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Rachida Brahim
Dans Communications 2020/2 (n° 107), pages 237 à 250
Éditions Le Seuil
ISSN 0588-8018
ISBN 9782021442540
DOI 10.3917/commu.107.0237
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Selon les périodes, les affaires ont mis en scène des groupuscules issus de la
guerre d’Algérie, des militants d’extrême droite, des vigiles, des commerçants,
les propriétaires d’une maison ou d’une voiture, des voisins des victimes et
des membres des forces de l’ordre2. Face à ces violences, le Mouvement des
travailleurs arabes (MTA) des années 1970, les marcheurs des années 1980, le
Mouvement immigration banlieue (MIB) ou encore les comités Vérité et justice
qui se sont multipliés depuis les années 1990 ont sensiblement porté le même
discours. Les militants ont pointé du doigt les morts violentes, mais également
la grande majorité des procès qui ont fini par des peines légères avec sursis,
des non-lieux ou des acquittements. Ils ont expliqué en substance que le fait
d’être différenciés en étant réduits à certains traits physiques et culturels les
exposait à une double violence. La première, violence physique, s’incarne dans
le coup qui est porté à un individu en raison des préjugés associés à la caté-
gorie raciale à laquelle il a été assigné. La seconde violence, psychique, est
une conséquence du traitement pénal qui a régulièrement échoué à mettre le
racisme meurtrier en procès. Le thème de l’impunité mobilisé par ces militants
visait à interroger la responsabilité de l’État dans ce racisme qui semblait se
renouveler en entrant dans l’arène judiciaire. Il porte en lui l’idée d’un racisme
que le droit lui-même rendrait structurel et systémique.
Qu’en est-il ? Le racisme structurel et systémique est un agencement métho-
dique de représentations culturelles et de normes établies par les pratiques ins-
titutionnelles qui permettent la production, mais aussi le maintien des inégalités
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La loi Pleven du 1er juillet 1972 relative
à la lutte contre le racisme.
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droit […]. S’en tenir aux procédures de droit commun, c’est en fait refuser aux
opprimés tout droit à la défense. » De son côté, le député UDR (Union pour la
démocratie française) Alain Terrenoire rappelle les lacunes des textes en vigueur
en soulignant qu’entre 1968 et 1971 cinq propositions de loi visant à remédier
aux insuffisances du droit en matière de racisme ont été renvoyées devant la
commission des lois10. Il profite de l’occasion pour amener le gouvernement à
accepter une révision des lois antiracistes. Cela étant, parmi les faits énoncés
dans la convention, il ne retient pour la loi de 1972 que la possibilité de créer
une nouvelle incrimination réprimant la provocation à la haine raciale11.
La question des actes de violence, qui fait pourtant l’objet des plus vifs
débats dans la sphère militante, médiatique et politique, a été évincée au sein
de l’arène législative. Cette éviction a été initiée par des agents de l’Intérieur
et des Affaires étrangères. À cette période, l’État français tente de limiter l’im-
migration en provenance des anciens pays colonisés et notamment l’immigration
algérienne12. De son côté, l’État algérien tente de faire pression sur les négo-
ciations en demandant des comptes à l’État français sur le racisme dont sont
victimes les ressortissants algériens au sein de la politique d’immigration, mais
aussi à l’échelle interpersonnelle. Aussi, l’ambassade d’Algérie à Paris envoie
régulièrement des « listes de crimes et agressions » au ministère des Affaires
étrangères et au ministère de l’Intérieur pour connaître les circonstances des vio-
lences et leurs suites pénales. Afin de contredire les accusations de racisme et
de laxisme, des fonctionnaires de police, des préfets et des hauts fonctionnaires
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procès le racisme dans le cas d’infractions de type criminel est nettement appa-
rue. Ses membres regrettent notamment un « défaut de qualification raciste » :
« De nombreux crimes et délits sont commis pour des mobiles racistes et sont
poursuivis selon le droit commun sans que la loi de 72 puisse être invoquée
[…]. Ceci constitue à nos yeux l’imperfection la plus importante de la loi […].
De ce fait, ou bien ces crimes restent impunis ou même s’ils sont punis, on
cache sciemment ou inconsciemment leur caractère raciste14. »
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ont bien été entendues, mais un choix a été effectué. L’accent a volontairement
été mis sur les possibilités de se porter partie civile au détriment d’une modi-
fication de la loi de 1972 et d’une sanction pénale des crimes racistes. Michel
Coffineau concède à demi-mot que le fait de contrevenir au droit commun
apparaît encore comme une limite infranchissable et qu’« à défaut de l’instau-
ration d’infractions spécifiques relatives aux actes de racisme », les associations
antiracistes « pourront se constituer partie civile dès lors que l’instruction aura
établi le motif raciste de l’un des crimes ou délits susmentionnés »18.
