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Direction : Al Hoceima
Professeur : FETTAH BENLAMKADDEM
Année scolaire : 2019/2020
Compétences :
Séquence 3
Séquence 5
Personnages Caractéristiques
V. Le contexte historique :
L’empire ottoman était au 17ème siècle une grande puissance qui n’hésita pas à
s’engager dans plusieurs conflits contre des pays européens (Autriche, Pologne).
Les relations commerciales que l’empire entretenait avec la France était d’une grande
importance.
En 1669, Soleiman Aga, un ambassadeur du sultan fut reçu à la Cour, on y déploya
tous les fastes pour l’accueillir mais celui-ci ne manifesta que dédain et indifférence.
Devant cette attitude, qui l’offensait, le roi Louis XIV commanda à Molière « une
turquerie » une pièce dans laquelle les turcs seraient mis en scène et tournés en ridicule.
La pièce fut jouée la 1ère fois le 14 Octobre 1670 à Chambord à Paris au Palais Royal
le 23 novembre. Elle connut immédiatement un grand succés.
Molière disait : « le devoir de la comédie étant de corriger les hommes en les
divertissant, j’ai cru que, je n’avais rien de mieux à faire que d’attaquer, par des peintures
ridicules, les vices de ce siècle. »
Dans le Bourgeois gentilhomme, il dénonce les aspects ridicules de la bourgoisie. Il la
caricature en lui reprochant d’etre avare, orgueilleuse, bete, naive, lourde,…
La Cour, qui vivait dans le somptueux château de Versailles avait à l’époque le gout
du spectacle et les divertissements royaux étaient fastueux. Le roi aimait la musique et la
danse. C’est dans ce contexte que Molière créa un nouveau genre : la comédie-ballet. A la fin
de chaque acte, et au moment des entractes, prenait place à un intermède chanté et dansé.
Dans la pièce ( Acte IV, Scène 5) la musique et la danse s’incrivent directement au cœur de la
scène.
Niveau : Tronc Commun
Module : IV, Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : lecture
Support : Acte I, scène 1 et 2
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs :
- Déterminer la fonction d’une scène d’exposition
- Reconnaître les caractéristiques de la scène d’exposition
Questions d’ordre général :
- Qui parle dans cette scène ?
- A qui parle-t-il ?
- Par quel moyen parle-t-il ?
- De quoi parle-t-il ?
I - Identification de texte :
Genre : Extrait d’une comédie
Type : Dialogue
Lieu : La demeure de M. Jourdain
Personnages : maître de musique, maître à danser, M. Jourdain
II - Situation du passage :
Où se situe l’action ?
L’action commence dans la journée, dans la maison de M. Jourdain, sur la scène un
groupe de personnages : maître de musique, maître à danser, trois musiciens, deux violons et
quatre danseurs, engagés par M. Jourdain pour qu’ils lui apprennent leurs arts. Lors de leur
attente, le maître de musique et le maître à danser s’engagent dans une conversation à propos
de M. jourdain.
III – Hypothèses de lecture :
a. Les caractéristiques de la scène d’exposition
b. La description de M. Jourdain
III – Axes de lecture :
a. Les caractéristiques de la scène d’exposition
- Comment n’appelle-t-on le premier texte écrit en italique, au début de la scène ? Ce
sont des didascalies ou des indices scéniques.
- Est-ce que ce texte doit être prononcé par les personnages ? Non.
- Quelles informations apporte-t-il sur les personnages ? Ces didascalies expliquent la
raison de la présence des musiciens dans ce lieu : Ils sont chargés de composer un air pour
une sérénade.
- Quels sont les personnages présents dans la scène ? Quels sont les personnages évoqués
? Les personnages présents dans la scène sont : Maître de musique, maître à danser, les deux
violents, les quatre danseurs et les trois musiciens. Le personnage qui est évoqué est monsieur
Jourdain.
- Où se trouvent-ils ? Pourquoi ? Ils se trouvent dans une salle de la demeure du Bourgeois
(ils attendent qu’il soit éveillé). Ils sont chargés par M. Jourdain qui veut apprendre la
musique et la danse.
Dans la première scène, le premier personnage qui parle c’est le maître de musique
qui demande à ses musiciens d’entrer dans « la salle », ce qui informe le spectateur sur le
lieu où se déroule l’action. Puis, il s’engage dans une discussion, avec le maître à danser,
à propos de
M. Jourdain. En le décrivant « notre homme », « ce M. Jourdain », « ce bourgeois ignorant ».
Ces propos sont destinés implicitement aux spectateurs dans le but de les informer sur les
caractères de ce personnage.
b. La description de M. Jourdain
- Quel est le personnage évoqué par les maîtres et qui n’est pas encore sur scène ?
- Quels traits essentiels de sa personnalité sont dessinés ? (Les manières, son caractère).
Ce dernier est présenté sous des traits caricaturaux : une caisse pour soustraire de l’argent
pour les musiciens ; un homme qui a des visions de noblesse et de galanterie, un ignorant, un
sot, il parle à tort et à travers de toutes choses.
- Quelles sont les deux préoccupations du Bourgeois ? Le bourgeois a deux préoccupations
: être galant et devenir noble.
- Qu’est ce qui, dans cette scène, annonce le comique ?
C’est la caricature de M. Jourdain, faite par le maître de musique et le maître à danse en plus
de son ignorance et la& stupidité du bourgeois qui contrastent avec sa grande ambition d’être
noble.
- Quelle différence y a-t-il entre « non pas entièrement…que nous lui donnant », « pour
moi, je vous l’avoue…louange éclairées ». Et comment appelle-t-on ces deux formes de
discours au théâtre ? Le deuxième discours est plus long que le premier. Le premier est
appelé réplique ; et le deuxième est une tirade.
M Jourdain, est le personnage principal (il n’est entré, qu’à la deuxième scène), mais le
maitre de musique et le maitre à danser ont déjà informé le public sur les caractères de ce
personnage. C’est un bourgeois ignorant, qui rêve de devenir noble en dépensant beaucoup
d’argent pour apprendre les manières de cette classe sociale. De ce fait, les deux maîtres
profitent de sa naïveté pour soutirer son argent avec flatterie.
IV - Synthèse :
La première scène du premier acte, dans une pièce de théâtre, s’appelle la scène
d’exposition, elle a une fonction informative. L’action se passe dans la maison de M.
