sa motivation.
Vrai
Faux
En situation de période dʼessai, aucune des parties nʼest tenue de justifier sa décision.
Question 2
À quel moment la déclaration des mouvements de main-dʼœuvre doit être mise à jour par lʼemployeur ?
Lors de lʼembauche dʼun nouveau salarié
Question 3
Un salarié qui reçoit son reçu de solde de tout compte est libre de le contresigner ou pas.
Vrai
Faux
Cʼest vrai, le salarié peut librement accepter de le signer ou non. Selon le choix réalisé, les modalités de
contestation varient.
Question 4
En cas de non remise de lʼattestation pôle emploi au salarié par lʼemployeur, ce dernier risque des sanctions
financières.
Vrai
Faux
En effet, ces dernières peuvent aller jusquʼà 1 500 € pour une personne physique et 7 500 € pour une personne
morale. Le montant des amendes peut être doublé en cas de récidive constatée.
Question 5
Lors de la VIP, ou Visite dʼInformation et de Prévention, le salarié est reçu par un médecin.
Vrai
Faux
Les deux réponses sont possibles. En effet, le salarié est reçu par un professionnel de santé qui nʼa pas
nécessairement à être médecin exception faite si ce dernier est travailleur handicapé ou est titulaire dʼune
pension dʼinvalidité.