Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1
CARDIOLOGIE
1. Angor stable
2. Endocardite infectieuse
3. Fibrillation atriale
4. Hypertension artérielle
5. Hypotension orthostatique
6. Insu sance aortique
7. Insu sance cardiaque
8. Insu sance mitrale
9. Oedème aigu du poumon
10. Péricardite aiguë
11. Rétrécissement aortique
12. SCA non ST
13. SCA ST+
2
ffi
ffi
ffi
Angor stable
Physiopath : Sténose athéroscléreuse stable qui bouche une coronaire. Ischémie au-delà de
70%.
Signes cliniques : Douleur rétrosternale en barre, constrictive, angoissante. Irradiation dans les
épaules, les avant-bras, les poignets, les mâchoires, le dos. Provoquée toujours par le même type
d’e ort. Soulagée à l’arrêt de l’e ort ou la prise de trinitrine sublinguale.
4 classes de sévérité.
Classe 1 AVQ non limitées ; Angor lors d’e orts soutenus, abrupts ou prolongés.
Limitation discrète des AVQ ; Angor lors de la marche rapide, en côte, en montagne, après le
Classe 2
repas, par temps froid, lors d’émotions, au réveil.
Examen clinique : sou e aortique, sou e vasculaire (autre localisation d’athérome), HTA, excès
pondéral.
A
Critères de haut risque de mortalité (>3%)
Angor de classe 3 ou 4
Traitement : Correction des facteurs de risque ; Trinitrine pour la crise ; B-Bloquants ; Inhibiteurs
calciques ; Antiagrégants plaquettaires ; Revascularisation myocardique (ICP ou pontage).
Revascularisation si : haut risque ou angor persistant.
EI trinitrine : céphalées + chute de la pression artérielle.
Endocardite infectieuse
Signes cliniques : Fièvre, AEG, sou e cardiaque, insu sance cardiaque, syncope, lipothymies.
Possibles signes neurologiques, pulmonaires, articulaires, cutanéomuqueux, ophtalmiques,
rénaux.
Indications chirurgicales
Fibrillation atriale
Physiopath : Dysfonctionnement du NS
HTA grade 3 PAS > 180 mmHg PAD > 110 mmHg
HTA systolique isolée PAS > 140 mmHg PAD < 90 mmHg
MAPA : une mesure toutes les 15 min en journée et toutes les 30 min la nuit ; HTA si > 130/80
mmHg (> 135/85 mmHg la journée ; > 120/70 mmHg la nuit).
Automesure à domicile : 3 mesures à 2 min d’intervalle le matin et le soir pendant 3 jours ; HTA si
> 135/85 mmHg).
HTA maligne : PAS souvent > 210 mmHg. Hypokaliémie, Anémie hémolytique régénérative.
Augmente le risque de : AVC +++, insu sance coronarienne, AOMI, insu sance cardiaque,
insu sance rénale chronique terminale, démence vasculaire.
Traitement : MHD, IEC +++, ARA2, Inhibiteurs calciques, B-bloquants, Diurétiques thiazidiques.
5
ffi
ffi
ffi
Normale haute HTA grade 1 HTA grade 2 HTA grade 3
HTA résistante : Objectif non atteint malgré les MHD et l’association d’au moins 3 classes
médicamenteuses dont un diurétique thiazidique.
Hypotension orthostatique
Traitement : Port de bas de contention force 2 ; hydratation ; repas plus fréquents et en petites
quantités ; exercice physique régulier ; udrocortisone ; midodrine.
Sou e : de régurgitation ; diastolique ; au foyer aortique ; irradie le long du bord sternal gauche ;
doux, humé, aspiratif ; intensité maximale juste après B2.
6
ffl
ffi
ff
ff
ff
fl
ffi
fl
ff
Secondaire à : Maladies génétiques (Marfan, Loeys-Dietz, Ehlers-Danlos), Maladies
in ammatoires (Takayasu, Horton, Behçet, Spondylarthrite ankylosante, Syphilis). 3 mécanismes
possibles.
Endocardite infectieuse
7
fl
fl
fi
ffi
ffi
Insu sance cardiaque
Physiopath : Incapacité du coeur à délivrer un débit su sant aux besoins de l’organisme et/ou à
fonctionner avec des pressions de remplissage normales.
Mécanismes compensateurs béné ques à courts termes mais délétères à long terme : dilatation
ventriculaire, hypertrophie des parois, augmentation de l’isotropie, tachycardie, vasoconstriction,
rétention hydrosodée.
Signes cliniques : Dyspnée d’e ort, orthopnée (dyspnée de décubitus), dyspnée paroxystique
nocturne, oedèmes, fatigue, tachycardie, crépitants, turgescence jugulaire, faiblesse musculaire,
palpitations, re ux hépatojugulaire, hépatomégalie, hépatalgie, ascite.
