Vous êtes sur la page 1sur 8

Hypnose, activation de conscience et nouvelles solutions

thérapeutiques des addictions : aspects neurobiologiques


Bruno Suarez
Dans Psychotropes 2019/2 (Vol. 25), pages 105 à 111
Éditions De Boeck Supérieur
ISSN 1245-2092
ISBN 9782807393035
DOI 10.3917/psyt.252.0105
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 20/11/2023 sur www.cairn.info (IP: 176.143.195.135)

© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 20/11/2023 sur www.cairn.info (IP: 176.143.195.135)

Article disponible en ligne à l’adresse


https://www.cairn.info/revue-psychotropes-2019-2-page-105.htm

Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s’abonner...


Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.

Distribution électronique Cairn.info pour De Boeck Supérieur.


La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le
cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque
forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est
précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Hypnose, activation de conscience et
nouvelles solutions thérapeutiques des
addictions : aspects neurobiologiques
Hypnosis, activation of consciousness and
new therapeutic solutions for addictions:
neurobiological aspects
Dr Bruno Suarez
Médecin radiologue
Enseignant à la Faculté de médecine Paris XI
Hôpital privé de Thiais
Collège International des Techniques d’Activation de Conscience (CITAC)
Hypnovision, Paris
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 20/11/2023 sur www.cairn.info (IP: 176.143.195.135)

© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 20/11/2023 sur www.cairn.info (IP: 176.143.195.135)


E-mail : suarez.bruno@free.fr

Résumé : Dans cet article, nous verrons comme le cerveau des ado-
lescents, encore en cours de développement, présente une vulnéra-
bilité accrue lors de la prise de drogue. Cependant, nous ne sommes
pas tous égaux face aux addictions. Le mécanisme de dépendance
repose sur des modifications subtiles du connectome cérébral et de
la plasticité synaptique de certains neurones que nous détaillerons.
Nous verrons également l’implication du cervelet dans les conduites
addictives. L’hypnose peut permettre de remettre de la souplesse dans
les neurones et de remettre le corps en mouvement. Il nous a paru
intéressant de simplifier et de moderniser l’hypnose eriksonienne
pour la rendre conforme aux données de la neuroscience. Enfin,
nous verrons que de nouvelles solutions thérapeutiques se basent
aujourd’hui sur des programmes sportifs, éducatifs et nutritionnels
et montrent de bons résultats dans le domaine des addictions.

Psychotropes – Vol. 25 no 2-3​ 105


Hypnose, activation de conscience et nouvelles solutions thérapeutiques des addictions

Abstract: In this article, we will see how the adolescent brain, still
under development, presents an increased vulnerability when taking
drugs. However, we are not all equal when it comes to drugs. The
dependence mechanism is based on subtle modifications of the cere-
bral connectome and the plasticity of certain neurons that we will
detail. We will also see the involvement of the cerebellum in addic-
tive behaviours. Hypnosis will help restore flexibility in neurons and
put the body in motion. In this respect, it is interesting to simplify
and modernize Erikonian hypnosis to make it consistent with neuro-
science data. Finally, we will see that new therapeutic solutions are
now based on sports, education and nutritional programmes and
show good results in the field of addictions.

Mots clés : addiction, neurobiologie, cerveau, neurone, hypnose,


plasticité cérébrale
Keywords: addiction, neurobiology, brain, neuron, hypnosis, brain
plasticity

1) Neuroplasticité et prévention des addictions :


© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 20/11/2023 sur www.cairn.info (IP: 176.143.195.135)

© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 20/11/2023 sur www.cairn.info (IP: 176.143.195.135)


comment profiter de la vague ?