Jourdain, le personnage principal présenté comme un bourgeois riche qui, avec tous les
moyens possibles, rêve d’être noble.
Niveau : Tronc Commun
Module : IV, Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Langue
Titre : Le lexique du théâtre
Support : Extraits de pièces de théâtre
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs :
- S’approprier au lexique du théâtre
- Identifier les caractéristiques du langage théâtral
I- Observation : (Donner aux élèves des extraits de pièces de théâtre à observer et leur
demander de les lire.)
Poser des questions qui orientent les élèves à dégager les caractéristiques du langage
théâtral et demander aux élèves de donner une définition.
1- Quel est le type de ces extraits ? Il s’agit de genre théâtral.
2- Comment appelle-t-on celui qui écrit une pièce théâtrale ? C’est un dramaturge.
3- De quoi se compose une pièce de théâtre, au niveau formel ? Elle est composée d’actes
et de scènes.
4- Comment appelle-t-on l’échange de paroles entre les personnages ? C’est le dialogue.
5- Comment appelle-t-on le texte prononcé par chaque personnage ? C’est la réplique.
6- Est-ce que ces textes prononcés ont la même longueur ? Non, il y a des longs et de courts
textes.
7- Comment appelle-t-on chacun ? Les longs textes sont : des tirades. Les courts textes sont :
des répliques.
8- Comment appelle-t-on cette écriture écrite en italique ? Les didascalies.
Demander aux élèves s’ils connaissent d’autres caractéristiques. Les écrire au tableau
et l’expliquer.
II- Conceptualisation :
Le dramaturge : L’auteur d’une pièce théâtrale.
L’acte : La division d’une pièce en grandes parties.
La scène : La division d’un acte, elle signale l’entrée et la sortie des personnages.
Les didascalies : Les indicateurs scéniques, situés avant et entre les répliques, elles
informent sur le décor, le lieu, les personnages. Etc.
Le dialogue : Un échange de paroles entre les personnages d’une pièce de théâtre.
La réplique : Une partie de dialogue/Un texte dit par un personnage.
La tirade : Une longue réplique dite par un personnage.
La répartie : Une très courte réplique.
L’aparté : Une parole dite par un personnage à part, pour que les autres personnages ne
l’entendent pas, elle est adressée au public. Elle est caractérisée par (à part/seul).
Le monologue : Un long discours d’un personnage seul sur scène, adressé à soi-même.
La stichomythie : Succession de réplique de longueur égale où à peu près égale.
Exposition : : elle se situe au début de la pièce et suppose que le spectateur ignore tout. Elle lui
présente donc les informations nécessaires sur les personnages, le problème posé, etc.
Le nœud : après l’exposition, des conflits s’installent entre les personnages et débouchent
sur un nœud dont la progression dramatique est assurée par une série de péripéties.
Dénouement : c’est la phase finale de la pièce, celle où les problèmes trouvent une solution
heureuse dans la comédie, malheureuse dans la tragédie.
III- Appropriation :
Exercice 1 :
Demander aux élèves de repérer le champ lexical du théâtre en les regroupant en deux
: Lexique verbal (C’est un texte prononcé par les personnages) et Lexique non
verbal (Ce sont des informations pour caractériser la mise en scène).
Rappeler la fonction de chaque terme :
Lexique verbal Lexique non verbal
Tirade, Réplique, Répartie, Monologue, Didascalies, Actes, Scènes
Les élèves, encadrés et orientés par le professeur, sont amenés à faire des recherches et à se
documenter, puis repérer, analyser et sélectionner les informations.
Les élèves doivent présenter oralement le sujet, écrire le plan au tableau et l’expliquer.
Lors de présentation, les autres élèves doivent prendre des notes et à suivre attentivement
(consigne donnée par le professeur).
A partir des recherches faites auparavant à propos du sujet et la prise de notes effectuée
lors de la présentation, les élèves doivent discuter, s’exprimer et finalement récapituler.
La comédie :
La comédie a des origines populaires. Son principal but est de susciter le rire du
spectateur en dénonçant des travers sociaux et des vices humains. Le rideau tombe
généralement sur une fin heureuse. Elle naît en Grèce, lors des grandes Dionysies, fêtes
offertes en l’honneur de Dionysos (dieu de la Vigne). Aristophane en Grèce, puis Plaute et
Terence à Rome sont les plus grands représentants du genre. La comédie se développe à
partir du XVII -ème siècle et se libère de son statut de genre mineur grâce à des auteurs
comme Molière, Marivaux et Beaumarchais.
Les procédés comiques : le rire que déclenche la comédie repose sur trois principaux
procédés :
Le comique de situation : il résulte généralement d’un quiproquo (un personnage
est pris pour un autre ou un mot est compris dans un sens différent.)
- Dans l’Acte II, scène 3 : La bagarre entre les maîtres et l’attitude maladroite de
Monsieur Jourdain qui ne peut pas intervenir pour ne pas endommager sa robe,
créent un effet de décalage entre ce qu’on attend et ce qui est produit. Normalement
on ne s’attend pas à une telle réaction de la part de personnes intellectuelles.
Le comique de caractère : c’est Molière qui utilise le plus souvent ce procédé pour
dénoncer toutes sortes de défauts (l’égoïsme dans Le Médecin imaginaire ;
l’hypocrisie dans Tartuffe, …).
- Dans l’Acte I, scène 1 : Monsieur Jourdain se sent flatté même si les propos du
Garçon Tailleur sont faux, mais il les croit car son but c’est d’appartenir à la
noblesse. En effet, cela met l’accent sur la naïveté et la stupidité, qui sont les
caractères de Monsieur Jourdain
Le comique de mots : la répétition de certaines formules peut produire un effet
comique.
- Dans Les Fourberies de Scapin, Géronte utilise six fois sa célèbre phrase
interrogative : « Que diable allait-il faire sur cette galère ? »
- Dans l’Acte II, scène 4 : Monsieur Jourdain ignore le sens de « physique » ce qui a
influencé sa réponse « qu’est-ce qu’elle chante cette physique ? »
Le comique de geste : gestes répétés, mécaniques, exagération.
- Dans l’Acte II, scène 4 : Les attitudes maladroites de Monsieur Jourdain par
exemple : le fait d’enlever et de remettre sa robe pour écouter. Or sa robe n’a aucun
lien avec le fait d’écouter la musique.
