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La théorie microéconomique a pour objet l'étude des comportements économiques individuels et de

leurs interactions dans les économies de marché, interactions analysées depuis Léon Walras dans le
cadre de l'équilibre général. L'expression théorie microéconomique s'est imposée au milieu du XXe
siècle afin de faire la distinction avec celle de théorie macroéconomique qui concerne les relations entre
grandeurs agrégées : consommation, investissement, emploi, etc. Devenue courante depuis cette
époque, l'expression est considérée comme équivalente à celle de théorie des prix et de l'allocation des
ressources, qui s'est diffusée depuis la fin des années 1950. « Biens », « ressources », « agents », «
marchés » et « concurrence » sont les concepts de base servant aux analyses microéconomiques.

Chaque bien (bien matériel ou service) est caractérisé par la propriété selon laquelle deux quantités
égales sont parfaitement équivalentes. Ainsi, deux objets matériellement identiques sont considérés
comme deux biens différents s'ils sont disponibles à deux dates différentes et si la date de disponibilité
importe dans l'analyse.

Une ressource est une quantité d'un bien qui se trouve être disponible au départ de l'analyse, par
exemple un minerai enfoui dans le sol pour l'analyse de l'extraction minière, ou le travail à fournir par
une personne si celui-ci est considéré comme donné dans l'analyse de la consommation de la personne
étudiée.

Les agents sont les individus, groupes d'individus ou organismes qui constituent les unités élémentaires
agissantes. À chaque agent correspond un centre de décision autonome. Dans la plus grande partie de la
théorie microéconomique, il n'existe que deux types d'agents : les producteurs et les consommateurs.

Un marché est le siège des échanges qui s'effectuent sur un bien donné (à une date donnée si l'analyse
distingue deux ou plusieurs dates). Ce marché est dit concurrentiel, ou de concurrence parfaite, si tous
les échanges s'y effectuent au même prix (le concept usuel s'agissant d'échanges).

En théorie microéconomique, l'analyse prétend souvent faire intervenir de nombreux biens et de


nombreux agents, même en nombres indéfinis. Elle vise aussi à être rigoureuse. On comprend dès lors
qu'elle s'effectue avec le langage et les modes de raisonnement des mathématiques. Depuis le milieu du
XIXe siècle, la mathématisation de la théorie des prix et de l'allocation des ressources s'est peu à peu
imposée, à tel point que l'habitude a été prise de désigner aussi comme économie mathématique cette
branche des théories économiques. C'est bien d'elle qu'il va s'agir ici. Mais l'objectif ne sera ni de
démontrer ni d'écrire les modèles généraux par lesquels la théorie s'est établie. Les écritures
mathématiques seront conformes à celles en usage dans la théorie, mais viseront la simplicité. Le plan
adopté ici sera aussi conforme à la démarche suivie par la recherche théorique.

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