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CHAPITRE 1 : Méthodologie de recherche : notions et

typologie
En sciences sociales, les sciences de gestion se distinguent par leurs caractéristiques
spécifiques. En effet, le terme "gestion" renvoie à une action visant à gérer les ressources au
sein d'un système organisé, dans le but d'atteindre les objectifs définis par les experts en
économie1.

Usunier (1993) et divers autres auteurs sont donc d'accord pour affirmer que la particularité de
la recherche en sciences de gestion réside dans sa vocation à fournir des recommandations pour
l'action. Ses règles et méthodes doivent prendre en compte cette dimension pratique. De plus,
la faisabilité d'une recherche repose davantage sur la possibilité d'accéder au terrain que sur des
considérations théoriques, conceptuelles ou épistémologiques2.

L'objectif de ce chapitre est d'expliquer trois éléments en termes de méthodologie de recherche.


En premier lieu, d’identifier les principaux paradigmes de recherche et la spécificité de chaque
position épistémologique. Ensuite, nous pencherons à présenter les modes de production de
connaissance et de raisonnement scientifique les plus utilisées. Et en troisième lieux, nous
examinerons les approches méthodologiques largement adoptés, à savoir, la méthode
qualitatives, quantitatives et mixte.

Section 1 : les principaux paradigmes de recherche


De manière générale, la recherche vise à apporter des réponses à une problématique essentielle
afin d'accroître les connaissances sur un sujet particulier. La méthodologie adoptée par le
chercheur pour atteindre cet objectif dépendra du paradigme auquel il adhère. En d'autres
termes, toute recherche s'inscrit dans des paradigmes distincts et de différents niveaux qui
s'imbriquent les uns dans les autres3.

1
Savall, H., & Zardet, V. (2004). Recherche en sciences de gestion : Approche qualimétrique, observer l'objet complexe (No.
halshs-00783087).
2 Usunier, J. C., Easterby-Smith, M., & Thorpe, R. (1993). Introduction à la recherche en gestion (p. 233). Paris: Economica.
3 Savall, H., & Zardet, V. (2004). Recherche en sciences de gestion : Approche qualimétrique, observer l'objet complexe (No.

halshs-00783087).
Un paradigme désigne « un ensemble de règles qui orientent la recherche scientifique en
fournissant, à partir de connaissances universellement reconnues, des façons de poser les
problèmes, d’effectuer des recherches et de trouver des solutions »4.

Le choix d'un positionnement épistémologique a un impact sur la structure de la recherche et


sur le statut de la connaissance produite. Selon Avenier et Cajaiba (2012), indépendamment du
cadre épistémologique choisi, il est essentiel de prêter une attention particulière à la fiabilité,
ainsi qu'aux validités interne et externe de la recherche. Le design de la recherche doit être en
cohérence avec le cadre épistémologique, les objectifs de la recherche, la question de recherche,
les principales références théoriques, la méthodologie utilisée, ainsi que les techniques
d'élaboration et d'exploitation du matériel empirique5.

À cet effet, plusieurs paradigmes sont révélés important selon l’apport des chercheurs, selon
Creswell (2014), quatre types de paradigmes qui sont largement traitées dans la littérature :
positiviste, constructiviste, transformative et pragmatique.

1. Le paradigme positivisme

Le courant positiviste défend l'idée d'un réalisme ontologique et épistémique, ce qui signifie
qu'il propose la possibilité de décrire le réel tel qu'il est de manière objective et universelle.
L'épistémologie positiviste vise à identifier des régularités dans les phénomènes observés en
vue d'une finalité prédictive. Selon Avenier et Thomas6, Son but est de créer une représentation
visuelle de la réalité telle qu'elle est, en procédant par une exploration suivie d'une série de tests
déductifs. Ce paradigme suppose l'existence d'une réalité unique et immuable, indépendante de
l'action humaine, et accessible grâce à la recherche scientifique.

