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CHAPTER 1

LES CONCEPTS FONDAMENTAUX


MAXIMISER LA VALEUR

• Modigliani et Miller (1958) : Neutralité du financement sur


la valeur de l’entreprise

• Modigliani et Miller (1961) : Non neutralité due à la fiscalité,


l’endettement permet d’accroître la valeur de l’entreprise

• La théorie financière néo-classique suppose que la


maximisation de la valeur des capitaux propres ne saurait
être réalisée autrement qu’en maximisant la valeur de
l’entreprise

• Séparation entre l’analyse de la décision d’investissement et


de financement

Florence André Le Pogamp 2


LE FINANCEMENT EST
IMPACTANT

■ Coûts de faillite
■ Théorie du signal : Imperfection et asymétrie
de l’information
■ Théorie de l’agence : Conflits d’intérêts dans
les relations contractuelles d’agence (Jensen et
Meckling (1976))

3
LA THÉORIE DE L’AGENCE

Coûts d’agence : coûts de surveillance, de justification,


coûts d’opportunité…..

ð Relation actionnaire/dirigeant
ð Relation créanciers/actionnaires

– Risque de substitution d’actifs (Jensen et


Meckling (1976))
– Risque de sous-investissement (Myers (1977))

4
RISQUE DE
SOUS-INVESTISSEMENT

• Les actionnaires-dirigeants peuvent ne pas souhaiter


entreprendre des projets d’investissement dont la
réalisation conforterait pourtant l’intérêt des
créanciers.

• Sous - Investissement

Florence André Le Pogamp 5


RISQUE DE
SUR-INVESTISSEMENT

• Divergence d’objectifs entre actionnaire et


dirigeant
• Risque de sur-investissement (investissement non
rentable)
• Théorie des free-cash-flows

Florence André Le Pogamp 6


THEORIE DU SIGNAL
• Quels sont les mécanismes de financement
pour les entreprises en présence d’asymétrie
d’information?
• Double orientation
• Utilisation de la structure financière comme instrument
de signalisation
• Construction d’un équilibre de signalisation avec crédibilité
du signal
• Par exemple, les dirigeants peuvent utiliser le niveau
d’endettement pour signaler les perspectives de
développement de l’entreprise:
• Choix d’une structure financière : une solution aux
inefficiences caractérisant la décision d’investissement
(Myers et Majluf [1984])

Florence André Le Pogamp 7


ASYMETRIE ET ALEA
MORAL
• L’asymétrie d’information entre agents internes et
investisseurs externes peut provoquer du sous-
investissement lorsque financement par capitaux
propres.
• Si asymétrie d’information, les bonnes entreprises vont
être sous-évaluées par le marché, donc ne vont pas
avoir intérêt à émettre des actions donc sous -
investissement.
• Cette analyse montre l’importance de la décision de
financement dans la décision d’investir.
• Pecking order theory

Florence André Le Pogamp 8


APPRENDRE A LIRE
APPRENDRE A LIRE
APPRENDRE A LIRE
CHAPTER 2

ANALYSE FINANCIERE
FAIR VALUE
LE CONCEPT DE JUSTE VALEUR

■ L’information financière peut être très différente de l’information comptable.


La première prend en compte l’évolution financière d’un titre, la seconde est
une valeur historique. Pour un bien acheté à un moment T, sa valeur
comptable sera celle prise au moment de son acquisition. Cette manière de
comptabiliser les actifs est celle adoptée par le système comptable français.

■ Les normes IFRS ont bouleversé les directions comptables et financière en


France, puisqu’elles reposent sur un principe antagoniste : le principe de la
juste valeur. Ce principe a été introduit par l’IASB en 1998 au travers de la
norme IAS 39 et correspond au « montant pour lequel un actif pourrait être
échangé un passif éteint ou un instrument de capitaux propres octroyé, entre
parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de
concurrence normales1 »

