Une leucémie aigue lymphoblastique(LAL) Une glomérulonéphrite aigue poste infectieuse Le syndrome urémique et hémolytique(SHU) Une néphropathie drépanocytaire Les arguments en faveur pour chaque hypothèse : A. leucémie aigue lymphoblastique : Arguments cliniques : Une polyadénopathie Une pâleur généralisée Une diathèse hémorragique Une tuméfaction douloureuse des genoux Aguments paracliniques : Anémie arégénérative (GR 2500000 ;Hb 6g/dl ;Réticulocytes 25000) Hyperleucocytose à prédominance lymphocytaire (GB 50.000 ; lymph 70%) B. Une glomérulonéphrite aigue post infectieuse : Arguments cliniques : Œdèmes généralisées Une hypertension artérielle Une dyspnée (probablement suite à un OAP) Convulsion (probablement suite à une hyperfibrinogenémie) Une diathèse hémorragique (suite à une perte des protéines de coagulation) Arguments paracliniques : syndrome néphritique (hématurie) ; associé à une protéinurie néphrotique(>50ml/kg/jour) ; le tout donnant un syndrome néphrotique impur C. Un syndrome urémique et hémolytique(SHU) : Arguments cliniques : Pâleur généralisée Diathèse hémorragique (Probablement suite à une thrombopénie de consommation Convulsion Arguments paracliniques : Anémie (GR 2500000 ;Hb 6g/dl) Signe d’une atteinte rénale (Protéinurie ; hématurie ;hypercréatinémie) D. Néphropathie drépanocytaire : Arguments cliniques : Antécédents des douleurs articulaires à répétition et de 2 épisodes de transfusion Une tuméfaction douloureuse des genoux Pâleur généralisée Hypertension artérielle (suite à la glomerulopathie) Arguments paracliniques : Anémie GR 2500000 ; Hb 6g/dl) Hématurie ; protéinurie ; hypercréatinémie(suite à la glomerulopathie) II. A. Bilan pour la leucémie aigue lymphoblastique : Un myélogramme (hypercellulaarité de la moelle) La coloration de P.A.S B. Bilan d’une glomérulonéphrite aigue post-infectieuse: Dosage sérique des compléments (fraction C3) Ecouvillon de la gorge+ culture (Recherche de streptocoque beta hémolytique) C. Bilan pour le syndrome hémolytique et urémique : Frottis sanguin périphérique Azotémie Testes d’hémostases D. Bilan pour la néphropathie drépanocytaire : Electrophorèse d’hémoglobine Frottis sanguin périphérique Sédiment urinaire 𝑉𝑂𝐿𝑈𝑀𝐸 𝑢𝑟𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒 III. A. Sa diurèse est normale. Puisque la diurèse horaire : 𝑃𝑂𝐼𝐷𝑆 ×𝑇𝐸𝑀𝑃𝑆 250𝑚𝑙 donc on aura : 25𝑘𝑔×6ℎ Ce qui donnera 1,66ml/Kg/heure (1-3ml/Kg/heure étant la valeur normale) B. Sa tension artérielle est élevée (HTA stade 1). Puisque selon son âge sa pression artérielle normale devrait être de : Pression systolique : 90+ (âge × 2) ꓿ 90+16 ce qui donne 106mmhg comme la limite supérieure et 86mmhg comme limite inferieure si on remplace le 90 de la formule par 70. Pression diastolique : pour la limite supérieure : 0,6×Presssion systolique : 0,6×106mmhg꓿63mmhg. Pour la limite inferieure : 0,5×Pression systolique : 0,5×86mmhg꓿43mmh. Pourtant il a une tension artérielle de 130/85mmhg. Sa clairance à la créatinine a diminuée, d’après la formule de 𝐾 ×𝑇𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒(𝑐𝑚) 49 ×120𝑐𝑚 schwartz : TFG꓿ ꓿ ꓿0,0196ml/min. 𝐶𝑟𝑒𝑎𝑡𝑖𝑛𝑖𝑛𝑒 𝑒𝑛 𝑢𝑚𝑜/𝑙 300000 Pourtant la valeur normale pour son âge (8ans) est de 133±27ml/min. IV. ARA stade 3. Puisqu’il y’a une insuffisance rénale aigue prouvée par la baisse de la clairance à la créatinine, mais c’est une insuffisance rénale aigue a diurèse conservée. 4 ×𝑃𝑜𝑖𝑑𝑠 +7 4 ×25 +7 V. D’abord calculer sa surface corporelle : SC꓿ ꓿ ꓿ 90 +𝑃𝑜𝑖𝑑𝑠 90 +25 0,93m². Le traitement de base est la corticothérapie (exemple cortensyl), mais également un traitement adjuvant : Premier palier : 60mg/m² de surface corporelle/jour pendant 4semaine : 60×0,93 ꓿ 55,8mg/jour pendant 4semaines. En suite faire un contrôle de la protéinurie, qui donnera deux possibilités : Si protéinurie <5mg/kg/jour, le syndrome néphrotique est corticosensible. Alors on donne en second lieu 40mg/m² de surface corporelle pendant 4semaine (donc 37,2mg). Et si la protéinurie reste < 5mg/kg/jour, on arrête le traitement car le patient est en rémission complète et on surveille. Si protéinurie > 5mg/kg/jour ; on associe à les corticoïdes avec un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine(IEC) ou un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine 2(ARAII) pendant 2semaines et au bout de ces 2semaines, on fait u contrôle de la protéinurie qui donnera : soit une protéinurie <5mg/kg/jour ; le syndrome néphrotique est dit corticosensible mais chez un répondeur tardif. Soit une Protéinurie ≥5mg/kg/jour ; le syndrome néphrotique est considéré comme corticorésistant. On associera d’autres immunosuppresseurs et transférer le patient dans un centre spécialisé. Traitement adjuvant : régime pauvre en sucre, sodium, lipide ; Ajouter du calcium au traitement ; Anticoagulant si risque thromboembolique important. VI. A. Leucémie aigue lymphoblastique : Traitement symptomatique : Hyperhydratation ; acide folinique Traitement curatif : se fait en fonction des stades pronostics : pré-phase : Pour tester la sensibilité des blastes aux corticoïdes (dure 1 semaine) Induction : a pour objectif une rémission complète. On utilise les anticancéreux (Dure 5S) consolidation : a pour objectif de consolidé les résultats de l’induction (Dure 12 semaines) Intensification : a pour objectif la recherche des cellules cancéreuses occultes et prévenir les rechutes (Dure 8semaines) Phase d’entretien : a pour objectif de prévenir les rechutes en faisant une chimiothérapie intrathecale (peut durer jusqu’à 24-32 mois) B. Glomérulonéphrite aigue post-infectieuse : symptomatique : repos ; Transfusion ; régime hyposodé ; diurétique ; Curatif : Prednisolone 1-2mg/kg pendant 1mois ; plasmaphérèse C. Néphropathie drépanocytaire : Hyperhydratation alcaline (2-3ml/m² de surface) :0,93×2ou3ml ꓿ 1,86- 2,79ml/heure Antalgique Transfusion Hémodialyse (pour la glomérulopathie) D. Syndrome hémolytique et urémique : Transfusion du sang phénotype et des plaquettes Diurétiques Anticorps monoclonaux VII. Les leucémies Les lymphomes La mononucléose infectieuse La tuberculose VIH