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première Bac; Module La boite à merveilles

Introduction :
L’enseignement/apprentissage du français, au cycle secondaire qualifiant repose sur deux entrées, à savoir, l’entrée par les valeurs
et l’entrée par les compétences.
L’entrée par les valeurs englobe les valeurs nationales et universelles. Il revient à l’enseignant de mettre en évidence les valeurs
véhiculées dans l’œuvre étudiée.
Le concept de compétence, quant à lui, met l’accent sur les points suivant :
-L’élève est acteur de son apprentissage.
-Il construit ses compétences en mobilisant deux types de ressource.
Le premier intègre les connaissances, les savoir-faire, les qualités personnelles de chaque apprenant. Le second type a une
relation étroite avec l’environnement de l’apprenant.
La compétence évolue chez un même élève, et diffère d’un élève à l’autre.
Un élève compétent est celui qui est en mesure de mobiliser, voire construire, en temps voulu des compétences adéquates pour
résoudre une situation problème.
Nous allons voir dans ce module les différentes valeurs et compétences qu’il essaie de véhiculer à l’apprenant marocain.

1. 1. la macro-compétence :
 lire un roman autobiographique.
 saisir les caractéristiques de l’écriture autobiographique.
 S’approprier les procédés d’expression et les outils d’analyse.
 être capable de produire un texte autobiographique à l’écrit comme à l’oral.
1. 2. les sous-compétences :

 être capable de produire un récit à la 1ère personne.


 Reconnaître le lyrisme dans un récit.
 Relever les indices de l’énonciation.
 Repérer les tonalités dans le récit
 Etablir le schéma narratif
 Reconnaître la focalisation choisie par le narrateur
 La part du rêve dans le roman, les thèmes, les personnages, les lieux…

les valeurs dans la boite à merveilles :


La boite à merveilles, œuvre d’Ahmed Sefrioui, est un dispositif qui met en œuvre les valeurs nationales et universelles.
A partir de cette œuvre nous allons mettre en évidence les valeurs que cet auteur a essayé de passer entre les lignes.

I – La Foi Islamique :

La première valeur qui saute à l’œil c’est la foi islamique ;

1 – la foi en Dieu :

- La croyance en l’existence de dieu créateur de l’univers.


* « la grandeur et la miséricorde de Dieu, créateur de toutes choses vivantes »

* « Allah l’omnipotent […] qu’il soit glorifié ! Il n’y a de Dieu que lui »
p : 82

2 – La foi en anges :

- La croyance en l’existence des anges :


* « une foule immense d’êtres d’une incomparable beauté […] c’étaient les anges du paradis. » p : 89

3 – La foi en livres sacrés :

- Sidi Mohamed apprend vite le Coran :


* « j’ai vu le Fqih […] tu travailles bien » p : 155

4 – La foi en l’avènement et la vérité du jour dernier :


* « Mon père me parlait du paradis […] un péché qui interdisait l’accès à ce royaume » p : 7

5 – La foi en la prédestination avec son bien et son mal :


* « Aie confiance en sa miséricorde […] Le croyant est souvent éprouvé » p : 17

II – La citoyenneté :
La citoyenneté se définit par des valeurs qui sont intimement attachées à elle ;
1 – La civilité :
- Le respect à l’égard des autres
 Dans la ruelle
* « Des groupes de femmes s’étaient formés […] Elles étaient une vingtaine qui manifestaient bruyamment leur douleur » p : 83 -
85
 Dans la maison (les voisins)
* « Ma mère remportait auprès des voisins un gros succès » p : 14
2 – La solidarité :
- Quand Lalla Aicha aide son mari en vendant tout ce qu’elle possède, quand il a fait faillite ;
* « les malheurs de Lalla Aicha, la vente de ses bijoux […] Sidi Larbi Lalaoui allait installer un atelier et se remettre au travail »
p : 92

