Vous êtes sur la page 1sur 4

Un journal gouvernemental égyptien en faveur d'Hitler

Publié par l' Institut MEMRI, Traduit de l'anglais par Claire Darmon
Dans Revue d’Histoire de la Shoah 2004/1 (N° 180), pages 220 à 222
Éditions Centre de Documentation Juive Contemporaine
ISSN 1281-1505
ISBN 9782850567186
© Centre de Documentation Juive Contemporaine | Téléchargé le 14/11/2023 sur www.cairn.info par René Ndayisenga (IP: 91.177.37.49)

© Centre de Documentation Juive Contemporaine | Téléchargé le 14/11/2023 sur www.cairn.info par René Ndayisenga (IP: 91.177.37.49)

Article disponible en ligne à l’adresse


https://www.cairn.info/revue-d-histoire-de-la-shoah1-2004-1-page-220.htm

Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s’abonner...


Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.

Distribution électronique Cairn.info pour Centre de Documentation Juive Contemporaine.


La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le
cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque
forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est
précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
UN JOURNAL GOUVERNEMENTAL ÉGYPTIEN
EN FAVEUR D'HITLER1
© Centre de Documentation Juive Contemporaine | Téléchargé le 14/11/2023 sur www.cairn.info par René Ndayisenga (IP: 91.177.37.49)

© Centre de Documentation Juive Contemporaine | Téléchargé le 14/11/2023 sur www.cairn.info par René Ndayisenga (IP: 91.177.37.49)
Publié par l'institut MEMRI
Traduit de l'anglais par Claire Darmon

Après les critiques formulées à l'encontre du président Hosni


Moubarak durant sa visite aux États-Unis, début avril 2001, le quotidien
gouvernemental égyptien Al-Akhbar a provisoirement cessé de faire
paraître des articles défendant Hitler. Toutefois, le 27 mai 2001, le
journal a publié un article de Mahmoud Muhammad Kadr, un religieux
de l'université Al-Ahzar, intitulé « Pour la défense d'Hitler ». En voici
des extraits :

Personne n'a éprouvé de regret lorsque Hitler a disparu de la surface du


globe ; il a mis fin à sa vie, comme l'ont fait nombre de ses ministres et offi-
ciers. Ils ont agi ainsi pour n'avoir pas à regarder les visages du vieux singe
Churchill et du gros ours Staline qui les auraient condamnés à mort, sans
personne pour les défendre ou pour réduire leur peine.
Chacun d'eux a le droit d'être défendu, quelles que soient les infractions
qu'ils aient pu commettre et même s'ils les reconnaissent. Mais les bourreaux
d'Hitler lui ont dénié ce droit et lui ont attribué des crimes qu'il avait commis
et d'autres qu'il n'avait pas commis. Je ne sais pas ce qui serait arrivé à Chur-
chill, de Gaulle et Roosevelt, si Hitler avait gagné. Les crimes pour lesquels
ils auraient mérité la mort auraient peut-être été bien pires que tous ceux
qu'Hitler a commis.

1. Publié en anglais par l'institut MEMRI (Institut de recherche médiatique du


Moyen-Orient), association indépendante qui traduit et analyse les médias du Moyen-
Orient, sous le titre : « The Egyptian Government Paper Al-Akhbar Once Again
Defends Hitler » (dépêche spéciale n° 231, 20 juin 2001).
Mais tous les crimes et délits commis par Hitler ont été oubliés par le
monde, à l'exception d'un seul crime qui a été amplifié et gonflé hors de
proportion, du fait de l'acharnement du sionisme mondial à continuer
d'alimenter le feu. La raison en est le besoin irrépressible des Fils de Jacob
© Centre de Documentation Juive Contemporaine | Téléchargé le 14/11/2023 sur www.cairn.info par René Ndayisenga (IP: 91.177.37.49)

