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Cours de Forage Petrolier
Cours de Forage Petrolier
Cdek
Introduction
Q l m v 4. 10n l 2D
3
2
- d2
ηV = rendement volumétrique
n = nombre de coups/min
l = course en cm
D = alésage en cm
Fort Mavoungou 19 Institut du Pétrole et du
Gaz
Cour de forage pétrolier Fort
Cdek
D = diamètre de la tige du piston en cm
ηV diminue avec l’augmentation de la viscosité et de la vitesse de
rotation. Pour améliorer ηV on place les bassins d’aspiration en charge ou
on utilise des petites pompes centrifuges de suralimentation.
Le débit instantané d’une pompe à piston n’est pas constant. Pour
réduire l’effet néfaste des pulsations de pression dues aux variations du
débit instantané sur la pompe et sur la partie haute pression du circuit de
boue, la sortie haute pression de la pompe est équipée d’un amortisseur de
pulsations. Il s’agit d’une cloche d’une cloche ou d’une sphère remplie
d’azote à une pression d’environ 80% de la pression de refoulement. Une
membrane à caoutchouc empêche le contact de la boue et du gaz pour
éviter la dissolution de celui-ci dans la boue.
Avantages Inconvénients
Puissance élevée pour un faible
encombrement Investissement initial très important
Moteurs électriques
Faible poids total des installations par Courbes caractéristiques couple-vitesse mal adaptée
CV au levage
Mot à comb
L2
20
où :
allongement
densitéd ' acier
L longueurde lagarniture
E Moduled ' élasticité 21 10 6
où :
allongement
densitéd ' acier
L longueurde lagarniture
E Moduled ' élasticité 21 10 6
a) Une pression latérale minimale à sa partie supérieure et
maximale à sa partie inférieure, qui tend à augmenter l’allongement de la
valeur normale. L’allongement devient alors :
0,6dL2
1
20 E
t 1 2
L2 0,6 L2 2dL2
20 E 20 E 20 E
L 1,4d
2
20 E
b. Le trépan
Te/Tr Usure
6,5 B1
3 B2
1,66 B3
1,0 B4
0,6 B5
0,33 B6
0,15 B7
0 B8
Exemple : Un outil est remonté après 12 h de forage (Tr=12),
l’examen des roulements permet d’estimer que ceux-ci auraient pu encore
tourner pendant 4 h (Te=4).
Le rapport Te/Tr = 4/12 = 0,33 ; l’usure est estimé B6
Note : Lorsqu’une molette est bloquée ou que des galets ont été
perdus l’usure est B8.
Perte de diamètre :
S’il n’y a pas perte de diamètre, on utilise la lettre l .
S’il y a perte de diamètre, on utilise la lettre O suivie de la mesure
de cette perte en pouces. Pour mesurer cette perte le plus simple pour avoir
une mesure approchée est d’appuyer le calibre sur deux molettes, la perte
sur le diamètre sera la distance entre le calibre et la troisième molette.
Désignation d’un outil usé
Cette désignation devra renseigner sur les 3 types d’usure
Exemple : T2 – B4 – l
Veut dire : dents usées aux 2/8, Roulements usés aux
4/8 de leur vie, pas de perte sur le diamètre
T6 BT – B6 – O ½
Veut dire : dents usées aux 6/8 et dents cassées,
roulements usés aux 6/8 de leur vie, perte de ½ pouce sur le
diamètre.
1. Paramètres de forage
Le programme de forage étant fixé, il faut le réaliser dans un temps
minimum, c'est-à-dire, non seulement éviter toute perte de temps grâce à une
planification des opérations, ce qui est évident, mais aussi réduire au minimum le
temps de forage et le nombre de manœuvre. Cette réduction de temps est
obtenue par augmentation de la vitesse instantanée de pénétration du trépan et
par le choix du moment optimum pour le remplacement de l’outil usé.
On peut augmenter la vitesse de pénétration en jouant sur les
paramètres de forage, qui sont le poids sur l’outil, la vitesse de rotation et le
débit des pompes.
a) Poids sur l’outil
Pour un trépan travaillant dans une formation homogène, la vitesse
instantanée d’avancement, c'est-à-dire, la vitesse d’avancement pendant un
temps donné assez court, est d’après des essais de laboratoire fonction du
produit (RPM) × (WPID)K.