Les types de la comédie :
La farce : Comédie populaire, mettant en scène des animaux ou des personnages
simples et maniant le gros comique, le burlesque et la moquerie dans un langage
familier.
Comédie d’intrigue : Comédie qui utilise des procédés dramatiques, tels que le
rebondissement, le déguisement, le chassé-croisé. Ses personnages sont nobles et
bourgeois.
Comédie de mœurs : comédie qui dépeint de façon satirique les mœurs d’une société
ou d’une époque.
Comédie de caractère : Comédie qui fait la satire d’un vice, affecté à un personnage,
mais qui dénonce en fait le comportement d’un groupe social.
Comédie-ballet : Divertissement donné à l’occasion d’une fête à la cour du roi ou
d’un grand seigneur. Elle est souvent « pastorale » et met en scène des bergers.
Le vaudeville : Comédie bourgeoise, présentant une intrigue à péripéties autour de
thèmes comme l’adultère, et visant è faire rire par ses jeux de mots et ses coups de
théâtre.
Niveau : Tronc Commun
Module : IV, Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Production écrite
Titre : Rédaction d’un incipit
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs :
- Rédiger un incipit à partir de la scène d’exposition
- Transformer une scène d’exposition d’une pièce de théâtre à un incipit d’une nouvelle
Présentation du sujet :
« Transformer la scène d’exposition ‘ Le bourgeois gentilhomme’ à un incipit d’une nouvelle »
Lecture magistrale du sujet
Explication du mots clés
Trace écrite :
A Paris, dans une salle à la maison de M. Jourdain, un riche bourgeois, un groupe de
personnages comprend le maître de musique, le maître à danser, des musiciens et des danseurs
qui se préparent pour une sérénade commandée par M. Jourdain et qui se déroulera dans la
soirée. Les deux maîtres de musique et à danser discutent à propos de l’art et de l’argent, ainsi
que de M. Jourdain en tant que bourgeois qui aspire, par tous ses moyens, à la noblesse et à la
galanterie.
Niveau : Tronc Commun
Module : IV, Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : lecture
Support : Acte II, scène IV
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs : - Reconnaître et repérer le comique dans une scène
I. Identification du texte :
Genre : Extrait d’une comédie
Type : didactique ; explicatif ; argumentatif.
Personnages : M. Jourdain, Maitre de philosophie.
II. Situation de passage :
- Qui sont les personnages en présence dans cette scène ? M. Jourdain et le maitre de
philosophie.
- Que veut savoir M. Jourdain ? Il veut apprendre l’orthographe puis l’almanach
Monsieur Jourdain reçoit le maître de philosophie pour lui apprendre
l’orthographe et l’almanach.
III. Hypothèses de lecture :
a. Description de M. Jourdain
b. Critique de maître de philosophie
c. Le comique de la scène.
IV. Axes de lecture :
a. Description de M. Jourdain
- Comment est-il décrit M. Jourdain ? Relevez les indices qui le montrent.
Ignorant :
- « Ce latin- là a raison », « Quelles sont ces trois opérations de l’esprit »
- « Qu’est-ce qu’elle dit cette morale »
- « J’enrage que mon père et ma mère ne m’aime pas fait étudier »
Naïf et sans personnalité :
- Il reconnaît son ignorance « Apprenez- moi l’orthographe ».
Molière l’abaisse au niveau d’un petit enfant.
Coléreux,
- Bilieux ; j’enrage
Romantique :
- « Pour savoir quand il y a de la lune »
Traître, infidèle : « il aime Dorimène même s’il sait que son ami Dorante en est
amoureux »
- Qu’est-ce que le maitre apprend à M. Jourdain sur la répartition des lettres ? Il lui
apprend qu’elles sont divisées en consonnes et en voyelles.
- Est-ce difficile ? Est-ce nouveau ? Non. C’est enfantin. D’ailleurs le bourgeois
comprend cela aisément.
- Le cours de phonétique est-il utile ? Non, le maitre se moque en quelque sorte de son
élève.
- Cela va-t-il permettre à M. Jourdain de devenir un homme de qualité ? Pas du
tout.
Synthèse partielle : il veut devenir savant pour être comme les nobles. Mais il est simple
et il veut apprendre ce qui est simple : l’orthographe
Ecrire un billet à Dorimène ; la femme qu’il aime.
b. Critique de maître de philosophie
Pédantisme : citation latine- mots techniques
La complexité : toute sa philosophie ne sert à rien. C’est Monsieur Jourdain qui
a trouvé la meilleure phrase pour le billet : c’est l’expression la plus simple
Inutile des formules savantes
Synthèse partielle : Molière fait d’une part une caricature de la philosophie et de ses
pensé et d’autre part de Monsieur Jourdain et de son ignorance.
c. Le comique de la scène.
- Sur quoi repose le comique dans cette scène ? Le comique des mots, comique de
gestes, comique de situations, comique de caractère.
La caricature du philosophe pédant # Naïveté et l’ignorance de M. Jourdain
Le contraste des deux personnages suscite le rire du public
M. Jourdain ne comprend pas le langage de maître de philosophie
M. Jourdain apprend la prononciation des voyelles(C) / (O) comme si c’était un
jeu et comme s’il apprenait une langue étrangère.
- Quel est le secret du comique chez Molière ? C’est l’union de toutes ces formes de
comiques
V. Synthèse :
Dans ce texte, Molière montre que la philosophie est initiale pour une personne
normale et simple comme M. Jourdain. En effet pour ce dernier, il est préférable de
savoir bien s’exprimer. Il s’agit ici d’une satire des philosophes et de leur pédantisme.
Niveau : Tronc Commun
Module : IV, Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Langue
Titre : Les subordonnées circonstancielles de cause et de conséquence
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs :
- Etudier la Subordonnée circonstancielle de Cause et de Conséquence
- Reconnaître les conjonctions de cause et de conséquence
I. Observation :
1. Les routes sont impraticables parce qu’il neige depuis plusieurs jours. (La cause)
2. Comme il est malade, il ne s’est pas présenté à l’examen. (La cause)
3. Il neige depuis plusieurs jours si bien que les routes sont impraticables. (La conséquence)
4. L’eau est trop fraîche pour que l’on se baigne. (La conséquence)
- Les ci-dessous sont-elles simples ou complexes ? Ce sont des phrases complexes qui
comportent chacune deux propositions.