Selon la perspective positiviste, la réalité est considérée comme une entité concrète, une
évidence tangible qui existe indépendamment de l'observateur (Giordano, 2003) 7. Le chercheur
occupe une position d'observateur externe vis-à-vis de la situation étudiée. En d'autres termes,
la science aspire à l'objectivité et, dans cette optique, elle adopte une approche quantitative
reposant sur un ensemble rigoureux de règles procédurales.

4
Zhu, Y., Gauthier, D. J., Morin, S. E., Wu, Q., Carmichael, H. J., & Mossberg, T. W. (1990). Vacuum Rabi splitting as a feature
of linear-dispersion theory: Analysis and experimental observations. Physical Review Letters, 64(21), 2499.
5
Thiétart, R. A. (2014). Méthodes de recherche en management-4ème édition. Dunod.
6
Avenier, M. J., & Thomas, C. (2015). Finding one’s way around various methodological guidelines for doing
rigorous case studies: A comparison of four epistemological frameworks. Systèmes d’information et
management, 20(1), 61-98.
7
Giordano, Y. (2003). Conduire un projet de recherche: une perspective qualitative. Editions Ems.
2. Le paradigme constructivisme

Le positionnement constructiviste affirme l'existence de plusieurs réalités socialement


construites qui ne sont pas régies par des lois naturelles ou causales (Guba et Lincoln, 1989).
La connaissance produite dans ce cadre est étroitement liée à l'expérience vécue et vise à fournir
des indicateurs heuristiques pouvant être appliqués dans d'autres contextes. Cela se fait grâce à
une description détaillée du processus cognitif suivi par le chercheur (Glasersfeld, 1984). Le
chercheur constructiviste adhère au relativisme épistémique, où la vérité est considérée comme
le résultat d'une interaction réciproque entre la perception subjective et les faits vécus.

De plus, l'objectif de la connaissance est de construire une compréhension du monde à travers


une logique interprétative, en mettant l'accent sur la relation entre l'interprétation des
motivations individuelles et les explications causales (Chen et al., 2011). Les connaissances
ainsi créées sont des interprétations possibles non pas d'un objet externe à l'activité scientifique,
mais d'une réalité sociale vécue par les personnes interrogées (Thiétart, 2014).

Par conséquent, le désir de comprendre, le langage utilisé et les représentations mentales sont
des éléments essentiels influencent la manière dont la situation est vécue et appréhendée
(Schwandt, 1994). La génération de connaissances se fait alors par une généralisation
descriptive (Klein et Myers, 1999), rendue possible par un matériau empirique construit à partir
de méthodes de recherche qualitative exploratoires telles que les études de cas, l'observation et
les entretiens. Cette généralisation descriptive peut viser à mettre en évidence les relations entre
les différentes catégories en utilisant une approche inductive. Elle peut également servir à
identifier les causes potentielles des similarités et des différences observées entre les cas grâce
à une approche abductive.

Finalement, l'approche constructiviste nécessite une analyse critique de la façon dont le matériel
empirique et les données sont socialement construits à travers les interactions entre
l'intervieweur et l'interviewé (Klein et Myers, 1999).

3. Le paradigme transformatif

Un autre ensemble de chercheurs adhère aux principes philosophiques de l'approche


transformative. Cette perspective a été adoptée dans les années 1980 et 1990 par des chercheurs
qui considéraient que les postulats positivistes imposaient des lois et des théories structurelles
qui ne reflétaient pas les réalités vécues par les individus marginalisés de notre société. Ils
estimaient qu'il était essentiel de prendre en compte les questions de pouvoir, de justice sociale,
de discrimination et d'oppression qui nécessitaient une attention particulière 8.

Il n'existe pas de documentation uniforme qui définit de manière précise cette vision du monde,
mais elle englobe des chercheurs appartenant à divers courants théoriques critiques. Parmi eux,
on trouve des chercheurs en action participative, des marxistes, des féministes, des
représentants de minorités raciales et ethniques, des personnes handicapées, des peuples
autochtones et des chercheurs postcoloniaux. Les penseurs de l'approche transformative se sont
historiquement inspirés des travaux de Marx, Marcuse, Habermas et Freire, ainsi que de
Neuman (2009), Fay (1987), Heron et Reason (1997), Kemmis et Wilkinson (1998), Kemmis
et McTaggart (2000), Mertens (2009, 2010), et d'autres encore.

