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Introduction :
L’enseignement/apprentissage du français, au cycle secondaire qualifiant repose sur deux entrées, à savoir, l’entrée par les valeurs
et l’entrée par les compétences.
L’entrée par les valeurs englobe les valeurs nationales et universelles. Il revient à l’enseignant de mettre en évidence les valeurs
véhiculées dans l’œuvre étudiée.
Le concept de compétence, quant à lui, met l’accent sur les points suivant :
-L’élève est acteur de son apprentissage.
-Il construit ses compétences en mobilisant deux types de ressource.
Le premier intègre les connaissances, les savoir-faire, les qualités personnelles de chaque apprenant. Le second type a une
relation étroite avec l’environnement de l’apprenant.
La compétence évolue chez un même élève, et diffère d’un élève à l’autre.
Un élève compétent est celui qui est en mesure de mobiliser, voire construire, en temps voulu des compétences adéquates pour
résoudre une situation problème.
Nous allons voir dans ce module les différentes valeurs et compétences qu’il essaie de véhiculer à l’apprenant marocain.
1. 1. la macro-compétence :
lire un roman autobiographique.
saisir les caractéristiques de l’écriture autobiographique.
S’approprier les procédés d’expression et les outils d’analyse.
être capable de produire un texte autobiographique à l’écrit comme à l’oral.
1. 2. les sous-compétences :
I – La Foi Islamique :
1 – la foi en Dieu :
* « Allah l’omnipotent […] qu’il soit glorifié ! Il n’y a de Dieu que lui »
p : 82
2 – La foi en anges :
II – La citoyenneté :
La citoyenneté se définit par des valeurs qui sont intimement attachées à elle ;
1 – La civilité :
- Le respect à l’égard des autres
Dans la ruelle
* « Des groupes de femmes s’étaient formés […] Elles étaient une vingtaine qui manifestaient bruyamment leur douleur » p : 83 -
85
Dans la maison (les voisins)
* « Ma mère remportait auprès des voisins un gros succès » p : 14
2 – La solidarité :
- Quand Lalla Aicha aide son mari en vendant tout ce qu’elle possède, quand il a fait faillite ;
* « les malheurs de Lalla Aicha, la vente de ses bijoux […] Sidi Larbi Lalaoui allait installer un atelier et se remettre au travail »
p : 92
- Quand la voisine Fatma vient en aide à la famille de Sidi Mohamed en l’absence du père ;
* « Entre Fatma ! Entre et donne-le-lui toi-même […] Je bus cette bonne soupe à grandes goulées » p : 184 – 186
* « Le menu se composait de deux beignets […] Cadeau de Fatma Bziouya ou plutôt de son mari Mohamed le jardinier » p : 187
III – L’identité Culturelle :
C’est l’appropriation et l’incorporation des normes, des valeurs et des représentations de la culture de son milieu ;
1 – Le rituel de l’enterrement :
* « tout à l’heure, après les ablutions rituelles……..j’en étais tout, heureux » p :88
2 – Le Fqih :
* « Lalla Aicha [ …] lui indiqua un fqih […] dont les talismans faisaient miracle » p :21
3 – Les « Jnouns » :
* « Les Jnouns aimaient la propreté » p : 5
4 – La visite des Marabouts :
* « Ma mère promit de visiter Sidi Ali Boughaleb » p : 22 – 26 – 27
5 – La Chouafa :
* « Une voyante de grande réputation […] Des femmes de toutes les conditions venaient la consulter » p : 4 ?