A
Classi cation NYHA
8
fi
ffi
ffi
fi
fl
ff
ffi
ff
fi
ffi
Insu sance mitrale
Signes cliniques : souvent asymptomatique, palpitations, dyspnée d’e ort, asthénie d’e ort,
orthopnée, dyspnée paroxystique nocturne, OAP, frémissement systolique à l’apex.
Type IIIa Le jeu valvulaire est restrictif en systole et en diastole (RAA, radiothérapie, médicaments).
Type IIIb Le jeu valvulaire est restrictif en systole (cardiomyopathies ischémiques, IDM).
9
ffl
ffi
fi
fi
fl
ff
fi
ff
ff
Oedème aigu du poumon
Physiopath : Accumulation brutale du liquide dans les poumons suite à un passage de liquide
plasmatique à travers la membrane alvéolo-capillaire (transsudat). (Accumulation du sang dans le
VG + Augmentation de la pression de l'OD et des capillaires pulmonaires).
Traitement : position assise, G5%, oxygénothérapie (objectif SaO2 > 90%), furosemide (1mg/kg),
dérivé nitré (si PAS > 100 mmHg), morphine IV en cas de douleur ou d’anxiété, traitement du
facteur déclenchant.
Au domicile du patient : position assise, furosemide IV, dérivés nitrés en sublingual.
/!\ Anticoagulation préventive par HBPM systématique.
Péricardite aiguë
Signes cliniques : Précédée d’un épisode grippal. Fièvre, myalgies, asthénie, douleur thoracique
rétrosternale, dyspnée, toux sèche, dysphonie, hoquet, frottement péricardique
systolodiastolique. Douleur majorée en décubitus, à l’inspiration et à la toux. Douleur résistante à
la trinitrine. Douleur calmée par la position assise penchée en avant.
10
fl
ffi
fl
Complications : Tamponnade (douleur thoracique, dyspnée, signes droits) ; Myocardite ;
Péricardite récidivante ; Péricardite chronique ; Péricardite chronique constrictive.
Rétrécissement aortique
Physiopath : Obstacle à l’éjection du ventricule gauche vers l’aorte dans la systole. Hypertrophie
concentrique du VG et réduction de la FEVG.
Signes cliniques : dyspnée d’e ort, angor d’e ort, syncope d’e ort, frémissement palpatoire au
foyer aortique.
Sou e : éjectionnel ; mésosystolique ; intense, rude, râpeux ; maximal au foyer aortique ;
irradiation dans les vaisseaux du cou ; abolition de B2 dans les RA serrés calci és.
/!\ Maladie aortique = Rétrécissement aortique + Insu sance aortique.
Examens complémentaires : Radio, ECG (HVG, HAG, troubles de la conduction, FA), ETT,
épreuve d’e ort.
/!\ L’épreuve d’e ort est contre-indiquée dans le RA symptomatique.
11
ffl
ff
ff
fi
ff
ff
ffi
fl
ff
fi
A
Critères de RA serré
Traitement : remplacement valvulaire chirurgical ou TAVI si indiqué, surveillance dans tous les
autres cas.
A
Indications chirurgicales (ou TAVI)
• RA serré symptomatique
• RA asymptomatique + épreuve d’e ort anormale
• RA asymptomatique très serré (Vmax > 5,5 m/s)
• RA asymptomatique + aggravation rapide de la sténose
• RA asymptomatique + FEVG < 50%
SCA non ST
Physiopath : Rupture, érosion ou ssuration d’une plaque athéromateuse qui induit une réaction
thrombotique locale et une thrombose sub-occlusive.
Signes cliniques : douleur typiquement angineuse ou atypique. Instabilité : > 20 min, e ort
inaugural (de novo), aggravation récente (crescendo), dans le mois suivant un IDM.
12
ff
fi
ff
Complications : 4 niveaux de risque de complications vitales.
Traitement : Aspirine (dose de charge puis de manière indé nie) ; inhibiteur de P2Y12 pendant 12
mois ; anticoagulant (HNF). Risque intermédiaire : fondaparinux. Si augmentation de la troponine :
prasugrel et ticagrélor.
Coronarographie et ICP : dans les 2 heures si très haut risque ; dans les 24h si haut risque ; dans
les 72h si risque intermédiaire.
SCA ST+
Physiopath : Occlusion coronarienne aiguë suite à la rupture, érosion ou ssuration d’une plaque
athéromateuse.
Signes cliniques : douleur thoracique de plus de 30 min, douleur résistante à la trinitrine, douleur
rétrosternale, en barre, constrictive, irradiant dans les avant-bras ou les mâchoires, signes
neurovégétatifs (sueurs, éructations, nausées, vomissements).