- Quand la voisine Fatma vient en aide à la famille de Sidi Mohamed en l’absence du père ;
* « Entre Fatma ! Entre et donne-le-lui toi-même […] Je bus cette bonne soupe à grandes goulées » p : 184 – 186
* « Le menu se composait de deux beignets […] Cadeau de Fatma Bziouya ou plutôt de son mari Mohamed le jardinier » p : 187
III – L’identité Culturelle :
C’est l’appropriation et l’incorporation des normes, des valeurs et des représentations de la culture de son milieu ;
1 – Le rituel de l’enterrement :
* « tout à l’heure, après les ablutions rituelles……..j’en étais tout, heureux » p :88

2 – Le Fqih :
* « Lalla Aicha [ …] lui indiqua un fqih […] dont les talismans faisaient miracle » p :21
3 – Les « Jnouns » :
* « Les Jnouns aimaient la propreté » p : 5
4 – La visite des Marabouts :
* « Ma mère promit de visiter Sidi Ali Boughaleb » p : 22 – 26 – 27
5 – La Chouafa :
* « Une voyante de grande réputation […] Des femmes de toutes les conditions venaient la consulter » p : 4 ?
6 – Le bain maure :
* « Je t’emmène prendre un bain […] L’air épuisé, se plaignant de violents maux de tête » p :8-12
7 – La superstition :
* « Je n’aimais pas beaucoup […] quelque motif de querelle ou de pleurs » p : 14
* « Les yeux du monde sont si mauvais » p : 21
* « Ma mère parlait de l’œil des envieux » p : 37
8 – Achoura :
* « Il était temps de songer à mes habits de fête […] Et une belle sacoche brodée» p : 103
*« Les femmes de la maison s’achetèrent toutes des tambourins […] S’élèveront rythmes et chansons » p : 121
* «Les quartiers commerçants avaient un air de fête […] De vaisselle de faïence et de bimbeloterie » p : 107

9 – Le Souk :
* « J’aperçus les premières boutiques de tissus […] Elle le paya et nous partîmes enfin » p : 107 – 112
10 – La cuisine :
* « Ma mère avait cuisiné une pile de galettes […] je pris deux grands verres de thé à la menthe » p : 145 - 146

Projet séquentiel de
LA BOITE A MERVEILLES
d’Ahmed Sefrioui
la première séquence :

Activités Les capacités Support et sujet durée


découvrir :
-la biographie.
Travaux L’œuvre, des livres, internet
-les personnages de l’œuvre. 2 heures
encadrés etc.
-le résumé.
-le genre.
Découvrir le rôle de
lecture Le premier chapitre 1 heure
l’incipit dans le récit.
Les temps du récit :
langue Identifier les temps du récit. -passé simple. 1heure
-imparfait.
Production Décrire la différence entre L’expérience personnelle+ 1heure
écrite l’école traditionnelle et celle du narrateur.
l’école moderne.

la deuxième séquence :

Activités Les capacités Support et sujet durée


Etudier un extrait lyrique. Premier chapitre «dans ma
lecture 1 heure
boite......pleurs»
Relever les indices
langue Le premier chapitre 1 heure
énonciatifs.
Résumer oralement le
orale Le premier chapitre. 1heure
premier chapitre.
Production Rédiger un récit expérience personnelle de
1heure
écrite autobiographique. l’élève et son vécu.

la troisième séquence :
Activités Les capacités Support et sujet durée
Lecture méthodique du
deuxième chapitre. Le deuxième chapitre de
lecture 1 heure
«Lalla Aicha.........rue» l’œuvre.

Un support contenant les


figures de style suivantes :
Reconnaitre les figures de
langue La métaphore, la comparaison, 1 heure
style.
la périphrase, la
personnification.
Recueillir une
documentation sur la ville
orale Recherche et documentation 1heure
de Fès élue dans le
patrimoine mondial.
Production Dresser le portrait d’une
Un choix individuel 1heure
écrite personne.

la quatrième séquence :

Activités Les capacités Support et sujet durée


Lecture analytique du
troisième chapitre «il faisait Le troisième chapitre de
lecture 1 heure
sombre......notre voisine» l’œuvre.

