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TRAVAIL A FAIRE :
Calculer le coût de non-qualité en distinguant :
– le coût de malfaçon ;
– le coût de prévention ;
– le coût du préjudice commercial ;
– les pertes de recettes.
TRAVAIL A FAIRE :
Chiffrer le coût des accidents du travail de l’entreprise Airjet en intégrant les coûts
directs et les coûts d’opportunité comme les manques à gagne.
EXERCICE 3
La société Micro-Vision SAS, créée en 1983, est une entreprise spécialisée dans la
fabrication de lunettes. De la fabrication artisanale, l’entreprise est passée dans les années
1990 à un stade industriel et exporte dans la plupart des pays européens ainsi qu’aux États-
Unis. Elle a su bâtir uneforte notoriété grâce à l’un de ses produits leaders : la paire de lunettes
« Sensa Lucia », signée parde très grandes stars (chanteurs musiciens et acteurs connus).
La décision est prise de lancer la production d’une nouvelle paire de lunettes. Ayant eu quelques
difficultés avec certains de ses fournisseurs de composants dans le passé (composants non
conformes à la qualité exigée, taille des composants inadaptée, etc.), l’entreprise souhaite
s’assurer de la qualité des composants pour ce nouveau produit. En effet, celle-ci est
indispensable à un positionne-ment haut de gamme. Elle décide donc de réaliser un audit de
ses principaux fournisseurs.
Mobilisant tout son personnel de fabrication et son bureau d’études, une étude exhaustive
des lots d’approvisionnement du composant C1 (cerclage métallique) permet de détecter les
défautssuivants : sur 1 170 composants étudiés et à problèmes, 70 ont été livrés avec retard,
120 présen taient une flexibilité des matériaux trop grande, 230 ne correspondaient pas au
nuancier demandé(couleur), 95 présentaient un diamètre excessif, 460 avaient une longueur
non acceptable, 110 sesont cassés au montage et 85 ont du être remplacés dans la cadre du
service après-vente.
Convaincu que le cerclage métallique est au cœur de la fabrication d’une paire de lunettes
et conditionne la solidité du produit, la direction engage une analyse du processus industriel
actuel.Elle recense les remarques suivantes sur son organisation de production :
• manque d ‘éclairage du poste de travail ;
• modification des modèles trop rapide ;
• manque de stabilité des équipes ;
• changement d’outils sans formation ;
• écran d’autocontrôle du poste de travail peu lisible ;
• cadence trop élevée ;
• composants trop longs ;
• outils mal disposés autour du poste de travail ;
• travail répétitif ;
• composants trop flexibles ;
• composants cassants ou fissurés ;
• pression de la presse trop forte ;
• déréglage trop rapide des outils ;
• ordres de fabrication peu clairs.
TRAVAIL A FAIRE :
1) Définir et construire le diagramme de Pareto relatifs aux défauts constatés sur le
composant C1.
2) Définir le diagramme d’Ishikawa. Positionner les différentes remarques relatives au proces-
sus de production sur un diagramme de ce type.
TRAVAIL A FAIRE :
1) Calculer le coût total de non-qualité supporté par la société dans le premier temps.
2) Calculer le coût de la mise en place de la politique de qualité totale et le bilan
avantages/ coût retiré. Que penser du résultat ? Quelles préconisations faire à la
société ?
Réponse
EXERCICE 3
120,00
100,00
80,00
60,00
40,00
20,00
0,00
0,00 20,00 40,00 60,00 80,00 100,00 120,00
Le graphique présente en abscisse les défauts par nature et en ordonnée les fréquences par
ordredécroissant :
D5 D3 D2 D6 D4 D7 D1
Ici, le défaut le plus important est celui de la longueur hors norme (D5). C'est sur ce problème
quel'entreprise doit agir en premier.
2) Diagramme d’Ishikawa
Le diagramme d’lshikawa permet de classer les causes d’un dysfonctionnement en les
regroupanten catégories.
