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Pourquoi l'utiliser ?
Objectif
- Décliner la stratégie de l'entreprise de manière opérationnelle.
- Optimiser l'affectation des ressources commerciales sur des cibles choisies.
- Impliquer et responsabiliser les différents acteurs en interne.
Contexte
Au moins une fois par an.
Le PAC est élaboré à la suite du diagnostic marketing et commercial de votre secteur,
obtenu en analysant les résultats de la période précédente, et après avoir défini les orientations
stratégiques majeures (ambition à moyen et long terme) (cf. outils 1 à 6).
Comment l'utiliser ?
Étapes
Déterminez ensuite pour chaque cible les pistes d’actions à mener concernant trois domaines
Les actions de collecte d’information sur la cible
Les actions de développement en interne pour réussir sur la cible Les actions de vente
sur la cible
Pour chaque piste d’action, précisez le plan d’action
Les actions ou étapes successives pour atteindre le résultat souhaite
Les moyens à mettre en place
Les intervenants et la personne responsable de chaque étape
Les indicateurs de suivi
Le planning avec les échéances
Communiquez ce plan en interne à l’équipe commerciale, mais aussi à l’ensemble des personnes
en contacts avec les clients
Pilotez le PAC à l’aide des indicateurs de suivi tout au long de l’année
Méthodologie
* Si la cible est un segment de clientèle ou un client en particulier, les actions visent à mieux
connaître leurs problématiques, leurs habitudes ou circuits d'achat, les interlocuteurs à contacter.
Plusieurs sources d'informations peuvent être étudiées :
recherches sur Internet, achat de fichiers clients ;
recherche d'informations auprès des réseaux d'influence (prescripteurs, clubs, etc.) ;
présence sur les salons pour rencontrer les clients.
• Les actions de notoriété qui visent à faire connaître votre entreprise ou une offre
spécifique pour générer des consultations spontanées (approche type culture, cf. outil 5) :
• publicité dans les journaux spécialisés, publications diverses ;
• présence sur les salons professionnels, participation à des conférences ;
• organisation d'événements, conférences de presse, sponsoring... ;
• mise en place de références chez des clients partenaires.
• les actions de chasse sur une cible de prospects.
• Les actions de fidélisation et de développement de clients partenaires (approche type
élevage).
La matrice ABC croisée faisait apparaître un risque de perte de volume lié à la baisse des
contrats dans le secteur industriel, du fait d'une tendance à la délocalisation. La SSII réalisait en
revanche assez peu de volume avec les clients du secteur Banque & Assurance, à fort potentiel.
Décision : se développer chez les clients Banque & Assurance
La matrice prestations/clientèles mettait en évidence une meilleure marge sur les contrats
de projets que sur les contrats réalisés en infogérance, à condition que leur taille soit suffisante
(supérieure à 100 k€) pour limiter le nombre de jours d'inter-contrats.
Décision : promouvoir les contrats de projets de plus de 100 k€ chez les clients.
La même matrice donnait un résultat positif pour les projets d'implémentation de CRM,
tant en volume (contrats en général supérieurs à 100 k€) qu'en marge. Mais le taux de
transformation sur ces affaires était faible, ces affaires provenant essentiellement de la cueillette,
comme indiqué par la matrice amont/aval .
Décision : promouvoir les solutions CRM.
La matrice SWOT a mis en valeur les points forts sur lesquels s'appuyer (les équipes
techniques, la qualité des solutions) et les points à travailler pour saisir les opportunités et limiter
les risques de perte de volume à terme.