Transposer des phrases


Le travail est mené sur un
langue déclaratives au discours 1 heure
corpus.
indirect.
Discuter à propos de la
nature de la relation
orale La réalité quotidienne. 1heure
père/mère dans la société
marocaine.
Production Expliquer l’importance
L’œuvre, la culture marocaine. 1heure
écrite d’une lampe à pétrole.

La cinquième séquence :
Activités Les capacités Support et sujet durée
lecture Lecture méthodique du Le septième chapitre. 1 heure
septième chapitre.
«la fête d’Achoura»
Reconnaitre la progression Effectuer le travail sur un
langue 1 heure
thématique. corpus.
S’exprimer au sujet du rituel Recherche et documentation
orale d’Achoura au Maroc d’une part et à partir du vécu 1heure
d’aujourd’hui. de l’apprenant d’autre part.
S’exprimer au sujet du rituel
d’Achoura au Maroc Recherche et documentation
Production
d’aujourd’hui tout en le sur la culture marocaine 1heure
écrite
comparant avec celui traditionnelle et actuelle.
d’autrefois.

la sixième séquence :

Activités Les capacités Support et sujet durée


Lecture méthodique du
neuvième chapitre.
lecture «mes parents........mon Le neuvième chapitre. 1 heure
retour»

Identifier le champ lexical Travailler sur des extraits tirés


langue 1 heure
des sentiments. de l’œuvre.
Débat sur le travail de la S’inspirer à partir des faits
orale 1heure
femme. relevant de la vie quotidienne.
Production Comparer entre la femme Les élèves s’inspireront de
1heure
écrite d’hier et la femme actuelle. leurs lectures et de leur vécu..

la septième séquence :
Activités Les capacités Support et sujet durée
Lecture méthodique du
chapitre douze.
lecture Le douzième chapitre. 1 heure
«le retour du père»

Repérer les tonalités dans la


langue Des extraits de l’œuvre. 1 heure
boite à merveille.
Le rôle des lieux dans la
orale formation de la personnalité L’œuvre intégrale. 1heure
de Sidi Mohamed.
Production Résumer la boite à
L’œuvre toute entière. 1heure
écrite merveilles.

Première séquence détaillée


 Module I:La boite à merveilles+ poèmes lyriques
 Séquence : première
 Semestre : 1ère
 Année scolaire : 2009-2010
 Séance : 1ème
 Durée : 2heure

 Niveau : 1ère année du cycle de Baccalauréat.


 Activité : Travaux encadrés.

 · Compétence visée : acquérir la méthodologie de la recherche.


 · Capacité visée : élaborer un travail documentaire.
 · Œuvre étudiée : la BOITE À MERVEILLES d’Ahmed Sefrioui

Déroulement de la séance
Etapes Activités du professeur Taches de l’élève
En cherchant dans des livres et sur
internet essayer de trouver des
Présentation Les élèves seront invités à faire des
informations sur la vie d’Ahmed
de la tache à recherches hors classe en travaillant en
Sefrioui, ses œuvres, ainsi que les
accomplir groupe.
personnages et le résumé de son
œuvre «la boite à merveilles».
Le professeur demande au chef de -le leader de chaque groupe présente le
Evaluation
chaque groupe de présenter le travail du groupe.
des travaux
travail devant les élèves. -les élèves évaluent les travaux réalisés.
A partir des données collectées par
les élèves, on présentera un aperçu
sur la littérature maghrébine
Rédaction Les élèves participent ensemble dans
d’expression française, une
collective l’élaboration de cette tâche.
biographie de l’auteur, le résumé, et
les personnages
de œuvre.

Travaux encadrés :
1. La littérature maghrébine d’expression française :
a-Qu’est ce que la littérature maghrébine d’expression française ?

