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EXAMEN : ACHAT

Sujet :
 Quelle transformation apporter à la gestion de la
performance des fournisseurs surtout après COVID19 ?

Nom :
Classe : Année : 2020

Plan :
1. Introduction ;

2. Gestion de la performance fournisseurs ;

3. Performance fournisseur pendant COVID 19 ;

4. Comment se préparer pour l’après COVID 19 ?

5. Conclusion ;
1.Introduction

La crise du Coronavirus nous plonge dans une nouvelle


réalité. Les gouvernements prennent des mesures sans
précédent pour protéger la population, et le chômage
explose et continuera à le faire, malgré les aides massives
en soutien des entreprises. L'ampleur du problème, sa
progression rapide et la localisation de l'épidémie au
cœur même du système de production mondial rendent
l'impact économique de cette crise similaire à celui d'une
guerre.
Après le temps de la survie immédiate de nos
entreprises, un certain nombre de questions se posent
quant à la manière dont nous travaillons dans une
économie mondialisée. Si nous partions d'une page
blanche aujourd'hui, organiserions-nous encore ces
longues et opaques chaînes d'approvisionnement
mondiales ? Continuerions-nous à préférer le "Just-In-
Time" et sa promesse d'efficience à la sécurité du "Just-
In-Case" ? Et qu’en est-il de la gestion de la performance
fournisseur ?
2.Gestion de la performance
fournisseurs

Avant de passer à l’impact du COVID 19 sur le domaine des


achats et notamment sur la performance fournisseurs, il est
nécessaire de mettre lumière sur la notion de « gestion de la
performance fournisseur ». Que signifie le terme suivant ?
Pourquoi faudrait-il avoir une bonne gestion de la performance
fournisseurs ? Et que faut-il faire pour l’assurer ?

a)Définition
Dans un environnement de plus en plus concurrentiel, les
équipes Achats doivent produire toujours plus de résultats et
contribuer activement à l’amélioration de la marge de
l’entreprise.
Les acheteurs sont donc contraints de répercuter cette
pression sur les fournisseurs, pour obtenir de meilleurs prix
d’achats ; et même si la plupart mettent en avant la relation «
partenariale » qu’ils ont avec leurs fournisseurs, cela se réduit
bien souvent à une renégociation sous pression du prix
d’achat.
Quel est donc le meilleur moyen d’obtenir plus de ses
fournisseurs ?
La solution est tout bonnement : la gestion de la
performance fournisseurs.
Il s’agit d’un processus qui repose sur la mise en place d’un
processus d’amélioration continue, basé sur un système de
mesure factuel de la performance fournisseur, sur des plans
d’actions construits et menés de manière collaborative, et sur
un partage des gains pour que cette démarche globale soit «
gagnant-gagnant ».

b)Objectifs

 Réaliser un produit conforme et/ou la prestation demandée

 Satisfaire aux exigences spécifiées tout au long de la vie du


contrat

 Garantir sa fiabilité d’approvisionnement (délai, souplesse)

 Obtenir le meilleur rapport qualité/coût

 Garantir une bonne image de l’entreprise (environnementale et


éthique)

c) Pourquoi évaluer ses fournisseurs ?

Chaque dirham économisé aux achats se répercute


directement sur le compte de résultat de l’entreprise.
Maîtriser la qualité de mes fournisseurs, c’est donc :
 Améliorer la qualité de ma prestation
 Garantir un gain économique pour l’entreprise
 Donner une bonne image à l’entreprise
 M’assurer que le produit final sera de bonne qualité

d)Que faut-il donc faire pour avoir une bonne


gestion ?

Pour assurer une bonne gestion de la performance


fournisseurs, il faut suivre les étapes suivantes :

A. Préparation
Lors de cette phase, il va falloir sélectionner les
fournisseurs, les services/produits à évaluer et les
critères ainsi que les indicateurs d’évaluation que l’on
choisira au dépend de notre politique achat.
Il faut aussi réaliser un questionnaire afin de collecter
des données du fournisseurs (RFI).