RPM est la vitesse de rotation en tour par minute
WIPD est le poids sur l’outil par unité de longueur en diamètre.
L’exposant K varie de 1 (pour les formations tendres) à 2-3 (pour les
formations les plus dures. (L’expérience a montré que l’exposant K est
inférieur à celui trouvé au laboratoire)
Les poids appliqués sur l’outil sont devenus plus importants et atteignent
dans les formations dures jusqu’à 4 T par pouce de diamètre. Il existe
cependant un poids utile maximum sur l’outil. En effet, dès que les dents sont
entièrement enfouies dans la formation, toute augmentation de poids se traduit
par une pression du corps de la molette sur le fond du trou, ce qui ne présente
aucun avantage. L’augmentation du poids n’entraîne une augmentation de la
vitesse d’avancement que pour autant que la puissance hydraulique disponible
permette un nettoyage instantané du fond du trou. Sinon, l’outil broie des
déblais déjà formés, ce qui constitue une perte d’énergie.
Les poids importants sur l’outil entraînent en général une augmentation
de la déviation, spécialement dans les formations pentées.
La relation entre la déviation du trou, le poids sur l’outil et le pendage
des couches a été établie, ce qui permet, en acceptant une certaine déviation,
d’obtenir des avancements rapides. Jadis, on fixait une limite assez étroite pour
1. Définition et composition
Un des éléments essentiels d’un appareil de forage rotary est celui que
nous appelons « équipement de circulation des fluides de forage ». Cet
équipement est conçu pour confectionner et faire circuler le fluide de forage
(système Rotary) à travers le train de sonde dans le trou.
Ces fluides de forage peuvent être à base d’eau, d’huile et du gaz (ou de
l’air comprimé) et/ou une émulsion.
Les fluides de forage sont utilisés en rapport avec les formations
rencontrées et sont mélangés avec divers produits chimiques (additifs). L’eau et
l’huile sont les types de fluide les plus utilisés en Afrique.
A la différence, le fluide à l’eau (Bentonite avec additifs) est utilisé à la
traversée des formations homogènes tandis que celui à l’huile [syntaxe oil, brine
eau + sel : (KCl)] avec additifs est utilisé à la traversée des formations
consolidées, très avantageux et s’adaptent facilement à la nature des roches
traversées, mais très coûteux.
Circuit de circulation du fluide de forage (boue)
Envoyé à l’intérieur du train des tiges par les pompes situées en surface,
il s’en échappe en bas par les évents (orifices du trépan). Puis le courant du
fluide remonte par l’espace annulaire compris entre le train des tiges et la paroi
du puits ou du tubage, entraînant les débris rocheux produits par le trépan.
A la surface, la boue est tamisée et renvoyée dans le circuit. Les débris
remontés donnent les indications sur la nature des roches traversées, ils
peuvent présenter des traces d’huile si le trépan est proche d’une formation
pétrolifère.
Le circuit normal de circulation de la boue de forage est le suivant :
Bac pompe Colonne montante Flexible Tête d’injection
Intérieur du train de tiges Trépan Espace Equipement de nettoyage
(tamis vibrant) Bac
Il existe donc deux systèmes de circulation de fluide de forage :
2. Fonctions
a) Refroidir et lubrifier le trépan : l’outil de forage s’échauffe
par la température de fond (degré géothermique) et par le frottement
transformés en calories. La circulation du fluide de forage joue le rôle de
liquide de refroidissement. D’autre part, le fluide de forage diminue le
coefficient de frottement entre la garniture de forage et la paroi de
puits. On améliore parfois cette fonction par l’adjonction de produits
antifriction comme l’huile ou les additifs spéciaux.
b) Nettoyage du fond de puits et le transport des déblais de
forage (cuttings) à la surface : la désagrégation du terrain par le trépan
ne peut être efficace que lorsque les particules de la roche sont évacuées
de la surface de la taille. Même en faible quantité, les déblais restés dans
la taille réduisent sensiblement l’efficacité du trépan. La boue en
s’écoulant des évents de ce dernier entraîne les particules des déblais du
fond vers la surface. Trois paramètres influent pour obtenir la meilleure
efficacité dans ce rôle de nettoyage :
- la vitesse du fluide dans l’annulaire qui est fonction du
Q
débit du fluide utilisé et de section de l’annulaire. v
va
Avec : V (en m/min) : vitesse de la boue
Q (en l/min) : débit d’injection
Va (en l/m) : volume unitaire de l’annulaire
La vitesse annulaire varie généralement entre 25 – 60 m/min.