Il est plus probable de croiser un vendeur de drogue à la sortie d’un lycée


plutôt qu’à la sortie d’une maison de retraite. L’adolescence correspond
à la seconde vague de neuroplasticité du cerveau humain. La première
vague correspond au cerveau du bébé. La troisième vague de neuroplas-
ticité est celle du cerveau maternel. Ces vagues sont à la fois une force
et une faiblesse pour le cerveau. En effet, l’adolescence est le moment
particulier pendant lequel certains récepteurs aux opioïdes et cannabi-
noïdes endogènes sont produits en masse. L’adolescent peut découvrir
ces molécules naturelles en pratiquant une activité sportive ou culturelle.
Il peut aussi se voir proposer à la même époque des drogues contenant
ces mêmes molécules sous forme chimique. Le cerveau des adolescents
étant toujours en cours de développement, il est bien plus fragile que
celui des adultes face aux drogues. Des molécules comme l’alcool ou
le cannabis, qui perturbent les échanges entre neurones, ont parfois des
conséquences graves chez l’adolescent devenu adulte (Fuhrman et al.,
2015 ; Peyton Bohnsak et al., 2019). Le rôle des cellules gliales céré-
brales a récemment été mis en lumière dans ce processus (Jouroukhin

106 Psychotropes – Vol. 25 no 2-3


 Bruno Suarez

et al., 2019). Ces prises de drogues sont en outre des facteurs favori-
sant l’apparition de troubles psychiatriques comme la schizophrénie.
Face aux discours banalisant l’usage du tabac, de l’alcool, notamment
le binge drinking, et du cannabis, nous avons le devoir d’informer les
patients adolescents et leurs parents de ces risques et de leur proposer des
interventions thérapeutiques le plus tôt possible afin de profiter de cette
« seconde chance » pour le cerveau.

2) Pourquoi certaines personnes deviennent-elles


dépendantes à une drogue et d’autres non ?
La souplesse des neurones.

Ce mécanisme repose sur des modifications subtiles du connectome


cérébral et de la plasticité synaptique de certains neurones. Le connec-
tome correspond aux connexions qu’établissent les neurones entre eux,
soit les fibres de substance blanche mais également les dendrites. Pour
la première fois en 2010, une expérience mise au point par l’équipe de
Pier Vincenzo Piazza à Bordeaux a permis de lier la dépendance aux
drogues à une modification cérébrale. Ce travail décrit le premier cor-
rélat neuronal de la transition d’un comportement de prise de drogue à
une toxicomanie. La dépendance correspondrait à une perte de la sou-
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 20/11/2023 sur www.cairn.info (IP: 176.143.195.135)

© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 20/11/2023 sur www.cairn.info (IP: 176.143.195.135)


plesse de certains neurones, ce qui est la base de la neuroplasticité. Pour
décrire le fonctionnement du connectome, nous utilisons la métaphore
du réseau routier. Chez le sujet sans addiction, le réseau routier est fluide
et flexible : les axes autoroutiers et secondaires voient une bonne circu-
lation et une bonne flexibilité dans la gestion de l’évolution du flux ren-
contré par le réseau. En cas d’addiction, le réseau est cantonné aux axes
autoroutiers. Il ne permet ni une bonne flexibilité ni une bonne réparti-
tion du flux, générant des embouteillages et des erreurs d’appréciation.
La dépendance à une drogue serait due à une incapacité pour cer-
taines personnes à contrecarrer les modifications synaptiques provoquée
chez tous les sujets exposés à la substance. La résistance au toxique n’est
pas due à une insensibilité. Elle vient de la capacité du sujet à s’adap-
ter aux effets négatifs du produit (Kasanetz et al., 2010 ; Pascoli et al.,
2018). Nous ne sommes pas égaux face aux drogues. Chez les patients
dépendants, on note par ailleurs une hyperactivité du circuit qui relie le
cortex orbito-frontal (COF) au striatum. Or le COF est impliqué dans la
prise de décision et dans la prévision des conséquences qui s’ensuivent.
Le striatum quant à lui est un centre clé du circuit de la récompense. Le
neurotransmetteur de ce circuit est la dopamine. La personne dépendante