© Centre de Documentation Juive Contemporaine | Téléchargé le 14/11/2023 sur www.cairn.info par René Ndayisenga (IP: 91.177.37.49)
d'extorquer et de miner les ressources de l'Allemagne. Il est difficile de croire
que les Européens et les Américains, qui sont habilités à réfléchir, à tout
confirmer ou infirmer - y compris [l'existence] des prophètes et de Dieu lui-
même - ne peuvent traiter de la « Question juive » ou, plus précisément, du
prétendu Holocauste, dont les chiffres et l'ampleur ont été amplifiés au point
d'atteindre le niveau de destruction impitoyable de six millions de Juifs, seule-
ment parce qu'Hitler les considérait comme une race inférieure, indigne de
vivre à côté de la race allemande qui devait dominer le monde.
Quiconque se risque à frapper à cette porte, tombe sous le coup des accu-
sations les plus abominables et est jugé dans tous les pays européens et aux
États-Unis pour antisémitisme et ce, pour deux raisons :
La première est que le sionisme contrôle le mode de pensée de l'Occident.
Ce contrôle témoigne du degré d'oppression imposé à la pensée par l'appareil
de propagande sioniste dans ces pays. Personne ne peut s'opposer à cette
oppression, de crainte d'être jugé et envoyé en prison, ou de mettre en péril ses
moyens de subsistance et sa réputation...
La seconde raison est, sans aucun doute, la grande peur que les mensonges
du sionisme soient révélés si le thème [de la Shoah] fait l'objet d'une étude
factuelle et si les conclusions logiques en sont tirées.
Le premier fait douteux est le chiffre de six millions de Juifs brûlés dans
les chambres à gaz. Avaient-ils de la famille, des enfants qui réclamèrent des
indemnités ou le sionisme s'est-il considéré comme leur unique héritier ? Si
l'on suppose que chacun d'eux avait une famille en moyenne de cinq
personnes, cela porterait le nombre de Juifs concernés à trente millions. Il est
certain que de nombreux Juifs s'enfuirent avant que le navire ne sombre, et
que, par conséquent, nombre d'entre eux survécurent en dépit des prétendues
extermination et crémation. Ce qui voudrait dire que le nombre de Juifs en
Allemagne atteignait soixante millions, bien que le nombre total d'Allemands
n'ait jamais atteint ce chiffre.
Même si l'on barre un zéro du chiffre de six millions pour ne garder qu'un
dixième de ce chiffre, il demeure exagéré et demanderait à être examiné de
plus près.
Personne ne peut demander pourquoi Hitler a puni les Juifs. La raison n'a
rien à voir avec ce disque rayé qu'on appelle l'antisémitisme. Si Hitler était
antisémite, pourquoi cet antisémitisme n'a-t-il été mentionné qu'après le
déclenchement de la guerre mondiale ? À l'époque où il consolidait l'Alle-
magne et la préparait à la guerre pour recouvrer ce qu'elle avait perdu pendant
la Première Guerre mondiale, Hitler aurait pu expulser cette race indésirable
[les Juifs] d'Allemagne pour l'installer en Afrique du Sud ou n'importe où
dans le monde. Hitler a-t-il attaqué les Juifs ou leur crime méritait-il encore
davantage ?...
© Centre de Documentation Juive Contemporaine | Téléchargé le 14/11/2023 sur www.cairn.info par René Ndayisenga (IP: 91.177.37.49)

© Centre de Documentation Juive Contemporaine | Téléchargé le 14/11/2023 sur www.cairn.info par René Ndayisenga (IP: 91.177.37.49)
Les sionistes constituaient une cinquième colonne en Allemagne et, pour
atteindre leurs objectifs, ils trahirent le pays qui les avait accueillis. Cela
devait être révélé, [et de fait] Hitler découvrit que les sionistes étaient des
espions des puissances alliées. Inévitablement, cela le mit en rage et il se
vengea de cette grande trahison.
Aussi bien le mouvement sioniste que les puissances alliées avaient intérêt
à garder cette affaire secrète, afin qu'on ne sache pas que les sionistes étaient
punis pour avoir aidé les puissances alliées, pour avoir trahi [l'Allemagne] et
pour avoir poignardé Hitler dans le dos.
Même l'Allemagne et le gouvernement mis en place par les puissances
alliées ne purent dire la vérité, alors qu'ils la connaissaient, parce que le pays
était placé sous l'influence des puissances alliées et parce que les nations vain-
cues devaient payer. Le mouvement sioniste s'empara ainsi du contrôle de la
question en Europe et aux États-Unis et fit aisément voter des lois en vertu
desquelles quiconque soulevait cette question était passé en jugement. Même
les historiens peuvent effectuer des recherches sur n'importe quel sujet, à
l'exception de celui-ci qui est interdit. Par ailleurs, l'influence de l'oppression
sioniste atteignit quelques pays arabes qui empêchèrent la tenue de deux confé-
rences d'historiens qui souhaitaient étudier la question et exposer la vérité. La
conférence fut différée à plusieurs reprises, mais quelques journalistes parmi
les plus importants d'Égypte promirent d'accueillir cette conférence et nous
espérons qu'elle réussira à exposer les secrets entourant ce sujet...
Nous dénonçons la discrimination raciale et la persécution de toute
personne pour cause de religion, race ou couleur, dans le monde entier. Ceux
qui poussent de grands cris à propos de fausses persécutions qui se seraient
prétendument produites il y a un demi-siècle ne doivent pas fermer les yeux
sur la persécution des autres, leur expulsion de leurs maisons et de leur pays,
et la confiscation de leurs biens. Ils ne doivent pas eux-mêmes commettre les
crimes dont ils prétendent avoir été victimes.
De même, l'Allemagne devrait verser des indemnités aux victimes des
mines déposées dans le désert occidental [en Égypte], et des indemnités pour le
territoire resté intact pendant un demi-siècle, avant de verser des indemnités
pour des crimes allégués et pour lesquels il n'existe aucune preuve, uniquement
des affirmations mensongères et fallacieuses.

Vous aimerez peut-être aussi