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Le communisme :

Le communisme est une idéologie qui s’oppose au capitalisme.


Il nait en Europe au milieu du 19ᵉ siècle alors que l’industrialisation a de plus en plus de conséquences
négatives sur les travailleurs.
Karl Marx et Friedrich Engels sont parmi les premiers et les plus célèbres penseurs du communisme. Ils
revendiquent (veulent) une transformation radicale de la société qui implique, entre autres, d’abolir la
propriété privée : c'est à dire le principe même sur lequel repose le capitalisme. Selon eux, personne ne
devrait travailler pour son enrichissement personnel et tout devrait appartenir à la collectivité. Dans une
telle société, chacun se verrait donner ce dont il a besoin. Pour vivre, l'argent ne serait plus nécessaire, il n'y
aurait plus de riches ou de pauvres, d'ouvriers ou de bourgeois.
-En 1917, au terme d'une révolution, la Russie devient le premier pays au monde à être dirigé par un parti
communiste.
-En 1922, elle crée « l’Union des républiques socialistes soviétiques » (URSS) ici le terme socialiste désigne un
État dans lequel la transformation vers le communisme est en train de se faire, mais n'est pas encore
complètement terminée.
Au fil des années, quatorze républiques voisines se joignent à l'URSS, soit volontairement ou par la force, et ils
forment une fédération qui existera jusqu'en 1991. D'autres pays, qui ne font pas partie de l'URSS, se tournent
aussi vers le communisme, comme la Chine, Cuba et le Vietnam.
Le parti communiste du Canada est créé en 1921, mais il n'est pas très populaire au pays. Dans toute son
histoire, il parvient à faire élire un seul député à la chambre des communes : Fred Rose, et il est considéré
illégal durant une partie des années 1930 et 1940. Ceci s'explique par la crainte que provoque
le communisme en Occident au cours du 20e siècle, notamment en raison du fait que cette idéologie est
contre la propriété privée et la religion, qu’elle mène à la mise en place de dictatures et qu'elle est
présentée comme un ennemi dangereux durant la Guerre froide, qui oppose capitalistes et communistes.

Le libéralisme :
Le libéralisme est une idéologie qui défend la liberté sur trois principaux aspects :
L’individu, la politique et l'économie.
À partir du 18e siècle, les partisans européens du libéralisme élaborent et diffusent cette idéologie qui
s'implante au Canada au cours du 19e siècle.
Les droits fondamentaux :
Le concept central du libéralisme est celui de la liberté individuelle, c'est-à-dire le fait que chaque individu doit
réaliser sa vie en suivant son intérêt personnel. Afin de garantir cette liberté individuelle, les penseurs du
libéralisme ont déterminé des droits fondamentaux comme celui de la liberté de religion, la liberté de pensée,
la liberté d'expression, ainsi que le droit à l'éducation et à la justice. Toujours selon le libéralisme, la défense
de la liberté individuelle est directement liée au développement économique. Plus spécifiquement
la poursuite des intérêts personnels des individus est bénéfique pour la société, car elle génère le progrès et
la croissance collective. Bref vouloir s'enrichir et améliorer sa vie pousse les individus à innover, produire en
améliorant du même coup la société qui les entoure. Les penseurs du libéralisme soutiennent aussi que
l'action individuelle favorise l'équilibre entre l'offre et la demande selon les besoins des uns est ce que
peuvent offrir les autres.
Ces penseurs utilisent la métaphore de la « main invisible » pour illustrer cet équilibre naturel de l'économie.
Les libertés économiques :
Selon cette théorie, plusieurs principes peuvent favoriser l'équilibre naturel de l'économie. En plus des libertés
individuelles à défendre, il y a les libertés économiques, soit la liberté d'acheter et de vendre des biens, la
liberté d'entreprendre et la liberté de propriété. D'après le libéralisme l’État ne doit pas intervenir dans
l'économie.
Conclusion.
Le gouvernement doit être formé de gens élus dont l’action se limite à la défense des libertés individuelles et
commerciales ainsi qu'au droit à l'éducation et à la justice des individus. Il doit aussi minimiser le prélèvement
des taxes et des impôts et favoriser l'ouverture des marchés.
