Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
TETOUAN
COMPOSANTE : didactique 1
Année de formation :
2008 / 2009
4. Production écrite : Rédaction d’une partie d’un récit fantastique (La situation initiale)
……………………………………………………………………………………...18-19
Support :
Deux sonnets.
communication significatives.
Activité de
Etudier les enjeux d’une scène au
langue
1 heure discours direct (Le dialogue traduisant
Le discours direct
une opposition sociale et intellectuelle
entre les personnages)
- Activités orales 1 heure - Analyser une image oralement. - Apprendre à l’élève les
- faire le portrait physique et Les techniques d’analyse
moral d’une célébrité (chanteur, d’une image (dénotation/connotation)
danseur, footballeur)
- Activités orales 1 heure -Débat autour du thème de la -Amener l’élève à s’exprimer librement,
superstition : « êtes vous pour ou à débattre un sujet de la superstition et à
contre la pratique de la défendre ses idées.
superstition ? »
- Production 1 heure -Rédiger un résumé de la situation -Apprendre les techniques d’un résumé
écrite transformatrice dans la vénus d’Ille. -Rédiger le résumé de l’élément
perturbateur.
- Activité de 1 heure - Les champs lexicaux liés au genre - Identifier et définir les champs lexicaux
langue fantastique. relatifs à ce genre littéraires.
- Activités orales 1 heure -Faire des lectures d’autres poèmes -Amener l’élève à distinguer entre le
de forme fixe (sonnet) et de forme sonnet et autres formes.
libre.( -Encourager l’élève à lire des poèmes.
- Production 1 heure rédiger un texte en exprimant des -Permettre à l’élève d’exprimer ses
écrite sentiments. (commentaire) sentiments et de les organiser dans un
commentaire.
Progression séquentielle :
Séance 1 : Séance de découverte (TEC)
Séance 2 : Lecture analytique de l’incipit
Séance 3 : Langue
Séance 4 : Production écrite
Présentation :
Une double remarque s’impose sur le type de récit que constitue la nouvelle et sur la tonalité
fantastique qui est celle de la Vénus d’Ille : le titre ne laisse aucunement percevoir cette double
littéraire, travaillé, construit de ce genre bref, dont Mérimée a acquis la parfaite maîtrise. Par ailleurs,
l’apparence du récit- un simple fait divers- éloigne le lecteur de tout doute, de toute hésitation sur la
réalité de ce qui va lui être raconté. En somme, il ne peut imaginer que l’auteur Mérimée va l’entraîner
sur les ‘’dangereuses’’ pentes du fantastique. Ainsi, le titre fonctionne véritablement comme un trompe-
Durée : 1h
Déroulement de la séance
En même temps, cette évaluation est une préparation aux prochaines séances.
Triste
Méchante
12. La partie de jeu de paume oppose Alphonse à qui ?
Des Espagnols aragonais
Des gens de la capitale
Des Illois
13. Qu’est ce qui le gêne et qu’il pose sur la statue ?
Sa veste
Son chapeau
Sa bague
14. De quoi s’aperçoit Alphonse juste avant la cérémonie de mariage ?
Qu’il est blessé
Qu’il s’est taché
Qu’il a oublié la bague sur la statue
15. Qu’est-ce qui angoisse Alphonse après le mariage?
Le comportement de son épouse
De n’avoir pu récupérer la bague
Une rumeur qui se propage
16. Qui est la victime de l’homicide commis la nuit de la noce ?
Le narrateur archéologue
Mr de Peyrehorade
Alphonse de Peyrehorade
17. Qui accuse-t-on ?
Sa femme
J Colle
Le joueur de paume espagnol
18. Selon le procureur, dans quel état se trouve la mariée après le drame ?
De joie
De chagrin
De folie
19. Qu’est-ce qu’on a fait à la statue à la fin ?
Elle a été vendue
Elle a été enterrée
Elle a été fondue
20. Après le départ du narrateur, qu’est-il arrivé à deux reprises à Ille ?
Les chiens ont aboyé toute la nuit
Les vignes ont gelé deux fois
Un incendie a dévasté les cultures
Durée : 1heure
L’incipit permet l’ancrage du récit, c’est un lieu stratégique primordial, lieu où s’ouvre l’univers
diégétique où se marquent les codes d’écriture et le pacte de lecture. Dans notre cas, l’étude de l’incipit
de la nouvelle permettra aux élèves de former une unité sémantique et rythmique bouclée sur elle-même,
afin de comprendre les enjeux de cette partie de l’œuvre dans la mesure où il est le lieu où s’établit le
premier contact avec le texte. Par ailleurs, il ne faut pas perdre de vue notre objectif général que nous
avons tracé et qui est la rédaction d’une nouvelle fantastique. L’incipit est, alors, la première étape par
laquelle il faut passer dans ce projet d’écriture.
