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Plan

Introduction………………………………………………………..…6
Chapitre I : Présentation de Business Process 212 (BP212)……......7
Section I : Le savoir-faire de BP212………………………………………..…...8
Section II : Pourquoi choisir Bp212………………………………….................8
Section III : la méthodologie Two One Two chez BP212……………...………..8
Section VI : La mission et La vision De Bp212………………………………….9
Section V : Les valeurs Les ressources de BP212……………………………….9

Chapitre II : La société de service d’ingénierie en informatique


(SSII)………………………………………………………………...10
Section I : Définition d’une SSII……………………………………..……….11
Section II : Historique…………………………………………………...…….11
Section III : Le marché des SSIIl…………………………………………..…11
Section IV : les Prestations……………………………………………..……..12
Section V : Panorama des SSII…………………………….……………..…...14
Chapitre III : La gestion comptable d’une entreprise : un outil de
pilotage et de prospective……………………………………………16

Section I : La gestion comptable d’une entreprise : qu’est-ce que


c’est ?..................................................................................................17

Section II : Le rôle de la gestion comptable dans l’entreprise………17

Section III : Les enjeux de la gestion comptable en entreprise….….18

Section IV : Top 5 des outils de gestion comptable………………….18

Section V : Comment prévenir les impayés dans une entreprise ?.....19

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Section VI : Les risques d’une mauvaise gestion comptable………19

Section VII : Les risques d’une mauvaise gestion comptable..……20

Chapitre IV : La Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) et L’Impôt sur


les Sociétés (IS)…………………………………………………..….22
Section I : La Taxe sur la Valeur ajoutée(TVA)……………..……………….23

Sous-section I : Définition et le champ d’application de la TVA…………….23

Sous-section II : les exonérations et les déductions de la TVA………………23

Sous-section III : les Taux et la méthode de calcul de la TVA……………….24

Section II : L’Impôt sur les Sociétés (IS)………………………………..……24

Sous-section I : Impôt sur les sociétés – qu’est-ce que c’est ?..........................24

Sous-section II : le champ d’application de l’I.S……………………………..25

Sous-section III : la base imposable de l’impôt sur les sociétés (I.S.)…….….26

Sous-section IV : Le taux d’I.S. (impôt sur les sociétés) applicable au


Maroc……………………………………………………………………….….26

Sous-section V : Les modalités de paiement de l’I.S…………………….……28

Chapitre IV : Les difficultés rencontrées par le comptable……......29

Section I : Une image de marque redéfinie………………….……..30

Section II : Une image de marque redéfinie………………….……30

Section III : La digitalisation, socle de durabilité ?..........................31

Conclusion……………………………………………………..……32

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Introduction

Le domaine de la gestion comptable se considère comme un domaine trop large


et enrichissant, à cet égard, on apprend que la gestion comptable implique la
réalisation de la comptabilité générale de l'entreprise. Cette tâche consiste aussi à
gérer la fiabilité des comptes et à créer des tableaux de bords et des procédures de
contrôle et de suivi des comptes. Son importance demeure dans le fait qu’elle sert
au pilotage de l'activité de l'entreprise et à fournir une image fidèle de la situation
financière et des résultats de l'entreprise. L’objectif des principes comptables
signifie que la comptabilité doit transparaitre le mieux possible la réalité
économique de l'entreprise.
Durant toute ma période de stage, l’équipe du département comptable ont essayé
de me faire introduire à ce domaine tout en préservant une certaine confidentialité
au niveau de leurs données internes, ils se sont focalisés notamment sur deux
notions importantes, qui sont la taxe sur la valeur ajoutée et l’impôt sur les
sociétés.
Dans ce rapport, il est résumé un ensemble des acquis qui sont divisés sous forme
de cinq chapitres respectifs. Tout d’abord on a une introduction sur la société de
business process, pour préciser par la suite la nature de son activité autant qu’une
société de service d’ingénierie informatique, ainsi qu’une explication de la gestion
comptable d’une entreprise, suivie par la mise en place des connaissances
collectées sur la taxe sur la valeur ajoutée et l’impôt sur les sociétés, pour finir par
une relève de l’ensemble des difficultés qu’un comptable peut vivre lors de
l’exécution de son métier.

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Chapitre I : Présentation de Business Process 212
(BP212).
Dans ce chapitre, on a essayé d’introduire la société Business process en précisant
son savoir-faire, ses missions et ses valeurs.

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Section I : Le savoir-faire de BP212.
Business Process 212 se positionne en tant qu’entreprise spécialisée dans la conduite de
projets de mise en place et d’optimisation de solutions de gestion. Il s’agit d’une société
qui sait étudier les procédures de gestion; déployer des solutions viables; sensibiliser et
former les collaborateurs pour plus d’efficacité et d’efficience. C’est dans cette optique
là que cette entreprise propose des solutions viables pour ses clients, et non seulement
de simples projets informatiques, en développant pour eux des méthodologies
innovantes et adaptées d’accompagnement pour un développement sûr et durable ; elle
est consciente que la mise en œuvre d’une solution de gestion est une opération qui ne
consiste pas uniquement à installer un logiciel, mais à réorienter l’organisation de
l’entreprise tout entière vers des pratiques réellement rentables, ce qui implique une
nécessaire prise en compte d’un projet de conduite de changement. BP212 a élaboré une
méthodologie de gestion de ses projets qui implique les hommes et les femmes qui
seront touchés par ces changements organisationnels et d’intégrer la culture, les
habitudes et les normes sociales de l’organisation dans l’élaboration des plans de
déploiement d’outils qui pourront être concrètement efficaces.

Section II : Pourquoi choisir Bp212.