13
fi
fi
fi
PNEUMOLOGIE
1. Allergie
2. Asthme
3. Bronchite
4. BPCO
5. Détresse respiratoire
6. Dyspnée
7. Embolie pulmonaire
8. Épanchement pleural liquidien
9. Hémoptysie
10. HTAP
11. Insu sance respiratoire chronique
12. Oedème de Quincke
13. PAC
14. PID
15. Pneumothorax
16. Rhinite
17. Sarcoïdose
18. Syndrome des apnées du sommeil
19. Tuberculose
20. Tumeurs
14
ffi
Allergie
Peintres Isocyanates
Travailleurs du bois
Examens complémentaires : prick-tests, dosage des IgE spéci ques, tests multiallergéniques
de dépistage, test de provocation.
Prick-tests : introduction épidermique d’une faible quantité d’allergène puri é et standardisé,
lecture à 15 min, positif si papule de plus de 3 mm.
Test de provocation : administration de dose croissante d’un allergène ou d’un médicament en
milieu hospitalier.
Asthme
Signes cliniques : gêne respiratoire, dyspnée, si ements, oppression thoracique, toux, de brève
durée, trouble ventilatoire obstructif réversible sous bronchodilatateurs.
Exacerbation : augmentation des symptômes pendant au moins 2 jours non calmée par les
bronchodilatateurs d’action rapide.
15
ff
ffl
fi
fi
fl
Signes de luttes Signes de défaillance
Traitement : Éducation thérapeutique + Traitement de fond si symptômes plus de 2 fois par mois.
A
Palier 1 Pas de traitement de fond + BDCA à la demande
Traitement exacerbation modérée : BDCA par voie inhalée + Corticoïdes par voie systémique (60
mg/j) + objectif SpO2 = 94-98%.
Traitement exacerbation sévère : objectif SpO2 = 93-95% + BDCA et anticholinergiques par voie
nébulisée (5 mg toutes les 20 min) + Corticoïdes par voie systémique.
Bronchite
Physiopath : in ammation aiguë des bronches et des bronchioles, le plus souvent de nature
infectieuse, sans atteinte du parenchyme pulmonaire et notamment des alvéoles.
Signes cliniques : toux sèche puis productive, expectorations muqueuses ou purulentes, èvre,
symptômes viraux.
Râles bronchiques, absences de crépitants en foyer.
Traitement : paracétamol.
BPCO
16
fl
fl
fl
fi
Signes cliniques : dyspnée d’exercice, toux, expectorations, infections respiratoires basses
répétées ou traînantes + obstruction permanente et progressive des voies aériennes, diminution
du MV, ronchis, sibilants.
Exacerbation : aggravation durable des symptômes respiratoires (> 1 jour).
A
Échelle mMRC
Stade 2 Marche moins vite que les gens de son âge ou s’arrête quand on marche à plat
Examens complémentaires : spirométrie + test aux BD (TVO avec VEMS/CVF < 0,7 sans
réversibilité après BD), plétysmographie, DLCO < 70%, gazométrie, épreuve d’exercice, NFS.
A
Sévérité de l’obstruction bronchique
17
ffl
ffl
fi
ffl
ff
fi
Détresse respiratoire
Physiopath : inadéquation entre les charges imposées à l’appareil respiratoire pour satisfaire au
besoin ventilatoire à un instant donné et les capacités qu’a ce même appareil de faire face à cette
augmentation de charge.
Examens complémentaires : radio, gaz du sang, lactates, ECG, NFS, ionogramme, urée,
créatinine, BNP, procalcitonine.
Dyspnée
Embolie pulmonaire
Cancer +1
18
ffi
ffi
fi
ffi
Score sPESI : risque faible si 0 ; risque intermédiaire si ≥ 1 ; et risque élevé si choc
hémodynamique.
Traitement : Anticoagulant pendant 3 mois (AOD ou héparine relais AVK) ; brinolyse (si EP à haut
risque) ; embolectomie ; compression veineuse élastique ; ltre cave ; éducation thérapeutique ;
lever précoce (1h après l’initiation d’un traitement anticoagulant e cace).
Signes cliniques : douleur thoracique exacerbée par la respiration et la toux, dyspnée, toux
sèche au changement de position.
Silence auscultatoire, matité à la percussion, abolition des vibrations vocales, sou e pleurétique.
Transsudats Exsudats
19
ffi
ff
fi
ffi
fi
ffl
ff
Hémoptysie
Signes cliniques : saignement rouge vif, extériorisé ou non, des voies respiratoires sous
glottiques.