Psychotropes – Vol. 25 no 2-3​ 107


Hypnose, activation de conscience et nouvelles solutions thérapeutiques des addictions

continue à prendre en excès la substance. Elle anticiperait alors une récom-


pense exagérée ou bien elle sous-estimerait les retombées négatives de
son geste. Pas moins de six circuits cérébraux sont touchés par ailleurs
lors des conduites addictives (Zilverstand et al., 2018). Certains produits
utilisés pour réaliser une anesthésie générale et la Kétamine modifient de
façon instantanée le connectome cérébral et la souplesse des neurones.
Le produit anesthésiant rigidifie le connectome. La Kétamine quant à
elle lui rend sa souplesse en créant même de nouvelles connexions den-
dritiques. Cet effet est utilisé pour modifier temporairement les signes de
la dépression (Uhrig et al., 2018 ; Moda-Sava et al., 2019).

3) Le cervelet : un invité surprise pour comprendre


les addictions

Le cervelet est également impliqué dans les conduites addictives. Cette


importante partie du cerveau a été peu explorée en imagerie fonction-
nelle du fait de sa position dans la boîte crânienne. Son étude récente
en IRM fonctionnelle de connectivité montre que, contre toute attente,
80 % de l’activité du cervelet est liée à des fonctions cognitives de haut
niveau et 20 % seulement à la coordination motrice. Ces connexions per-
mettent de comprendre les effets de l’alcool sur le cervelet comme la
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 20/11/2023 sur www.cairn.info (IP: 176.143.195.135)

© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 20/11/2023 sur www.cairn.info (IP: 176.143.195.135)


démarche ébrieuse, le défaut de coordination motrice mais également
un élément clé des addictions : la pauvreté du jugement (Marek et al.,
2018). D’autre part, il existe des connexions directes entre le cervelet et
un centre du circuit de la récompense : l’aire tegmentale ventrale. Ces
connexions entre le cervelet et le cortex cérébral peuvent expliquer le
rôle du cervelet dans l’autisme, les addictions et la schizophrénie (Carta
et al., 2019). Enfin, à l’échelon cellulaire, certaines cellules du cervelet :
les cellules granuleuses, encodent l’attente d’une récompense (Wagner,
2017).

4) Hypnose/Activation de conscience : remettre de la


souplesse dans les neurones et le corps en mouvement

Lorsque, avec Jean Becchio, nous avons commencé à étudier le cerveau


pendant l’hypnose en 2005, nous souhaitions vérifier si le cerveau du
patient sous hypnose était inhibé ou bien au contraire activé. En effet,
la littérature et le cinéma regorgent d’histoires où le patient hypno-
tisé est sous l’emprise de l’hypnotiseur, comme une sorte de zombie.

108 Psychotropes – Vol. 25 no 2-3


 Bruno Suarez

À l’hôpital Raymond Poincaré de Garches, avec l’aide d’Olivier Daniel


et du Professeur Robert Carlier, nous avons alors recruté des sujets sains
et étudié leur cerveau en IRM fonctionnelle, après leur avoir appris
l’hypnose. Nous fûmes agréablement surpris de constater que pendant
l’hypnose, il y avait plus de régions cérébrales activées que pendant
l’éveil simple. Les régions mobilisées étaient multiples : le cervelet qui
se situe sous les hémisphères cérébraux, le cortex cingulaire antérieur
qui est une partie du lobe frontal, ainsi que le précunéus qui appartient
au lobe pariétal (Suarez et al., 2010). Depuis cette époque, nous avons
décidé de simplifier et de moderniser l’hypnose ériksonienne afin de la
rendre conforme aux données de neurosciences. Nous avons proposé
de nommer cette technique : Technique d’Activation de la Conscience
et Orientation de l’Attention (TAC). Des travaux de recherche récents
nous permettent d’éclairer et de mieux comprendre ces modulations.
Le cervelet, organe peu exploré en neuroscience, connu pour son rôle
dans la coordination des mouvements, se révèle indispensable aux
fonctions cognitives de haut niveau comme le système attentionnel, le
mode par défaut, la rêverie, la pensée, la prise de décision, la planifica-
tion d’une action et le circuit de la récompense. Il intervient également
lorsque l’on se rappelle d’un souvenir, un élément important de la séance
d’hypnose. Le cortex cingulaire antérieur ne fonctionne plus chez les
patients touchés de mutisme akinétique ou de catatonie, deux maladies
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 20/11/2023 sur www.cairn.info (IP: 176.143.195.135)

© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 20/11/2023 sur www.cairn.info (IP: 176.143.195.135)


qui empêchent les patients d’initier le moindre mouvement y compris
celui de parler. Le cortex cingulaire antérieur est le centre du désir et de
la volonté d’agir. Le précunéus ne fonctionne plus en cas de syndrome
du membre étranger, un symptôme neuropsychiatrique rencontré chez
les patients schizophrènes qui se caractérise par le sentiment de perdre
le contrôle d’un membre. Le précunéus, une zone du lobe pariétal est le
centre de l’agentivité. L’agentivité correspond à cette fonction cognitive
qui nous donne le sentiment d’être l’auteur de nos actes. L’agentivité et
le désir d’agir sont les deux piliers de notre sentiment de liberté et de
libre arbitre (Darby et al., 2018). Ils sont stimulés par la séance d’acti-
vation de conscience.

5) Activité physique, alimentation et microbiote :


vers une psychiatrie sportive et nutritionnelle ?

Alors que les médicaments antalgiques sont peu efficaces dans la fibro-
myalgie, l’exercice physique donne de bons résultats. La Dr Stéphanie
Ranque-Garnier du Centre d’évaluation de la douleur du CHU de la

Psychotropes – Vol. 25 no 2-3​ 109


Hypnose, activation de conscience et nouvelles solutions thérapeutiques des addictions

Timone à Marseille propose depuis plusieurs années un programme de


sport original : le programme FibroMyactiv. Ce programme permet la
rencontre de trois mondes : les soignants, les soignés et les sportifs.
Les patients douloureux chroniques se voient proposer un programme
d’apprentissage et de pratiques sportives très varié et adapté à chacun.
Les professeurs de sport reçoivent des médecins de l’équipe, une for-
mation spécifique sur la douleur chronique. Les premiers résultats sont
très encourageants montrant une efficacité clinique inattendue (Ranque-
Garnier et al., 2017). Des études en cours, qui proposent le même type
d’approche sportive dans le domaine des addictions, montrent aussi
de bons résultats (Hovhannisyan K et al., 2019 ; Randi Bilberg et al.,
2019).
Le microbiote intestinal est un champ d’investigation. L’étude des
milliards de bactéries que nous hébergeons dans notre intestin com-
mence à livrer le secret de leur présence. Les entérotypes du microbiote
intestinal sont l’équivalent des groupes sanguins au niveau intestinal.
En effet, parmi les multiples espèces bactériennes que nous hébergeons,
500 types de bactéries intestinales produisent des composés neuroac-
tifs. L’étude des entérotypes par analyse bio-informatique du microbiote
montre que ces groupes sont en lien avec un certain nombre d’affections
psychiatriques, notamment la dépression et l’autisme.
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 20/11/2023 sur www.cairn.info (IP: 176.143.195.135)

© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 20/11/2023 sur www.cairn.info (IP: 176.143.195.135)


Par exemple, les patients dépressifs manquent de certaines bacté-
ries comme les Coprococcus et les Dialister. L’entérotype Bacteroides2
augmente le risque de maladie de Crohn mais aussi celui de dépression.
Les patients qui hébergent des bactéries produisant le DOPAC, (un pré-
curseur de la dopamine) ont une bonne qualité de vie et peu ou pas de
dépression (Vales-Colomer et al., 2019). Pour les addictions et notam-
ment la maladie alcoolique, des modifications du microbiote intestinal
ont été découvertes. Ces modifications sont associées à la sévérité de la
dépression, à l’anxiété ainsi qu’au craving (Meckel et al., 2019). Ces
découvertes suggèrent l’existence d’un axe microbiote-intestin-cerveau
particulier chez le patient alcoolique. Une nouvelle branche de la psy-
chiatrie : l’entéro-psychiatrie semble se profiler avec à la clé des solu-
tions thérapeutiques originales basées sur des programmes sportifs,
éducatifs et nutritionnels.