Business Process 212 est une société qui aide les entreprises à se mieux porter et à se
développer dans le bon sens, en mettant à niveau les prérequis organisationnels et en
intégrant un outil fédérateur entre les hommes et les femmes qui font les entreprises, elle
conseille ses clients de valoriser leur procédures en les basant sur les meilleurs pratiques,
les matérialisant via des schémas simples et compréhensibles et les automatisant au
maximum pour plus d’efficacité. Comme elle insiste sur la valorisation des
collaborateurs en les fédérant autour de projets faits pour eux, les formant et les
sensibilisant à leurs rôles dans les procédures, et en les donnant de la valeur et de la
visibilité à leur travail. Ainsi, BP212 prend soin de l’avenir de ses clients en lui
sécurisant leurs données et leur savoir, leur donnant un pilotage pertinent, et leur
permettant de se redimensionner et de s’adapter rapidement.

Section III : la méthodologie Two One Two chez BP212.


La méthodologie Two One Two de Business Process 212 est une méthodologie
exclusive, développée pour optimiser le cycle de gestion des projets clients. Cette
méthodologie permet de réduire considérablement les délais de déploiement tout en
assurant la réussite de l’adoption de tels projets. Elle repose sur le duo (Two)
modélisation de processus et intégration en amont, et (One) formation et optimisation
en aval du déploiement du projet unifié (One) informatique. Cette méthodologie permet
de réduire de 30% à 50% les délais de déploiement d’un système d’information intégré,

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comparée aux méthodologies classiques utilisées par les Société de Service d’Ingénierie
en Informatique (SSII).

Section VI : La mission et La vision De Bp212.


1) La mission de BP212 :
La mission de Bp212 sur le marché est d’apporter leur expertise et leur savoir-faire et
d’assurer à leurs clients des solutions durables et pérennes de mise à niveau et
d’évolution de leurs organisations. Cette société cherche à devenir le meilleur allié de
ses clients et à étendre sa collaboration à un suivi et un accompagnement durables.

2) La vision De Bp212.
La vision de cette société est la mise en place de projets innovants permettant de
propulser des organisations vers un niveau supérieur de résultats, de rationalisation et
de l’optimisation de leur gestion par l’implication de tous les collaborateurs intéressés
par ces projets.

Section V : Les valeurs Les ressources de BP212.


 Ses valeurs :
Les valeurs de la société BP212 s’articule autour de :
-L’expertise.
-l’innovation.
-la rigueur.

 Ses ressources :
Les ressources de la société BP212 sont constituées principalement de :
Un management avec une grande expérience dans la gestion de projets de mise à niveau
et d’évolution d’entreprises ;
-une équipe pluridisciplinaire et hautement compétente ;
-un réseau de consultants de proximité et de grande disponibilité pour ses clients ;
-des outils à la pointe de la technologie et d’une grande efficacité ;
-et beaucoup d’expertises sectorielles concentrées dans ses manuels de procédures.

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Chapitre II : La société de service d’ingénierie
en informatique (SSII).
Ce chapitre va se porter sur l’explication du domaine d’activité de la société BP212,
et alors il va donner une introduction générale sur les sociétés de service d’ingénierie.

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Section I : Définition d’une SSII.
Une société de service et d’ingénierie en informatique est dite SSII. Cette appellation
est reprise de nos jours en termes de société de services informatique (ESN). Cet
acronyme ESN désigne une société experte en informatique et en nouvelles
technologies. Il s’agit de diverses compétences : concevoir, former, conseiller, assurer
la maintenance…Ce savoir-faire est commercialisé aux entreprises qui ont besoin, par
exemple, de créer un site web/un logiciel ou de gérer un parc informatique. Elle fournit
à ses clients des conseils et des solutions de communication. En plus, elle cadre des
systèmes informatiques. Elle se charge, parfois, non seulement de former les utilisateurs
de ses produits mais aussi de les assister. En générale, La SSII est une société experte
dans le domaine des nouvelles technologies et de l’informatique. Elle peut englober
plusieurs métiers (conseil, conception et réalisation d’outils, maintenance ou encore
formation) et a pour objectif principal d’accompagner une société cliente dans la
réalisation d’un projet.

Section II : Historique.
L'appellation SSII a succédé au début des années 1980 à celle de SSCI (Société de
services et de conseils en informatique). Les SSCI ont élargi leur gamme d'activités et
le terme «ingénierie» remplace le terme «conseil» jugé à l'époque comme trop associé
à de petits cabinets. L'ingénierie recouvre en effet les différents métiers du conseil (en
nette diminution), des études, de l'ingénierie de dispositifs, de l'intégration de dispositifs,
de l'assistance technique et des progiciels.

Section III : Le marché des SSIIl.


Le marché SSII est en évolution malgré quelques périodes de stagnation. Cette évolution
dépend de plusieurs facteurs et risque d’être compromise par la pénurie des
compétences. Néanmoins, certains qualifient ce marché de florissant.
En effet, le nombre des consultants SSII fait défaut au marché des prestations
informatique. Ceci devrait promouvoir l’investissement de ces sociétés du service
numérique. Normalement, si la demande dépasse l’offre le prix de vente augmente. Ce
n’est pas le cas concernant l’ESN. Au fait, le prix de vente baisse ! Parfois lorsque le
client passe une demande à plusieurs ESN, quelques-unes d’entre elles, n’ayant pas le
personnel demandé, lancent à leur tour d’autres demandes. Le nombre des demandes
augmente indépendamment des besoins réels. En outre, cherchant à anticiper les
demandes certaines entreprises lancent des demandes de consultants sans avoir d’offre
sur le marché. Cette manœuvre, aussi, augmente les demandes. L’augmentation des
demandes sans en avoir besoin fait grimper le prix des revient et fait baisser le prix de
vente. Le marché en est perturbé et une fausse pénurie est établie. Ayant l’impression
d’être fortement sollicités les candidats à embaucher font monter les enchères. Les

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anciens salariés exigent alors une augmentation de salaire par rapports aux nouveaux
recrus sous menace de quitter l’ESN et à se repositionner sur le marché. De cette façon,
l’ESN se trouve piégée dans un cercle vicieux. D’autant plus que les clients imposent
une baisse de prix de vente puisque ils n’ont que l’embarras du choix.