Au lendemain de la seconde guerre mondiale ( 1945-1950) des écrivains marocains, algériens et tunisiens ont écrit des
romans en langue française où ils ont parlé des coutumes et traditions de leurs sociétés respectives, des souffrances de leurs
peuples écrasés par la colonisation, de leur vie d’être humain.

b-Quelques auteurs de cette littérature :

C’est en Algérie que le premier roman fut écrit en 1920 par Ben Si Ahmed Bencherif ; il s’intitule Ahmed Ben Mostapha.
Plusieurs écrivains se font remarquer, dont Mouloud Feraoun( Le fils du pauvre), Ahmed Sefrioui ( Le Chaplet d’ambre) et Driss
Chraïbi(Le passé simple en 1954) Rachid Boujadra, Nabil Farés, et Mohamed Khair-Eddine(légende et vie
d’Agoun’chich), Abdellatif Laâbi, Tahar Ben Jelloun...(en 1970), Rachid Mimouni, Abdelhak Serhane...Avec l’avènement du
XXIème siècle d’autres écrivains viennent de voir le jour, entre, Jaydane, 2006.

c-Les courants de la littérature maghrébine.


1. Le courant« ethnographique» où abonde les thèmes folkloriques ; le but de cette littérature est de faire plaisir aux lecteurs
européens curieux de connaitre le secret de la vie au Maghreb, mais surtout de préserver l’identité culturelle par le biais de
l’évocation des images authentiques (Mouloud Feraoun, Ahmed Sefrioui, Mohammed Dib).
2 .Le courant «esthétique» né au besoin d’exprimer son monde intérieur ( Mohammed Dib, Assia Djebar).
3.Le courant de contestation : l’écrivain dévoile les tares de la colonisation et critique sa société ( Kateb Yassine, Albert Memmi,
Driss Chraîbi).
4 .Le courant de combat et de résistance : il mène un combat contre l’occupation française et prône la libération (Mohammed Dib,
Assia Djebar, Kateb Yassine).

d-La biographie de l’auteur :


Ahmed Sefrioui est né en 1915 à Fès. Ses parents étaient d’origine berbère, mais la famille finit par être arabisée. Il passa son
enfance dans la médina, ce qui explique en grande partie la fréquente allusion de cet espace dans son œuvre, plus particulièrement
dans la boîte à merveilles. Il fréquenta l’école coranique, passage presque obligé à l’époque, puis rejoignit le collège Moulay
Driss. Il travailla comme journaliste dans le quotidien l’Action du peuple puis devint conservateur du musée Addoha, toujours
dans sa ville natale. En 1938, il fut nommé comme fonctionnaire attaché au ministère de la culture, puis au ministère de
l’éducation nationale et enfin au ministère du tourisme( service des Monuments historiques)dans la capitale Rabat. En 1947, son
recueil de nouvelles le Chapelet d’ambre fut couronné par le grand prix littérature du Maroc. Une distinction dont aucun auteur
marocain n’avait bénéficié jusque- là. Ahmed Sefrioui est mort le 25 février 2004.
e-Résumé de l’œuvre :

L’auteur-narrateur- personnage raconte son enfance alors qu’il avait six ans. Par un va et vient entre le point de vue de l’auteur
narrateur adulte et de l’auteur narrateur enfant, le lecteur entre dans le monde solitaire du narrateur qui n’a de véritable ami que sa
boîte à merveilles. En faisant le bilan de son enfance l’auteur raconte ses journées au Msid auprès du fkih et de ses condisciples, la
maison de Dar Chouafa et les habitudes de ses habitants ainsi que le souvenir de fierté de sa mère concernant ses origines et son
habitude à passer du rire aux larmes en plus de son art de conter les événements d‘une façon qui passionnait son auditoire. De part
son genre, le récit reste un véritable témoignage du vécu de ses personnages par la fréquence des noms de quartier. La figure
sereine du père est mise à rude épreuve dans le marché des bijoux quand il en vient aux mains avec le courtier avant d’acheter les
bracelets, or et argent à sa femme. Cet incident précède l’annonce de la perte du capital dans le souk. Ce qui a causé la pauvreté à
la famille. Après avoir assuré le quotidien de sa famille, le père part aux environ de Fès pour travailler comme moissonneur. Après
un mois d’absence, il rentre chez lui pour apprendre le divorce de Moulay Larbi avec sa seconde épouse. Ce qui lui permet
d’exprimer son soulagement quant à ce dénouement.

f-Les personnages de l’œuvre :