Déroulement de la séance
----» Les lieux de l’action sont clairement et rapidement précisés dès le début de la nouvelle : le
Canigou, sommet des Pyrénées (2785 m), Ille-sur-Têt, petite ville de l’arrondissement de Prades. Le
narrateur vient des villes de Serrabona et de Perpignan. Ces indications, qu’on peut facilement repérer
sur la carte géographique, permettent au lecteur de se situer dans une réalité connue et accentue l’effet
de réel.
----» Les seules indications temporelles se résument à deux notations rapides, l’une dans le récit du
narrateur : « bien que le soleil fut déjà couché, je distinguais dans la plaine les maisons de la petite ville
d’Ille », l’autre dans une réplique du catalan : « et s’il ne faisait pas si noir, je vous la montrerais ». Ces
deux notations nous renseignent sur le moment de la journée (le soir) et installent l’action dans l’époque
contemporaine de celle de l’auteur (publication de l’œuvre en 1837).
N/B : Dans cet incipit, on remarque la présence bien évidement d’un narrateur. Celui-ci est en
même temps narrateur et personnage. Ce narrateur-personnage apparaît sous les marques de la
première personne du singulier. Cependant, il faut amener les élèves à bien distinguer les marques
qui renvoient au narrateur et celle qui renvoient à un autre personnage, le guide Catalan.
Les plus immédiates préoccupations du narrateur est de souper et par la suite se reposer après une
journée de voyage fatigante. Mais le motif principal de la visite est de découvrir les monuments de la
région. On ne peut, si l’on s’arrête à ce moment du récit, avoir le sentiment d’entrer dans un univers
inquiétant (caractéristique de la situation initiale). Cependant, un événement récent est venu troubler la
quiétude de la petite ville d’Ille : M.de Peyrehorade vient d’exhumer une statue de bronze.
Cet événement a aussi provoqué un accident : c’est en déterrant la statue que Jean Coll, un paysan, s’est
cassé une jambe.
Synthèse :
Dans ce début de la nouvelle, tous les éléments de l’intrigue sont mis en place comme dans la
scène ‘exposition d’une pièce de théâtre. Il s’agit d’une situation initiale où les personnages qui vont
participer au « drame » sont tous déjà présents et ressemblent même à ceux de la vie quotidienne. De
plus, les références à des lieus réels et à une époque datée créent un effet réaliste. La question principale
de la nouvelle – s’agit-il d’une statue maléfique ?- apparaît d’ores et déjà dans les propos du Catalan.
Mais, tout en apportant ces informations, l’incipit laisse aussi de larges zones d’ombre. Il met en place le
décor, fait entrer en scène les personnages, mais laisse ouverte la suite. Chaque lecteur anticipe alors en
créant son « horizon d’attente ».
Activité : Langue.
Durée : 1heure
La nature du récit que les élèves doivent produire, à savoir un texte fantastique, exige l’étude du
discours direct. D’autant plus qu’il est nécessaire, parfois, de prendre recul aux paroles prononcées des
personnages lorsqu’ils sont confrontés à des faits étranges. Il convient, donc, de transposer directement
les mots ou les pensées des personnages en question. D’où l’importance de cette leçon de langue.
Déroulement de la séance
A. Question / réponse :
Le texte se présente sous forme d’un dialogue. Qui met-il en jeu ? Qui domine la
parole ? Pourquoi ?
----» Le dialogue s’engage d’abord entre le narrateur, alors qu’il arrive le soir près d’une petite ville, et
son guide catalan. C’est évidemment ce dernier qui sollicite le plus la parole et qui parle le plus
longuement dans la mesure où c’est lui qui détient la majorité des informations que le narrateur – et le
lecteur- découvre peu à peu au cours de la conversation.