Section IV : les Prestations.


La SSII est une entreprise de service : faiblement capitalisée, elle tire du travail
intellectuel de ses employés la majeure partie de la valeur qu'elle apporte à ses clients.
Une SSII est dite une "société à forte valeur ajoutée" dans le sens où elle ne transforme
pas de matières premières ni n'assemble d'éléments pour vendre sa production.
L'absence d'outillage industriel limite par conséquent ses charges fixes et ses charges
d'approvisionnement avant de réaliser ses bénéfices, d'où une forte valeur ajoutée
essentiellement intellectuelle.
La contrepartie est qu'une SSII ne peut accroitre son chiffre d'affaire qu'en recrutant plus
de personnel et non pas en fabriquant plus de marchandise. Il est certes envisageable
pour les SSII d'augmenter leurs tarifs en montant le niveau de savoir-faire de ses salariés
(et par conséquent de ses activités) mais cet effet de levier est marginal comparé à celui
de la masse salariale.
Dans son activité d'«assistance technique» (le type de prestation le plus commun, voir
plus bas), la SSII met en relation l'informaticien qualifié et l'entreprise ayant besoin de
ses compétences. Elle embauche l'informaticien en CDI (contrat à durée indéterminée)
et met ses compétences à disposition des entreprises clientes. C'est par conséquent la
SSII qui prend en charge le processus de recrutement et s'occupe de trouver des missions
auprès des entreprises clientes. L'ingénieur est par conséquent salarié de la SSII et va
proposer ses services aux entreprises clientes de la SSII. Quand un employé de SSII a
terminé une mission et que la SSII ne lui a pas encore trouvé une autre mission, on dit
qu'il est en "intercontrat". Pendant l'intercontrat, l'employé continue d'être payé. Aussi
les SSII tentent de mettre à profit les périodes d'intercontrat pour donner une formation
à leurs employés (les formateurs pouvant eux-mêmes être des employés de la SSII) ou
pour développer des projets internes à la SSII.

1) Prestations détaillés :
Au sens le plus large, les SSII tirent leur chiffre d'affaires (C. A) des prestations
suivantes :

 le conseil
o Conseil en organisation
o conseil en processus métier
o conseil en conduite du changement

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o conseil technique et R&D externalisé

 l'intégration de dispositifs

o architecture et urbanisation des dispositifs d'informations (conception,


choix techniques…)
o Développement d'applications/ingénierie logicielle
o mise en place de PGI/ERP
o solutions de communication entre divers dispositifs informatiques
hétérogènes
o vente de licences de logiciels
o assistance technique
 l'infogérance (externalisation ou outsourcing)
o Tierce maintenance applicative (TMA) : maintenance et évolution
applicative
o Tierce Recette Applicative (TRA) et testing : gestion externalisée des
tests et de la qualité logicielle
o Gestion des infrastructures : maintenance, hébergement, gestion des
réseaux
o BPO : externalisation de processus métier (RH, comptabilité…)
 formation, assistance aux utilisateurs

2) Types de prestation :
Les SSII se distinguent surtout par le degré d'intégration du travail individuel de chaque
employé ou de l'entreprise dans le service qu'elle rend à chacun de ses clients.
Dans le régime de l'assistance technique (AT ou régie), la SSII recrute des personnes
disposant de compétences pour revendre leur travail à la journée, selon un taux
journalier convenu. Un indicateur fréquemment utilisé est le taux journalier moyen
(TJM), c'est-à-dire le ratio F/J où F est le montant facturé par la SSII à son ou ses clients
pendant une période donnée, et J le nombre de jours-hommes apportés à ce ou ces clients
pendant cette même période. La mise en place de ces prestations doit être fortement
encadrée. En effet, le prêt exclusif de main d'œuvre est réservé en principe aux seules
sociétés d'intérim, faute de quoi est commis un prêt illicite de main d'œuvre (voire un
délit de marchandage par conséquent qu'un préjudice existe pour les salariés). On parle
alors de "fausse sous-traitance". Tout employé du prestataire doit disposer d'un ordre de
mission provenant de sa société mère, disposer de locaux identifiés et indépendants dans
le cadre de sa prestation, et son référent reste à tout moment son employeur et non un
chef d'équipe au sein de laquelle il serait positionné. Dans les contrats au forfait, la SSII
vend à son client un service convenu, mesuré par des indicateurs de niveau de service,
en mettant en œuvre des ressources surtout humaines dont elle reste seule maître : c'est

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une prestation à engagement de résultat, et assortie de pénalités en cas de non atteinte
des valeurs cibles des indicateurs. On pourrait comparer ce type de prestation à la
fourniture d'un service clé en main. La quasi-totalité des activités d'infogérance se font
au forfait.
Le centre de service est à mi-chemin entre la régie et le forfait, et est fréquemment
proposé par les grandes SSII du fait de leur organisation. Ce type d'organisation autorise
la SSII d'industrialiser ses prestations en diminuant les coûts (utilisation des ressources
humaines, logicielles, matérielles et des compétences internes à la SSII sur plusieurs
projet) et au client de partager, encadrer, fixer les responsabilités (maîtrise d'œuvre,
maîtrise d'ouvrage…) et les délais pour différents parties selon des accords définis entre
le prestataire et le client. Ce type d'organisation et de délégation plus ou moins complète
d'activités nécessite une implication du client énormément plus importante que dans le
cadre du forfait. La majorité des salariés des centres de services travaillent au sein des
locaux de la SSII. Cependant des collaborateurs peuvent être détachés en assistance
technique chez le client ou être amenés à apporter de manière ponctuelle, des prestations
de conseils et d'expertises chez le client. Les centres de services des SSII sont
fréquemment des structures régionales (voire nationale) et spécialisés dans une
technologie, un domaine d'activité spécifique (Java, Technologies Web, CRM, Banque,
Telecoms…) ou un client pour lequel il assure la sous-traitance de toute ou partie de son
activité informatique. Le caractère industriel de ce genre de structure pourrait être
assimilé à des usines de développement.
La réalisation d'une prestation

 dans le pays du client est nommé onshore


 dans un pays proche est nommé nearshore
 dans un pays éloigné le plus souvent à bas coût est nommé offshore (nécessite
la mise en place de structures de suivi et de coordinations importantes)

Le choix de la localisation du lieu de réalisation de la prestation est laissé au client. La


majorité des grandes SSII emploient une marque qu'elles ont créée pour désigner le
choix laissé au client (Xshore, rightshore, Global Service Delivery, Farshore,
MultiShore, N-Shore, Dualshore, Bestshore…)

Section V : Panorama des SSII.