Le libéralisme est une idéologie qui influence toujours une décision des acteurs économiques mondiaux. Par
exemple, il est à l'origine des traités de libre-échange entre les États.
Introduction :
Pendant la deuxième moitié du 20e siècle, les deux plus grandes puissances mondiales se sont fait face, une
confrontation sans affrontement direct qui a tenu le monde en haleine pendant presque 45 ans.
Voyons sur cartes, l’évolution et les enjeux de la Guerre Froide.
Contexte :
À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, après 6 années de combats et plus de 60 000 000 de morts, les
grandes puissances européennes d’avant-guerre sont affaiblies, il ne reste dans le monde plus que deux
superpuissances, les Etats-Unis et l’URSS qui s’étaient alliées pour vaincre l’Allemagne nazie et l’Empire du
Japon. L’URSS ou l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques est un immense territoire qui couvre ⅙ eme
des terres émergées de la planète.
C’est un état fédéral à régime communiste, composé de 15 républiques et dirigé par un parti unique. Les
Etats-Unis sont une démocratie libérale fondée sur le capitalisme.
Le pays a une longueur d’avance dans l’armement car il est le seul à posséder l’arme nucléaire. De plus son
industrie et son économie sont les plus fortes.
Le rideau de fer :
En Europe, les deux puissances jouent de leur influence.
Les Etats-Unis sortent le porte-feuille avec le plan Marshall, ils offrent des prêts conséquents aux Etats
européens afin de relancer l’économie et d’instaurer des échanges commerciaux.
L’URSS de son côté veut protéger ses frontières et met en place des gouvernements pro-soviétiques dans les
pays libérés. L’Europe se retrouve divisée en deux blocs séparés par ce qui est surnommé le rideau de fer.
En Allemagne, les alliés fusionnent les territoires qu’ils contrôlent pour créer la RFA, ne respectant pas les
accords signés avec les soviétiques.
En réaction, l’URSS impose un blocus sur Berlin ouest qui est toujours sous contrôle des alliés. Un pont aérien
est mis en place pour ravitailler la zone.
Dissensions :
Désormais, les deux puissances se craignent. De part et d’autre commence une chasse aux sorcières.
Aux États-Unis, les employés fédéraux sympathisants aux idées communistes sont licenciés.
Ainsi qu’à Hollywood qui devient un outil de propagande anti-communiste.
En URSS, toute forme d’opposition est sévèrement réprimée. Au-delà de l’idéologie et du jeu d’influence, la
confrontation entre les deux puissances sera aussi entre autre scientifique, industrielle, spatiale, sportive et
militaire.
L’union soviétique investit de grosses sommes dans l’industrie et l’armement pour rattraper son retard, si bien
qu’en 1949, le pays teste sa première bombe atomique.
La même année, les États-Unis mettent en place l’OTAN, une alliance militaire entre les pays du bloc de
l’Ouest.
Guerres d’influence :
Tout au long de la guerre froide, il y aura de nombreuses confrontations indirectes entre les deux puissances
et leurs alliés.
La première se déroule en Grèce où une milice communiste résistante de la Seconde Guerre mondiale,
soutenue par les soviétiques et armée par la Yougoslavie entre en guerre civile contre le parti monarchiste
traditionnel, soutenu et financé par les Britanniques puis par les États-Unis. Mais suite à des tensions, l’URSS
rompt l’alliance avec la Yougoslavie. En conséquence, les communistes grecs perdent un soutien important et
sont contraints de déposer les armes. La Grèce passe dans le bloc de l’ouest.
Guerres en Asie :
En Chine, après 3 années de guerre civile, les communistes l’emportent face aux nationalistes qui se replient à
Taïwan.
L’URSS gagne un allié de taille dans la région qui influencera deux guerres en particulier. La première en
combattant aux côtés de la Corée du Nord communiste contre la Corée du Sud, elle-même soutenue par une
force internationale de l’ONU dirigée par les États-Unis.
Après 3 années de combats, un cessez-le-feu laisse la péninsule coréenne divisée en deux. La Chine intervient
aussi en Indochine française où elle soutient une milice communiste rebelle contre la France qui tente
difficilement de reprendre le contrôle de son ancienne colonie.