- Le poids volumique : voir loi d’Archimède, par l’effet de la
flottabilité des déblais, le paramètre poids volumique a une influence vis-
à-vis de la remontée des déblais.
- La viscosité : la vitesse de remontée de déblais peut être
considérée comme la différence entre la vitesse du fluide de forage dans
l’annulaire et la vitesse de sédimentation des déblais. Cette vitesse de
sédimentation est fonction de la taille, de la forme, de la masse des
particules, de la rhéologie du fluide et plus particulièrement de sa
CMC : 0 – 5 Peu de
Kg problèmes de
consommation
Soude pour
pH : 8,5 - 9
Plus
éventuellement
LC: 10 – 20
kg
- Boue au gypse
Bentonite : pH: < 9 Bonne Horizons
50 – 70 kg salifères
Bonne Cl- de
FCL : 12 – 15 résistance à la 60 à 70 g/l Zones argileuses
kg température 200°C peu ou moyennement
dispersantes
Soude : 3 – 4
CMC: 5 – 10
kg
Chaux: 0 –
10 kg
Amidon : 20 – 30 kg
- pouvoir - diminution
lubrifiant des risques de coincement
- diminution
du frottement
KC : 5 – 10
kg
CMC : 1 – 5
kg (raffinée)
Soude : 5 – 10 kg
FCL : 15 – 25 kg
LC : 5 – 10 kg
CMC : 1 – 5 kg (raffinée)
ii. Les boues dont la phase continue est l’huile : on distingue les
boues à l’huile contenant 5 à 15% d’eau au maximum et les boues à émulsion
inverse pouvant contenir jusqu’à 60% d’eau. Pour ces deux types de boues,
l’émulsion formée est toujours du type eau dans l’huile. Tout comme les boues à
base d’eau, les boues à base d’huile sont constituées par trois phases distinctes :
41
/2 ״
1 4 6 9 7
8,97 ,15 ,03 ,13 ,68
77
/8 ״ 31
/2 ״
2 3 5 8 6
2,6 ,64 ,26 ,07 ,73
73 31 5
/8 ״ /2 ״ ,11
1 3 7 6
9,14 ,57 ,73 ,48
63 31
/4 ״ /2 ״
1 3 4 7 6
5,17 ,46 ,90 ,24 ,14
27
/8 ״
61 1 3 4 6 5
/4 ״ 3,83 ,04 ,27 ,28 ,32
31
/2 ״
1 3 4 6 5
2,83 ,43 ,78 ,94 ,20
23
/8 ״
43 7 2 3 4 4
/4 ״ ,67 ,58 ,45 ,72 ,16
27
/8 ״
6 2 3 5 4
,48 ,93 ,83 ,24 ,49
Vibrateurs 80 178
élaborés
Dessableurs 8 à 74
12”
Désilteurs 4” 15 à 20
Centrifugeuses 2
Où :
v:mètre cube de fluide d’allégement à ajouter par mètre cube de boue
di: densité initiale de la boue à alléger
df: densité finale à obtenir
df: densité du fluide d’allégement
Rôle de la densité :
* La densité est un paramètre important des boues de forage. Elle doit
être suffisamment élevée pour que la pression hydrostatique exercée par la
boue sur les formations empêche les venues d’eau, d’huile et de gaz et par
conséquent les éruptions. Mais il ne faut pas qu’elle dépasse la limite de
résistance des roches pour ne pas les fracturer et amener des pertes de
circulation.
Un accroissement de la densité pendant le forage de terrains argileux ou
marneux est un indice de l’enrichissement de la boue en solides.