- Soulignez dans la phrase 1 et 2 la proposition qui indique la cause du fait évoqué.
- Soulignez dans la phrase 3 et 4 la proposition qui indique la conséquence du fait évoqué.
- Relevez les conjonctions de subordination ? Parce que, Comme, Si bien que, pour que.
II. Conceptualisation :
La subordonnée conjonctive circonstancielle de cause (ou subordonnée causale)
indique l’origine, la raison d’un fait ou d’une action. Elle est introduite par une conjonction
de subordination (parce que, puisque, comme, attendu que, vu que, étant donné que, sous
prétexte que, non que, soit que… soit que…).
Exemple : Prends un parapluie parce qu’il pleut.
- Son mode est généralement l’indicatif. On trouve le subjonctif après les conjonctions de
subordination non que et soit que… soit que qui présentent non pas une cause réelle, mais
une cause envisagée.
Exemple : Il ne viendra pas nous voir [non qu’il ne le veuille pas] mais [parce qu’il n’en a
pas le temps]
La subordonnée conjonctive circonstancielle de conséquence (ou subordonnée
consécutive) indique le résultat, la conséquence d’un état ou d’une action. Elle est
introduite par une conjonction de subordination (si bien que, de sorte que, de manière que,
au point que…).
- Les conjonctions de subordination que et pour que sont annoncées dans la principale par
un corrélatif : si… que, tellement… que, tant… que, tel… que, assez… pour que,
suffisamment… pour que, trop… pour que.
Exemple : Il a tant travaillé qu’il est fatigué.
- Son mode est généralement l’indicatif. On trouve le subjonctif après assez… pour que,
suffisamment… pour que, trop… pour que.
Exemple : Cette épreuve sportive est trop difficile pour que je puisse la réussir.
III. Appropriation :
Exercice 1 : Délimitez par des crochets les causales et entourez les conjonctions de
subordination.
1. [Sous prétexte qu’il est fatigué], Ahmed ne sort plus.
2. [Comme les pluies ont été abondantes], les routes sont inondées.
3. [Puisque ta mère le veut bien] et [que cela te fait plaisir], nous sortirons ce soir.
4. Je ne viendrai pas aujourd’hui, [non pas que je sois malade], mais [parce que je suis
trop occupé].
Support :
- Acte II, scène IV : « Que voulez-vous donc que je vous apprenne ? » jusqu’à la fin de la scène.
(Il faut donner la scène à apprendre une semaine à l’avance)
Démarche :
- Pour les élèves faibles, faire lire la scène par deux élèves.
- Faire jouer la scène par les groupes qui l’auront apprise.
- Corriger au fur et à mesure la prononciation et le jeu de scène.
Niveau : Tronc Commun
Module : IV, Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Production écrite
Titre : L’amitié
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs : - Rédiger un texte argumentatif
I. Présentation du sujet : « L’amitié est-elle nécessaire dans la vie des gens. Qu’est-ce que vous
en dites ? »
Ecriture du sujet sur le tableau
Lecture magistrale et individuelle
Explication des mots clés
II. Elaboration du plan :
Élaborer un plan collectivement :
Introduction : définition de l’amitié
Développement : l’importance de l’amitié dans la vie des gens
Conclusion : point de vue
III. Rédaction individuelle :
Chaque élève essayera d’accomplir le travail en s’appuyant sur le plan tracé au tableau.
Le professeur donne des éléments d’aide.
Lecture de quelques productions.
IV. Trace écrite :
L’amitié est une relation humaine et sociale entre deux ou plusieurs personnes. C’est
un besoin naturel parce que nous vivons dans une société, et nous ne pouvons pas vivre isolés
des autres.
Grâce à l’amitié chacun de nous trouve une source d’aide et d’affection ; quand nous
rencontrerons des problèmes, nous pouvons les raconter à un ami afin de trouver des solutions
et nous pouvons aussi lui confier des secrets. L’amitié fidèle nous permet de dépasser les
crises de tout genre : financières, morales…etc. Elle nous apprend à s’ouvrir sur sa culture, à
partager et à faire un échange d’idées avec lui.
L’amitié reste toujours la source de vie pour chacun de nous, c’est un diamant très
précieux et il faut le protéger.
Niveau : Tronc Commun
Module : IV, Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : lecture
Support : Acte III, scène 12
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs :
- Identifier le nœud
- Reconnaître l’argumentation dans un dialogue
- Identifier les procédés argumentatifs
Lecture magistrale et puis lecture par quelques élèves.
I. Identification du texte :
- Quel est le genre littéraire du texte et son sous genre ? C’est une pièce théâtrale
s’inscrivant dans la comédie (plus précisément la comédie ballet).
- Quel est son auteur ? Molière
- Dans quelle époque le texte a été écrit ? Le XVII -ème siècle
Les trois personnages ont utilisé des procédés divers dans leur argumentation
telque : la politesse, les valeurs positives, les questions rhétoriques et les exemples
de la réalité.
V. Synthèse :
Cette scène présente deux positions opposées où chacun des deux côtés essaie de
convaincre l’autre par son point de vue : le refus de Monsieur JOURDAIN la demande du
mariage et sa faible argumentation, et l’enthousiasme, le réalisme, la solidité des arguments de
Madame JOURDAIN, CLEONTE, ET NICOLE.
Niveau : Tronc Commun
Module : IV, Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Langue
Titre : Les subordonnées circonstancielles de temps et de but
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs :
- Etudier la Subordonnée circonstancielle de temps et de but
- Reconnaître les conjonctions de temps et de but et leurs valeurs
I. Observation :
1. Avant qu’il ne vienne, [nous jouons aux cartes.]
2. Après qu’il a mangé, [il va dormir.]
3. Pendant que les enfants dorment, [nous travaillons.]
4. [Il travaille bien] pour que l’on soit fier de lui.
5. [Elle travaille] afin qu'elle puisse entrer à l'école de médecine.
- Quel est le type de ces phrases ? Des phrases complexes
- Pourquoi ? Elles se constituent de deux propositions (deux verbes conjugués)
- Soulignez les subordonnées et encadrez les principales.
- Qu’est-ce qu’elles précisent les subordonnées dans les phrases 1,2,3 ? Elles précisent le
moment où l’action a eu lieu.