HTAP
Signes cliniques : dyspnée d’e ort, syncopes, asthénie, palpitations, hémoptysies, sou e
holosystolique d’insu sance tricuspide, éclat de B2 au foyer pulmonaire, sou e diastolique
d’insu sance pulmonaire, signes d’IC droite.
Signes cliniques : dyspnée d’e ort, sommeil non réparateur, céphalées frontales matinales,
somnolence diurne excessive, troubles de la mémoire et de la concentration, syndrome
anxiodépressif, cyanose, IC droite.
20
ffi
ffi
ffi
ff
ff
ffl
ffl
Oedème de Quincke et anaphylaxie
Critères d’hospitalisation
C Confusion
R FR ≥ 30 /min
65 Âge ≥ 65 ans
21
fi
fi
ffl
Examens complémentaires : radio systématique (condensation alvéolaire systématisée ou
opacités in ltratives).
Pneumothorax
Signes cliniques : douleur thoracique augmentée à la respiration et la toux, dyspnée, toux sèche
irritative.
Diminution du MV, abolition des VV, tympanisme à la percussion.
A
Signes de gravité
Traitement : évacuation si mal toléré, drainage, pleurodèse si récidive ou persistant après 3-5j de
drainage.
Rhinite allergique
Secondaire à : allergie.
22
fi
ff
ff
fi
Sarcoïdose
Physiopath : in ltration des organes atteints par des granules immuns épithélioïdes et giganto-
cellulaires sans nécrose caséeuse.
Signes cliniques : toux sèche non productive, dyspnée, douleur thoracique, syndrome de
Löfgren, érythème noueux, asthénie, hypercalcémie, localisations extrapulmonaires.
Manifestations extra-respiratoires : uvéite, sarcomes cutanés, adénopathies, cholestase non
ictérique, hépatomégalie, syndrome méningé, atteinte des nerfs crâniens, obstruction nasale,
épistaxis, anosmie, arthralgies, ostéite chronique, BAV, BBD, TV, élévation de la créatininémie,
hypercalcémie.
Signes cliniques : somnolence dirune excessive (échelle d’Epworth), ron ement sévère et
quotidien, sensation d’étou ement pendant le sommeil, éveils répétés pendant le sommeil,
sommeil non réparateur, fatigue diurne, di cultés de concentration, nycturie, IAH ≥ 5.
A
Sévérité
23
fi
ff
ffi
fl
Examens complémentaires : polygraphie ventilatoire (première intention), polysomnographie
(examen de référence).
Tuberculose
Physiopath : infection par Mycobacterium tuberculosis hominis ou bacille de Koch (bacille alcido-
alcoolo-résistant aérobie strict).
Signes cliniques : évolution progressive, AEG, fébrile, sueurs nocturnes, toux chronique,
dyspnée, possible pleurésie
Traitement : quadrithérapie pendant 2 mois (INH + RMP + EMB + PZA) ; bithérapie pendant 4
mois (INH + RMP).
Isolement respiratoire pendant 15 jours de traitement pleins.
Tumeurs
Physiopath : cancers non à petites cellules (> 80% des cas) = adénocarcinomes + carcinomes
épidermoïdes + carcinomes indi érenciés / cancers à petites cellules (15% des cas).
Signes cliniques : toux, dyspnée, hémoptysie, syndrome cave supérieur, dysphonie, douleur
thoracique, syndrome de Pancoast, infection respiratoire récidivante, hippocratisme digital,
ostéoarthropathie hypertrophiante, èvre, pseudomyasthénie, neuropathies périphériques.
Personne dépendante - lever possible - nécessité de se reposer plus de la moitié des heures de
3
veille
5 Décédé
24
ff
ff
fi
ff
fi
fi
Traitement : traitement symptomatique ; traitements di érents en fonction du type de cancer.
A
Non à petites cellules À petites cellules
25
ff
VASCULAIRE
26
Anévrisme de l’aorte abdominale
Physiopath : dilatation focale et permanente de l’artère avec une perte du parallélisme de ses
parois, et dont le diamètre est supérieur à 1,5 fois le diamètre d’amont.
AOMI
Stade d’ischémie d’e ort IPS < 0,9 + Pression de cheville > 50 mmHg
27
ff
ff
ffl
ff
Secondaire à : athérome (HTA, LDL, tabac, diabète).
Érythermalgie
Signes cliniques : évolution par crises ; douleur des extrémités à type de cuisson, sensation de
brûlure ; rougeur ; déclenchement par la chaleur, l’exercice ou l’orthostatisme ; soulagement par
le froid, le repos, ou l’élévation du membre ; augmentation de la chaleur cutanée pendant les
crises ; sensibilité à l’aspirine.