Comme les autres entreprises de services, les SSII sont rattachées au secteur tertiaire
dans la comptabilité nationale française. Les SSII, SCT (Sociétés de Conseil en
Technologie) et les éditeurs de logiciels forment ensemble le secteur économique des
«Activités informatiques» (codes NAF 72) dans la nomenclature publique française
(INSEE, Ministère du Travail). Cette branche est aussi nommée branche «Logiciels &
Services Informatiques» ou encore branche Syntec Informatique du nom de la chambre
patronale qui regroupe à peu près les 2/3 des effectifs de la branche en France. La

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majorité des SSII sont associées à la catégorie Conseil en dispositifs informatiques qui
englobe un vaste univers d'activité allant du développement de logiciel à la demande, à
la fourniture d'ingénieurs en régie.
De nombreuses SSII ont une activité de distribution et sont dans ce cas qualifiées du
terme anglais "VAR" ce qui veut dire Revendeur à valeur ajoutée (Value Added
Reseller). Celles-ci représentent 40 % des SSII et sont plus fréquemment présentes en
province que dans les particulièrement grands centres urbains.
Bien que le nombre de SSII de moins de 100 salariés soit énormément plus important
que celui de 100 salariés et plus, les effectifs des SSII se concentrent surtout dans les
entreprises de plus de 100 salariés.

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Chapitre III : La gestion comptable d’une
entreprise : Un outil de pilotage et de prospective
Ce chapitre entame le concept fondamental sur lequel j’ai recu autant d’informations au
cours de la passation de mn stage, qui est la gestion comptable d’une entreprise, ce chapitre
offre une définition de ce concept, le role de la gestion comptable dans l’entreprise les
enjeux les obligations comptables et les tops 5 outils de la gestion comptable.

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Section I : La gestion comptable d’une entreprise : qu’est-ce que c’est ?
La gestion comptable prend en compte non seulement la comptabilité générale, mais
aussi la réglementation, la fiscalité, la paie, et produit des budgets prévisionnels. Elle a
pour objectif l’aide à la compréhension des documents comptables et la maîtrise des
équilibres financiers. C’est un outil de classement de toutes les transactions, dans
l’optique de produire une image la plus fidèle possible du patrimoine, des ressources,
emplois, de la structure des charges et des produits, à destination du dirigeant, et des
partenaires économiques. La gestion comptable permet enfin de répondre aux questions
suivantes : est-ce que l’entreprise est rentable ? Est-ce qu’elle est performante ? C’est
un outil de pilotage stratégique, une aide à la décision, une analyse dynamique des
données chiffrées.
La gestion comptable d’une entreprise implique la réalisation de la comptabilité générale
de l’entreprise. Cette tâche consiste aussi à gérer la fiabilité des comptes et à créer des
tableaux de bords et des procédures de contrôle et de suivi des comptes. L’activité de
gestion comptable a pour but de fournir l’information comptable au management de
l’entreprise.

Les missions de la gestion comptable sont plusieurs :

 Réalisation des opérations comptables ;


 Administration de la trésorerie ;
 Garantie d’un suivi budgétaire ;
 Garantie d’un suivi des immobilisations ;
 Contrôle des coûts et des charges ;
 Réalisation des comptes annuels ;
 Réalisation des travaux d’inventaire ;
 Réalisation d’analyse financière.

Section II : Le rôle de la gestion comptable dans l’entreprise.


La gestion comptable est une fonction délicate du fait de son importance dans
l’entreprise, il s’agit en effet d’un rôle important qui sert à contrôler tous les comptes de
l’entreprise tout en évitant les moindres erreurs. La gestion financière et comptable est
généralement assurée par des experts qui ont les compétences requises pour gérer les
flux de trésorerie. L’expert-comptable fait preuve de flexibilité et réalise des bilans
financiers tout en faisant régulièrement l’état des finances. Ainsi, la comptabilité n’est
pas une fonction facultative pour l’entreprise mais une obligation légale. L’entreprise
doit rendre chaque année des comptes annuels exempts d’erreurs et fidèles à la réalité.
La comptabilité d’une entreprise doit répondre à plusieurs critères afin de respecter les
principes comptables en vigueur.

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Section III : Les enjeux de la gestion comptable en entreprise.
La gestion comptable est nécessaire et obligatoire pour toute entreprise qui souhaite être
performante. Si l’entreprise n’optimise pas ses processus de gestion comptable et ne les
adapte pas à son organisation, elle peut voir sa performance et sa rentabilité tomber en
décadence.

o La transparence des informations : l’un des plus grands enjeux de la gestion


comptable est de convertir des informations financières propres à l’entreprise
dans un format clair, compréhensible et exploitable.
o Justifier la situation fiscale de l’entreprise auprès de l’administration fiscale
: la gestion comptable est une obligation légale pour toutes les entreprises. Elle
représente un moyen pour l’entreprise de justifier sa situation fiscale auprès de
l’administration fiscale ou de se défendre en cas de litige.
o Informer sur la situation financière de l’entreprise : les états financiers
produits par la comptabilité ont pour but d’informer les gérants, actionnaires,
investisseurs, etc. de la situation financière de l’entreprise. L’enjeu est plus
significatif quand il faut convaincre les investisseurs ou les banquiers d’engager
des fonds.
o Un pilotage optimisé de l’activité de l’entreprise : la gestion comptable est
impossible à ignorer en entreprise car elle représente un outil de pilotage et de
prise de décision. Les enjeux sont importants car la gestion comptable permet
d’identifier les produits ou services qui génèrent le plus de CA, les moments
propices où investir pour développer son activité, etc. La gestion comptable est
un outil efficace pour comparer les chiffres réalisés aux prévisions financières
établies.