■ La normalisation IAS/IFRS rapproche la valeur comptable d’un titre de sa


valeur de marché.
LE PRINCIPE DE LA PARTIE
DOUBLE
■ Equity / ressource
– La ressource est toujours un moyen de financement : elle est à
l’origine du flux.
– Par convention, les ressources sont toujours portées au crédit du
compte (partie droite).
– En revanche, la ressource peut être un flux réel ou financier.
■ Asset / emploi
– L’emploi est toujours une utilisation de financement : il est la
destination du flux
– Par convention, les emplois sont toujours portés au débit du compte
(partie gauche)
– En revanche, l’emploi peut être un flux réel ou financier
PARTIE DOUBLE : PRINCIPE
■ Toute hausse d’un emploi implique :
– ou une égale baisse d’un autre emploi
(crédit d’un autre compte d’actif)
– ou une égale hausse d’une ressource
(crédit d’un compte de passif)
– ou une égale hausse du poste « résultat » au
bilan (crédit d’un compte de produits)
■ CCL : débit = crédit ⬄ emploi = ressource
PRINCIPE DU DOUBLE FLUX

■ Pour chaque opération :


emplois = ressources
total débit = total crédit

■ Pour l’ensemble des opérations :


total des débits = total des crédits
LA STRUCTURE DU PCG
LA STRUCTURATION DU PLAN
DE COMPTES
■ Comptes de bilan (classes 1 à 5)
■ Comptes de gestion (classes 6 et 7)
■ Comptes spéciaux (classe 8)
■ Classe 1 : comptes de capitaux
■ Classe 2 : comptes d’immobilisation
■ Classe 3 : comptes de stocks et en-cours
■ Classe 4 : comptes de tiers
■ Classe 5 : comptes financiers
■ Classe 6 : comptes de charges
■ Classe 7 : comptes de produits
LA STRUCTURE DU BILAN
ANALYSE DU BILAN

L’analyse du bilan permet de savoir s’il est équilibré. L’équilibre


doit se constater en haut et en bas de bilan de telle façon que
FDR – BFR = 0
Trois étapes de l’analyse:
- analyse du financement des immobilisations
- Étude du besoin/ excédent de financement d’exploitation
- Analyse du niveau de la trésorerie
- FDR (Haut de bilan) – BFE (Bas de bilan) = Trésorerie
FONDS PROPRES
CAPITAL (DA)
+ Primes d’émissions (DB)
+ Ecarts de Réévaluation (DC)
+ Réserves (DD + DE + DF +DG)
+ Report à nouveau (DH)
+ Résultat de l’exercice (DI)
+ Subv. d’investissements (DJ)
+ Provisions réglementées (DK
+ Produits des Emissions de titres (DM)
+ Avances conditionnées (DN)
+ Non Valeurs

DETTES LONG ET MOYEN TERME


Emprunts obligatoires convertibles (DS)
+ Autres emprunts obligatoires (DT)
+ Emprunts et Dettes auprès étab. crédit (DU)
+ Emprunts et Dettes financières (DV)
- Concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque (EH)
FONDS DE ROULEMENT

FDR = Capitaux permanents - immobilisations


nettes
FDR = Ressources permanentes - Emplois
permanents
Trésorerie durable dont l’entreprise va disposer
pour alimenter son exploitation, pour couvrir tout ou
partie des besoins liés à son exploitation
CONCEPT DE PATRIMOINE

Le patrimoine correspond à la valeur à un instant T


de ce qui lui resterait, si on prélevait le montant
nécessaire pour rembourser ce qu’il doit (ses
dettes)
- sur le montant de ce qu’il possède (ses biens)
- sur le montant de ce qui lui est dû (ses créances)
Patrimoine = Biens + Créances - Dettes
LE COMPTE DE RÉSULTAT
INFLOWS & OUTFLOWS

■ LES CHARGES - OUTFLOWS


emplois définitifs, source d’appauvrissement : ils diminuent le
résultat de l’entreprise

■ LES PRODUITS - INFLOWS


ressources internes, source d’enrichissement : elles
augmentent le résultat de l’entreprise
LES AMORTISSEMENTS
■ Amortissement linéaire
– Taux d’amortissement : t = 100 / durée de vie
– Annuité constante = VO x t
– Prorata temporis à la mise en service (jours d’utilisation au cours de
l’exercice / 360)
■ Amortissement dégressif
– Taux d’amortissement dégressif : td = t x coefficient majorateur
– Coef : 1,25 (3-4 ans) / 1,75 (5-6 ans) / 2,25 (> 6 ans)
– Annuité dégressive = VNC x td
– Prorata temporis au 1er jour du mois de la date d’acquisition (nombre
de mois d’utilisation / 12)
– Qd td < 1 / durée restant à courir, on pratique l’annuité linéaire : amt
= VNC / durée restant à courir
■ Amortissement dérogatoire
– Amortissement fiscal – amortissement comptable = amortissement
dérogatoire
LES FONCTIONS DE
L’AMORTISSEMENT