 Abdellah : épicier du quartier connu pour son grand talent de conteur lequel fascine Sidi Mohammed.
 Fatma Bziouya : voisine de la famille de Sidi Mohammed.
 Fqih : vieil homme homme qui dirige le Msid. Il est connu par sa sévérité avec les enfants dont il prend l’éducation en charge.
 Lalla Aicha : amie de la mère de Sidi Mohammed. les deux femmes échangent les visites et se racontent des secrets en
présence de l’enfant qui enregistre tout ce qu’elles se disent à haute voix.
 Lalla Kanza : voyante qui habite au rez-de- chaussée de Dar Chouafa. Le narrateur lui prête des pouvoirs surnaturels.
 Lalla Zoubida : mère de Sidi Mohammed. C’est une jeune femme connue pour sa fidélité à son mari et sa sincérité en amitié,
mais aussi pour son caractère flamboyant qui lui attire bien des ennuis.
 Maâlem Abdeslem : père de Sidi Mohammed. C’est un homme bon et généreux qui place sa famille au-dessus de toute autre
considération.
 Moulay Larbi : époux de Lalla Aïcha. Il l’abandonne et se marie avec une jeune fille, mais il finit par retourner auprès de sa
première femme après avoir répudié la seconde.
 Sidi Mohammed : héros du roman. C’est un enfant âgé de six ans qui se distingue de ses semblables par sa curiosité
d’apprendre et de découvrir le secret des choses.
 Rahma :voisine de la famille de Sidi Mohammed. Elle a un tempérament qui va de la violence à la fragilité. Ses talents de
conteuse force l’admiration du jeune héros.
 Salama : ancienne esclave. C’est grâce à sa médiation que Moulay Laârbi épouse la fille du coiffeur.
 Zhor : voisine de Lalla Aïcha dont la jeunesse et la beauté fascine Sidi Mohammed.

 Module I:La boite à merveilles+ poèmes lyriques


 Séquence : première
 Semestre : 1ère
 Année scolaire : 2009-2010
 Séance : 2
 Durée : 1heure

 Niveau : 1ère année du cycle de Baccalauréat.


 Activité : lecture méthodique.

 · Compétence visée : apprécier et étudier le rôle de l’utilité de l’incipit.


 · Capacité visée : relever les caractéristiques de l’incipit.

 Œuvre étudiée : la BOITE À MERVEILLES d’Ahmed Sefrioui.


 · Support : passage de « début.........»pp 3-8

Déroulement de la séance :