6 – Le bain maure :
* « Je t’emmène prendre un bain […] L’air épuisé, se plaignant de violents maux de tête » p :8-12
7 – La superstition :
* « Je n’aimais pas beaucoup […] quelque motif de querelle ou de pleurs » p : 14
* « Les yeux du monde sont si mauvais » p : 21
* « Ma mère parlait de l’œil des envieux » p : 37
8 – Achoura :
* « Il était temps de songer à mes habits de fête […] Et une belle sacoche brodée» p : 103
*« Les femmes de la maison s’achetèrent toutes des tambourins […] S’élèveront rythmes et chansons » p : 121
* «Les quartiers commerçants avaient un air de fête […] De vaisselle de faïence et de bimbeloterie » p : 107
9 – Le Souk :
* « J’aperçus les premières boutiques de tissus […] Elle le paya et nous partîmes enfin » p : 107 – 112
10 – La cuisine :
* « Ma mère avait cuisiné une pile de galettes […] je pris deux grands verres de thé à la menthe » p : 145 - 146
Projet séquentiel de
LA BOITE A MERVEILLES
d’Ahmed Sefrioui
la première séquence :
la deuxième séquence :
la troisième séquence :
Activités Les capacités Support et sujet durée
Lecture méthodique du
deuxième chapitre. Le deuxième chapitre de
lecture 1 heure
«Lalla Aicha.........rue» l’œuvre.
la quatrième séquence :
La cinquième séquence :
Activités Les capacités Support et sujet durée
lecture Lecture méthodique du Le septième chapitre. 1 heure
septième chapitre.
«la fête d’Achoura»
Reconnaitre la progression Effectuer le travail sur un
langue 1 heure
thématique. corpus.
S’exprimer au sujet du rituel Recherche et documentation
orale d’Achoura au Maroc d’une part et à partir du vécu 1heure
d’aujourd’hui. de l’apprenant d’autre part.
S’exprimer au sujet du rituel
d’Achoura au Maroc Recherche et documentation
Production
d’aujourd’hui tout en le sur la culture marocaine 1heure
écrite
comparant avec celui traditionnelle et actuelle.
d’autrefois.
la sixième séquence :
la septième séquence :
Activités Les capacités Support et sujet durée
Lecture méthodique du
chapitre douze.
lecture Le douzième chapitre. 1 heure
«le retour du père»
Déroulement de la séance
Etapes Activités du professeur Taches de l’élève
En cherchant dans des livres et sur
internet essayer de trouver des
Présentation Les élèves seront invités à faire des
informations sur la vie d’Ahmed
de la tache à recherches hors classe en travaillant en
Sefrioui, ses œuvres, ainsi que les
accomplir groupe.
personnages et le résumé de son
œuvre «la boite à merveilles».
Le professeur demande au chef de -le leader de chaque groupe présente le
Evaluation
chaque groupe de présenter le travail du groupe.
des travaux
travail devant les élèves. -les élèves évaluent les travaux réalisés.
A partir des données collectées par
les élèves, on présentera un aperçu
sur la littérature maghrébine
Rédaction Les élèves participent ensemble dans
d’expression française, une
collective l’élaboration de cette tâche.
biographie de l’auteur, le résumé, et
les personnages
de œuvre.
Travaux encadrés :
1. La littérature maghrébine d’expression française :
a-Qu’est ce que la littérature maghrébine d’expression française ?
Au lendemain de la seconde guerre mondiale ( 1945-1950) des écrivains marocains, algériens et tunisiens ont écrit des
romans en langue française où ils ont parlé des coutumes et traditions de leurs sociétés respectives, des souffrances de leurs
peuples écrasés par la colonisation, de leur vie d’être humain.
C’est en Algérie que le premier roman fut écrit en 1920 par Ben Si Ahmed Bencherif ; il s’intitule Ahmed Ben Mostapha.
Plusieurs écrivains se font remarquer, dont Mouloud Feraoun( Le fils du pauvre), Ahmed Sefrioui ( Le Chaplet d’ambre) et Driss
Chraïbi(Le passé simple en 1954) Rachid Boujadra, Nabil Farés, et Mohamed Khair-Eddine(légende et vie
d’Agoun’chich), Abdellatif Laâbi, Tahar Ben Jelloun...(en 1970), Rachid Mimouni, Abdelhak Serhane...Avec l’avènement du
XXIème siècle d’autres écrivains viennent de voir le jour, entre, Jaydane, 2006.