4. Le paradigme pragmatique

Une autre perspective sur les visions du monde provient du courant pragmatique. Le
pragmatisme trouve ses origines dans les travaux de Peirce (2002), James (2011), Cherryholmes
(1992), Murphy (1990), Patton (1990) et Rorty (1990).

Il existe différentes formes de cette philosophie, mais pour beaucoup, le pragmatisme en tant
que vision du monde se concentre sur les situations, les actions et les conséquences plutôt que
sur des conditions antérieures comme dans le positivisme 9. L'accent est mis sur les applications
qui fonctionnent et les solutions aux problèmes (Patton, 1990), plutôt que sur les méthodes
elles-mêmes. Les chercheurs se concentrent sur le problème de recherche et utilisent toutes les
approches disponibles pour le comprendre (Rossman & Wilson, 1985). Les études de méthodes
mixtes reposent sur un fondement philosophique souligné par Morgan (2007), Patton (1990) et
Tashakkori et Teddlie (2010), qui soulignent l'importance d'aborder les problèmes de recherche
en sciences sociales et de recourir à des approches pluralistes afin de générer des connaissances
approfondies sur la question et le problème.

En somme, les travaux de Cherryholmes (1992), Morgan (2007) et Creswell (2014), le


pragmatisme fournit une base philosophique à la recherche :

- Dans les études de méthodes mixtes, les chercheurs intègrent à la fois des données
quantitatives et qualitatives afin de bénéficier d'une compréhension approfondie d'un

8
Creswell, J. W. (2014). A concise introduction to mixed methods research. SAGE publications.
9
Creswell, J. W. (2014). A concise introduction to mixed methods research. SAGE publications.
problème de recherche. Ils soutiennent que la vérité se trouve dans ce qui se révèle efficace
à un moment précis.
- Les pragmatistes adhèrent à l'idée d'un monde extérieur distinct de l'esprit, tout en
considérant qu'il est important de se concentrer moins sur les questions concernant la réalité
et les lois de la nature 10.
- Par conséquent, dans le contexte des méthodes mixtes, le pragmatisme offre la possibilité
d'explorer diverses méthodes, visions du monde et hypothèses, ainsi que différentes
approches de collecte et d'analyse de données.

Une tableau synthétique Le tableau suivant présente les principaux éléments distinctifs de
chaque paradigme épistémologique :

Tableau N° 03 : Les quatre visions du monde (Paradigmes épistémologiques)

Source : (Creswell, 2014).

Section 2 : le mode de production et raisonnement des


connaissances
Le chercheur, en choisissant un mode de production des connaissances et de raisonnement, peut
projeter à envisager et anticiper les réponses à la problématique axiale de sa recherche.

En général, les sciences utilisent différentes approches pour produire des connaissances, qui
peuvent être utilisées individuellement ou combinées entre elles. Les démarche de raisonnement
à savoir sont : l’induction, la déduction et l’abduction.

1. L’induction

L'induction est une mode de raisonnement déployée pour acquérir une compréhension et une
connaissance, en établissant un lien entre les observations et la théorie. Le raisonnement
inductif est un processus où l'on tire une conclusion générale à partir d'exemples spécifiques,

10
Cherryholmes, C. H. (1992). Notes on pragmatism and scientific realism. Educational researcher, 21(6), 13-17.
d'observations, de preuves spécifiques et d'autres types de prémisses spécifiques. Il implique de
commencer par des observations et des mesures spécifiques, d'identifier des modèles et des
régularités, de formuler des hypothèses provisoires à explorer, et enfin, de parvenir à des
conclusions ou à des théories générales11.

2. La déduction

Le raisonnement déductif selon Grawtiz « est le processus de raisonnement qui démarre à partir
d'une ou plusieurs déclarations (prémisses) pour arriver à une conclusion logiquement
certaine »12.

Ce processus commence par le développement d'une hypothèse, puis la collecte de données


pour confirmer cette hypothèse, et enfin la déduction du degré de validation de l'hypothèse13.