B. Mesure
Maintenant, on doit pondérer les critères selon leur
degrés d’importance et définir une échelle de
performance qui permet une notation objective.
Ensuite, on évalue la performance de chaque
fournisseur, et en fonction des pondérations on
calcule la note globale.

C. Analyse
Une fois les résultats de l’évaluation sous la main, on
compare ces résultats avec celle de l’année
précédente.
Et on termine par une comparaison entre les
fournisseurs de la même famille d’achat afin de
discerner les fournisseurs les plus performants des
plus médiocres

D. Restitution
Après avoir analyser les résultats, il faut
communiquer aux fournisseurs leurs performances
en discutant les points que nous attendons de lui.

E. Plan d’action
Le suivi effectif des fournisseurs génère des plans de
progrès, des plans d’action d’amélioration, voire
l’élimination de certains fournisseurs défaillants.

3.Pendant COVID19

L’épidémie du COVID19 a eu un impact direct sur les achats :


diminution de la demande, arrêts de production, pénurie de
transport et de main d’œuvre.
Il a été donc nécessaire de trouver des contremesures dans le
but de faire face à cette crise.
Parmi les mesure prise par les entreprises on trouve la
priorisation des fournisseurs stratégiques du panel fournisseurs ;
 Réaliser une cartographie de la chaine globale des
fournisseurs : revoir sa segmentation entre les
fournisseur stratégiques, clés et récurrents.
 Revoir les critères et leurs pondérations :
 D’un point de vue opérationnel (production,
approvisionnement, stocks et transport)
 De la situation géographique
 De la santé financière

 Examiner l’activité des principaux fournisseurs afin de


comprendre les risques en cas de pénurie
d’approvisionnement.
 Garder un contact régulier avec les principaux
fournisseurs

« Le COVID-19 a été un révélateur de faiblesses chez les acteurs du


marché mondial. Au cours des vingt dernières années, le secteur
achats a évolué en permanence vers le provisionnement de
composants et matières premières stratégiques issus de pays à bas
coûts tels que la Chine dans le but de réaliser des économies. Or, la
situation actuelle montre que la fiabilité des fournisseurs situés dans
ces zones géographiques a été manifestement surestimée. Pour éviter
les risques liés à la circonscription de l'offre autour d'un lieu unique,
les entreprises sont sommées de reconsidérer l'envergure de leur base
fournisseurs au niveau mondial. Celles qui ont su développer et
mettre en œuvre une gestion des risques au niveau de leur chaîne
d'approvisionnement dans le cadre d'un programme SRM ont
démontré une meilleure capacité à encaisser le choc sur le plan
commercial.
Il est indispensable de mettre en place cette évaluation des risques
dans votre stratégie de gestion des relations fournisseurs (SRM) et de
l'associer à des plans de maintien de l'activité. Cette action suppose le
passage en revue permanent de votre base fournisseurs mondiale en
termes de positionnement géographique, ainsi qu'une analyse des
risques politico-économiques des pays dans lesquels sont implantés
vos fournisseurs. Vous devez, en outre, passer au crible la
configuration de vos fournisseurs en considérant le nombre
d'intermédiaires présents dans votre chaîne d'approvisionnement,
ainsi que la distance qui les sépare. Toute la complexité de votre
chaîne logistique est, en définitive, tributaire de cet ensemble de
paramètres. »