La France est contrainte de quitter la région.
Le Vietnam est divisé en deux à hauteur du 17e parallèle, avec les communistes au nord et les nationalistes au
sud soutenus par les États-Unis. C’est le début de la guerre du Vietnam.
Le canal de Suez :
En réponse à l’OTAN, l’URSS organise sa propre alliance militaire avec le Pacte de Varsovie.
L’année qui suit, la France et la Grande Bretagne s’unissent avec Israël dans une guerre surprise contre
l’Égypte dans le but de reprendre le contrôle du canal de Suez.
Les États-Unis et l’URSS s’opposent à cette attaque et imposent rapidement un cessez le feu.
Marquant la fin de la domination européenne dans la région, au profit de l’URSS.
L’union soviétique qui a maintenant bien rattrapé son retard militaire et industriel installe des centaines de
missiles à longue portée en direction de l’ouest de l’Europe.
En réponse, les USA placent à leur tour des missiles en direction des territoires soviétiques.
Ailleurs dans le monde :
Suite à des désaccords, la Chine rompt son alliance avec l’URSS, le pays souhaite prendre ses distances pour
devenir une nouvelle grande puissance mondiale.
D’autre part, de nombreux pays veulent aussi rompre avec la bipolarité du monde et choisissent de rester
neutres en créant le mouvement des non-alignés.
En Amérique latine, les Etats-Unis jouent de leur influence pour ne laisser aucune place aux communismes.
Mais le pays échoue à renverser militairement le nouveau gouvernement communiste à Cuba.
Crise des missiles de Cuba
L’URSS profite de cet échec pour se rapprocher diplomatiquement du pays.
Des soldats et des navires militaires soviétiques sont envoyés sur l’île et des missiles y sont installés en
direction des États-Unis.
La tension atteint alors son paroxysme, les forces marines des deux parties se font face, le monde entier
retient son souffle, de nombreux pays se préparent à la troisième guerre mondiale.
Mais après des négociations, l’URSS accepte de se retirer et d’enlever ses installations militaires si en retour
les USA promettent de ne pas attaquer Cuba et d’enlever leurs missiles en Europe.
La tension redescend.
La guerre du Viêt Nam
Au Vietnam, la situation s’enlise, les États-Unis décident alors d’organiser une invasion militaire avec plus d’un
demi millions de soldats.
Cette décision irrite la France qui préfère trouver une solution pacifique.
Le pays décide de prendre ses distances avec la prééminence des États-Unis et quitte l’OTAN.
En 1975, les communistes gagnent la guerre.
C’est une lourde défaite pour les États-Unis dont l’image est ternie.
La montée soviétique
L’URSS en profite pour relancer sa politique d’influence dans le monde.
D’une part elle soutient des milices communistes en Afrique qui prennent le pouvoir dans des pays
nouvellement indépendants.
D’autre part, le pays envoie son armée en Afghanistan en soutien au régime communiste qui combat les
moudjahidines, des opposants islamistes soutenus et financés entre autres par les États-Unis.
L’URSS remplace aussi ses missiles dirigés vers l’Europe, ceux-ci sont plus précis.
C’est le début de la crise des euromissiles qui met l’Europe à mal et qui pousse les États-Unis à installer de
nouveaux missiles.
Les deux puissances se relancent dans une course à l’armement. L’URSS y investit jusqu'à 14% de son PNB.
La chute de l’URSS
L’Union soviétique s’épuise financièrement. Au bord de la crise, elle tente des réformes économiques mais en
vain.
Les deux puissances finissent par se rencontrer pour entamer des négociations dans le but d’un désarmement.
L’URSS se retire d’Afghanistan et arrête de financer les milices communistes en Afrique. Le pays tente de
s’ouvrir aux réformes et à la transparence, mais il est déjà trop tard pour les soviétiques qui n’arrivent plus à
contenir les contestations.
Le mur de Berlin est détruit et l’Allemagne est réunie.
Deux ans plus tard, l’URSS implose, les 15 républiques deviennent des États indépendants, marquant la fin de
la guerre froide.

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