3. L’Abduction

Charles Sanders Peirce (2002), souvent considéré comme l'un des pionniers de la recherche sur
le raisonnement abductif, soutient que c'est la seule forme de raisonnement capable de générer
de nouvelles idées, étant la seule synthétique, bien qu'elle soit largement méconnue et peu
utilisée en pratique.

Selon Koenig, le raisonnement abductif « consiste à formuler des conjectures à partir de


l'observation, puis à les tester et les discuter »14. L'abduction présente un avantage essentiel en
permettant un ajustement continu de la problématique de recherche sur le terrain, en favorisant
des allers-retours constants entre la théorie et la pratique empirique.

Les différents modes de production et de raisonnement scientifiques peuvent être représentés


schématiquement de la manière suivante :

Figure 04 : Modes de raisonnement et connaissance scientifique

11
Creswell, J. W. (2014). A concise introduction to mixed methods research. SAGE publications.
12
Grawitz, M. (1996). Méthodes des sciences socials, 10e éd, Dalloz.
13
Zanga, J C. (2007). De la complémentarité des méthodes de recherche en sciences sociales : essai de réflexion,
Communication au Congrès International organisé par l’ISEOR
14
Koenig, G. (1993). Production de la connaissance et constitution des pratiques organisationnelles, Revue de
Gestion des Ressources Humaines, pp. 4-17.
Source : (Thietart, 2014).

Section 3 : approche méthodologique de recherche


Le domaine de la méthodologie de recherche, notamment défini comme l'étude de l'utilisation
appropriée des méthodes et techniques liées à une approche scientifique, ne se limite pas à la
simple connaissance de ces méthodes. Il est essentiel de savoir les mettre en œuvre de manière
appropriée et rigoureuse, en les adaptant de la manière la plus précise possible à l'étude
envisagée et aux objectifs visés, afin d’apporter des réponses au problématique de recherche15.

1. L’approche qualitative

J.Van Maanen définit les méthodes qualitatives comme un « éventail de techniques


d’interprétation qui visent à décrire, décoder, traduire et d’une façon plus générale, être en
accord avec le sens de phénomènes »16. C’est dans cette réflexion que les recherches
qualitatives sont souvent qualifiées comme compréhensives (Savall & Zardet, 2004), visant à
découvrir comment les êtres humains comprennent, expérimentent, interprètent et produisent
le monde social.

En général, la méthode qualitative se concentre sur différentes approches méthodologiques,


notamment La recherche-intervention, la recherche-action, la recherche expérimentale, l'étude
de cas, l'observation participante, ainsi que les analyses historiques et documentaires sont parmi
les approches et méthodes utilisées en recherche17.

15
Gavard-Perret, M. L., Gotteland, D., Haon, C., & Jolibert, A. (2012). Méthodologie de la recherche en sciences
de gestion. Réussir son mémoire ou sa thèse, 2.
16
Maanen, J.V. (1983). Qualitative methodology, SAGE Publications.
17
Dumez, H. (2016). Méthodologie de la recherche qualitative: Les questions clés de la démarche compréhensive.
Vuibert.
2. L’approche quantitative

La méthode quantitative vise à tester des théories objectives en examinant les relations entre les
variables. La problématique de recherche est spécifiquement définie et implique la validation
d'hypothèses tout au long du processus de traitement des données (Savall & Zardet, 2004). Le
rapport final de recherche suit une structure générale comprenant une introduction, une revue
de littérature et de théories, une méthodologie, des résultats et une discussion. Les chercheurs
qui utilisent cette approche, tout comme ceux qui mènent des études qualitatives, formulent des
hypothèses basées sur des théories déductives, prennent des mesures pour contrôler les biais,
envisagent des explications alternatives, et sont capables de généraliser et de reproduire les
résultats18.

Les principales méthodes de collecte de données quantitatives incluent les enquêtes par
questionnaire pour obtenir des données primaires, ainsi que l'utilisation de bases de données et
de sondages pour recueillir des données secondaires. L'observation et l'expérimentation peuvent
également être utilisées pour collecter des données primaires, bien que de manière moins
fréquente19.