Le tronc principal (effet) correspond à un défaut analysé en causes (les 5 M). Chaque
cause est elle même décomposée. Les différentes sous-causes sont portées sur des arêtes
secondaires.
Méthode des 5 M :
• milieu : causes tenant à l’environnement (bruit, éloignement, place insuffisante…) ;
• matière : causes tenant à la nature de l’objet traité (imprimé…) ;
• matériel : machines inadaptées, pannes… ;
• main-d’œuvre : personnel incompétent, non motivé, absences… ;
• méthode : façon de procéder peu efficace…
Il s’agit enfin d’un outil dont l’usage est le plus souvent collaboratif et
transversal.Le diagramme à construire chez Micro-Vision peut se présenter
ainsi :
EXERCICE 4
1) Coût de la non-qualité
a) Sur le logiciel LG
• 5 % des produits ayant supporté tout le coût de fabrication et de contrôle sont
rebutés : 5 (1 000 + 500 + 300) = 9 000
• 3 % des produits ayant supporté coût de fabrication et coût de distribution sont
livrés défaillants :
3 (1 000 + 500 + 300 + 1 500) = 9 900
Sur les trois produits, un est réparé pour un coût de 1 000 et deux sont remplacés
pour un coût de 2 500 ; donc :
l 000 + 2 (2 500) = 6 000
Au total : 15 900 (9 900 + 6 000 )
b) Sur la formation
• 5 % des formations nécessitent une aide supplémentaire : 5 x (300) = 1 500
• 3 % des formations dégagent un préjudice : 3 x (600) = 1 800
Au total le coût de non-qualité représente :
9 000 + 15 900 + 1 500 + 1 800 = 28 200
Il est possible de reconstituer le coût total de cette activité et la marge qu’elle dégage en
tenantcompte de la non-qualité.
• Chiffre d’affaires : 100*10 000 = 1 000 000
• Coût de production, contrôle et distribution de 100 produits
pour 100 ventes : 100 (1 500 + 300 + 1 500) = – 330 000
• Coût des formations attachées aux logiciels : l00 (4 000) =. – 400 000
• Marge totale pour une qualité à 100 % : = 270 000
• Coût de non-qualité supporté sur toutes les étapes : – 28 200
Marge réelle restante : = 241 800
2) Politique de qualité totale
● L’investissement à faire pour mettre en place cette politique de qualité est
de :100 000 + 50 000 sur 5 ans pour 100 produits par an, donc 30 000 par an.
● Certains coûts de non-qualité sont supprimés :
– 3 produits livrés défaillants pour un coût de 15 900
– coût de formation supplémentaire pour 1 500
– préjudice d’image pour 1 800
Il y a donc 19 200 de coût en moins.
● Certains coûts de non-qualité sont réduits : 1 % des produits est rebuté au milieu du
processus de production et supporte donc la moitié du coût de production : (1 500/2) =
750
● coûts des produits rebutés 4 (1 000 + 500) = 6000
●Certains coûts liés à la qualité seront supprimés (Le coût de contrôle statistique ) :
300*100 = 30 000
Au total, la politique de qualité totale engendre un coût annuel de 30 750 (30 000 + 750),
au lieu de 28 200 dans la situation précédente.
Mais il faut mener une analyse plus globale en intégrant d’autres critères et indicateurs.
La différence n’est que de 2 550 soit moins de 0, 01 % de la marge totale ;
Le coût supplémentaire n’est pas important au regard des avantages que peut apporter cette
politique : meilleure satisfaction des clients et donc plus grande fidélité, meilleure efficacité
du travail des salariés ayant des compétences plus grandes, motivation plus grande des
techniciens et des commerciaux qui proposent des produits et services avec peu de
défaillance, etc.
aussi sur le plan financier, cette politique est rentable en comparant son coût
à l’économie à réaliser : 55 200 CONTRE 30 750
Il semble donc opportun de mettre en place cette politique de qualité totale pour les cinq
années à venir.