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Introduction:

Le postulat de mettre en lien la notion de devoir avec le concept de vie, nous interroge dans
un premier temps sur la question suivante: à qui ou envers qui avons-nous le devoir de vivre? Cette
question implique que nous aurions une dette, une contrainte serait alors émise. Cette contrainte
prendrait la forme de ce que nous nommons en philosophie “une contrainte morale”. La contrainte
morale revêt de fait la forme d'une coercition exercée sur le libre-arbitre. Mais si le libre-arbitre se
trouve limité, alors la liberté de l'individu s'en trouve affaiblie. De plus comment contraidre
quelqu'un à la vie? Le débat sur l'euthanasie est un exemple sur lequel nous pouvons nous appuyer
pour tenter de voir les paradoxes qu'impliquent le libre-arbitre conjugué au devoir. Ces paradoxes
mettent en lumière des facultés/aptitudes, ainsi que les conséquences sur la vie de l'individu, ces
facultés en tensions les une avec les autres sont: la volonté, le but, la contrainte dans le contexte où
l'on voudrait mettre fin à sa vie: si le but de la personne est de mettre fin à sa vie, si nos lois ne lui
permettent pas de le faire, est-il possible de donner un nouveau but qui serait celui de vouloir vivre?
Et surtout peut-on parler de devoir? Se pourrait-il que le concept de devoir et de
contrainte/coercition n'aient pas la même signification? Alors le devoir de vivre ne serait plus une
coercition, mais une possibilité fortement recommandée? Mais encore une fois nous revenons à
notre première interrogation qui est: envers qui avons-nous ce devoir? Est-ce qu'un devoir n'est pas
une attente de la part d'autrui, de soi, ou de la société, voire peut-être même de Dieu; auquels nous
avons la possibilité d'y déroger; là où la contrainte ou la coercition ne nous laisserait d'autre choix
que de lui obéir. Là où le devoir laisse une place à la volonté, la contrainte, elle, n'en laisse aucune.
Et si la contrainte ne laisse aucune place à la volonté, alors l'individu ne peut suivre un but qu'il s'est
fixé; or l'une des composante de l'exercice de la vie est de poursuivreun but et de chercher à
l'accomplir; en sommes, en l'absence de but et de choix dans la recherche de but l'on ne peut parler
de “vie” au sens de vivre sa vie. Avec ces différents éléments, l'on voit bien que l'absence de but et
de choix, nous sommes en présence d'un simulacre de vie. Au vu des différents premier éléments
que nous venons de donner, la problématique qui nous animera tout au long de notre dissertation
sera: “le devoir de vivre doit-il se conjuguer avec la présence d'un but ainsi que la possibilité de
faire des choix, ce qui pourrait nous amener à penser qu'en l'absence de ces items nul vie n'est
possible ou plutôt que la notion de “vivre sa vie” n'a plus la même signification nous autorisant
alors à y mettre fin; ou bien contrainte et devoir sont synonyme, et si le but et la capacité de choix
ne sont pas nécessaire à la vie alors il se pourrait qu'il y ait un devoir de vie au sens dune contrainte
morale.

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