Au cours des débats, alors que Michel Coffineau explique que le gouver-
nement a voulu éviter la mise en place d’un droit particulier, le sénateur UDR
Jacques Thyraud voit d’ores et déjà, dans cette seule proposition en faveur
des parties civiles, la création d’une infraction spécifique19. Il consent à ce
que soient prises en compte les discriminations, mais il dépose un amende-
ment afin que soit supprimée la mention aux infractions relevant des meurtres,
assassinats, empoisonnements, tortures, meurtres aggravés, menaces, coups
et blessures volontaires et destructions de biens. Jacques Thyraud s’oppose à
cette mention, car il croit déceler dans la disposition mise à l’ordre du jour
une volonté d’instituer des « infractions racistes spécifiques », et ce « quoi
qu’en disent les auteurs du projet de loi ». Citant le projet, il indique que des
associations pourront se porter partie civile « dès lors que l’instruction aura
établi le motif raciste de l’un des crimes ou délits susmentionnés ». D’après
lui, l’instruction sera dès lors amenée à créer des crimes racistes. Or, cette
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idée d’un motif raciste qu’il serait possible de circonscrire est rejetée par le
sénateur : « Il semble difficile d’admettre l’introduction dans notre procédure
pénale de notions aussi vagues et sujettes à controverse que celles de “motifs
racistes” ou de “mobile raciste”. Si le comportement de discrimination raciale
peut être aisément circonscrit et puni, il n’en est pas de même des “assassi-
nats racistes”, des “empoisonnements racistes” ou des “destructions de biens
racistes”. » Il compare la liste des articles à « un véritable catalogue ! » et
réaffirme la prépondérance qui doit être accordée au droit commun : « Selon
nous, il ne faut pas de droit pénal particulier : le droit pénal doit viser des
dispositions générales […]20. » L’article modifié selon les vœux de la commis-
sion des lois du Sénat a été voté et adopté. Cela étant, après la réunion d’une
commission mixte paritaire et une deuxième lecture, les parlementaires sont
revenus au texte initialement proposé. Ainsi l’article 62 tel qu’il a été pensé
par le gouvernement figure dans la loi finalement adoptée le 3 janvier 1985.
Contrairement à ce que craignait Jacques Thyraud, la seule possibilité de
se porter partie civile dans le cas d’infractions criminelles présentant un motif
raciste n’a pas fait du crime raciste une catégorie juridique à part entière. Les
comptes rendus des procès rapportés par les médias ou les milieux associatifs
montrent que le droit de se porter partie civile est difficilement mobilisable en
raison d’une contradiction interne à la législation. Rien dans le texte de loi ne
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définit le mobile raciste. Par conséquent, lors de l’instruction, en dehors des
rares cas où les contrevenants expriment ouvertement leurs préjugés racistes,
il reste quasiment impossible de qualifier un crime de raciste. Dans un bilan
sur la manière dont le racisme a été jugé entre 1972 et 198921, le MRAP et la
LICRA soulignent « le découragement ou la déception » qui peuvent émerger
à la lecture des délibérations. Les associations évoquent une jurisprudence qui
évolue « à la faveur de l’éclosion dans notre société du problème de l’immigra-
tion » et qui est « surtout marquée par les variations tenant à la personnalité
des magistrats qui les ont rendues ».
Dans les années 1990, les écarts d’interprétation qui divisent les acteurs
gravitant autour des procès perdurent. Comme au cours des années précédentes,
à l’idée d’actes de violence motivés par des préjugés raciaux, s’opposent des
interprétations mettant en scène des violences policières dites accidentelles,
des rixes teintées d’excès d’alcool ou encore de cas de légitime défense. Le
débat sur la qualification des faits qui a entouré le procès des trois colleurs
d’affiches mis en cause dans la mort d’Ibrahim Ali à Marseille au mois de
février 1995 est un exemple probant22. La légitime défense a été invoquée par
les trois militants FN. De leur côté, le MRAP, la LICRA, la LDH, SOS Racisme,
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par ailleurs un tout autre débat en ajoutant un article visant à créer une nouvelle
incrimination dans le droit français, le délit de négationnisme. François Asensi
justifie l’instauration de ce délit en déclarant qu’il est « nécessaire d’adopter la
répression à l’évolution de la société ». Ce faisant, il fait référence à l’actualité, à
la diffusion des thèses négationnistes du professeur Robert Faurisson, mais éga-
lement aux propos de Jean-Marie Le Pen qui, en 1987, considérait les chambres
à gaz comme un « détail de la Seconde Guerre mondiale ». Il procède par
ailleurs à une distinction, perceptible dans le titre du texte mis en discussion,
qui sépare les actes racistes ou xénophobes des actes antisémites. Il concède
que le racisme antimaghrébin envers ceux qu’il nomme « les immigrés » est
plus prégnant : « On constate à partir de 1982 une augmentation globale des
actes de racisme (hors antisémitisme), la violence raciste prenant pour cible de
façon privilégiée la population immigrée maghrébine. Depuis 1987, une nouvelle
progression du racisme a été constatée, et l’on a compté, en 1989, 53 actions
racistes (dont 44 contre les Maghrébins) et 237 menaces (dont 188 contre les
Maghrébins). » Il s’attache néanmoins à mettre en évidence l’urgence qu’il
y aurait à agir pour réprimer spécifiquement les discours négationnistes qui
participent au développement de l’antisémitisme : « L’évolution de la violence
antisémite fait apparaître de grandes oscillations, mais il y a eu également
depuis 1987 une progression sensible des manifestations antisémites, et l’on
a compté, en 1989, 18 actions et 149 menaces antisémites. Ainsi, le racisme
antimaghrébin apparaît-il aujourd’hui le plus répandu, mais l’on constate aussi
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La loi du 3 février 2003 visant à aggraver les peines
punissant les infractions à caractère raciste, antisémite
ou xénophobe.