Ischémie aiguë
Signes cliniques : (Mémo : 6P) Pain (douleur) ; parésie ; paresthésie ; pâleur ; pas de pouls ; pas
chaud (froid).
Douleur à type de broiement.
28
fi
fi
ffi
Phénomène de Raynaud
Signes cliniques : phase syncopale (blanchiment distal des doigts, insensible) ; phase
asphyxique (cyanose, dysesthésies) ; phase hypertélique (rougeur douloureuse).
Physiopath : oblitération totale ou partielle de la lumière d’une veine profonde par un thrombus.
Signes cliniques : douleur spontanée du membre inférieur, oedème unilatéral, dilatation veineuse
super cielle en l’absence de varices, survenue brutale.
Probabilité clinique : score de Wells.
a
Score de Wells
ATCD de TVP +1
Cancer actif +1
Secondaire à : chirurgie récente (< 3 mois), traumatologie, immobilisation ≥ 3j, grossesse, post-
partum, avion > 6h, contraception oestro-progestatif, cancer, SAPL, thrombophilie biologique,
maladies in ammatoires, âge, obésité.
29
fi
fi
fl
Durée : 3 mois si facteur favorisant fort transitoire ; 6 mois si idiopathique ; prolongé si cancer,
idiopathique récidivante et post-embolique.
Ulcère artériel
Signes cliniques : ulcère douloureux, souvent récent, de petite taille, siégeant typiquement au
niveau du pied, creusant avec risque d’exposition des articulations et des tendons, à fond atone.
Secondaire à : AOMI.
Traitement : revascularisation.
Ulcère veineux
Signes cliniques : ulcère péri-malléolaire, peu ou pas douloureux, super ciel, exsudatif, souvent
étendu, parfois circonférentiel, à bord régulier.
Varices
Physiopath : dilatation permanente d’une ou plusieurs veines super cielles des membres
inférieurs de plus de 3 mm de diamètre en orthostatique associée à un re ux.
Une main sur la partie haute d’une Véri er qu’on se trouve sur le même
Signe du ot
veine + percussion de la partie basse axe veineux
Une main sur la partie basse d’une Insu sance des valvules veineuses
Manoeuvre de Schwartz
veine + percussion de la partie haute si percussion perçue
30
fi
ffi
ffi
fl
fi
fl
ffi
fl
fi
fi
C : Signes cliniques
2 Veines variqueuses
3 Oedème
5 Ulcère cicatrisé
C Congénital
P Primitive
S Secondaire
A : Répartition anatomique
S Super ciel
D Profond
P Perforante
P : Mécanisme physiopathologique
R Re ux
O Obstruction
Complications : thrombose veineuse super cielle (cordon rouge induré in ammatoire sur le trajet
d’une varice), hémorragie.
31
fl
fi
fi
fi
fl
ffi
ENDOCRINOLOGIE
1. Adénome hypophysaire
2. Aménorrhée
3. Diabète de type 1
4. Diabète de type 2
5. Goitre
6. Hémochromatose
7. Hypercalcémie
8. Hyperkaliémie
9. Hyperthyroïdie
10. Hypocalcémie
11. Hypokaliémie
12. Hyponatrémie
13. Hypothyroïdie
14. Maladie de Basedow
15. Ménopause
16. Thyroïdite d’Hashimoto
17. Troubles de l’érection
32
Adénome hypophysaire
Aménorrhée
Signes cliniques : absence de cycle menstruel chez la lle après l’âge de 16 ans ou par son
interruption chez une femme préalablement réglée.
A
Développement mammaire selon Tanner
P1 Absence de pilosité
P5 Pilosité qui s’étend de la racine de la cuisse et s’allonge vers l’ombilic chez le garçon
33
fi
ffi
fi
Examens complémentaires : estradiol, FSH, LH, prolactine, échographie pelvienne, +/-
testostérone totale.
PRL élevée
FSH basse ou normale FSH basse ou normale FSH basse FSH haute +++
Diabète de type 1
Physiopath : carence absolue en insuline due à la destruction spéci que des cellules bêta
pancréatiques par une réaction auto-immune spéci que d’organe à médiation cellulaire (Ac ant-
GAD, anti-IA2, anti-ZnT8).
Signes cliniques : début rapide, hyglycémie, syndrome cardinal, troubles visuels transitoires,
déshydratation, acidocétose inaugurale+++ (signes cliniques à partir de 85% de cellules
détruites).
Pas d’antécédents familiaux le plus souvent.
Autres maladies auto-immunes associées (maladie de Basedow, thyroïdite d’Hashimoto, maladie
coeliaque, vitiligo).
Triade classique : amaigrissement + cétose + âge < 35 ans.
