Texte n°1 article “IV, VI, X, et XI” DDFC

Les quarte article sont extrait de la DDFC publiée en 1791 et

rédigée par Olympe de Gouges, une révolutionnaire féministe
scandalisée par l’écart entre les grands principes égalitaires de
1789 et le maintien réel de la femme dans la privation totale de
droits et de libertés. C’est pourquoi la DDFC est une réécriture
de la DDHC de 1789, qui met en évidence que la “Homme” n’est
employé. Dans la DDHC que dans le sens “d’homme masculin
blanc”, et non dans un sens universel. Dans ces quatre articles
particulièrement originaux par rapport à 1789, Olympe re définit
des concepts-clés : la liberté, la liberté d’expression et l’égalité.
Cette réécriture illustre donc très bien le parcours “Ecrire et
combattre pour l’égalité”
H de lecture : une réécriture féministe de la DDHC

I) Article IV : redéfinition de la liberté

II) Article VI : redéfinition de l’égalité
III) Article X et XI : redéfinition de la liberté d’expression
 I) Article IV : redéfinition de la liberté

a- Relecture de DDHC
Tout d’abord, la liberté est le premier des “droits naturels”
défini dans l’article 2 (droit inné, inconditionnel) Elle est définie
par ses Bornes : La loi et autrui

b- Les variation de la DDFC

-Ce qui ne change pas : style juridique (style solennel) avec le
présent de vérité générale, les pronoms de généralité (autrui ou
la loi) recherche des limites avec tournure restrictive “n’a de
bornes que...” l.13
-Ensuite Ce qui change : “l’homme” est aussi utilisé mais dans
son sens masculin et non universel l.4
-les bornes ont redéfinies, le pouvoir des hommes et sa tyrannie
limite la liberté des femmes, un droit qui est “naturel”
-l’emploie du mots “tyrannie” est très fort il fait référence à la
marseillaise. Cependant le célèbre couplet “tyrannie” fait
référence à la monarchie
-Il y un remplacement de “faire” par rendre “rendre”, c’est l’idée
que les femmes ont été dépossédée de leur liberté dès la
naissance, alors que c’est le 1er droit naturel.
- il y a également le remplacement de “loi” par “loi de la nature
et de la raison” insistance sur la loi naturelle
 II) Article VI, redéfinition de l’égalité

a- La DDHC de 1789
- Tout d’abord La loi doit être la même pour tous avec en plus la
répétions de “tous les citoyens étant égaux à ses yeux”
-on la définition répétitive presque redondante de l’égfalité
devant la loi
- Il y a une recandidations d’égalité SOCIALE – rejet des
privilèges, des lettres de recommandation et exigence que
chaque homme, selon ses compétences, puisse avoir accès à un
emploi, riche ou pauvre, paysan ou noble.

b- Ensuite, ici, l’égalité revendiquée est SEXUELLE

-Ce qui ne change pas : l’égalité devant la loi : “ Elle doit etres la
même pour tous”
-Ce qui change : ajout de “ toutes les citoyennes” en
postposition 2x l.8 et l.11 cet ajout suggère qu’en 1789 l’article
parle que de l’égalité sociale des homme masculins devant la loi
- il y a également l’ajout de “doivent” à la place de son l.12
l’égalité homme/femme n’est qu’un projet et n’est pas encore
réelle
 III) Article X et XI, redéfinition de la liberté d’expression

a-DDHC de 1789
-La encore, il y a une restriction par la loi
- la liberté d’expression n’est pas du tout autorisée en 1789
comme les idées politiques ou religieuse
- insistance sur “même religieuse” revendication de la liberté de
culte, d’athéisme, de presse, MAIS toujours encadrement par la
loi et crainte des abus
-insistance qui associes en permanence la liberté ET la loi

b-DDFC 1791
- “religieuse” disparait, remplacé par “fondamentales” l.18;
Olympes se focalise sur l’expression des femmes
Article X : 2 prop. Juxtaposée, parallélisme : “échafaud”
“tribune”
Article XI plus original que celle de 1789 sauf le 1er et dernier
mot
Article X et XI : l.18 & 24, présence du mot “femme” qui
remplace “homme”
A travers la réécriture de ces quatre articles, Olympe met en
évidence les contradictions de 1789, en matière d’égalité et de
liberté. Ainsi, cette réécriture féministe revendique des droits
naturels auquel les femmes n’ont pas accès en 1789.