Après avoir lu cet article, je me suis rendu compte de l’ampleur du


problème qu’à causer le virus concernant les relations entre acheteur
et fournisseurs.
Des mesures d’urgences ont été donc prises.
Vu que les relations, jadis, formel sont désormais virtuel, la
performance fournisseurs a été témoins de plusieurs changements.
Certains critères d’évaluations ont dû être modifié voire supprimé et
d’autres critères ont vu le jour.
Par exemple, il faut vérifier si le fournisseur a toujours une bonne
santé financière, comment a-t-il gérer son business pendant la crise ?
A-t-il été innovant dans ses prises de décision ? Est-ce que la qualité
de ses services s’est vu améliorer ou détériorer ? Est-ce qu’il a été
indulgent envers moi acheteur concernant les modalités de
paiement ?
Mais la question à se poser est la suivante : « Cette digitalisation est-
elle avantageuse ? »
Etait-ce mieux avant COVID 19 ?
D’après le témoignage d’une certaine personne tenant à rester
anonyme, la digitalisation a réduit les frais et le temps consacré aux
déplacements nationaux et internationaux des acheteurs.
Les documents achat arrive de manière rapide vu qu’ils sont
désormais transférer via mail alors qu’avant ils prenait beaucoup de
temps à arriver via courrier (AMANA, DHL, etc…).

Alors pourquoi ne pas travailler de la même manière après COVID 19


(à distance) ?

Les conséquences de l’épidémie rappellent que les moyens virtuels


ne prennent leur sens que s’ils sont engagés dans le cadre d’une
relation forte et durable avec les partenaires stratégiques.

4.Après COVID 19

Pour survivre après cette crise, que faut-il faire ? Voici quelques
conseils pour l’après COVID :

1. Anticiper les pires scénarios et s’y préparer : En tant qu’acheteur,


il est primordial d’identifier l’ensemble des marchandises qui
pourraient subir des retards de livraison, ou manquer en quantité.

2. Maintenir le contact avec ses fournisseurs : Rester informé et


communiquer avec ses fournisseurs est un élément crucial pour
garantir la continuité des approvisionnements.
3. Réduire stratégiquement ses coûts externes : Si l’entreprise pour
laquelle l’acheteur travaille fait face à une diminution importante de
sa demande, il est conseillé à ce dernier de collaborer étroitement
avec ses fournisseurs dans le but de réduire ses coûts externes et
rester compétitif sur le marché.

4. Rester agile : Les services achats doivent pouvoir être à même de


prédire les évolutions du marché, planifier les risques relatifs à leurs
fournisseurs et y apporter rapidement les réponses nécessaires.

5. Construire un programme de gestion des risques : La mise en


place d’un tel programme est une étape clé si l’acheteur veut se
préparer au mieux pour la suite.

6. Réduire ses coûts en investissant dans des technologies :


L’évaluation de la performance et des coûts liés aux processus achats
peut se faire à l’aide de solutions d’analyses avancées. De cette
façon, l’acheteur sait précisément quels sont les domaines coûteux
ou à faible valeur au sein desquels des réductions peuvent être
effectuées.

7. Adopter des solutions d’automatisation : L’automatisation a


démontré son efficacité à de nombreuses reprises surtout durant
cette crise.

5.CONCLUSION
“La gestion des risques doit être au cœur de la stratégie d’entreprise
et doit être améliorée grâce à de meilleurs outils d’analyse et une
relation de partenariat avec les fournisseurs”.
Cette crise a démontré l’importance pour la fonction d’effectuer des
analyses de risques plus approfondies, monitorées et digitalisées, et
de nouer des relations avec ses fournisseurs qui soient sécurisées et
partenariales.

Webographie

 https://www.decision-achats.fr/Thematique/strategie-achats-
1236/Breves/Les-acheteurs-craignent-survie-leurs-
fournisseurs-349586.htm

 https://www.usinenouvelle.com/article/design-to-cost-pour-
des-achats-plus-responsables-et-performants.N913789

 https://www.gide.com/fr/actualites/covid-19-limpact-du-
covid-19-sur-les-relations-entre-fournisseurs-et-clients

 https://home.kpmg/content/dam/kpmg/fr/pdf/covid-19/fr-
conseil-directions-achats.pdf

 https://ordiges.com/fonctions-achats-supplychain-crise/
 https://www.efficioconsulting.com/fr/ressources/
publication/quelle-chaine-d-approvisionnement-pour-l-apres-
covid-19/

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