Section IV : Top 5 des outils de gestion comptable.

Il existe une multitude d’outils de gestion comptable, voici une liste des 5 outils les plus
intéressants :

1. Intuit Quickbooks : une solution de gestion en ligne. Il s’agit d’une application


SaaS qui s’adresse aux TPEs et auto-entrepreneurs et qui leur permet d’assurer
la gestion comptable et la facturation de manière simple et rapide. Cet outil
propose plusieurs fonctionnalités comme : la gestion des ventes et des achats,
l’envoi des devis et factures, le calcul automatique de la TVA, etc.
2. Odoo expenses : un outil qui permet la gestion comptable, la facturation et la
gestion des notes de frais des employés. En un seul clic, vous pouvez créer,
valider ou refuser les frais ;
3. Sage Compta et Facturation by Sage : le logiciel leader de gestion
comptabilité, gestion commercial et paie pour PME. L’outil Sage compta et
facturation est destiné aux petites entreprises et aux entrepreneurs. Il offre des
fonctionnalités comme : la gestion des ventes et des achats, les reportings, la TVA
et la gestion de trésorerie ;

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4. EBP : un logiciel de gestion comptable et paie pour les TPEs et PMEs. Il propose
plusieurs solutions qui s’adaptent à différents domaines : commerce, association,
bâtiment, éducation, etc. Parmi ses fonctionnalités les plus importantes, on
retrouve : la paie, le pilotage business, le CRM, la gestion commerciale, la
fiscalité, la comptabilité et la gestion commerciale;
5. Mooncard : une solution innovante sous forme de carte d’entreprise qui gère les
paiements et les notes de frais. Cette carte permet, grâce à une solution
d’intelligence artificielle, de payer et de gérer les frais professionnels de manière
efficace. La solution permet également d’automatiser l’ensemble du processus
administratif des déclarations de dépenses et de gestion des notes de frais.

Section V : Obligations comptables des entreprises

Certaines entreprises gèrent elles-mêmes leur comptabilité, cependant d’autres


choisissent de faire appel à un prestataire externe. Lorsqu’il ne s’agit pas des tâches qui
relèvent de l’assistance comptable, ces dernières doivent être confiées à un expert-
comptable inscrit au tableau de l’Ordre. C’est le seul qui peut, de manière légale, tenir,
vérifier, surveiller et redresser les comptes d’une entreprise.

Les obligations comptables varient selon la taille de l’entreprise mais il existe des
obligations comptables qui sont communes à toutes les entreprises.

Obligations communes à toutes les entreprises

Toutes les entreprises doivent respecter et effectuer ces impératifs :

 L’enregistrement chronologique de leurs transactions financières ;


 L’établissement des factures ;
 La réalisation d’un inventaire annuel des éléments de l’entreprise à la fin de
chaque exercice ;
 L’établissement des comptes annuels ;
 Le dépôt des comptes annuels auprès du greffe du Tribunal de commerce ;
 La détention d’un compte bancaire ;
 La conservation de la totalité des documents comptables pendant 10 ans
minimum.

Section VI : Comment prévenir les impayés dans une entreprise ?

La mauvaise gestion de trésorerie peut menacer la santé financière de la société. La


trésorerie se compose de l’addition de plusieurs éléments : les liquidités disponibles, le
solde de caisse, les comptes bancaires et les chèques postaux.

Afin de bien gérer sa trésorerie, il est primordial de connaître le montant de ces liquidités
et les entrées d’argent pour après pouvoir anticiper les risques financiers et calculer la
capacité de paiement de l’entreprise.

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Une trésorerie bien gérée rime avec 0 impayé, mais comment faire pour prévenir les
impayés ?

Ainsi, afin d’assurer l’équilibre financier de son entreprise et de faire face aux impayés,
il est important de s’arrêter sur ces quelques points :

o Les contrats de collaboration ou de prestation proposés aux clients ;


o Maîtriser les clauses commerciales ;
o Connaître l’importance et la valeur des garanties ;
o Prévoir une clause résolutoire ou des pénalités de retard.

Les entreprises possèdent de nombreux de nombreux droits pour assurer le paiement de


leurs prestations. De ce fait, pensez à prendre l’avis d’un avocat ou d’un expert-
comptable en la matière.

La gestion comptable d’une entreprise peut paraître fastidieuse et très formalisée.


Néanmoins, cette démarche est très importante et obligatoire pour la société et son
économie. Un expert-comptable peut vous être utile si vous souhaitez vous décharger
de toutes ces procédures et vous y retrouver dans toutes les obligations comptables qui
s’avèrent souvent très complexes.

Pour une libération de toutes les formalités administratives et comptable et une meilleure
maîtrise de sa comptabilité d’entreprise, une solution existe.

L’externalisation d’une partie ou de la totalité des activités liées à l’assistance


comptable, vous permettra de vous libérer de toutes les tâches chronophages qui
gangrènent votre quotidien et vous permet une meilleure gestion de votre comptabilité.

En effet, faire appel à un prestataire comme Officéo pour bénéficier d’un soutien dans
toutes les tâches qui relèvent de la comptabilité est la meilleure chose à faire pour assurer
la bonne santé financière de votre société.

Section VII : Les risques d’une mauvaise gestion comptable.