Etapes Activités du professeur Tâches de l’élève


Identification lecture magistrale du passage d’une Lecture silencieuse suivie de lectures
Du texte manière expressive. individuelles des apprenants.
-De quelle œuvre est extrait ce - Les élèves répondent aux questions.
texte ?
-Qui en est l’auteur ou le narrateur ?
-Il est né et mort en quelle année ?
-Il s’agit de quel genre
romanesque ?
Ce passage constitue l’ouverture du
roman : le narrateur y présente son
Le professeur demande aux élèves milieu et ses conditions de vie et décrit
Situation
de situer le texte. avec force les détails des personnages et
des lieux tout en remontant ses
souvenirs à son âge de six ans.
-le cadre spatio-temporel.
Les hypothèses de Le professeur invite les élèves à -la description des personnages.
lecture dégager les hypothèses de lecture. -emploi des mots arabes.
-la souffrance due à sa solitude.
Le professeur étudie avec ses élèves a- Le cadre spatio-temporel :
les axes suivant : Le narrateur nous présente
a- le cadre spatio-temporel. Dar Chouafa. Elle est située au rez-de-
b- le statut du narrateur. chaussée. Ce lieu est présenté par
c- la peinture de la société l’amalgame des deux termes : «Dar» et
marocaine. «Chouafa».
La présentation du Msid ou de l’école
 Le professeur pose des questions coranique s’inscrit dans le cadre de
Les axes de lecture aux apprenants telles que : vouloir présenter et préserver les points
quels sont les lieux présentés dans d’appui de l’identité culturelle
ce passage ? marocaine.
Comment sont-ils présentés ? Chaque partie constituante des lieux lui
Quels sont les temps dominants ? permet de citer les personnages qu’il
Pourquoi le narrateur a-t-il choisi fréquente quotidiennement (voisin, fkih
ces temps ? et camarades du Msid.
Quel est le statut du narrateur dans « De notre fenêtre du deuxième étage » :
cet extrait ? ces deux lieux sont présentés de façon
Comment le narrateur dépeint- il la imprécise et indéterminée mais qui
société marocaine des années laisse une marge d’imagination surtout
vingt ? quand il s’agit d’un lecteur marocain.
Quelles sont les fonctions assumées -les temps évoqués par le narrateur :
par le narrateur dans cet extrait ? Nous remarquons que le narrateur fait
un récit au passé dont le temps dominant
est l’imparfait («nous habitions»,
«habitait», « elle s’offrait», «je ne
comprenais»,«je distinguais»).
L’imparfait est employé pour décrire la
scène comme une suite de situations.
C’est un temps qui dure et qui se répète
b- le statut du narrateur :
le narrateur explicite les causes de sa
solitude lorsqu’il était enfant mais sans
donner aucune explication sur l’adulte
qu’il est devenu. La solitude ne
s’explique pas de la même façon chez
l’enfant (désir de partir, évasion) et chez
l’adulte (sentiment de nostalgie pour cet
enfant inconscient de sa solitude.
d- la peinture de la société marocaine :
L’accent est mis sur la voyante car le
narrateur est très porté sur le mystère, le
merveilleux, et les conte fabuleux. C’est
une occasion pour lui de rêver à un
monde meilleur dont lequel il serait à sa
place. Il décrit la société en insistant sur
les croyances et les superstitions pour
donner une idée sur la société marocaine
de cette époque.
Deux fonctions sont attribuées au
narrateur :
La première (documentaire) lui permet
d’apprendre plus sur la société
traditionnelle des années vingt.
la seconde est vue dans le cadre d’un
témoignage adressé au lecteur sur la
société de cette époque.

L’incipit ou situation initiale est le


début d’un roman. Dans celle-ci,
l’auteur est censé fournir au lecteur
toutes les informations susceptibles de
l’aider à mieux comprendre le texte et à
Le professeur demande aux élèves
mieux s’interroger sur la manière dont il
de faire des synthèses de l’extrait
faut « entrer » en l’œuvre (les
étudié afin de choisir avec eux la
personnages, le temps, le lieu et
meilleure et de l’écrire au tableau.
synthèse l’action).
Cet extrait dresse aussi un tableau de la
société marocaine des années vingt.

 Année scolaire : 2009-2010


 Semestre : 1ère
 Module : I
 Séquence : première
 Séance : 1ère
 Durée : 1heure

 Niveau : 1ère année du cycle de Baccalauréat.


 Activité : de langue.

 · Compétence visée : être capable de dégager les temps du récit.


 · Capacité visée : identifier les temps du récit.

Déroulement de la séance

I- Observation :

Les élèves lisent silencieusement les phrases suivantes :


- les deux jours passèrent très vite.
- Le maître se réveilla, distribua…
- Le maître ouvrit les yeux, bâilla, distingua, rectifia et chercha…
- Il se frotta les yeux.
- Une mèche de cheveux ornait.
- Mes doigts me faisaient mal.
- Le maître somnolait.
- Elle tournoyait pendant que j’apprenais.
Ils répondent aux questions suivantes :
1) Dégager les verbes conjugués dans ces phrases ?
2) A quels temps sont- ils conjugués ?
3) Comment se passe l’action dans chaque phrase ?
4) Pourquoi l’auteur utilise le passé simple ?
5) Pourquoi utilise-t-il l’imparfait ?

Réponses :

1-les verbes conjugués sont : passèrent, se réveilla, distribua, ouvrit, bâilla, distingua, rectifia, chercha, se frotta, ornait, faisaient,
somnolait, tournoyait, apprenais.
2-les neuf premiers sont conjugués au passé simple tandis que les derniers sont à l’imparfait de l’indicatif.
3-4-5-Dans les quatre premières phrases les actions sont achevées. Elles se passent d’une manière plus ou moins vite, alors que
dans les dernières les actions sont inaccomplies.