■ Fonction comptable :
– corriger l’évaluation des éléments d’actifs et respecter les
principes de sincérité des comptes et d’image fidèle
■ Fonction économique :
– répartir le coût d’un investissement sur les différents exercices
qui correspondent à la période d’utilisation de l’immobilisation
■ Fonction financière :
– dégager les ressources nécessaires au renouvellement de
l’immobilisation par l’enregistrement d’une charge non
décaissée (pas de mouvement de trésorerie) qui conduit à une
rétention de bénéfices
L’AMORTISSEMENT

■ La durée d’utilisation d’une immobilisation doit tenir


compte de :
– l’usure physique
– l’obsolescence technique
– la protection juridique
■ Montant amortissable :
– Valeur brute (entrée) – valeur résiduelle
– Valeur résiduelle : P de cession – coûts de sortie
■ Amortissement : fraction annuelle du montant
amortissable imputée à la valeur brute
■ Valeur nette comptable (valeur au bilan) :
– Valeur d’entrée – amortissements cumulés - dépréciation
ELÉMENTS NON AMORTISSABLES

■ Immobilisations incorporelles
– Droit au bail
– Fonds commercial
– Marques
■ Immobilisations corporelles
– Terrains
■ Immobilisations financières
LES PROVISIONS
Typologie et définition

■ Les provisions pour dépréciation des postes de


l'actif
■ Les provisions pour appréciation de postes du passif
■ Les reprises de provisions
■ Les ajustements
■ Conséquences des dépréciations
PARTIE DOUBLE
DÉTERMINATION DU RÉSULTAT

■ Le résultat mesure l’enrichissement généré par


l’activité (d’après le compte de résultat) et la
variation de patrimoine (d’après le bilan).

■ Résultat = Produits – Charges = Actif - Passif


⬄ Charges + Actif = Produits + Passif
DÉTERMINATION DU RÉSULTAT

■ Charges et actif = emplois :


– hausse au débit
– baisse au crédit

■ Produits et passif = ressources :


– hausse au crédit
– baisse au débit
LE COMPTE DE RESULTAT
CHIFFRE D’AFFAIRES
- ACHATS
+ ou – VAR STOCKS
- CHARGES EXTERNES
- FRAIS DE PERSONNEL
- IMPOTS ET TAXES
- DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS
- DOTATIONS PROVISIONS

= RESULTAT D’EXPLOITATION EXPLOITATION

+ PRODUITS FINANCIERS
- CHARGES FINANCIERS FINANCIER

+ PRODUITS EXCEPTIONNELS
- CHARGES EXCEPTIONNELLES EXCEPTIONNEL

IMPOTS S / BENEFICE
= BENEFICE OU PERTE DE L’EXERCICE
LES DIFFÉRENTS RESULTATS

■ Résultat d'exploitation
■ Résultat financier
■ Résultat courant avant impôts
■ Résultat exceptionnel
■ Résultat net
LES RATIOS DE MASSE
1) INDEPENDANCE FINANCIERE

FONDS PROPRES
MINI 20 %
TOTAL BILAN

FONDS PROPRES
ENVIRON 50 %
CAPITAUX PERMANENTS

2) COUVERTURE DES STOCKS

FDR < 30 % les banquiers ne prêtent pas ou ne prêtent


STOCKS plus
> 75 % situation favorable
3) CAPACITE D’ENDETTEMENT

DLMT + ENGAGEM. CB
Maxi 4 ans
CAF
TIMING & FLUX
Les dépenses sont souvent engagées avant les
encaissements. il faut donc gérer ce décalage et surveiller
les flux
Les entrées et sorties d’argent futures sont incertaines or,
il faut planifier, donc prévoir et prendre des risques
Les problèmes quotidiens du trésorier
La notion de flux de trésorerie: difference entre approche
financière et comptable
La notion de compromis entre le risque et le rendement
exigé
ANALYSE FINANCIERE
■ L’analyste financier va se forger une opinion sur la
performance et le risque d’une entreprise à partir de
diverses informations la concernant, mais c’est surtout de
la comparaison que naîtra le diagnostic.