Une bonne gestion comptable en entreprise est celle qui intègre et qui met en place des
outils d’encadrement des relations commerciales avec les fournisseurs et les clients. Il
est très important d’étudier les délais de paiement imposés par les fournisseurs ainsi que
les délais de paiement des clients, cela afin d’anticiper toute erreur ou retard et avoir une
bonne gestion de trésorerie.

La gestion comptable servira aussi d’évaluation pour les risques financiers et fera en
sorte de les réduire, elle va étudier la gestion des stocks et l’atteinte ou pas des objectifs
commerciaux.

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La gestion comptable est tout simplement au cœur de l’entreprise et croise différents
secteurs de l’entreprise et rassemble toutes les données nécessaires pour produire des
indicateurs au dirigeant de l’entreprise. Sans les données fournies par la gestion
comptable, le dirigeant ne verra pas les failles et les leviers sur lesquels il faudra
appuyer pour améliorer la performance passeront à la trappe.

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Chapitre IV : La Taxe sur la valeur ajoutée
L’impôt sur les sociétés.
Ce chapitre comprend les éléments principaux que soit pour la TVA ou pour l’IS.

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Section I : La Taxe sur la Valeur ajoutée(TVA).

Sous-section I : Définition et le champ d’application de la TVA.

1. Définition.

La TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) est une contribution visant les différentes
opérations économiques (livraisons de biens et prestations de services) réalisées par des
assujettis. Les redevables peuvent déduire la taxe qui leur a été facturée dans le cadre de
leur activité. Le taux normal de la TVA est fixé à 20% mais il existe également un taux
intermédiaire (10%) et réduit (5,5%). La TVA concerne également les opérations
internationales, soumises à des règles spécifiques en la matière.

2. Le champ d’application de la TVA.

D’après l’article 256 du code général des impôts, "sont soumises à la TVA les livraisons
de biens et les prestations de services effectuées à titre onéreux par un assujetti agissant
en tant que tel". L’assujetti exerce une activité économique à titre indépendant.
A contrario, les opérations réalisées par les particuliers (ventes de biens d’occasion par
exemple) ne sont pas imposées, sauf exceptions.

Sous-section II : les exonérations et les déductions de la TVA.

1. Les exonérations.

Certaines opérations entrant dans le champ d’application de la TVA sont exonérées :

o Les locations de logements,


o Les activités d’enseignement,
o Les activités médicales,
o Certaines opérations bancaires, financières ou d’assurance.

2. Les déductions.

Les redevables de la TVA peuvent déduire la TVA ayant grevé les livraisons de biens
et les prestations de services supportées dans le cadre de leur activité. La TVA
déductible vient diminuer le montant de la TVA due sur les déclarations mensuelles,
trimestrielles ou annuelles. Dans certains cas, le droit à déduction est exclu par le
législateur : véhicules prévus pour le transport de personnes, dépenses de logement
supportées par les entreprises pour leurs salariés et dirigeants, biens cédés sans
contrepartie…

23
Sous-section III : les Taux et la méthode de calcul de la TVA.

1. Les Taux de la TVA.

Il existe 4 taux de TVA :

o Un taux normal de 20% s’appliquant par défaut,


o Un taux intermédiaire de 10%, concernant notamment le secteur hôtelier et de la
restauration, les travaux de rénovation ou les transports de voyageurs,
o Un taux réduit de 5,5% concernant les travaux environnementaux, certains
produits alimentaires, l’abonnement au gaz et à l’électricité ou les billets d’entrée
à certains spectacles (rencontres sportives, théâtre, cinéma),
o Un taux réduit à 2,1% pour les médicaments et la presse.

2. Le calcul de la TVA.

Le prix HT est calculé ainsi : prix HT = prix TTC / (1 + taux de TVA)

Le prix TTC est calculé ainsi : prix TTC = prix HT x (1 + taux de TVA)

Section II : L’Impôt sur les Sociétés (IS).

Sous-section I : Impôt sur les sociétés – qu’est-ce que c’est?

L’impôt sur les sociétés (I.S) au Maroc est un impôt qui s’applique sur les bénéfices
réalisés par les sociétés (à l’exception des sociétés de personnes qui ont le droit d’opter
pour l’I.R.). Il s’applique notamment aux bénéfices des S.A.R.L (sociétés à
responsabilité limitée) et des S.A. (Sociétés anonymes).

Il s’agit d’un impôt établi sur une base déclarative. Ceci signifie que chaque société doit
déposer chaque année une déclaration de résultat fiscal et payer spontanément l’impôt
sur les sociétés (I.S.)

24
Sous-section II : le champ d’application de l’I.S.

Le champ d’application se définit par rapport à deux facteurs clés :

 D’abord, la territorialité (dans quelle zone l’impôt s’applique).


 Ensuite, les attributions des personnes (ou entités auxquelles il s’applique).

1. Territorialité

Tout d’abord en matière de territoires, cet impôt s’applique obligatoirement aux sociétés
dont le siège social est au Maroc. Par ailleurs, il peut s’appliquer à des sociétés qui n’ont
pas leurs sièges au Maroc dans les cas suivants :

 Si une société n’a pas son siège au Maroc mais y possède un établissement dit
stable (par exemple, exerce une activité sous forme de succursale) ;
 Si une société exerce une activité lucrative au Maroc dont l’imposition est
accordée au Maroc en vertu d’une convention de non double imposition.

En outre, il est à noter qu’en vertu des dispositions de la circulaire 717 (qui porte
interprétation de l’Administration fiscale Marocaine des dispositions du Code Général
des Impôts), sont réputés établissements stables les cas suivants :

 D’abord, les sièges de direction ou d’exploitation ;


 Ensuite, les succursales, les agences, les magasins de vente ;
 Les chantiers de construction ou de montage ;
 Et enfin, les bureaux ou comptoirs d’achats exploités au Maroc par une société
non résidente qui y procède à l’achat de marchandises en vue de leur revente en
l’état.