----» les dialogues qui caractérisent le narrateur et le guide catalan marquent essentiellement une
opposition social et intellectuelle qui se manifeste notamment dans :
C’est surtout le guide catalan qui traduit le plus par son langage familier son appartenance sociale et son
manque d’instruction. Sa façon de parler se caractérise par des tournures syntaxiques incorrectes : «que
je dis », « qu’il me dit », par l’inflation de présentatifs du type : « C’est à Puygarrig que ça se fera ; car
c’est mademoiselle de Puygarrig que monsieur le fils épouse. », « C’est que M. Alphonse de
Peyrehorade en a été triste, car c’est Coll qui faisait sa partie », « voila donc qu’en travaillant »,
« voila qu’il parait une main noire » …, par l’usage d’interjections populaires : « quoi ! Ah bien oui !
Pécaïre ! »
Quant à l’ignorance du paysan catalan, elle se mesure à ses références historiques (« une idole du
temps des païens …du temps de Charlemagne »). Par ailleurs il considère le narrateur comme un savant
par le seul fait qu’il ait prononcé le mot de « romaine »
---» Quand il rapporte des paroles, Mérimée choisit prioritairement le style ou le discours direct, très
rarement le style indirect et, dans ce cas, il préfère plutôt le style indirect libre.
Par souci de vivacité, de rapidité, d’efficacité pour la mise en train de l’action, Mérimée privilégie
l’emploi des paroles rapportées directement. Ce choix permet à l’auteur de faire vivre les personnages
par leurs paroles, d’actualiser le récit par l’intrusion de l’authentique et du spontané tout en informant le
lecteur sur la situation d’énonciation. Ainsi les dialogues permettent-ils de caractériser les personnages
du récit et de faire avancer l’action.
Synthèse :
Le guide catalan réagit à la découverte de la statue de façon émotionnelle (voir la multiplicité des
points d’exclamation). Face à des réactions affectives et superstitieuses, le narrateur fait preuve de
calme, de bon sens et de culture. Il donne l’image d’un homme qui ne saurait se laisser prendre à de
simples apparences.
Le lecteur, plus tard dans le récit, sera d’autant plus enclin à faire confiance au narrateur qui gagne ici sa
crédibilité d’homme épris de culture et de rationalité.
Déroulement de la séance
I .Présentation
Le professeur suscite la curiosité des élèves tout en représentant le sujet :
Après une lecture du sujet, le professeur aide ses élèves à comprendre et saisir les mots clé :
Situation initiale
Récit fantastique
Situation initiale
Elément perturbateur
Les péripéties
Situation finale
Le professeur focalise le travail des élèves sur la situation initiale. A cet effet, les apprenants
dégagent les outils nécessaires à la rédaction.
Les élèves essaient de tirer les éléments essentiels à la rédaction d’une situation initiale. Le
professeur écrit sur le tableau les éléments dégagés comme suit :
1-Les personnages :
Présentation détaillée des personnages
2-Le lieu :
Les élèves déterminent précisément le lieu où se déroulent les événements (au centre de ville, à
la compagne…)
3-le temps :
Les élèves choisissent le temps convenable à la situation initiale (le soir, le jour, l’après-midi…)
IV. La rédaction :
Cette partie sera réservée à la rédaction d’une situation initiale .Par conséquent les élèves sont
invités à revenir aux procédés relevés.
Après la rédaction, les élèves lisent ce qui est écrit et corrigent leurs propres fautes puis écrivent sur
leurs cahiers.
Le dormeur du val
Arthur Rimbaud
Déroulement de la séance
I- Identification du texte :
a/ Biographie du poète :
Arthur Rimbaud est un poète français né en 1854, mort en 1891. Ses recueils sont nombreux : poésies,
ma bohème, ses premiers poèmes sont : ‘le mal’ ‘les corbeaux’ et ‘ le dormeur du val’.
b/ Situation du texte :
Ce poème est l’un des premiers poèmes De Arthur Rimbaud. Il s’agit d’un sonnet composé de deux
quatrains et deux tercets.
c/ Observation du texte :
La nature
L’homme
La mort
1-la nature :
La nature est omniprésente dans le poème, elle occupe intégralement le premier quatrain, et nous la
retrouvons jusqu’au dernier tercet .elle se caractérise par l’impression de vie et u bonheur qui sollicite
tous les sens : verdure (v1), l’herbe (v7), vert (v8).