A
Syndrome cardinal
• Polyuro-polydipsie
• Amaigrissement
• Polyphagie (appétit conservé++)
FO 1x/an
34
fi
fi
ffi
fi
fi
Diabète de type 2
Goitre
Hémochromatose
35
ff
ffi
fi
ff
Secondaire à : génétique.
Examens complémentaires : coe cient de la saturation de la transferrine (> 45%), ferritine (>
300 µg/L chez l’homme, > 200 µg/L).
Hypercalcémie
Physiopath : calcémie > 2,6 mmol/L ; ou calcium ionisé > 1,32 mmol/L.
A
Calcémie corrigée (mmol/L)
Hyperkaliémie
36
ffi
ffi
ffi
fl
Examens complémentaires : pH, fonction rénale, ECG.
Allongement PR, raccourcissement QT, ondes T pointues, QRS élargis = troubles de la
conduction.
Hyperthyroïdie
Signes cliniques : tachycardie régulière sinusale, palpitations, dyspnée d’e ort, éréthisme,
sou e systolique de débit, pouls vibrant, élévation de la PAS, nervosité, agitation, tremblement,
fatigue générale, troubles du sommeil, hypersudation, amaigrissement, polydipsie, amyotrophie,
accélération du transit, rétractation de la paupière supérieure, gynécomastie, troubles des règles.
Complications : trouble du rythme cardiaque (FA), insu sance cardiaque, insu sance coronaire,
crise aiguë thyrotoxique.
Hypocalcémie
37
ffl
fi
ffi
ffi
ffi
ff
Hypokaliémie
Traitement : potassium.
Hyponatrémie
Hypothyroïdie
Signes cliniques : asthénie, somnolence, bradycardie, prise de poids, peau pâle sèche et
squameuse, cheveux secs et cassants, myxoedème cutanéo-muqueux, crampes, myalgies,
galactorrhée, troubles des règles, troubles de la libido.
38
ffi
Hypothyroïdie primaire Insu sance thyréotrope
Maladie de Basedow
Ménopause
Signes cliniques : aménorrhée depuis au moins 1 an chez une femme de plus de 50 ans ;
syndrome climatérique (manifestations vasomotrices, troubles du sommeil et de l’humeur,
atrophie de la muqueuse vulvo-vaginale, tachycardie, amincissement de la peau) ; arthralgies,
ostéoporose.
/!\ Avant 40 ans : insu sance ovarienne précoce.
Traitement : 17-ß-oestradiol par voie percutanée ou PO 20 jour par mois ; progestérone 12 jours
par mois.
Indications : troubles fonctionnels, risques élevés d’ostéoporose (2ème intention).
Thyroïdite d’Hashimoto
39
fi
ffi
ffi
fi
ffi
ff
Troubles de l’érection
Secondaire à : âge, insu sance rénale, dialyse rénale, troubles mictionnels, chirurgie,
traumatismes deviens, alcool, tabac, état anxiodépressif, causes vasculaires, diabète,
médicaments (antihypertenseurs, brates, psychotropes, hormones, opiacés, héroïne, cocaïne,
alcool).
40
ffi
fi
41
NUTRITION
1. Dénutrition
2. Diabète gestationnel
3. Dyslipidémies
4. Syndrome de renutrition
42
Dénutrition
Perte de poids ≥ 10% en 6 mois Perte de poids ≥ 10% en 6 mois Perte de poids ≥ 10% en 6 mois
MNA < 17
Diabète gestationnel
Examens complémentaires : glycémie à jeun en début de grossesse, HGPO avec une charge de
glucose entre 24 et 28SA.
Dépistage chez : femme > 35 ans, IMC ≥ 25 kg/m2, ATCD personnels de macrosomie, ATCD de
chirurgie bariatrique, ATCD familiaux de DT2 au 1er degré.
Dyslipidémies
Xanthesalema Splénomégalie
43
ff
fl
Secondaire à : grossesse, syndrome néphrotique, hypothyroïdie, diurétiques thiazidiques, dé cit
en GH, immunosuppresseurs, diabète, insu sance rénale chronique, alcoolisme, corticoïdes,
génétique …
Examens complémentaires : bilan lipidique (EAL) après 12h de jeûne (aspect du sérum, dosage
du cholestérol total, des TG, et du HDL-C, calcul du LDL-C selon la formule de Friedwald).
Syndrome de renutrition
Signes cliniques : arythmie, syncope, insu sance cardiaque aiguë, paresthésie, fasciculations,
tétanie, paralysie, confusion, encéphalopathie, convulsions, insu sance respiratoire aiguë, fatigue
et douleurs musculaires, rhabdomyolyse, anémie hémolytique.
Dé cit aigu en phosphore, dé cit en potassium, magnésium et thiamine (B1).
Secondaire à : réintroduction de la nutrition quelle que soit sa forme chez des patients
sévèrement dénutris.