- L’action de la principale se passe avant, après ou au même temps de celle de la
subordonnée ?
L’action de la principale se passe avant celle de la subordonnée : antériorité.
L’action de la principale se passe après celle de la subordonnée : postériorité.
Les deux actions se passent en même temps : simultanéité.
- Les verbes de la subordonnée sont conjugués à quel mode ? Indicatif, Subjonctif
- Qu’est-ce qu’elles expriment la phrase 4 et 5 ? Elles expriment le but.
- Relevez les conjonctions de but ? Pour que, Afin que.
- Les verbes de la subordonnée sont conjugués à quel mode ? Subjonctif
II. Conceptualisation :
La subordonnée circonstancielle de temps indique si l’action de la principale se passa
avant (antériorité), en même temps (simultanéité) ou après (postériorité) l’action de son
propre verbe. Elle répond aux questions quand ? depuis quand ? jusqu’à quand ? …
Moyens Modes Exemples
Indicatif
Passé composé/
Après que, dès que,
présent Dès qu’on eut ouvert la porte, il se
Postériorité aussitôt que, quand,
Futur antérieur/ futur précipita à l’intérieur.
lorsque, à peine + inversion
simple
du sujet+ que
Plus-que-parfait/
imparfait
Une proposition subordonnée circonstancielle de but est une proposition qui précise le
but de l'action de la proposition principale. Une proposition subordonnée circonstancielle
de but est souvent introduite par une conjonction. On l'appelle alors proposition
subordonnée circonstancielle conjonctive de but.
Pour que, afin que : un but à atteindre
De crainte que, de peur que : un but à éviter
III. Appropriation :
Support : Acte III, scène 12 « Touchez là, monsieur ……… C’est une chose que j’ai résolue. »
MONSIEUR JOURDAIN. - Touchez là, monsieur : ma fille n’est pas pour vous.
CLEONTE. - Comment ?
MONSIEUR JOURDAIN. - Vous n’êtes point gentilhomme, vous n’aurez pas ma fille.
MADAME JOURDAIN. - Que voulez-vous donc dire avec votre gentilhomme ? Est-ce que nous
sommes, nous autres, de la côte de saintLouis 1.
MONSIEUR JOURDAIN. - Taisez-vous, ma femme : je vous vois venir.
MADAME JOURDAIN. - Descendons-nous tous deux que de bonne bourgeoisie ?
MONSIEUR JOURDAIN. - Voilà pas le coup de langue !
MADAME JOURDAIN. - Et votre père n’était-il pas marchand aussi bien que le mien ?
MONSIEUR JOURDAIN. - Peste soit de la femme ! Elle n’y a jamais manqué. Si votre père a été
marchand, tant pis pour lui ; mais pour le mien, ce sont des malavisés qui disent cela. Tout ce que
j’ai à vous dire, moi, c’est que je veux avoir un gendre gentilhomme.
MADAME JOURDAIN. - Il faut à votre fille un mari qui lui soit propre, et il vaut mieux pour
elle un honnête homme riche et bien fait qu’un gentilhomme gueux et mal bâti.
NICOLE. - Cela est vrai. Nous avons le fils du gentilhomme de notre village, qui est le plus grand
malitorne2 et le plus sot dadais 3que j’aie jamais vu.
MONSIEUR JOURDAIN. - Taisez- vous impertinente. Vous vous fourrez toujours dans la
conversation. J’ai du bien assez pour ma fille, je n’ai besoin que d’honneur, et je la veux
marquise.
MADAME JOURDAIN. - Marquise ?
MONSIEUR JOURDAIN. - Oui, marquise.
MADAME JOURDAIN. - Hélas ! Dieu m’en a gardé !
MONSIEUR JOURDAIN. - C’est une chose que j’ai résolue.
Niveau : Tronc Commun
Module : IV, Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Production écrite
Titre : Produire une scène
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs :
- Produire une scène
- Susciter l’invention de l’apprenant
Présentation du sujet :
« Rédigez une scène de théâtre. »
Démarche :
Faire imaginer de petits dialogues sur des thèmes choisis par les élèves.
Prévoir la mise en situation : Qui, Où, Quand, Quoi ?
Prévoir les didascalies.
Donner à la scène une tonalité comique.
Faire rédiger le dialogue de manière individuelle ou en groupe.
Corriger les productions obtenues
Trace écrite :
Faire noter les dialogues obtenus dans le cahier.
Niveau : Tronc Commun
Module : IV, Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : lecture
Support : Acte IV, scène III
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectif : - Comprendre le quiproquo
I. Identification :
Genre : Extrait de la pièce de théâtre « Le bourgeois gentilhomme »
Personnages : Dorante, Co vielle
Dramaturge : Molière
Date de publication : 1670
II. Situation de passage :
Co vielle se fait passer pour un personnage qui a beaucoup voyagé et qui connait le turc et
se fait l’interprète du Grand Turc qui veut épouser la fille de M. Jourdain.
III. Hypothèse de lecture :
- Le quiproquo
IV. Axes de lecture :
- Le quiproquo
- Comment Co vielle s’est présenté chez M. Jourdain ? Pourquoi
Il s’est déguisé pour un personnage qui connait le fils du Grand Turc. Pour dire à M.
Jourdain que le fils du Grand Turc veut épouser sa fille Lucille.
- Comment Co vielle s’y est-il pris au début pour s’attirer la sympathie de M.
Jourdain ? Relevez les expressions qui justifient votre réponse.
Il flatté (louer excessivement, séduire) M. Jourdain en abusant de sa crédulité.
« C’était un fort honnête gentilhomme », « Lui marchand, c’est pure médisance »
« Il a un train tout à fait magnifique », « Il veut être votre gendre ».
- Quel est le trait de caractère de M. Jourdain mis en lumière à travers ce passage ?
Il est naïf, il se laisse facilement duper.
- Quelles sont les formes de phrases qui montrent ce trait de caractère ?
Les phrases exclamatives et interrogatives qui montrent sa surprise.
- Quel effet cela produit-il sur le spectateur ?
C’est amusant car le spectateur est complice de cette duperie.
- Comment appelle-t-on le fait de prendre la place d’un personnage pour duper
quelqu’un dans une pièce de théâtre ?
Un quiproquo
- Qu’est-ce qu’un quiproquo ?
