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COMPTABLE EN AFRIQUE
SOMMAIRE
L’héritage colonial
• Le paysage comptable Africain est très loin de l’harmonisation et
encore plus de l’uniformisation.
• En effet les ex - colonies ont hérité du système économique,
juridique légué par les colonisateurs et se sont pour la plupart
contentées de le faire fonctionner en y apportant des
modifications non significatives.
• Le système comptable en vigueur dans nos états a donc été avant
tout, une continuation des ex - puissances tutrices. Il en a été ainsi
en Afrique francophone ou les plans comptables français de 1947,
1957 et 1982 étaient appliqués. Quelques pays élaboraient leur
plan comptable national (Côte d’Ivoire, Sénégal ou même le Mali
qui avait un tel projet) mais toujours fortement inspiré des plans
de la métropole.
1- Historique de la normalisation comptable en Afrique
L’héritage colonial
En France, la normalisation commença en 1941 avec
l'élaboration du premier plan comptable qui ne fut pas
rendu officiel (plan de 1943).
D'autres plans suivirent :
• 1947
• 1957
• Révisé en 1979 (innovations : création du bilan, d'un compte
de résultat unique et de l'annexe qui remplacent le compte
d'exploitation générale et le compte des pertes et profits) ;
• Remplacé par le nouveau plan comptable de 1982 entré en
vigueur en 1983 ;
1- Historique de la normalisation comptable en Afrique
L’héritage colonial
En France,
• Réécrit à droit constant en 1999. La nouvelle version du plan 82 ne
concerne que la comptabilité générale (excluant la comptabilité
analytique) et les comptes personnels (et non les comptes consolidés).
• Un nouveau PCG re-codifié en 2014 par l’ANC remplace le PCG 1999
réécrit en « droit constant »
En Afrique
L’adoption des normes internationales et les tentatives
d’harmonisation ont été les changements les plus
significatifs apportés depuis l’indépendance mais n’ont pas
fondamentalement bouleversé les philosophies
comptables de base des états africains.
1- Historique de la normalisation comptable en Afrique
• Ce plan a été :
• adopté en 1970
• révisé en 1979.
• Le Plan OCAM a prolongé et approfondi les acquis du
Plan de 1957.
1- Historique de la normalisation comptable en Afrique
Pourquoi le SYSCOA ?
En même temps que la prise de conscience se faisait au plan
macro-économique, les instances de la BCEAO et de l’UMOA se
préoccupaient des instruments de gestion des entreprises.
Pourquoi le SYSCOA ?
• A cet effet, le Gouverneur de la Banque Centrale a pris,
en octobre 1991, la décision portant création d'une
structure dénommée "Mission pour la réalisation de la
centrale des bilans", chargée de conduire les études et
travaux de réalisation de ce projet.
• A la suite de séjours d'informations auprès de la Banque
de Données Financières de la Côte d'Ivoire, de la
Banque de France et de la Banque Nationale de
Belgique, les termes de référence définis en 1992 ont
assigné les objectifs ci-après à la centrale des bilans
projetée :
2- Les normes du SYSCOA et du SYSCOHADA
Du SYSCOA à l’AUOHC et au SYSCOHADA
Pourquoi le SYSCOA ?
objectifs de la centrale des bilans :
permettre à la BCEAO d'assumer, avec une plus grande
efficacité, son rôle dans l'élaboration et la conduite de la
politique monétaire ;
fonder les comparaisons sectorielles inter Etats sur la
base d'un référentiel comptable commun, à même de
faire ressortir la taille des entreprises ;
renforcer les analyses de performances et de
perspectives financières des entreprises afin d'éclairer
les décisions de gestion, d'investissement et d'octroi des
crédits ;
2- Les normes du SYSCOA et du SYSCOHADA
Du SYSCOA à l’AUOHC et au SYSCOHADA
Pourquoi le SYSCOA ?
objectifs de la centrale des bilans :
concourir à un niveau plus élevé d'intégration des statistiques
économiques avec une meilleure articulation entre les
données de la micro - économie et les agrégats
macroéconomiques;
mettre à la disposition des Etats un outil pouvant contribuer à
la définition des options de politique économique ainsi qu'au
suivi de leurs incidences sur les entreprises ;
sécuriser les relations d'affaires dans l'espace de l'Union ;
soutenir le fonctionnement du marché financier régional en
lui fournissant des données comptables et financières fiables.
2- Les normes du SYSCOA et du SYSCOHADA
Du SYSCOA à l’AUOHC et au SYSCOHADA
Pourquoi le SYSCOA ?
Il y a donc entre l’UMOA/BCEAO et l’OHADA des
objectifs très proches.
• Le SYSCOA (PUIS LE SYSTEME COMPTABLE OHADA) POUR
FAVORISER LE DEVELOPPEMENT ET L'INTEGRATION
ECONOMIQUE DES ETATS DE L'UEMOA (Union Economique et
Monétaire Ouest Africain) QUI PASSE NECESSAIREMENT PAR
L'ADOPTION D'UN REFERENTIEL COMPTABLE COMMUN.
Pourquoi le SYSCOA ?
Constats ayant motivé l’adoption d’un référentiel comptable
commun:
hétérogénéité des référentiels comptables (plan comptables
français 57 et 82 plus 3 adaptations du plan OCAM), ce qui est
préjudiciable au fonctionnement efficient de L'UEMOA, et du
Marché Financier Régional ;
pluralité des bilans et états financiers, ce qui ne donne pas
toujours une image fidèle du patrimoine, de la Situation
financière et du résultat des entreprises ;
l'obsolescence des normes comptables appliquées par rapport
aux normes internationales auxquelles les investisseurs et les
partenaires au développement sont particulièrement
sensibles ;
2- Les normes du SYSCOA et du SYSCOHADA
Du SYSCOA à l’AUOHC et au SYSCOHADA
Pourquoi le SYSCOA ?
Constats ayant motivé l’adoption d’un référentiel
comptable commun:
absence d'une base doctrinale et méthodologique sous-
tendant les règles et les modèles comptables
conformément aux exigences de la normalisation
comptable internationale (pas de cadre conceptuel);
l'insuffisante appréhension du secteur productif : Les
modèles existants ne prennent pas en compte le secteur
informel et certaines entreprises du secteur formel qui,
du fait de la rigidité des systèmes, ne sont pas astreintes
à la tenue d'une comptabilité.
2- Les normes du SYSCOA et du SYSCOHADA
Du SYSCOA à l’AUOHC et au SYSCOHADA