Une diminution de densité non consécutive à un ajout d’eau est l’indice
d’une venue d’eau, de gaz ou plus rarement d’huile. Ce peut être aussi la
conséquence d’une prise d’air (fuites aux aspirations des pompes) ou d’un
déséquilibre chimique (dans le cas des fluides traités aux dérivés ligneux)
causant un microbullage de la boue. Il faut réagir très vite lorsque la densité
d’une boue diminue et effectuer le traitement correcteur adéquat.
* Pression exercée par la boue sur les parois du puits : pour calculer
la pression P, exercée par une boue de densité d, à une profondeur h, on
appliquera la relation suivante :
h.d
P
10
Où : h étant exprimé en mètres et P en kilogrammes par centimètre
carré.
Par exemple, une densité de 1,3 exercera à 1250 m une pression de :
1250 1,3
162,50 kg/cm 2
10
B. Rhéologie
La rhéologie est la science consacrée à l’étude des déformations et de
l’écoulement de la matière. Dans ce domaine, les boues de forage vont être
définies par un certain nombre de caractéristiques : viscosité, gels, etc. dont le
contrôle et la mesure ont une grande importance pratique car elles
conditionnent :
- le bon rendement des pompes et la pression de refoulement,
- le maintien des zones fragiles soumises à l’action de la
circulation ;
- l’élimination des cuttings en surface ;
- le nettoyage du puits.
L’écoulement d’un liquide est caractérisé par une relation entre une
tension de cisaillement et une vitesse de déformation. Suivant les types de
fluides, cette relation peut prendre plusieurs formes dont les plus usuelles
sont :
1. Le modèle de Newton :
f vg
f tension de cisaillement
v viscosité
g vitesse de déformation
C’est la forme de relation qui est appliquée le plus souvent aux boues
de forage car elle rend bien compte des résultats expérimentaux : en
particulier, il apparaît ici une tension minimale (yield-value) en dessous de la
quelle il n’y a pas écoulement.
3. Le modèle « en puissance »
f K gN
avec K et N : paramètres rhéologiques; N peut être évalué par la relation empirique :
Fann 600
N 3,31 log
Fann 300
265000ppm)
Solution titrée : c’est une solution qui renferme par litre une
concentration exactement connue d’un corps chimiquement pur. Le titre d’une
solution s’exprime en équivalent-gramme par litre de solution, c’est la normalité.
Le titre d’une solution est égale à :
P
T
M
T titre
P masse de soluté en grammes
M équivalent - gramme de soluté
1) Le densimètre
Mode d’emploi :
- Remplir le godet de boue ;
- Mettre le couvercle et évacuer l’excès de boue qui sort du
trou central ;
- Nettoyer à l’eau et sécher ;
2) Le viscosimètre Marsh
Principe :
C’est un appareil à cylindres coaxiaux dont le rotor est entraîné à la
main (rhéomètre mécanique) ou à l’aide d’un moteur électrique (rhéomètre
électrique). On mesure la résistance au cisaillement de la boue contenue dans
un godet dans lequel on immerge les cylindres coaxiaux. On lit sur un cadran
gradué la résistance au cisaillement à différentes vitesses de rotation de
rotor.
Mode d’emploi :
- Prendre de la boue, tamiser sur le tamis de l’entonnoir de
Marsh, agiter 5mn à l’aide d’un agitateur, puis remplir le godet du
rhéomètre ;
- Immerger les cylindres coaxiaux (l’appareil) est muni d’un
système de coulisse avec une molette de blocage) jusqu’à ce que le trait
repère du rotor affleure la surface de la boue ;
Mode d’emploi :
- Mettre le joint caoutchouc dans l’encoche prévue dans
l’embasse inférieure ;
- Mettre le tamis ;
- Mettre le papier filtre sur le tamis ;
- Mettre le joint caoutchouc sur le papier ;
- Fixer l’embasse au cylindre ;
- Remplir de boue ;
- Monter le couvercle muni de sont joint caoutchouc, placer
l’ensemble dans la boite et visser à l’aide du volant ;
- Disposer une éprouvette graduée sous l’ajutage du filtre-
presse ;
- Appliquer une pression de 7 bars et déclencher le
chronomètre.
Lire le volume d’eau recueilli dans l’éprouvette après 30 mn de
filtration.