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la violence antisémite » durant l’année 2000 et 2001 qu’il explique par la reprise
des affrontements israélo-palestiniens et les attentats du 11 Septembre. Ainsi,
d’après lui, par-delà la directive européenne qu’il anticipe, il s’agit surtout de
contrecarrer l’« antisémitisme maghrébin » qui se manifesterait dans le milieu
scolaire parmi les jeunes d’origine maghrébine sous l’influence des réseaux
islamistes. Ce constat est à l’origine de la proposition de comparution immédiate
pour les délits commis par les mineurs ayant atteint l’âge de quinze ans28. Le
député défend cette idée en citant des extraits de deux ouvrages publiés en 2002,
La Nouvelle Judéophobie de Pierre-André Taguieff et Les Territoires perdus de
la République de Georges Bensoussan. Si les thèses et les exemples mentionnés
par ces auteurs sont bien exploités par Pierre Lellouche, celui-ci fait par contre
un usage partiel des éléments qui se trouvent dans les rapports de la CNCDH
et sur lesquels il s’appuie également. En l’occurrence dans le rapport portant
sur l’année 2002, la sociologue Nonna Mayer a été sollicitée afin de livrer son
analyse sur l’antisémitisme au sein de l’opinion publique française. À partir des
chiffres du ministère de l’Intérieur, elle constate également une « recrudescence
de violences antisémites ». Cela étant, en étudiant les résultats de deux sondages
cherchant à évaluer l’antisémitisme au sein de l’opinion publique, elle indique
les limites des sondages effectués et réfute la thèse de Pierre-André Taguieff
reprise par le député : « Les deux sondages sollicités montrent que dans la
population dans son ensemble, l’antisémitisme au sens classique de préjugé
contre les Juifs n’a pas progressé depuis deux ans, et qu’il n’a, pour l’instant,
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préciser les cas dans lesquels la circonstance aggravante peut être constituée.
Pour être reconnue, celle-ci doit avoir été « précédée, accompagnée ou suivie de
propos, écrits, images, objets ou actes de toute nature portant atteinte à l’honneur
ou à la considération de la victime ou d’un groupe de personnes dont fait partie
la victime à raison de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou
supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ». Ainsi
les parlementaires ne contreviennent pas à l’idée de droit commun en considérant
à nouveau que le racisme ne peut exister pénalement que s’il est exprimé par
l’auteur des faits. Pour leur part, à travers les affaires médiatisées depuis les
années 200031, les familles des victimes témoignent encore du caractère inopérant
de la loi antiraciste en matière criminelle.
Conclusion.
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considérer d’autre part que l’assignation à de telles catégories puisse induire une
violence spécifique qui demanderait un aménagement du droit. En convoquant la
notion générique de droit commun, les parlementaires ont en réalité défendu une
conception universaliste du droit et écarté ce qui s’apparentait à l’instauration
d’un droit particulier dans certains pans de l’action publique. Autrement dit, le
particularisme qui caractérise et violente les groupes ethniquement minorisés
s’arrête au moment où ces derniers revendiquent une justice qui tienne compte
de la différence à laquelle ils ont été assignés. Ainsi, en étant aveugle à la race
qui continue à être produite au sein du corps social, l’universalisme perpétue
les rapports sociaux de race par-delà leur dénonciation.
Rachida Brahim
rbrahim@mmsh.univ-aix.fr
LAMES – UMR 7305 (AMU – CNRS)
NOTES
1. Les traces laissées par le passé colonial et une stigmatisation qui a perduré par-delà la décoloni-
sation expliquent les violences à l’égard de cette frange de la population. Par ailleurs, entre 1962 et 1973,
l’immigration maghrébine a doublé. Dans cet ensemble, l’immigration algérienne est la plus remarquable.
