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UE Intégration en question

13/01/2016

Prison : révolution française, philosophie des lumières, définition nouvelle de l’homme


(naissent libre et égaux en droit)= bouleversement des choses. Il faut garantir la liberté de
l’homme même en prison.
Avant c’était le roi, cachet du roi = arbitraire total – pas de droit.
Droit : les sanctions doivent être à la hauteur des faits, toutes personnes qui enfreins la loi.
La prison va devoir trouver à se signifier dans ce contexte de droit. Elle va devoir trouver son
espace et son mode de fonctionnement. Les prisons doivent signifier dans son architecture ce
nouvel esprit.
Révolution Française : l’état n’aura pas les moyens de financer cette révolution des idées,
conceptuelle.
Mort du roi = si on tue le roi, sur quoi va t-on faire reposer la légitimité de la loi. La prison va
être le lieu d’incarnation de cette légitimité nouvelle. Le juge ne peut poser qu’une peine qu’à
partir des textes de loi. Il n’a pas la légitimité de faire la loi.

Faire la loi c’est quoi : le 18ème siècle va tenter de répondre à cette question
Passage à l’acte : qu’est ce qui est la cause du hors soi : « c’est moi qui ai commis l’acte et
pourtant, je ne me reconnais pas dans ces faits là ». On enferme plus quiconque sans la force
de la loi et sans des motivations (ce qu’a commis le citoyen est punissable par la loi).
La loi peut se définir en creux (a commis ceci, ceci…) mais la loi ne dit pas

Expertise médico-psychologique : quelle subjectivité participe aux actes commis, qu’est ce


qui alimente subjectivement le passage à l’acte.
La justice entend bien que le passage à l’acte n’est jamais un acte commun qui engage un
sujet convoqué dans un lieu ou il ne sait pas qu’il est convoqué= là ou son acte le conduit, 30
seconde avant il ne savait pas qu’il allait y entrer « si j’avais su ce que je fais » le sujet dans
son acte ne sais pas ou il est, je suis o je ne pense pas et je pense ou je ne suis pas. Le passage
à l’acte viens problématiser cet haut de là : « je pense donc je suis » il n’y a pas d’adéquation.
En prison c’est un point de réel d’où l’insatisfaction de toutes peine, de tout jugement, il ne
peut pas se reconnaitre.
Idem pour la victime. Ex de vol : c’est peu de chose par rapport à l’effroi
Des deux coté ce que l’on fait ne peut pas se réduire à ce que je suis.
3 aspects
- La loi et la législation qui enferme dans une sanction et dans une peine mais
l’arbitraire vient signifier qu’on est pousser à un acte
- Celui qui passe à l’acte, reconnait ses faits mais au delà de la dimension empirique des
choses ne peut rien en dire.
- La victime à qui on a ravi quelque chose, l’objet ravi vient réveiller bien autre chose.
Psy = signifier, aller au-delà de ce constat. Quelque chose d’une autre scène vient se
présenter. Quelles sont les causalités. Ce qui résonne dans le passage à l’acte.
Même dans l’acte de préméditation, les raisons qui subordonnent le sujet à son acte même là il
ne connait pas les raisons. Qu’est ce qu’on met sous le terme de destin. Qu’est ce qui fait qu’il
existe une solution par le passage par l’acte.

Ex. Si je ne vais pas bien, je peux aller en HP = aide, soin


Quand je rentre en prison, personne ne vient me demander quoique ce soit. Les aides
demandées sont souvent d’ordres médical-psychiatre-médicament. C’est la situation de la
prison qui fait naitre des troubles.
800 personnes y vivent dans des conditions de répressions. C’est la rencontre de l’improbable.

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