2. Personnes imposables

Le code général des impôts (CGI) stipule que l’I.S. s’applique obligatoirement aux
produits, bénéfices et revenus des :

 sociétés quelles que soient leurs formes et leurs objets ;


 établissements publics et autres personnes morales réalisant des opérations à
caractère lucratif ;
 associations et organismes légalement assimilés au titre de leurs activités
lucratives ;
 Fonds créés par voie législative ou par convention ;
 établissements des sociétés non résidentes ou des groupements desdites sociétés
;

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Sous-section III : la base imposable de l’impôt sur les sociétés (I.S.)

L’I.S. est assis sur le résultat fiscal de l’entreprise qui doit être déterminé selon les règles
comptables en vigueur au Maroc.

En vertu des dispositions de l’article 8-I du C.G.I., le résultat fiscal de chaque exercice
comptable est l’excédent des produits sur les charges de l’exercice.

Sont considérées comme charges déductibles, les charges engagées ou supportées pour
les besoins de l’activité imposable.

En pratique, le tableau de passage du résultat comptable au résultat fiscal permet de


neutraliser, notamment, les charges considérées comme non déductibles à savoir par
exemple :

 Charges non liées à l’exploitation


 Amendes, pénalités et majorations
 Charges non justifiées par une pièce régulière
 Libéralités
 Certaines charges dont la déductibilité est considérée comme limitée, par
exemple :

o les dotations d’amortissement des véhicules de tourisme sont acceptées dans la


limite d’un montant total de 300.000 MAD par véhicule sur une durée de 5 ans)
o Limitation du montant déductible à 50% pour certaines charges lorsqu’elles
sont réglées en espèce ;

En cas d’exercice déficitaire, les pertes fiscales sont reportées sur quatre exercices, à
l’exception de celles relatives aux amortissements qui sont reportables sans limitation
dans le temps.

Sous-section IV : Le taux d’I.S. (impôt sur les sociétés) applicable au Maroc

L’impôt sur les sociétés s’applique à des taux progressifs comme suit : À jour des
dispositions prévues par la loi de finance 2020.

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(*) L’activité industrielle s’entend de toute activité qui consiste à fabriquer ou à
transformer directement des biens meubles corporels moyennant des installations
techniques, matériels et outillages dont le rôle est prépondérant.

Il est à noter aussi que certains taux spécifiques sont prévus dans certains cas :

Toutefois, est fixé à 20% le taux appliqué à la tranche dont le montant du bénéfice net
est supérieur à 1 000 000 de dirhams, pour certaines activités (notamment) :

 entreprises exportatrices de biens et services


 hôtels et établissements d’animation touristique
 entreprises artisanales
 établissements privés d’enseignement ou de formation professionnelle
 exploitations agricoles

Le code général prévoit aussi des régimes spécifiques pour certains types de sociétés :

 Sociétés installées à Casablanca Finance City :

Ces sociétés bénéficient d’une exonération de 5 ans puis d’un taux de 15% au-delà.

 Sociétés exerçant les activités d’externalisation de services :

Ces sociétés bénéficient de l’exonération pendant une durée de 5 ans puis d’un taux de
20% au-delà.

Enfin, conformément aux dispositions de l’Article 6-II-B-4, certaines activités


industrielles fixées par décret bénéficient d’une exonération totale d’I.S. pendant
les cinq (5) premiers exercices consécutifs à compter de la date du début de leur
exploitation.

 Cotisation minimale

L’impôt dû ne pourra être inférieur ni à 0,50 % du chiffre d’affaires HT annuel


(cotisation minimale à l’IS), ni à 3000 MAD.

Ainsi, la cotisation minimale à l’IS est due même en cas d’exercice déficitaire. Par
contre, en cas d’exercice bénéficiaire, elle s’impute sur l’IS. Toutefois, la part de
cotisation minimale excédant l’IS peut être imputée sur le montant d’IS sur les 3
exercices suivants.

En principe, une exonération de la cotisation minimale est applicable durant les trois
exercices suivant la création d’une société. Cependant, cette exonération n’est pas
applicable lorsqu’il s’agit d’une entité concessionnaire de service public (article 144 C
1° du CGI Maroc).

27
Sous-section V : Les modalités de paiement de l’I.S.

Le paiement de l’impôt se fait spontanément à travers 4 acomptes provisionnels


trimestriels. En pratique, les acomptes se calculent sur la base de l’impôt dû au titre de
l’année précédente.

Par ailleurs, il faut noter que :

 Premièrement, lorsque le montant définitif de l’I.S. au titre d’une année est


supérieur aux acomptes versés, l’entreprise effectue la régularisation. Cette
régularisation correspond au paiement spontané du reliquat par la société.
 Deuxièmement, en cas d’excédent d’impôt, l’entreprise doit l’imputer d’office
sur les acomptes provisionnels au titre des exercices suivants.

La déclaration à l’I.S se fait par télédéclaration, c’est-à-dire à travers Le système


SIMPL (SIMPL IS, IR & TVA) est un système que la Direction Générale des Impôts
au Maroc a mis en place qui permet :

 Premièrement, l’inscription en ligne dans les services de télédéclaration ;


 Deuxièmement, le dépôt des déclarations en ligne (télédéclaration) ;
 Troisièmement, le télépaiement des impôts et taxes

La télédéclaration concerne principalement :

 Impôt sur les Sociétés (IS) via le portail SIMPL IS.


 Taxe sur la Valeur ajoutée (TVA) via le portail SIMPL TVA.
 Impôt sur le Revenu (IR) via le portail SIMPL IR.

28
Chapitre V : Les difficultés rencontrées par
un comptable.
Au cours de ma période de stage, il était remarqué que le comptable peut rencontrer
certaines difficultés en exerçant son métier et ce chapitre est indiqué spécialement
pour les préciser.