44
fi
fi
fi
ffi
ffi
ffi
fi
HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE
1. Amoebose
2. Appendicite
3. Ascaridiose
4. Cirrhose
5. Diverticulite aiguë du sigmoïde
6. Gastrite
7. Giardiose
8. Hémorroïdes
9. Hépatites virales
10. Hydatidose hépatique
11. Lithiase biliaire
12. Maladie de Crohn
13. Oxyurose
14. Pancréatite aiguë
15. Pancréatite chronique
16. Rectocolite hémorragique
17. Re ux gastro-oesophagien
18. Syndrome de l’instestin irritable
19. Téniasis
20. Ulcère gastro-duodénal
45
fl
Amoebose
Signes cliniques : diarrhée non hémorragique, douleurs abdominales, pas de èvre ni d’AEG.
Amoebose hépatique : èvre, frissons, douleurs de l’hypocondre droit, hépatomégalie
douloureuse.
Secondaire à : infection par un protozoaire (Entamoeba histolytica), infection des kystes par
transmission féco-orale.
Appendicite
Signes cliniques : douleur à type de crampe en fosse iliaque droite, sans irradiation, èvre,
nausées, vomissements, constipation ou diarrhée.
Douleur maximale au point de McBurney (tiers externe / 2 tiers internes de la ligne joignant l’épine
iliaque antéro-supérieure et l’ombilic).
Examens complémentaires : NFS (hyperleuocytose à PNN), CRP, BU (négative), écho +/- TDM.
A
Échographie d’une appendicite
Diamètre > 8 mm
Aspect en cocarde
Stercolithe appendiculaire
Ascaridiose
Signes cliniques : phase de migration larvaire, syndrome bioclinique de Lö er, phase d’état.
A
Migration larvaire Syndrome de Lö er Phase d’état
Cirrhose
Signes cliniques : signes d’hypertension portale, signes signes d’insu sance hépatocellulaire.
A
Insu sance hépatocellulaire Hypertension portale
Score de Child-Pugh
Score de MELD = (3,8 x ln [bilirubine mg/dL]) + (11,2 x ln [INR]) + (9,6 x ln [créatinine mg/dL]) + 6,43.
47
ffi
fl
fi
ff
ffi
fi
Diverticulite aiguë du sigmoïde
Signes cliniques : douleur en fosse iliaque gauche ou hypogastre, troubles du transit, èvre,
défense de la fosse iliaque gauche, douleur à la décompression abdominale brutale.
A
Critères d’hospitalisation
Gastrite
Giardiose
Signes cliniques : plusieurs selles molles par jour, douleurs épigastriques, nausées, anorexie,
ballonnement post-prandial.
Incubation de 1 à 3 semaines.
Secondaire à : contamination par Giardia intestinalis par eau contaminée ou voie fco-orale
directe.
48
fi
fl
fl
fi
ffi
fl
fi
Hémorroïdes
Hépatites virales
Confusion
Astérixis
Examens complémentaires : ASAT, ALAT, TP, facteur V, phosphatages alcalines, GGT, bilirubine.
Hydatidose hépatique
Lithiase biliaire
Signes cliniques : douleur brutale épigastrique, inhibant l’insiration forcée, irradiation vers
l’épaule droite ou la fosse lombaire droite.
49
fi
fi
Signe de Murphy : douleur provoquée lors de l’inspiration forcée par la palpation de l’aire
vésiculaire.
Maladie de Crohn
Oxyurose
Secondaire à : contamination par Entérobius vermiculaires par ingestion d’oeufs présents dans le
milieu extérieur (prurit anal, auto-contamination).
Pancréatite aiguë
Signes cliniques : douleur abdominale épigastrique trans xiante irradiant dans le dos,
vomissement, iléus ré exe.
Plus rarement : état de choc, dyspnée, oligourie, anurie, signes neurologiques, signes d’infection,
hémorragie.
Position antalgique en chien de fusil.
50
fl
fl
fl
fl
fl
fi
fi
Score de Balthazar
Stade C - 2 pts In ltration de la graisse Nécrose entre > 1/3 et < 1/2 - 4 pts
Pancréatite chronique
Rectocolite hémorragique
Signes cliniques : selles glairosangglantes, ténesmes, épreintes, diarrhée chronique, AEG, èvre,
carence martiale et/ou syndrome in ammatoire inexpliqué.
Poussées séparées de périodes de rémission plus ou moins longues.
Re ux gastro-oesophagien
Traitement : antiacides (si < 1/semaine), IPP (si > 1/semaine), +/- chirurgie (fundoplicature).
Téniasis
Secondaire à : contamination par Taenia saginata par ingestion de viande crue ou insu samment
cuite.