■ En effet, la même rentabilité peut être excellente dans un


secteur d’activité et nettement insuffisante dans un autre. Il
faut donc, pour mener une analyse financière, se
documenter non seulement sur l’entreprise mais
également sur ses concurrents et sur son secteur
d’activité.
■ L’analyste financier collectera donc également des
informations non financières qui vont le renseigner sur le
contexte et donner du sens aux résultats de ses calculs.
LES SOLDES INTERMEDIAIRES
DE GESTION

Les soldes obtenus n’ont que peu de signification en valeur absolue. En


revanche, ils sont très intéressants pour analyser l’évolution d’une entreprise ou
pour comparer plusieurs entreprises appartenant à un même secteur d’activité.

Le compte de résultat fournit de nombreuses informations concernant l’activité


de l’entreprise : est-elle bénéficiaire ou déficitaire ? Le bénéfice est-il lié à
l’activité habituelle ou à un élément exceptionnel ? ... Toutefois, pour un
analyste financier, cette approche est insuffisante et doit être complétée par une
analyse plus poussée de la formation du résultat. Celui-ci est ainsi décomposé
en plusieurs soldes intermédiaires de gestion (SIG) s’imbriquant les uns dans
les autres.
LES SOLDES INTERMEDIAIRES
DE GESTION

La marge commerciale est égale à la différence entre les ventes et les


consommations de marchandises (consommations = achats de
l’exercice + stock initial – stock final). Elle reflète l’activité de négoce de
l’entreprise (activité d’achat – revente en l’Etat). Il est intéressant de
comparer le montant de la marge commerciale à celui des ventes de
marchandises. On peut ainsi calculer le taux de marge1 de la façon
suivante : marge commerciale * 100 / ventes de marchandises.

La production est égale au montant des biens et services vendus,


stockés, ou conservés pour l’utilisation de l’entreprise. Elle reflète
l’activité industrielle ou de service de l’entreprise. Ce solde sera
également utilisé pour mesurer la productivité de l’entreprise grâce à
des ratios de type « production / actif immobilisé » ou « production /
effectifs ».
LES SOLDES INTERMEDIAIRES
DE GESTION

La valeur ajoutée La valeur ajoutée indique le volume de richesse nette créé


par l’entreprise. Elle se calcule par différence entre ce que l’entreprise a produit
(marge commerciale + production) et ce qu’elle a consommé en provenance de
l’extérieur pour réaliser cette production (achats de biens et services). Au
niveau macro-économique (comptabilité nationale) la somme des valeurs
ajoutées des entreprises basées en France donne le PIB (produit intérieur brut).

L’excédent brut d’exploitation s’obtient en retranchant de la valeur ajoutée le


montant des charges de personnel et des impôts et taxes et en y ajoutant les
subventions d’exploitation. On considère que l’EBE est une bonne mesure de la
performance économique de l’entreprise car il n’est pas « pollué » par des
décisions de nature fiscale (rythme d’amortissement des immobilisations) ou
de finance ment . Cet indicateur est très proche de l’EBITDA (Earning Before
Interest, Taxes, Depreciation and Amortization) utilisé par les analystes
boursiers.
LES SOLDES INTERMEDIAIRES
DE GESTION

Le résultat d’exploitation Le résultat d’exploitation s’obtient en


retranchant de l’EBE le montant des dotations aux amortissements et
provisions (DAP) et en rajoutant les reprises sur amortissements et
provisions (RAP) ainsi que les autres charges et produits d’exploitation.
Ce solde est également disponible en lecture directe sur le compte de
résultat.

Le résultat courant avant impôts Le résultat courant avant impôt est


égal à la somme du résultat d’exploitation et du résultat financier. Il
reflète l’activité récurrente (non exceptionnelle de l’entreprise). Ce
solde est également disponible en lecture directe sur le compte de
résultat.
LES SOLDES INTERMEDIAIRES
DE GESTION

■ Le résultat net est égal à la somme du résultat courant


avant impôts et du résultat exceptionnel, diminué de
l’impôt sur les sociétés et de la participation des
salariés. C’est le résultat de l’exercice que l’on retrouve
en dernière ligne du compte de résultat ainsi qu’au
bilan.
■ NB : les soldes obtenus n’ont que peu de signification
en valeur absolue. En revanche, ils sont très
intéressants pour analyser l’évolution d’une entreprise
ou pour comparer plusieurs entreprises appartenant à
un même secteur d’activité.
LA CAPACITE
D’AUTOFINANCEMENT
• La capacité d’autofinancement (CAF) reflète la trésorerie
potentielle dégagée par l’activité de l’entreprise.Elle est égale à la
différence entre les produits encaissables et les charges
décaissables liés à l’activité de l’entreprise. Les produits
encaissables sont les produits du compte de résultat qui ont été
encaissés ou qui vont l’être. De même les charges décaissables
sont les charges du compte de résultat qui ont été décaissées ou
qui vont l’être.