II- Conceptualisation :

Le passé simple et l’imparfait sont des temps du récit.


Le passé simple exprime une action achevée dans le passé ; il sert à rapporter les événements d’un récit.
Lorsque des verbes au passé simple se suivent dans un récit, ils expriment des actions successives.
L’imparfait exprime une action inaccomplie dans le passé. Il sert à décrire le cadre dans lequel se déroulent, à exprimer des
actions qui se répètent dans le passé (aspect itératif).
Lorsque des verbes à l’imparfait se suivent dans un récit, ils expriment des actions simultanées.
Lorsque le passé simple et l’imparfait sont utilisés dans une phrase, le premier exprime une action qui se déroule dans le cadre
décrit par l’imparfait.

III- Appropriation :

Exercice oral :

Le professeur cite des phrases contenant soit des verbes à l’imparfait soit au passé simple. Il leur demande après de les distinguer.
Il leur demande aussi de construire des phrases englobant les temps précédents.
Exercice écrit :

Soulignez et précisez les temps du récit dans les phrases suivantes :


- Je me retrouvai seul, je marchai à côté de la rivière.
- Elle tournoyait pendant que j’apprenais mes leçons.
- J’avais chaud.
- Son visage s’éclaira.
- Le bruit des élèves cessa tout à coup.
- Nous quittions la salle.
- La baguette nous fit signe.

 Année scolaire : 2009-2010


 Semestre : 1ère
 Module : I
 Séquence : première
 Séance : 1ère
 Durée : 1heure

 Niveau : 1ère année su cycle de Baccalauréat.


 Activité : Production écrite.

 · Compétence visée : produire un récit.


 · Capacité visée : S’exprimer sur la différence existante entre le Msid et la maternelle.

Déroulement de la séance

1. 1. Présentation et analyse de l’énoncé.

- Ecriture du sujet au tableau.

Sujet :
A partir de ton expérience à la maternelle et de celle du narrateur de la boite à
merveilles, décris la différence entre l’école traditionnelle et l’école moderne.

- Lecture magistrale du sujet d’une manière attentive.


- Lecture individuelle de certains élèves.
- Soulignement des mots-clés.

1. 2. Elaboration du plan :

 Introduction :

- Définition de l’école traditionnelle et l’école moderne.

 Développement :

- Evoquer les spécificités de chaque expérience.


- Avantages et inconvénients de ces deux expériences (école traditionnelle et école moderne).
- L’élève intègre son expérience et celle du narrateur dans « la boite à merveilles».

 Conclusion :

Point de vue personnel de l’élève en choisissant ce qu’il préfère, est-ce l’école coranique, traditionnelle « le Msid » ou « l’école
moderne » en justifiant leur choix à l’aide des arguments.

3- Affinement :

Le professeur demande à chaque élève de présenter sa production devant l’ensemble des élèves de la classe et invite ses derniers à
en faire l’évaluation et à choisir la meilleure pour l’écrire au tableau.
Le professeur fait participer les élèves dans la correction de la phrase écrite au tableau.
Finalement les élèves recopient la production sur leurs cahiers.

La poésie lyrique

1. I. Brève définition :

L’adjectif« lyrique» dérivé de la lyre, un instrument de musique à corde connu dès l’antiquité. La poésie lyrique entretient donc un
rapport étroit avec le chant et la mélodie. Le genre se développa au dix-septième siècle. Tout en restant sensible à la musicalité,
les poètes accordent la priorité à l’expression des sentiments personnels en utilisant un nouveau langage poétique.
1. II. Principales caractéristiques :

La poésie lyrique se distingue par un certain nombre de caractéristiques qu’on peut résumer dans les points suivants :
1-L’utilisation du pronom «je» et ses dérivés (adjectifs possessifs , pronom réfléchi de la première personne, etc.).
2- L’exploration du monde du rêve et de l’inconscient.
3- Le fréquent usage du symbole.
4- La ponctuation expressive notamment le point d’exclamation et le point d’interrogation.
5- L’utilisation d’images très significatives particulièrement en usant les comparaisons et les métaphores.
6- La musique rythmée du vers.
1. III. Thèmes privilégiés :