29
Section I : Une stratégie et des modes de management repensés.

Le périmètre d'activité des experts-comptables et leur positionnement sont totalement


repensés. Un nouveau paysage se dessine, de nouveaux acteurs émergent et il est plus
que jamais temps pour les cabinets d'experts-comptables de se positionner pour se
démarquer. C’est un challenge de taille aujourd'hui, qui portera ses fruits demain : les
cabinets doivent adapter leur stratégie, et repenser leurs modes de management. Au sein
des cabinets et pour de nombreuses organisations, le temps est venu de privilégier les «
Soft Skills » (leadership, capacité d’influence, esprit critique... ce sont des qualités
interpersonnelles qui nous permettent d’être efficaces sur notre lieu de travail) sur les «
Hard Skills » (l’expertise technique, liés aux exigences de l'emploi).

Dans une démarche de formation ou de recrutement, trois ingrédients importants doivent


être réunis :

 Une richesse des tâches : L'expertise d'un collaborateur peut s'étendre à tout type
de situation. Tant que son intervention peut créer de la valeur, il faut savoir
solliciter son intervention. En d'autres termes, le management se veut plus
collaboratif.
 Une valorisation des compétences : Le succès de toute entreprise repose sur la
réussite individuelle de chacun. Le management autoritaire est obsolète, et ses
résultats plus que jamais limités.
 Des opportunités d'évolution : Grâce à l'intelligence artificielle, les possibilités
semblent infinies. Au profit de tâches plus stimulantes, l'ensemble des tâches
chronophages est pris en charge par les technologies d'OCR, d'automatisation et
d'intelligence artificielle.

Si l’expert-comptable doit faire preuve d’une grande rigueur pratique et morale, il


ne doit pas craindre de perdre son autorité en se rapprochant de ses clients mais
également de ses collaborateurs, dont les responsabilités se voient revalorisées.
Entrer dans l'ère digitale implique d'une part, une évolution des missions des experts-
comptables, et d'autre part l'humanisation de la profession.

Section II : Une image de marque redéfinie.

L'aspect marketing de la profession est un des piliers de sa transformation. Au-delà du


renforcement de sa crédibilité dans les organisations, la modernisation de l'image de
marque de son cabinet est primordiale pour renforcer sa crédibilité. L'image de marque
est la perception qu'ont, de façon globale, toutes les personnes externes à l'entreprise, et
donc ainsi clients, futurs collaborateurs et concurrents. Il est essentiel de construire et
renforcer son identité de façon claire, afin que les efforts réalisés ne soient pas vains.

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Il est difficile de maintenir un décalage entre d’un côté, des entreprises à la pointe de la
technologie immergées au quotidien dans le digital, et d’un autre, des structures et
cabinets comptables dont les méthodes ne sont plus actuelles. Qu'il s'agisse d'un jeune
cabinet gestionnaire de paie ou d'experts comptables reconnus et spécialisés dans la
gestion de grands comptes qui renoncent toujours à adhérer au mouvement de la
transition numérique, il ne sera pas pour l'un, ou plus pour les autres, envisageable de
s'imposer en tant que leader en employant des processus rétrogrades.

Ce n’est évidemment pas qu’un enjeu technologique, c’est aussi un enjeu business; Il
est primordial pour la majorité des acteurs du marché de s'assurer que le niveau de leurs
prestataires de services comptables est aligné avec leur propre maturité.

Section III : La digitalisation, socle de durabilité ?

Le modèle comptable va évoluer progressivement pour intégrer les capitaux financiers,


naturels, humains et immatériels afin de répondre aux nouveaux enjeux de la durabilité.
Pour se faire, les experts comptables doivent donc abandonner les processus manuels et
les tâches à faible valeur ajoutée pour se doter de savoirs, méthodes et d’outils pour
qualifier la donnée. Elle viendra irriguer les systèmes d’informations et nourrir les
technologies d'Intelligence Artificielle, pour compléter l’aide à la prise de décision
financière et extra-financière.

L’adoption de solutions dotées d’intelligence artificielle va effectivement doper le


marché du conseil stratégique. Selon une étude du cabinet Xerfi, la croissance pourrait
être de plus de 5 milliards d’euros dont 1,5 milliard d’euros seront réalisés pour les
diagnostics stratégiques et l’amélioration des performances de l’entreprise. Les
technologies complétées par l’intelligence humaine constituent ainsi un socle pour la
durabilité.

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Conclusion

La comptabilité générale est le recensement et la mesure économique de l'activité


et du patrimoine d'une entité économique (entreprise, collectivité, association,
État, administration publique, etc.).

Ce recensement est fait chronologiquement par inscription dans des documents


dits «comptables». Le plus souvent la tenue d'une comptabilité générale résulte
d'obligations juridiques, sociales ou fiscales. C'est un outil d'information
financière tant pour l'entité elle-même que pour l'extérieur.

La comptabilité générale, obligatoire pour les entreprises et toutes les


organisations marchandes dans de nombreux pays. Elle peut être fortement
réglementée et contrôlée selon les cultures. Son objectif essentiel est d'informer
les dirigeants et les tiers (propriétaires, prêteurs, fisc, etc.) sur la situation
économique de l'entité.

Elle sert de base au calcul du résultat et à celui des impôts directs. Elle sert aussi
au calcul des impôts indirects (comme la taxe sur la valeur ajoutée) au profit de
l'État.

Cette expérience basée sur un apprentissage purement technique m’a donné


l’opportunité de découvrir le monde de la comptabilité qui me passionne
énormément. Sans oublier que ce stage a contribué dans l’évolution de ma
capacité de communication et d’intégration professionnelle, c’était aussi une
opportunité pour devenir de plus en plus motivée et prête pour s’ouvrir sur le
marché de travail.

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Webographie

https://officeopro.com/services/gestion-administrative-comptable/gestion-
comptable-entreprises/
https://www.upsilon-consulting.com/2020/11/impot-sur-les-societes-au-maroc-
upsilon-consulting/
https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/finance-perso/revenus-et-
fiscalite/tva/la-tva-qu-est-ce-que-c-est/
https://bpifrance-creation.fr/encyclopedie/fiscalite-lentreprise/generalites/is-
impot-societes

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