Impression de luminosité avec les haillons d’argent (v2), soleil dans (v3-13) « masse de rayons »
« lumière qui pleut » : métaphore qui donne une matérialité à la lumière.
Nature très colorée, ‘les glaïeuls, couleurs, assez intenses.
Personnification de la rivière qui chante. C’est l’animation.
Sur le plan olfactif, parfums (v12) impression de bien être et de bonheur.
Sur le plan tactile, impression de fraîcheur et ‘ le frais cresson bleu’. le mot ‘val’ est repris au (v4) la
rivière dynamique.
De plus cette nature est présentée comme donnée de sentiment. Elle est personnifiée (v11) comme très
maternelle ‘berce’.
2- L’homme :
On remarque que le jeune homme est dans la nature. On peut le repérer dans les vers 6-8-9-13 avec le
mot ‘dans’. On remarque qu’il est impliqué dans cette nature, nous savons à qui nous avons à faire un
soldat.
Le jeune homme est un jeune comme la nature. Il est présenté dans l’état d’abandon total : bouche
ouverte, la nuque baignant (v6), dort (v7)/ inactivité. Au vers 7, il est étendu, intensifie l’impression du
confort, vers 8 ‘un lit vert’ la nature lui construit un lit.
Si on regarde de plus près, on découvre qu’il est mort : vers 14 deux trous rouges au coté droit.
3-la mort :
La mort est l’un des éléments important quant à l’analyse de ce poème. Dans le v1 le mot ‘trous’ fait
écho avec le v14 .L’adverbe follement signifie l’agitation de la rivière, les haillons reflètent quelque
chose de détruit. La bouche ouverte est une caractérisation de la mort. Sa tête est nue car son casque a
roulé par terre, la nuque baignant v6 dans le sang, c'est-à-dire le sang sur l’herbe. .rouge du sang +vers
de l’herbe/ (cresson bleu).
Etendu signifie un corps sans vie est le lit devient un lit de mort. Les glaïeuls évoquent les fleurs que
l’en pose sur une tombe. Plus rien ne bouche. La marine et la poitrine ne réagissent. Il ne respire plus, il
est donc mort .on peut dire par là qu’à ce moment que le sommeil du dormeur était une image de mort.
IV/ Synthèse
Dans ce poème, Rimbaud tout en décrivant les éléments de la nature, dresse un portrait d’un
jeune soldat qui doit après avoir trouvé la mort. Le poète célèbre sa mort dans la nature en dénonçant la
cruauté de la guerre.
Contre
valeur Extrait page
valeur
-Il se ferait un plaisir de me montrer toutes les ruines à dix
lieues à la ronde. Or, je
L’égoïsme comptais sur lui pour visiter les environs d’Ille, que je
savais riches en monuments 38
antiques et du moyen âge. Ce mariage, dont on me parlait
alors pour la première fois, dérangeait tous mes plans je
vais être un trouble fête. me dis-je
La pitié - Et il a été blessé ?
La justesse - cassé net comme un échalas, sa pauvre jambe ! Pécaïre !
Quand j’ai un cela, moi j’étais furieux, je voulais défoncer
l’idole à coups de pioche, mais M.de Peyrehorade
L’égoïsme m’a retenu. Il a donné de l’argent à Jean coll. Qui tout de 40
même est encore au lit depuis quinze jours que cela lui est
arrivé, et le médecin dit qu’il ne marchera jamais de cette
jambe-là comme de l’autre.
Hospitalité -Ah ça ! mon cher hôte, me dit M. de Peyrehorade, 42
le souper tirant à sa fin vous n’appartenez, vous êtes chez
moi. Je ne vous lâche plus, sinon quand vous avez un tout
ce que nous avons de curieux. Dans nos montagnes.
-En un instant la table fut encombrée de plats et de
bouteilles. Et je serais certainement mort d’indigestion si
j’avais goûte seulement à tout ce qu’on m’offrait.
Respect -J’en profitai pour lui dire que je serais désolé de le 43
d’autrui déranger dans une circonstance aussi intéressante
pour
sa famille.
-vous ferez la rose avec nous, en famille, car la future est
en deuil d’une tante dont elle hérite. Aussi point de bal…
C’est dommage.