Principe :
Le principe est le même que pour le filtre-presse standard avec la
différence que l’on peut appliquer une pression de 35 à 40 bars et qu’un
dispositif de résistances chauffantes permet de monter la température jusqu’à
180°C. La mesure est effectué est statique.
Mode d’emploi :
- Pour charger la cellule à boue, dévisser les vis 6 pans
femelles et retirer le couvercle ;
- Visser la tige de valve dans le corps et remplir la cellule à
boue jusqu’à 1cm de la surface en faisant attention de ne rien verser sur
le joint « O » ring et les parties étanches de la cellule ;
- Mettre soigneusement un disque de papier-filtre sur l’ « O »
ring, introduire avec soin le couvercle de la cellule en s’assurant que les vis
coïncident avec les écrous de corps de cellule ;
- Serrer les vis et bloquer les tiges de valve supérieure et
inférieure ;
- Introduire la cellule dans le cylindre chauffant et
l’enclencher sur le loquet prévu au fond ;
- Brancher le cylindre chauffant à une source de courant (110
ou 220 V, suivant l’équipement électrique de l’appareil) ;
- Placer le thermomètre dans la gaine thermométrique ;
- Amener le bouton du rhéostat à mi-course, laisser chauffer,
puis ensuite le régler jusqu’à l’obtention de la température désirée. Faire
monter la température en 30 mn ;
- Monter l’unité de pression sur la tige de valve supérieure et
insérer la clavette d’assemblage ;
- Monter le sparklet et placer une éprouvette sous la tige de
valve inférieure ;
- Régler le détendeur jusqu’à obtention de la pression désirée
et, lorsque la température a atteint la valeur recherchée, dévisser la tige
de valve supérieure puis inférieure d’un ½ tour à gauche ;
- Après 30 mn de filtration, bloquer les tiges de valve
inférieure puis supérieure en tournant à droite ;
- Dévisser le mano-détendeur et désaccorder l’unité de
pression. Refroidir la cellule sous l’eau puis purger ;
- Démonter et mesurer l’épaisseur du cake comme exposé pour
le filtre-presse standard.
Note : Avec cet appareil la surface filtrante représente la moitié de la
surface du filtre-presse standard. Il faut donc multiplier le volume du filtrat
Principe :
On filtre de la boue sur un tamis de 200 mesh Tyler (ouverture=0,74mm)
et on mesure dans une éprouvette graduée le pourcentage en volume de sable
dans la boue. La terminologie « sable » n’est pas prise dans son sens
minéralogique mais indique tous les insolubles d’un diamètre supérieur à 74
microns.
Mode d’emploi :
- Remplir de boue l’élutriomètre jusqu’à la graduation boue
(75cm3)
- Ajouter de l’eau jusqu’à la graduation « eau » et agiter
vigoureusement après obturation avec le pouce ;
- Verser la boue diluée sur le tamis puis rincer l’élutriomètre
et verser les eaux de lavage sur le tamis ;
7. pH- Mètre :
Window Switcher.lnk
Dt - Dc
S
2
Dt - Dc
R
2Dt
Diamètre S R S R
de la colonne
DC< 219,1 8– 0,O5 10 0,06
mm [8”5/8] 18 – 0,65 - 25 – 0,09
DC> 219,1 20 0,06 – 25 0,08
mm [8”5/8] - 40 0,09 - 50 – 0,10
Après l’établissement du diamètre du trépan pour une colonne de
tubage vient la détermination de ce qui suit :
Dc
Dt
1 - 2R
Dt - Dc
Si, S
2
2S Dt - Dc
Dt 2S Dc
Où :
f : densité du fluide
a : densité d’acier
ℓi : longueur du tronçon
fi : poids par mètre linéaire
a E 2R
Avec : E= Module d’élasticité et R =
rayon de courbure
d) Sollicitation à la pression externe : elle a lieu lorsque la
pression extérieure de la colonne est supérieure à la pression intérieure. A
cet effet apparaissent les déformations des tuyaux en forme ovale. La
pression extérieure est donnée par la poussée radiale extérieure d’une
colonne de tubage. La différence des pressions hydrostatiques de la colonne
de fluide extérieure et intérieure est la déformation de certaines roches
traversées dans le puits.