Les thèmes traités par cette poésie sont aussi riches que variés, mais certains d’entre eux sont privilégiés par les poètes lyriques
comme l’amour, le temps, la mort et la nature parce qu’ils permettent d’exprimer tous les sentiments : joie, tristesse, espoir,
désespoir, tendresse, révolte, etc. Souvent mélancoliques, les poèmes lyriques s’interrogent aussi sur le rapport de l’homme avec
ses semblables, avec la société et le monde en général.

 Année scolaire : 2009-2010


 Semestre : 1ère
 Module : I
 Séquence : huitième
 Séance :
 Durée : 1heure

 Niveau : 1ère année du cycle de Baccalauréat.


 Activité : lecture linéaire.

 · Compétence visée : Lire méthodiquement un poème africain.


 · Capacité visée : L’apprenant doit être capable de lire méthodiquement un poème.

Déroulement de la séance
Poème à mon frère blanc
« Cher frère blanc,
Quand je suis né, j’étais noir,
Quand j’ai grandi, j’étais noir ?
Quand je suis au soleil, je suis noir,
Quand je suis malade, je suis noir,
Quand je mourrai, je serai noir,

Tandis que toi, homme blanc,


Quand tu es né, tu étais rose,
Quand tu as grandi, tu étais blanc,
Quand tu vas au soleil, tu es rouge,
Quand tu as froid, tu es bleu,
Quand tu as peur, tu es vert,
Quand tu es malade, tu es jaune,
Quand tu mourras, tu seras gris.

Alors, de nous deux,


Qui est l’homme de couleur ? »
Signé : Léopold-Sédar Senghor (1906-2001)

Activités proposées par le


Etapes Taches à réaliser par les apprenants
professeur
1- situation:
poser des questions qui
interrogent le support déjà
distribué sur les
apprenants:
Qui est l'auteur de ce
poème?
Quel en est le titre?
2- caractéristiques:
Les apprenants répondent aux questions du
Phase d’identification du Amener les apprenants à
professeur.
texte dégager les
Les élèves suivent la lecture magistrale du professeur
caractéristiques de ce
et l'un d’eux fera une lecture individuelle.
poème à travers un jeu de
question /réponse, et
insister sur les propriétés
de ce poème
Genre: un poème lyrique
Le vers: Donner l'exemple
du découpage d’un vers.

-Etude du poème
sémantiquement et Les apprenants suivent les consignes du professeur en
les hypothèses de lecture
syntaxiquement (le fond et répondant aux questions posées.
la forme).
Phase des axes de lecture Les élèves cherchent les Les apprenants
champs lexicaux : participent à la vérification des hypothèses de lecture,
-les couleurs, l’humanité
-Répartition du poème en
unités de sens.
-Dégager les figures de
en dégageant du poème les éléments de la
style : répétition,
comparaison et les champs lexicaux dominants dans le
parallélisme…
sonnet.
- Chercher les rimes, le
nombre de syllabes et de
strophes.

- La différence entre l’homme blanc et l’homme noir (racisme)


bilan/synthèse - Inciter les gents à être tolérants
- C’est le cœur et l’esprit qui font la différence chez un être humain et non pas la
peau
Demander aux apprenants d'apprendre par cœur ce poème qui devra être scandé
Prolongements
tour à tour par les élèves dans la séance des activités orales. Prévoir une
possibles
récompense pour les meilleures lectures.

Sommaire :

Introduction ................................................................................................2

Les valeurs dans la Boite à Merveilles .......................................................3

Projet séquentiel..........................................................................................7

La première séquence.................................................................................8

La deuxième séquence...............................................................................9

La troisième séquence................................................................................9

La quatrième séquence..............................................................................10

La cinquième séquence..............................................................................11

La sixième séquence..................................................................................12

La septième séquence................................................................................13

La séquence détaillée.................................................................................14

la poésie lyrique.........................................................................................30

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