L’auteur-narrateur- personnage raconte son enfance alors qu’il avait six ans. Par un va et vient entre le point de vue de l’auteur
narrateur adulte et de l’auteur narrateur enfant, le lecteur entre dans le monde solitaire du narrateur qui n’a de véritable ami que sa
boîte à merveilles. En faisant le bilan de son enfance l’auteur raconte ses journées au Msid auprès du fkih et de ses condisciples, la
maison de Dar Chouafa et les habitudes de ses habitants ainsi que le souvenir de fierté de sa mère concernant ses origines et son
habitude à passer du rire aux larmes en plus de son art de conter les événements d‘une façon qui passionnait son auditoire. De part
son genre, le récit reste un véritable témoignage du vécu de ses personnages par la fréquence des noms de quartier. La figure
sereine du père est mise à rude épreuve dans le marché des bijoux quand il en vient aux mains avec le courtier avant d’acheter les
bracelets, or et argent à sa femme. Cet incident précède l’annonce de la perte du capital dans le souk. Ce qui a causé la pauvreté à
la famille. Après avoir assuré le quotidien de sa famille, le père part aux environ de Fès pour travailler comme moissonneur. Après
un mois d’absence, il rentre chez lui pour apprendre le divorce de Moulay Larbi avec sa seconde épouse. Ce qui lui permet
d’exprimer son soulagement quant à ce dénouement.
Abdellah : épicier du quartier connu pour son grand talent de conteur lequel fascine Sidi Mohammed.
Fatma Bziouya : voisine de la famille de Sidi Mohammed.
Fqih : vieil homme homme qui dirige le Msid. Il est connu par sa sévérité avec les enfants dont il prend l’éducation en charge.
Lalla Aicha : amie de la mère de Sidi Mohammed. les deux femmes échangent les visites et se racontent des secrets en
présence de l’enfant qui enregistre tout ce qu’elles se disent à haute voix.
Lalla Kanza : voyante qui habite au rez-de- chaussée de Dar Chouafa. Le narrateur lui prête des pouvoirs surnaturels.
Lalla Zoubida : mère de Sidi Mohammed. C’est une jeune femme connue pour sa fidélité à son mari et sa sincérité en amitié,
mais aussi pour son caractère flamboyant qui lui attire bien des ennuis.
Maâlem Abdeslem : père de Sidi Mohammed. C’est un homme bon et généreux qui place sa famille au-dessus de toute autre
considération.
Moulay Larbi : époux de Lalla Aïcha. Il l’abandonne et se marie avec une jeune fille, mais il finit par retourner auprès de sa
première femme après avoir répudié la seconde.
Sidi Mohammed : héros du roman. C’est un enfant âgé de six ans qui se distingue de ses semblables par sa curiosité
d’apprendre et de découvrir le secret des choses.
Rahma :voisine de la famille de Sidi Mohammed. Elle a un tempérament qui va de la violence à la fragilité. Ses talents de
conteuse force l’admiration du jeune héros.
Salama : ancienne esclave. C’est grâce à sa médiation que Moulay Laârbi épouse la fille du coiffeur.
Zhor : voisine de Lalla Aïcha dont la jeunesse et la beauté fascine Sidi Mohammed.
Déroulement de la séance :
Déroulement de la séance
I- Observation :
Réponses :
1-les verbes conjugués sont : passèrent, se réveilla, distribua, ouvrit, bâilla, distingua, rectifia, chercha, se frotta, ornait, faisaient,
somnolait, tournoyait, apprenais.
2-les neuf premiers sont conjugués au passé simple tandis que les derniers sont à l’imparfait de l’indicatif.
3-4-5-Dans les quatre premières phrases les actions sont achevées. Elles se passent d’une manière plus ou moins vite, alors que
dans les dernières les actions sont inaccomplies.