a r C
s
éq z2 y2 x2 ( x y y z x z
éq r 2 t 2 z 2 ( r t t z r z
cas :
x 2 y 2 xy 1
l q l q i i n n
xn i 1
An 1 c n 1
Si n 7
h (l1 l2 l3 l4 l5 l6 l7 ) g
x7
Pad7 1
2) Si les expressions Xn et Yn s’introduisent dans l’équation
d’Ellipse, on obtient une équation du second degré en ln, en faisant le
remplacement suivant :
A n 1 cn1
U n 1
g
U 1g
n 1 n
Pad n 1
D' où : n 1 mn21 mn 1 1
n 1
l q i i
ln 1 i 1
qn
n 1
ln' 1 H li
i 1
1
ln m 2m - 1 h (m 2) l' 4MU 2 3m(l ' h ' ) 2
2M
Introduction :
Ici, la cimentation est le processus de préparation et pompage du laitier
pour le remplissage de l’espace annulaire constitué entre l’extérieur de la
colonne de casing et les parois du trou. L’objectif étant d’assurer une adhésion
directe avec la formation en vue de constituer une pierre étanche et maintenir
la colonne en place.
Parmi les fonctions additionnelles d’une opération de cimentation, on
peut citer :
- Isoler les unes des autres les différentes couches contenant
des fluides.
- Assurer l’étanchéité derrière le casing de façon à éviter que
des fluides de formation puissent pénétrer dans l’espace situé derrière le
casing.
- Immobiliser le casing dans le sens vertical. Ce point est
particulièrement important pour le casing de surface qui est toujours
cimenté sur toute sa hauteur car il sert de support à la tête de puits et
aux obturateurs de sécurité.
- Protéger la colonne de casing contre la corrosion
Il faut noter que par la cimentation on réduit les efforts de traction
dans le casing puisqu’il n’est plus entièrement suspendu et les efforts
d’écrasement puisque devant la partie cimentée le casing n’est plus soumis à
la pression hydrostatique de la boue dans l’espace annulaire.
1. Caractéristiques des ciments
Fabrication :
Le ciment portland artificiel est obtenu par cuisson à plus de 1400°C d’un
mélange de calcaire et d’argile extrait de carrières. Les deux matériaux de base
sont introduits après broyage dans un four rotatif. Le produit de la combustion
ou clinker est refroidi et stocké avant broyage. Le clinker est ensuite broyé
avec un certain nombre d’adjuvants dont le gypse, mais il est également ajouté
des terres de pouzzolane naturelles ou artificielles, des laitiers de haut
fourneau, etc.
Le produit ainsi broyé, tamisé prêt à l’emploi et livré sur les sites
d’utilisation soit en sac soit en vrac. Le ciment ainsi obtenu est un mélange
complexe dont les composants de base sont la silice, le calcium, l’aliminium et le
fer. La composition minéralogique exacte ne nous est guère accessible mais elle
est définie comme étant un état d’équilibre entre différents constituants
Temps de pompabilité
Le temps de pompabilité défini par l’API est le temps mis par le laitier
pour atteindre une viscosité de 100 Uc (unité de consistance), dans des
conditions de température et de pression normalisées, (simulant celles du
forage) en fonction du type de cimentation envisagé.
Le temps de pompabilité est directement lié aux phénomènes
d’hydratation. Il dépend : de la granulométrie, de la composition du ciment, de la
nature des ajouts éventuels, et bien entendu, de la température et de la
pression.
Cimentation étagée
Dans certains cas la hauteur à cimenter souhaitée est telle que les
formations situées près du sabot du casing seraient exposées à une pression
hydrostatique due au laitier très supérieure à la pression de rupture de ces
formations. On utilise alors une technique de cimentation en deux ou trois
étages.
Bouchon de ciment
1. Exclusion de sable
Les fluides entraînent au cours de l’exploitation, des grains de sable, ce
qui peut produire des éboulements et entraîner un bouchage partiel ou total du
puits. A la surface, la quantité de sable est remarquée dans le fluide obtenu.
