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1. Définition
La toxicologie analytique c’est la mise en œuvre des techniques spécifiques pour détecter,
identifier et doser un xénobiotique à partir d’une matrice biologique ou non biologique.
Les substances toxiques comprennent les médicaments, les drogues, les gaz, les produits
chimiques, les plantes, les champignons, les aliments et le venin de certains animaux.
3. Intoxication médicamenteuse
L’intoxication médicamenteuse est une intoxication causée par la prise d’une dose élevée
d’un ou plusieurs médicaments d’une façon volontaire (suicide) ou accidentelle.
Deux situations d’intoxication peuvent être suspectées soit par un toxique de nature connue ou
par un toxique de nature inconnue. Dans ce cas une démarche repose sur un examen clinique
puis sur des examens complémentaire des plus simples aux plus sophistiqués.
90% de la dose est éliminée par les reins. Il est recommandé de ne pas dépasser 3 grammes
par jour en cas d'insuffisance rénale sévère.
1. Préparation de la plaque sur laquelle sont fixés des anticorps (en défaut).
2. Mélanger et déposer les antigènes marqués et les antigènes à doser (non marqués) sur
la plaque.
3. Rincer la plaque de sorte que les antigènes non liés aux anticorps sont éliminés.
La compétition joue donc entre les antigènes marqués (en quantité connue) et non marqués
(en quantité à déterminer) pour leur liaison aux anticorps. Dans le cas où les antigènes non
marqués sont nombreux, le signal sera faible. Inversement, si la concentration initiale de
l'antigène non marqué est faible, le signal sera fort. En ajoutant le substrat, ce dernier sera
transformé en produit coloré par l’enzyme.
Figure 1 : ………………………………………………………………………….
Figure 2 : ………………………………………………………………………………
Méthodes chromatographiques
La chromatographie est une technique séparative analytique. Elle consiste à faire migrer les
constituants à séparer sur une phase stationnaire immobile, à l'aide d'une phase mobile,
liquide ou gazeuse, de nature différente
L’étape séparative est réalisée sur une colonne contenant une phase stationnaire liquide ou
solide tandis qu’un flux de gaz vecteur réalise l’élution des composés et les entraîne vers un
détecteur (Figure 3). Après introduction des molécules à séparer dans la colonne, les
molécules vont se répartir entre la phase stationnaire et la phase gazeuse. La séparation des
molécules va reposer sur un gradient de température appliquée à la colonne. Les molécules
ayant le plus d’affinité pour la phase stationnaire y séjournent plus longtemps, atteignant le
détecteur plus tardivement. Celui-ci produira alors un signal proportionnel à la quantité de
molécule à doser. Dans des conditions prédéfinies de chromatographie, chaque produit sera
caractérisé par un temps de rétention caractéristique de ce composé.
Figure 3 : …………………………………………………………………………………..
Les détecteurs les plus utilisées sont le détecteur UV-visible, à fluorescence, électrochimique,
à barrette de photodiodes permettant l’acquisition du spectre UV complet de la molécule
détectée et donc une meilleure spécificité et la spectrométrie de masse alliant là encore
spécificité et sensibilité. La sensibilité de cette technique est de l’ordre de 0,1 mg/L.
Figure 4 : ……………………………………………………………………………………..
Spectrométrie UV
-Risque d'hépatite mortelle si la paracétamolémie est supérieur ou égal à 300 mg/l à la 4 ème
heure et 45 mg/l à la 15èmeheure ;
-Risque d'hépatite grave si la paracétamolémie est supérieure ou égale à 200 mg/l à la 4 ème
heure et 30 mg/l à la 15èmeheure ;
-Absence de risque si la paracétamolémie à la 4 ème heure est inférieur à 150 mg/l est inférieur
à 25 mg/l la 15èmeheure.
Intérêt thérapeutique : Cela permet de poser l'indication du traitement.
Figure 6: Nomogramme de Rumack-Matthew
Exercice 1 :
Exercice 1 :
0.8
0.7
0.6
Absorbance (405nm)
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 550 600 650 700
Concentration en paracétamol (mg/l)