II- Conceptualisation :
III- Appropriation :
Exercice oral :
Le professeur cite des phrases contenant soit des verbes à l’imparfait soit au passé simple. Il leur demande après de les distinguer.
Il leur demande aussi de construire des phrases englobant les temps précédents.
Exercice écrit :
Déroulement de la séance
Sujet :
A partir de ton expérience à la maternelle et de celle du narrateur de la boite à
merveilles, décris la différence entre l’école traditionnelle et l’école moderne.
1. 2. Elaboration du plan :
Introduction :
Développement :
Conclusion :
Point de vue personnel de l’élève en choisissant ce qu’il préfère, est-ce l’école coranique, traditionnelle « le Msid » ou « l’école
moderne » en justifiant leur choix à l’aide des arguments.
3- Affinement :
Le professeur demande à chaque élève de présenter sa production devant l’ensemble des élèves de la classe et invite ses derniers à
en faire l’évaluation et à choisir la meilleure pour l’écrire au tableau.
Le professeur fait participer les élèves dans la correction de la phrase écrite au tableau.
Finalement les élèves recopient la production sur leurs cahiers.
La poésie lyrique
1. I. Brève définition :
L’adjectif« lyrique» dérivé de la lyre, un instrument de musique à corde connu dès l’antiquité. La poésie lyrique entretient donc un
rapport étroit avec le chant et la mélodie. Le genre se développa au dix-septième siècle. Tout en restant sensible à la musicalité,
les poètes accordent la priorité à l’expression des sentiments personnels en utilisant un nouveau langage poétique.
1. II. Principales caractéristiques :
La poésie lyrique se distingue par un certain nombre de caractéristiques qu’on peut résumer dans les points suivants :
1-L’utilisation du pronom «je» et ses dérivés (adjectifs possessifs , pronom réfléchi de la première personne, etc.).
2- L’exploration du monde du rêve et de l’inconscient.
3- Le fréquent usage du symbole.
4- La ponctuation expressive notamment le point d’exclamation et le point d’interrogation.
5- L’utilisation d’images très significatives particulièrement en usant les comparaisons et les métaphores.
6- La musique rythmée du vers.
1. III. Thèmes privilégiés :
Les thèmes traités par cette poésie sont aussi riches que variés, mais certains d’entre eux sont privilégiés par les poètes lyriques
comme l’amour, le temps, la mort et la nature parce qu’ils permettent d’exprimer tous les sentiments : joie, tristesse, espoir,
désespoir, tendresse, révolte, etc. Souvent mélancoliques, les poèmes lyriques s’interrogent aussi sur le rapport de l’homme avec
ses semblables, avec la société et le monde en général.
Déroulement de la séance
Poème à mon frère blanc
« Cher frère blanc,
Quand je suis né, j’étais noir,
Quand j’ai grandi, j’étais noir ?
Quand je suis au soleil, je suis noir,
Quand je suis malade, je suis noir,
Quand je mourrai, je serai noir,
-Etude du poème
sémantiquement et Les apprenants suivent les consignes du professeur en
les hypothèses de lecture
syntaxiquement (le fond et répondant aux questions posées.
la forme).
Phase des axes de lecture Les élèves cherchent les Les apprenants
champs lexicaux : participent à la vérification des hypothèses de lecture,
-les couleurs, l’humanité
-Répartition du poème en
unités de sens.
-Dégager les figures de
en dégageant du poème les éléments de la
style : répétition,
comparaison et les champs lexicaux dominants dans le
parallélisme…
sonnet.
- Chercher les rimes, le
nombre de syllabes et de
strophes.
Sommaire :
Introduction ................................................................................................2
Projet séquentiel..........................................................................................7
La première séquence.................................................................................8
La deuxième séquence...............................................................................9
La troisième séquence................................................................................9
La quatrième séquence..............................................................................10
La cinquième séquence..............................................................................11
La sixième séquence..................................................................................12
La septième séquence................................................................................13
La séquence détaillée.................................................................................14
la poésie lyrique.........................................................................................30