C’est une méprise qui fait que l’on prend une personne pour une autre et la situation
qui en résulte.
- Sur quoi porte le quiproquo dans cette scène ?
Il porte sur l’identité de Co vielle.
- Quels sont les éléments qui vous font comprendre qu’il y a un quiproquo ?
Les didascalies : « Co vielle, déguisé ».
La façon dont M. Jourdain s’adresse à lui en l’appelant « monsieur » et en le vouvoyant.
- Quel rôle joue le dialogue dans cette scène ?
C’est un élément déclencheur de l’action puisque c’est grâce à Co vielle que l’action
est relancée.
V. Synthèse :
Grace à Co vielle l’action est relancée dans cette scène, ce renversement de situation
est appelé le rebondissement. L’auteur dans cette scène ridiculise M. Jourdain à travers
l’utilisation du quiproquo.
Niveau : Tronc Commun
Module : IV, Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Langue
Titre : L'accord du participe passé
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs :
- Maîtriser l’emploi, les fonctions du participe passé et les règles de l’accord.
I. Observation
1. Elle avait éprouvé un grand froid.
2. Les deux chevaliers étaient blessés.
3. La décision que j'ai prise était la bonne.
4. Elles se sont résolues à rentrer à pied.
5. Les écailles imbriquées des armures.
II. Conceptualisation
- Pourquoi dans P1 le participe n'a pas été accordé et dans P2 il y a l'accord ?
Dans P1, le participe passé est conjugué avec l'auxiliaire "avoir" donc pas
d'accord alors que dans P2 il est conjugué avec l'auxiliaire "être". Il y a l'accord
en genre en nombre.
- Qu'est-ce que vous remarquez dans P3 ?
Le participe passé a pris l'accord alors qu'il est conjugué avec l'auxiliaire "avoir".
- Pourquoi à votre avis ?
Parce que le complément d'objet direct est placé avant le verbe dans ce cas il
s'accorde en genre en nombre.
- Comment appelle-t-on le genre de verbe utilisé dans P4 ?
C'est un verbe pronominal
- Avec quel type d'auxiliaire les verbes pronominaux se conjuguent ils ?
Avec l'auxiliaire "être".
Dans P4 déterminez la valeur du participe passé "imbriquées" ?
Le participe passé à la valeur d'un adjectif s'accordant en genre en nombre avec
le nom auquel il se rapporte.
Le participe passé s’emploie avec les auxiliaires « avoir » et « être » dans les temps
composés. Le participe passé indique une action passée par rapport au moment où l'on parle.
Les terminaisons les plus courantes du participe passé sont :
1er groupe « er » …………… «é» Ex : Chanter…Chanté.
2 groupe « ir » …………… « i »
ème
Ex : Finir…Fini
3 groupe «re, ir, oir » … « is, it, ert, eint »
ème
Ex : Mettre…mis ; Dire… dit ;
Ouvrir…ouvert ; Peindre… peint.
En général, le participe passé ne s'accorde jamais avec l'auxiliaire "avoir". Il s'accorde
en genre et en nombre avec le nom auquel il dépend dans les cas suivants :
L'auxiliaire "être"
Les verbes pronominaux
Lorsque le complément d'objet direct est placé avant le verbe.
III. Appropriation
- Accordez correctement les participes passés des verbes suivants :
1- Il s'est (réveillé) très tôt le matin.
2- Ils ont (vu) le film qu'ils adorent.
3- La nouvelle que j'ai (entendue) m'a réchauffé le
cœur. 4- Ses yeux avaient une couleur (nuancée).
5- Des phénomènes étrangers s'étaient (produits) dans la nuit.
6- Elle et moi, nous sommes (allés) aider Siham à déménager.
Niveau : Tronc Commun
Module : IV, Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Oral
Titre : Débat « La peine de mort »
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs :
- Prendre la parole en public.
- Exprimer et défendre un point de vue.
- S’exprimer correctement à l’oral.
Phase 1 :
Charger d’avance les apprenants pour préparer l’exposé.
Phase 2 :
Définir la peine de mort.
Donner quelques exemples de méthodes utilisées dans l’exécution : un
documentaire ou des photos sera (ont) mieux placé (es) pour élucider les faits.
Mentionner les pays les plus pratiquants de la peine de mort : La Chine, La
Birmanie, L’Arabie Saoudite…
Mentionner les pays qui ont aboli la peine de mort : l’union européenne, certains
états dans les Etats Unis d’Amérique…
Phase 3 :
Ouvrir le débat : pour ou contre la peine capitale ?
Le schéma actanciel :
Il vise à dégager les forces agissantes dans le récit et qui se présentent comme suit :
Le destinateur : il commande l’action du sujet, l’envoie à la recherche de l’objet.
Le destinataire : il bénéficie de l’action menée par le sujet ; il reçoit l’objet.
Le sujet : c’est le personnage principal qui accomplit l’action.
L’objet : c’est ce que le sujet cherche à obtenir ; il constitue le but principal de l’action.
L’opposant : il essaie d’empêcher le sujet d’obtenir l’objet qu’il poursuit.
L’adjuvant : il aide le sujet à accomplir l’action et à entrer en possession de l’objet convoité.
Compréhension :
Sujet :
Cléonte
Objet :
Epouser sa bien-aimée Lucile
Sujet :
Monsieur Jourdain
Objet :
Devenir un gentilhomme
Adjuvants : Opposants :
Dorante, les Maitres Sa femme Mme. Jourdain, Nicole
Niveau : Tronc Commun
Module : IV, Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : lecture
Support : Acte V, scène 5 et 6 (dernière scène)
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectif :
- Identifier le dénouement
- Identifier la fonction critique de la comédie
Lecture magistrale du passage
Lecture individuelle
Compréhension générale
I. Identification du texte :
Genre : comédie.
Type : dialogue.
Les personnages : Lucile, M. Jourdain, Dorante, Dorimène, Cleonte, Co vielle, Mme
Jourdain.
II. Situation du passage :
- De quoi s’agit-il dans cette scène ?
Cléonte se déguise en seigneur turc et vient demander la main de Lucile. Cette
dernière et sa mère Mme Jourdain, n’ayant pas reconnu Cléonte, s’opposent de toutes leurs
forces à ce mariage.
III. Hypothèses de lecture :
a. Le dénouement ?
b. Les finalités de la pièce ?