En 1973, avec un total de 845 694 personnes, elle représente le plus grand nombre de migrants en France.
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mentionnent la lutte contre le racisme à se porter partie civile dans le cas de diffamations, d’injures et
de provocation à la haine raciale, elle sanctionne les « discriminations raciales » et permet la dissolution
des associations incitant à la discrimination, la haine ou la violence.
12. Sylvain Laurens, Une politisation feutrée. Les hauts fonctionnaires et l’immigration en France,
Paris, Belin, « Socio-histoires », 347 p., 2009.
13. Rachida Brahim, « Nous exécrons le racisme : contrôle migratoire et approche culturaliste des
crimes racistes dans la France des années 1970 », Cultures & Conflits, vol. 107, n° 3, « La production
officielle des différences culturelles », 2017, p. 43‑60.
14. Rapport sur la loi française du 1er juillet 1972 réprimant la discrimination raciale. Archives du
MRAP, Paris, carton 1, loi de 1972.
15. Abdellali Hajjat, La Marche pour l’égalité et contre le racisme, Paris, Éd. Amsterdam, 2013, 262 p.
16. Mogniss H. Abdallah, « Les mères de la place Vendôme (1982‑1986) », Plein droit, vol. 72,
n° 1, 2007, p. 33‑39.
17. Projet de loi n° 2428 portant diverses dispositions d’ordre social, enregistré le 15 novembre
1984. Archives de l’Assemblée nationale.
18. Rapport n° 2458, fait par M. Coffineau, député, au nom de la Commission des affaires culturelles,
familiales et sociales sur le projet de loi n° 2428 portant diverses dispositions d’ordre social, annexe au
procès-verbal de la séance du 28 novembre 1984. Archives de l’Assemblée nationale.
19. Avis n° 139, présenté par Jacques Thyraud, sénateur, au nom de la Commission des lois consti-
tutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement et d’administration générale sur le projet
de loi adopté par l’Assemblée nationale, après déclaration d’urgence, portant diverses dispositions d’ordre
social, annexe au procès-verbal de la séance du 12 décembre 1984. Archives de l’Assemblée nationale.
20. Débats parlementaires, Sénat, séance du lundi 17 décembre 1984. Archives de l’Assemblée
nationale.
21. « Le racisme en justice ou le racisme dans la jurisprudence, 1972‑1989 ». Archives du MRAP,
Paris, carton 1, loi de 1972.
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22. Le 21 février, vers 22 heures, Ibrahim Ali et une quinzaine de jeunes sortent d’une répétition de
danse. Alors qu’ils courent pour ne pas louper leur bus, ils croisent la route de trois colleurs d’affiches
du FN. Un d’entre eux ouvre le feu et blesse mortellement Ibrahim Ali alors âgé de 17 ans.
23. Libération, « Pour le parquet, le meurtre d’Ibrahim Ali n’était pas un acte raciste », 17 mai 1995.
24. Rapport fait par François Asensi, député, au nom de la Commission des lois constitutionnelles,
de la législation et de l’administration générale de la République sur la proposition de loi n° 43 tendant
à réprimer tout acte raciste, antisémite et xénophobe, annexe au procès-verbal de la séance du 26 avril
1990. Archives de l’Assemblée nationale.
25. Rapport n° 452 fait par Pierre Lellouche, député, au nom de la Commission des lois constitution-
nelles, de la législation et de l’administration générale de la République sur la proposition de loi n° 350
visant à aggraver les peines punissant les infractions à caractère raciste et à renforcer l’efficacité de la
procédure pénale, enregistré à la présidence de l’Assemblée nationale le 4 décembre 2002. Archives de
l’Assemblée nationale.
26. Proposition de loi n° 350 visant à aggraver les peines punissant les infractions à caractère raciste
et à renforcer l’efficacité de la procédure pénale, enregistrée à la présidence de l’Assemblée nationale le
7 novembre 2002. Archives de l’Assemblée nationale.
27. Rapport n° 452 fait par Pierre Lellouche, art. cité.
28. Après examen, la Commission des lois a rejeté cette proposition.
29. CNCDH (Commission nationale consultative des droits de l’homme), La Lutte contre le racisme
et la xénophobie. Rapport d’activité 2002, Paris, La Documentation française, 2003, p. 104.
30. Gwenaëlle Calvès, « Il n’y a pas de race ici », Critique internationale, 17, 2002, p. 173‑186.
31. Durant la période récente, les affaires dénoncées sont surtout des violences policières considé-
rées comme illégitimes et déterminées par une volonté de coercition à l’égard de corps racisés perçus
comme déviants.
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32. Proposition de loi n° 350 visant à aggraver les peines punissant les infractions à caractère raciste
et à renforcer l’efficacité de la procédure pénale, art. cité.
RÉSUMÉ
SUMMARY
249
RESUMEN
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