110 Psychotropes – Vol. 25 no 2-3


 Bruno Suarez

Bibliographie
Bilberg Randi et al. (2019). Saying yes or no to physical activity: A comparative cohort
analysis of patients seeking treatment for alcohol use disorder. Addictive Behaviors
Reports, March 9, 100180.
Carta Ilaria et al. (2019). Cerebellar modulation of the reward circuitry and social beha-
vior. Science, Jan 363(6424).
Darby Ryan et al. (2018). Lesion network localization of free will. PNAS Oct, 115(42),
10792-10797.
Fuhrman Delia et al. (2015). Adolescence as a Sensitive Period of Brain Development.
Trends in Cognitive Neuroscience, 19(10), 558-566.
Hovhannisyan K. et al. (2019). Compliance with the Very Integrated Program for
smoking cessation, nutrition, physical activity and comorbidity education among
patients in treatment for alcohol and drug addiction. Int J Res Public Health,. Jun
16(13), 2285.
Jouroukhin Yan et al. (2019). Adolescent delta9-tetrahydrocannabinol exposure and
astrocyte specific genetic vunerability converge on nuclear factor cyclooxygenase2
signaling to impair memory in adult. Biological Psychiatry, 85(11), 891-903.
Kasanetz Fernando et al. (2010). Transition to addiction is associated with a persistent
impairment in synaptic plasticity. Science, 328(5986), 1709-1712.
Marek Scott et al. (2018). Spatial and temporal organization of the individual human
cerebellum, Neuron, 100(4), 977-993.
Meckel K.R., Kiraly D.D. (2019). A potential role for the gut microbiome in substance
use disorders. Psychopharmacology, 236(5), 1513-1530.
Moda-Sava R.N. et al. (2019). Sustained rescue of prefrontal circuit dysfunction by
© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 20/11/2023 sur www.cairn.info (IP: 176.143.195.135)

© De Boeck Supérieur | Téléchargé le 20/11/2023 sur www.cairn.info (IP: 176.143.195.135)


antidepressant-induced spine formation. Science, 364(6436).
Pascoli Vincent et al. (2018). Stochastic synaptic plasticity underlying compulsion in a
model of addiction. Nature, 564, 366-371.
Peyton Bohnsak John et al. (2019). The IncRNA BDNF-AS is an epigenetic regulator in
the human amygdala in early onset alcohol use disorders. Translational Psychiatry,
9(1), 34.
Ranque-Garnier Stéphanie et al. (2017). Fibromyactiv : une étude pilote monocentrique
prospective, randomisée. Efficacité de la pratique d’activité physique adaptée sur la
qualité de vie des patients fibromyalgiques. Douleurs, 18(2), 87-104.
Suarez B., Carlier R., Daniel O., Becchio J., Vallée C., Bussel B. (2010). Les effets de
l’hypnose sur la motricité : une modulation particulière du mouvement. 58es Journées
Françaises de Radiologie Paris, J Radiol, 91: 1108.
Uhrig Lynn, Dehaene Stanislas et al. (2018). Resting-state dynamics as a cortical signa-
ture of anesthesia in monkeys. Anesthesiology, 129(5), 942-958.
Vales-Colomer Mireia, Raes Jeroen et al. (2019). The neuroactive potential of the
human microbiota in quality of life and depression. Nat Microb, 4(4), 623-632.
Wagner Mark (2017). Cognitive signaling in cerebellar granule cells. Nature, 43(1),
222-223.
Zilverstand Anna et al. (2018). Neuroimaging impaired response inhibition and salience
attribution in human drug addiction. Neuron, 98(5), 886-903.

Psychotropes – Vol. 25 no 2-3​ 111

Vous aimerez peut-être aussi