IV. Les axes de lecture :
a. Le dénouement :
- Pourquoi Lucile refuse-t-elle d’épouser le fils du grand turc ?
Parce qu’elle croit que c’est un vrai turc.
- Pourquoi change-t-elle subitement son attitude ?
Car elle reconnaît Cléonte déguisé en fils du grand turc : retournement de situation : « non,
mon père, je vous l’ai dit, il n’est point de pouvoir qui me puisse obliger à prendre un autre
mari que Cléonte ; et (reconnaissant Cléonte).il est vrai que vous êtes mon père, je vous dois
entière obéissance, et c’est à vous à disposer de moi selon vos volontés » : comique de
situation.
- Pourquoi Madame Jourdain refuse-t-elle le mariage du fils du grand turc avec sa fille ?
Que va –t-il arriver par la suite ?
Madame Jourdain sait bien que sa fille aime Cléonte mais elle finira par accepter ce
mariage en reconnaissant Cléonte : retournement de situation.
- Combien de mariages vont-ils être célébrés ?
Deux mariages : Cléonte à Lucile et Dorante à Dorimène.
- Qu’est ce qui caractérise le dénouement de cette comédie ?
Il est heureux, elle se termine par un ballet pour fêter les mariages.
b. Le rôle de la comédie dans la vie :
- Est-ce que M. Jourdain découvrira la tromperie des autres personnages ?
Non, c’est le seul personnage qui est resté trompé même dans les dernières scènes. Chose
voulue par Molière afin de renforcer la caricature d’un bourgeois ridicule.
- Peut-on parler d’un vrai gentilhomme ?
Monsieur Jourdain a subi la supercherie de tout le monde sans la découvrir ce qui le
rend naïf et ridicule. Ainsi ce personnage est l’exemple de plusieurs bourgeois du 17ème
siècle qui veulent mettre les chapeaux des nobles et acheter leurs manières. Or, l’argent ne
peut guère acheter la noblesse du comportement et de l’âme.
- Si on veut commenter les deux tableaux, quelles morales peut-on tirer en fin de compte ?
L’amour est par-dessus toute avidité et tout autre intérêt.
Il ne faut pas chercher à acquérir un titre social aux dépens de notre famille.
Il faut être réaliste et ne pas trop rêver.
V. La synthèse :
- Quel est l’objectif de l’auteur dans l’exemple 1 ? Adoucir une réalité cruelle.
De quelle figure de style s’agit-il ? L’euphémisme.
- Identifiez dans l’exemple 2 le sens désiré par l’auteur.
Va, je ne te hais point. = je t’aime toujours
- Pourquoi a-t-il recourt à ce procédé ? dire moins pour signifier plus
De quelle figure de style s’agit-il ? La litote
- Qu’est-ce que vous remarquez dans l’exemple 3 et 4 ?
Exemple 3 : Il s’agit d’une gradation décroissante (minute, seconde)
Exemple 4 : Il s’agit d’une gradation croissante (pensée, conviction, certitude)
De quelle figure de style s’agit-il ? La gradation
- Quelle l’intention de l’auteur dans le dernier exemple ? L’exagération
De quelle figure de style s’agit-il ? L’hyperbole
III. Conceptualisation :
L’euphémisme : Elle consiste à atténuer l’expression d’une idée, d’un sentiment
(pour ne pas déplaire ou choquer).
Exemple : Il nous a quittés. (= Il est mort)
La litote : Elle consiste à dire moins pour faire entendre
plus. La litote et l’euphémisme sont des figures d’atténuation.
Exemple : Je ne dis pas non (= J'accepte volontiers)
La gradation : C’est une énumération de termes organisée de façon croissante ou
décroissante.
Exemple : Il mange, dévore, avale.
L’hyperbole : Elle consiste à exagérer. Elle donne du relief pour mettre en valeur une
idée, un sentiment.
Exemple : Des torrents de larmes inondèrent le visage.
La gradation et l’hyperbole sont des figures d’amplification ou d’insistance.
IV. Application :
Exercice : Identifiez les différentes figures de style utilisées dans les énoncés
suivants :
1. Vous ne donnez qu’un jour, qu’une heure, qu’un moment. …Gradation décroissante….
2. Il est parti. …Euphémisme…………….
3. Sur ses lèvres flottait un éternel sourire. … Hyperbole……………….
4. Il s’en va, s’éloigne, disparaît. …Gradation croissante…….
5. Les non-voyants. … Euphémisme ……………
6. Une mer de tètes sur la place. …Hyperbole……………….
7. Cet homme ne manque pas de courage. …Litote…………………….
Niveau : Tronc Commun
Module : IV, Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Oral
Titre : Visionner la pièce
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs :
- Regarder la représentation de la pièce
- Dégager les éléments de différence entre le texte et la représentation
Déroulement de la séance :
Visionner la pièce du Bourgeois gentilhomme.
- Poser des questions pour identifier les différences entre la pièce lue, et la pièce jouée.
Synthèse :
Quelle soit lue ou jouée, la pièce : Le bourgeois gentilhomme est une comédie à traits
de divertissement, d’apprentissage, et de critique des vices et des caractères d’une société du
17ème siècle qui présente l’image même de la société moderne.
Ce qui prouve que l’œuvre de Molière est un tableau social vicieux à qui l’homme doit
faire attention et en tirer une morale. Ainsi la pièce fait rire plus quand elle est jouée car le
degré du comique en ce moment est plus élevé. De plus, Le lecteur ou le spectateur reçoit les
messages implicites de Molière moraliste avec intelligence à travers les dialogues des
personnages ou d’acteurs.
De cela on pourra avancer que Le bourgeois gentilhomme est une œuvre qui met en
valeur le succès du maître de la langue française et du fondateur de la comédie –ballet Jean
Baptiste Poquelin dit Molière.
Niveau : Tronc Commun
Module : IV, Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Production écrite
Titre : Rédiger la fiche de lecture de la pièce
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs :
Elaborer une fiche de lecture
Consolider les acquis
Phase I :
Procéder par des questions générales portant sur l’œuvre (genre, dramaturge, histoire,
personnages, temps, lieu, thèmes…)
Expliquer aux élèves l’utilité de la fiche de lecture et leur donner ses composantes :
La fiche de lecture : c’est une carte d’identité de l’œuvre, elle comprend l’essentiel à
retenir de cette œuvre (titre, auteur, date de publication, résumé…). Elle aide à mieux
mémoriser et elle facilite la recherche.