• Sont ainsi exclus de la CAF les charges et les produits « calculés »


qui ne donneront pas lieu à un encaissement ou un décaissement
(dotations et reprises aux amortissements et aux provisions). Sont
également exclus les charges et les produits liés au cycle
d’investissement (plus et moins-values sur cession
d’immobilisations).
LA CAPACITE
D’AUTOFINANCEMENT

Cet indicateur est observé avec une attention particulière par les
investisseurs car il s’agit du montant disponible pour l’entreprise pour :

- investir : achat d’immobilisations ou financement de l’augmentation


du besoin en fonds de roulement
- rembourses ses dettes financières
- verser des dividendes à ses actionnaires.
RENTABILITE
• Rentabilité économique et rentabilité financière sont deux
indicateurs qui envisagent la performance de l’entreprise sous
deux aspects différents et complémentaires :
• la rentabilité économique mesure la rentabilité de l’entreprise
dans son ensemble, sans distinction de l’origine des montants
investis (fonds propres ou endettement)

• la rentabilité financière mesure la rentabilité du point de vus


de l’actionnaire, en s’intéressant uniquement au rendement
des fonds propres

• Lorsque l’entreprise n’est pas endettée, les deux montants


sont identiques mais dans le cas contraire ils peuvent être très
différents. Le recours à l’endettement est d’ailleurs un moyen
risqué mais efficace d’obtenir une rentabilité financière élevée
à partir d’une rentabilité économique médiocre.
DIAGNOSTIC
RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE
• Le calcul de la rentabilité économiqueLa rentabilité économique est
un ratio. Elle est obtenue en divisant le résultat économique (résultat
d’exploitation après impôt) par le montant des capitaux engagés pour
obtenir ce résultat (actif économique) :
• Rentabilité économique = résultat d’exploitation après impôt / actif
économique
• L’impôt à déduire est celui calculé sur le résultat d’exploitation : il ne
faut pas utiliser tel quel le montant d’impôt sur les sociétés figurant au
compte de résultat et qui tient également compte des éléments
financiers et exceptionnels.
• L’actif économique, est égal à la somme de l’actif immobilisé et du
besoin en fonds de roulement d’exploitation (cf. chapitre suivant).
• De même que pour les SIG, l’utilité de ces calculs est avant tout
comparative : un taux de rentabilité de 7% n’a de signification que
comparé à la rentabilité moyenne du secteur d’activité ou étudié dans
son évolution sur plusieurs années.
DIAGNOSTIC
RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE
• On peut décomposer la formule de calcul de la rentabilité économique en
y intégrant le chiffre d’affaires (noté CA) :Rentabilité économique =
résultat économique / CA * CA / capitaux engagés.
• Profitabilité
• Rotation de l’actif économique
• Le premier ratio (résultat économique / CA) mesure la profitabilité de
l’entreprise et le second (CA / capitaux engagés) le taux de rotation de
l’actif économique.
• On s’aperçoit ainsi que deux entreprises peuvent atteindre le même taux
de rentabilité économique de deux façons totalement différentes :
• - soit en réalisant un faible taux de marge mais en ayant besoin de peu
de capitaux pour réaliser leur chiffre d’affaires (hypermarchés),- soit en
réalisant un taux de marge plus élevé mais nécessitant un
investissement plus important pour réaliser le même chiffre d’affaires
(industrie).
• Cette analyse donne également deux solutions possibles à une
entreprise souhaitant améliorer sa rentabilité économique :- soit
augmenter son taux de marge,- soit accélérer la rotation de son actif
économique.
DIAGNOSTIC
RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE

La rentabilité financière est un ratio. Elle est obtenue en


divisant le résultat net par le montant des capitaux
propres :Rentabilité financière = résultat net / capitaux
propresLes capitaux propres sont égaux à la somme du
capital social, des réserves et report à nouveau
(bénéfices accumulés non distribués) et du résultat de
l’exercice. On peut également les calculer par différence
entre le total de l’actif et le montant des dettes.
Capitaux propres = capital + réserves + report à
nouveau + résultat de l’exercice = actif - dettes
DIAGNOSTIC
RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE
• L’effet de levier explique le passage de la rentabilité économique à la
rentabilité financière, en fonction du taux d’endettement et du coût de la
dette.
• En effet, le passage d’une notion à l’autre se fait de la façon suivante : - actif
économique = fonds propres + dettes financières- résultat d’exploitation
après impôt = résultat net – résultat financier.
• Si on considère, par simplification, que le résultat financier reflète le coût des
dettes financières, on en déduit que :
• - si le coût de la dette est inférieur à la rentabilité économique, alors la
rentabilité financière sera supérieure à la rentabilité économique,
• - inversement, si le coût de la dette est supérieur à la rentabilité
économique, alors la rentabilité financière sera inférieure à la rentabilité
économique.
• L’impact de cet écart sera d’autant plus important que le taux d’endettement
est élevé, c’est pourquoi on
• parle d’effet de levier.
EFFET DE LEVIER
EFFET DE MASSUE
• L’effet de levier est égal à la différence entre la rentabilité
financière et la rentabilité économique divisée par la
rentabilité économique.Effet de levier = (Rf – Re) / Reavec Re
= rentabilité économique et Rf = rentabilité financière.
• Dans le cas de l’entreprise B il est de 87,5 % = (15 – 8) / 8
• L’effet de levier est très recherché, en particulier en période
de faibles taux d’intérêts. Il faut toutefois l’utiliser avec
précaution car il accroît le risque de l’entreprise. En effet, si le
taux
• de rentabilité économique diminue jusqu’à être inférieur au
coût de la dette, la rentabilité financière sera d’autant plus
faible (voire négative) que le taux d’endettement est élevé. On
parle alors d’effet de massue.
PRINCIPAUX RATIOS
INDEPENDANCE FINANCIERE

FONDS PROPRES MINI 20 %


TOTAL BILAN

FONDS PROPRES
ENVIRON 50 %
CAPITAUX PERMANENTS

COUVERTURE DES STOCKS

FDR < 30 % les banquiers ne prêtent pas ou ne


STOCKS prêtent plus
> 75 % situation favorable
CAPACITE D’ENDETTEMENT

DLMT + ENGAGEM. CB
Maxi 4 ans
CAF
PRINCIPAUX RATIOS
RENTABILITE Frais de Personnel / VA Maxi 75 % à 80 %
Frais de Personnel = Salaires + (le reste Etat, prêteurs,
Charges Sociales autofinancement)

RESULTAT NET - Tenir compte des


Résultat Net / Chiffre d’Affaires éléments exceptionnels
- Doit au moins être > 0

Capacité
= RN - Ressource Trésorerie
d’Autofinancement
+ Dotations aux liée à l’activité
amortissements - Part du RN dans la
+ Charges Exceptionnelles CAF
- Produits Exceptionnels
SOLDES INTERMEDIAIRES DE
GESTION
CA (FL)
- Achats Marchandises (FS)
- Var. Stocks Marchandises (FT)
= MARGE COMMERCIALE
- Achats de Mat.Prem. (FU)
- Var. Stocks Mat.Prem (FV)

= MARGE BRUTE
- Frais Généraux (FW)
= VALEUR AJOUTEE
- Frais de Personnel (FY et FZ)
- Impôts et Taxes (FX)
+ Subventions d’Exploitation (FO)
= EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION
MARGE BRUTE
Le niveau de MB est fonction du CA mais aussi du coût d’Achat
• Le coût d’Achat
Achats de Marchandises
+ Achats de Mat. Premières
+ ou – Var.Stocks March et MP
+ Loyers Crédit bail mobilier
• La Variation Stocks au Compte Résultat est =
Stocks Bilan N-1 – Stocks Bilan N
• Si les stocks au Bilan:
- ont diminué Var positive : il s’agira d’un coût supplémentaire à rajouter aux
achats
- ont augmenté Var négative : il s’agira d’un « profit » à déduire des achats

MB = CA – Coût d’Achat

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