3. L’approche Mixte

Une recherche par méthodes mixtes est « un design de recherche avec des hypothèses
philosophiques et des méthodes d’enquête. Comme en méthodologie, cela suppose des
hypothèses philosophiques qui guident l’orientation de la collecte et l'analyse des données et
le mélange de données qualitatives et quantitatives dans une seule étude ou dans une série
d'études. Son hypothèse centrale est que l'utilisation combinée d'approches quantitatives et
qualitatives fournit une meilleure compréhension des problèmes de recherche qu’aucune autre
méthode unique »20.

Autrement dit, l’approche de recherche mixte permet de collecter des données qualitatives et
quantitatives, en intégrant les deux types de données et en utilisant des conceptions distinctes
pouvant impliquer des hypothèses et des cadres théoriques (Aldebert & Rouziès, 2011).

La notion de design de complémentarité dans les méthodes mixtes implique l'utilisation de


différents ensembles de données pour soutenir un travail de recherche basé principalement sur

18
Creswell, J. W. (2014). A concise introduction to mixed methods research. SAGE publications.
19
Creswell, J. W. (2014). A concise introduction to mixed methods research. SAGE publications.
20
Creswell, J. W., Shope, R., Plano Clark, V. L., & Green, D. O. (2006). How interpretive qualitative research
extends mixed methods research. Research in the Schools, 13(1), 1-11.
un autre type de données. Cette approche permet aux chercheurs de prendre en compte plusieurs
aspects d'un phénomène afin d'acquérir une compréhension plus approfondie et de répondre à
différentes questions qui nécessitent des données de natures différentes 21

Figure N° 05: Conception de complémentarité entre méthodes

Source : Aldebert & Rouziès, (2011), inspiré de (Creswell, & al., 2006).

Pour boucler la boucle, Il est important de ne pas considérer les approches qualitatives et
quantitatives comme des catégories strictes et distinctes, ni comme des opposés polarisés. Une
recherche peut pencher davantage vers une approche qualitative ou quantitative, mais il n'y a
pas de frontière nette entre les deux. La recherche utilisant des méthodes mixtes se situe au
point médian de cette séquence, car elle intègre des éléments à la fois qualitatifs et quantitatifs
dans son approche.

En guise de conclusion, La recherche dans le domaine des sciences de gestion se distingue par
sa diversité disciplinaire et peut être classée selon trois modèles. Lorsque la connaissance
produite est mesurable et quantitative, elle s'inscrit dans le modèle des sciences de la nature,
comme c'est le cas notamment en finance. En revanche, lorsque la connaissance est
difficilement quantifiable. Ainsi, le modèle mixte qui se médium entre les deux approches
quantitative et qualitative.

L'objectif de la recherche en sciences de gestion varie d'un chercheur à l'autre et d'une discipline
à l'autre. Il peut s'agir du développement de nouvelles théories, de la recherche de réponses à
des questions, de la proposition de solutions à des problèmes, de la compréhension et de
l'explication des comportements, ou encore de la prédiction de phénomènes liés aux
organisations. Selon cet objectif, le chercheur adopte un paradigme épistémologique qui
influence ses choix méthodologiques, les matériaux utilisés et les méthodes de justification des
connaissances. Dans les recherches qualitatives, quantitatives et mixte en sciences de gestion

Aldebert, B., & Rouziès, A. (2014). Quelle place pour les méthodes mixtes dans la recherche francophone en
21

management?. Management international, 19(1), 43-60.


et humaines. Il s’agir de noter que plusieurs outils peuvent être utilisées, notamment,
l'observation, de l'entretien et du questionnaire.

En fin, dans le cadre de notre recherche nous avons opté pour une approche dite mixte, qui est
la combinaison entre l’approche qualitative et quantitative, tout en utilisant des questionnaires
et un guide d’entretien dans notre stage (agence d’intérimaire ARTUS Marrakech). Ces
éléments vont faire l’objets du deuxième chapitre.

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