Néanmoins, il y a une quantité (de sable) limitée au delà de laquelle on procède à
différentes techniques pour éliminer le sable dans la production. L’exclusion de
sable peut se faire par l’emploi :
- des filtres à gravier,
- des tubes perforés.
a) Emploi des filtres à graviers : Cette opération consiste à
l’interposer entre les tubes perforés et la paroi du puits des graviers entassés.
Ainsi, on empêche les sables d’arriver jusqu’aux perforations des tubes et on
maintient par les graviers les parois du puits. Quand le forage atteint les
couches productives, on y élargit le puits et cet élargissement permettra
l’introduction des graviers qui serviront d’empêcher les sables à couler avec le
pétrole. Le diamètre des graviers utilisés dépend du diamètre des particules des
sables qui accompagnent le fluide. A part le diamètre qui caractérise l’utilisation
des graviers, il faut tenir compte du débit et de la viscosité du fluide produit
par la couche. L’expérience a montré que à travers les graviers ne passent que
les particules les plus fines du sable et que les particules les plus épaisses
forment autour des graviers une enveloppe et limitent ainsi l’efficacité des
graviers. Comment place-t-on les graviers ?
Par circulation : avant de descendre le tubage dans la colonne
d’exploitation, le puits est élargi par l’espace de 12 Cm et on nettoie le puits par
Vf Vp Vl
A
W
Où : Vf : Volume de fluide injecté
Vp : Volume d’agent de soutènement injecté
Vl : Volume de fluide infiltré dans les pores de la roche
W : Epaisseur moyenne de la fracture.
Conclusion : Les réactions acides ont des effets secondaires et les
moyens de les combattre :
G. L’acide a une action corrosive sur l’acier (même s’il est
inoxydable), on ajoute des inhibiteurs de corrosion organiques qui
forment un film protecteur adhérant à la surface d’acier.
H. L’acide risque de réagir avec le pétrole dans la roche et
former des boues, on ajoute un agent destiné à prévenir la formation de
tels dépôts.
I. Les produits de réaction de l’acide et de la boue peuvent
former les émulsions épaisses difficiles à extraire en se mélangeant avec
le pétrole, on ajoute alors des desémulsifiant ou des agents tensio-actifs.
J. L’acide peut réagir avec des minerais de fer naturels (la
sidérite par exemple) présents dans la roche et former des hydroxydes
de fer gélatineux, on peut ajouter des agents séquestrants tels que
l’acide citrique.
K. La présence d’un film de pétrole sur la surface de la roche
peut empêcher l’acide de réagir, on peut ajouter des solvants tels que des
hydrocarbures légers raffinés qui dissolvent le film du pétrole.
L. Des argiles partiellement dissoutes peuvent se détacher de
la roche et obturer les pores fins : des minéraux spéciaux à base de
titane peuvent être ajoutés pour immobiliser ces particules.
M. Lors du traitement des roches particulièrement chaudes, on
peut ajouter des tampons chimiques afin de ralentir la réaction entre
I. Forage dévié
Dans le forage rotary le trou de sonde s’écarte de la direction verticale.
Les directions éventuelles dans les roches peuvent être les suivantes :
Strictement verticale (a), inclinée à la verticale (b), inclinée avec
déviation progressive dans le plan (c), inclinée à la verticale avec plusieurs
incurvations spatiales (d).
Remarques
Ces premières définitions peuvent déjà donner lieu à plusieurs
remarques :
- Dans la préparation et dans la réalisation d’un forage dirigé,
la connaissance exacte du système de référence (coordonnées, nord
M L
104 (exprimé en radians)
G Io
180
1 radian 57,3
M couple développépar le moteur de fond pour un dédbit donné et une densité de boue donnée en Kg/m 3
L longueur du train de tiges d' une dimension donnée (généralement on néglige les masses - tges) en m
I o moment d' inertie polaire en torsion des tiges d' une dimension donnée.Le moment d' inertie lui - même
Io
32
D4 d 4
D diamètre extérieur en cm et d : diamètre intérieur en cm
G module de torsion pour un matériau donné, en kg/cm 2 , voisin 0,4E, E étant le module de Young
(G 800 000 pour l' acier et 270 000 pour l' aliminium)
précédemment)
zi zi 1 z
en projection verticale sur le plan de l’azimut :
hi h i -1 h