Phase II :
Ecrire aux tableau les composantes de la fiche de lecture, puis demander aux élèves de
les remplir à l’aide de l’œuvre intégrale (leur accorder quelques minutes)
Phase III :
Fiche de lecture :
Œuvres principales :
- Tartuffe, 1664
- Don Juan, 1665
- Le Médecin malgré lui, 1666
- Les Fourberies de Scapin, 1671
- Les Femmes savantes, 1672
- Le Malade imaginaire, 1673
Résumé de l’œuvre :
M. Jourdain, personnage principal, est un bourgeois ridicule qui rêve de devenir un noble
gentilhomme. A cet égard, il engage des maîtres pour lui apprendre à danser, à chanter, à se
battre à l’épée, à faire des révérences…etc. Le Bourgeois commande la préparation d’une
sérénade pour accueillir une Marquise « Dorimène ».
Dorante, un comte ruiné, qui, par la ruse, arrive à emprunter de l’argent de M. Jourdain tout
en le flattant sur son habit et en lui parlant de la Marquise dont il est amoureux.
Cléonte, l’amant de la fille de M. Jourdain (Lucille), vient demander sa main mais le père
de cette dernière refuse sous prétexte qu’il n’est pas issu d’une famille noble. Covielle, son
valet, lui propose une mascarade pour berner M. Jourdain ; Cléonte déguisé en fils de Grand
Turc a été accueilli par M. Jourdain qui lui a accepté comme son gendre. Ainsi, l’œuvre
s’achève sur une fin heureuse traduite par les trois mariages : Cléonte et Lucile, Covielle et
Nicole, Dorante et Dorimène.
Niveau : Tronc Commun
Module : IV, Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Lecture
Support : Poème " Le dormeur du val", Arthur Rimbaud.
Compétence : Lire et étudier un poème.
Objectifs :
- Repérer et identifier la forme du poème « le dormeur du val » Arthur Rimbaud
- Identifier le sens du poème.
Le dormeur du val
C’est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons4
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.
Arthur Rimbaud
Lecture magistrale par le professeur
Lecture silencieuse par les apprenants
Lecture individuelle par quelques apprenants
I- Identification de texte :
- Quel est le genre de ce texte ? Justifiez.
C'est un poème. La forme du texte (les strophes, les vers…)
- Qui a écrit ce poème ? Arthur Rimbaud
- De combien de strophes se composent ce poème ? Comment on appelle cette forme ?
Deux quatrains et deux tercets. Le sonnet.
C'est un sonnet (deux quatrains et deux tercets) écrit par Arthur Rimbaud.
4
- Vieux vêtements troués. Le mot désigne ici les plaques de lumière.
5
- Plante herbacée et comestible dont les pétales sont disposés en croix.
6
- Le mot vient du latin gladius qui signifie glaive (épée). Il s’agit dans le poème d’une plante à grandes fleurs longues et
pointues disposées en épi.
II- Situation de texte :
- Qu'est- ce qu'il fait le poète dans ce texte ?
Le poète décrit la nature où se trouve le corps d’un soldat allongé.
III- Hypothèses de lecture
a. La description de la nature
b. La description du soldat
c. La mort
IV- Axes de lecture :
a. La description de la nature
- Les éléments de la nature : Verdure, rivière, herbe, soleil, montagne, val, rayons,
cresson, lumière, glaïeuls, nature
- Un spectacle de couleurs : verdure, bleu, vert, rouge.
- La personnification de la rivière qui chante la lumière et les couleurs vifs signes de joie
nous montre le caractère animé de la nature.
La nature est omniprésente dans le poème, elle occupe intégralement le premier
quatrain, et nous la retrouvons jusqu’au dernier tercet. Elle se caractérise par
l’impression de vie et u bonheur
b. La description du soldat
- Les parties décrites du corps du soldat : bouche, tête, nuque, les pieds, sa narine,
dormeur, la main, poitrine.
- La description : dort, dormeur, souriant, jeune pâle
- La comparaison : souriant comme souriait un enfant malade.
- La répétition du pronom « il » : il fait une somme, il dort, il a froid étonne et fait
alerter le lecteur de la réalité cachée.
On remarque un jeune homme est dans la nature, il est imbriqué dans cette nature,
c'est un soldat. Il est présenté dans un état d'abandon total. Il a deux trous rouges
au côté droit, il est mort.
c. La mort
La mort est l’un des éléments importants quant à l’analyse de ce poème.
- Dans le v1 le mot ‘trous’ fait écho avec le v14, les haillons reflètent quelque chose de
détruit.
- La bouche ouverte est une caractérisation de la mort. Sa tête est nue car son casque a
roulé par terre, la nuque baignant v6 dans le sang, c'est-à-dire le sang sur l’herbe,
rouge signifie le sang.
- Les glaïeuls évoquent les fleurs que l’en pose sur une tombe.
Le caractère jeune du soldat qui et en sommeil, au milieu de la verdure près
duval, cache la réalité de sa mort qui ne s’annonce que vers la fin du poème :
Tranquille, il a deux trous rouges au côté droit.
V- Synthèse :
Le sonnet annonce la mort d’un soldat. Une mort qui est révélée progressivement et surtout
dans la chute tragique du poème. L’association de la mort et de la nature vivante montre que
la guerre interrompe et met fin à la vie de êtres humains. Le poète dénonce la cruauté de la
guerre.
Niveau : Tronc Commun
Module : IV, Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : lecture
Support : Poème libre « le pont Mirabeau », Guillaume Apollinaire, Alcools 1913.
Compétence : Etudier un genre littéraire (Poésie)
Objectifs :
- Reconnaître la Poésie Libre
- Identifier les caractéristiques de la Poésie Libre
Le pont Mirabeau
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine.
IV- Synthèse :
Le poème se situe dans la tradition des poèmes écrits sur le thème de la fuite du temps
associé à celui de la perte de l’amour.
Le Pont Mirabeau de G. Apollinaire est considéré comme un chef-d’œuvre de la
poésie du siècle en raison de sa rigueur et de sa tenue toutes classiques pour exprimer un
rythme et un mouvement d’une teneur tout à fait innovante.