Ulcère gastro-duodénal
Signes cliniques : douleur épigastrique, sans irradiation, à type de crampe ou faim douloureuse,
calmée par la prise d’aliments ou d’antiacides et rythmée par les repas.
52
fi
fl
fi
ffi
Examens complémentaires : endoscopie digestive haute, biopsies.
Test respiratoire à l’urée marquée (contrôle d’éradication).
A
Biopsies UGD
53
ORTHOPÉDIE
1. Arthrite septique
2. Compression médullaire non traumatique
3. Disjonction acromio-claviculaire
4. Fractures bi-malléolaires
5. Fractures chez l’enfant
6. Fractures de l’extrémité inférieure du radius
7. Fractures de l’extrémité supérieure du fémur
8. Lésions ligamentaires de la cheville
9. Lésions ligamentaires du genou
10. Lésions méniscales du genou
11. Luxations gléno-humérales
12. Panaris
13. Radiculalgies
14. Syndrome canalaire du nerf ulnaire au coude
15. Syndrome de Brown-Séquard
16. Syndrome de la queue de cheval
17. Syndrome douloureux régional complexe (SDRC)
18. Syndrome du canal carpien
19. Syringomyélie
54
Arthrite septique
Disjonction acromio-claviculaire
55
ff
ffi
ff
fl
fl
fl
fl
fl
fi
fl
Rockwood 1 Entorse des ligaments acromio-claviculaires
Traitement : immobilisation antalgique pendant 5 à 10j (stades 1 et 2), strap ou bandage (stade 2
et 3), traitement chirurgical (stades 3 et 4).
Fractures bi-malléolaires
Signes cliniques : fractures en bois vert (2 os avant bras), motte de beurre (quart inférieur du
radius), incurvation traumatique, fracture sous-périostée.
Cartilage de croissance : classi cation de Salter et Harris.
/!\ Fracture de Tillaux : fracture du tibia distal Salter 3.
56
fl
fl
fi
fi
fi
fi
Trait passant par la zone de
Salter 3
croissance et par l’épiphyse
57
fl
fi
Garden 2 Pas de déplacement
Entorses médiales Éversion, associées à une fracture malléolaire latérale (équivalent bimalléolaire).
58
ff
fi
Lésions ligamentaires du genou
Signes cliniques : douleur du genou, le plus souvent médiale, douleur mécanique, essum
modéré.
Possible impossibilité d’extension.
Luxations gléno-humérales
Secondaire à : chute sur la main ou sur le coude avec le membre en rétropulsion rotation externe
(luxation antérieure).
Traumatisme violent en abduction forcée (luxation erecta).
Crise comitiale, électrocution, AVP (luxation postérieure).
59
fl
fl
fl
fl
fl
Examens complémentaires : radio (face + pro l de Lamy).
Panaris
Complications : phlegmon des gaines (œdème digital, essum ou crochet inconstant, douleur à
l’extension passive, douleur sur la trajet de la gaine).
Radiculalgies
• Mono-radiculaire • Pluri-radiculaire
• Horaire mécanique • Horaire in ammatoire
• Lombalgies associées • Aggravation
• E ort déclenchant • Sujet âgé
• Intensité rapidement maximale
Examens complémentaires : radio +/- scanner après 6 à 8 semaines de traitement bien conduit.
Syndrome de Brown-Séquard
Signes cliniques : paralysie asque des muscles somatiques, anesthésie et aré exie
homolatérales.
Syndrome cordonal postérieur : perte de la sensibilité du toucher n, de la perception des formes,
de la vibration et de la position du membre inférieur.
Syndrome pyramidal : parésie spastique, hypertonie, abolition des ré exes cutanés abdominaux
et des ré exes crémastériens, signe de Babinski, clonus inépuisable.
Perte de la sensibilité à la douleur et à la température controlatérale.
Secondaire à : hernie discale lombaire, canal lombaire étroit, métastases, tumeurs, infections.
61
fl
fl
fl
fi
fl
fl
fl
fl
fi
fl
fl
fl
Signes cliniques : douleur continue disproportionnée par rapport à l’événement initial, allodynie,
hyperalgésie, température asymétrique, changement de couleur de la peau, sudation
asymétrique, oedème, raideur articulaire, manque de force, changement de la pilosité ou des
ongles.
Signes cliniques : acroparesthésies, (2ème partie de nuit et matin), partiellement soulagées par le
secouement des mains, maladresse, troubles vasomoteurs, retentissement professionnel.
A
Test de Tinel Percussion en regard du nerf médian en amont du canal carpien.
Secondaire à : idiopathique, cal vicieux, arthrose, arthrite, ténosynovite des tendons échisseurs,
hypothyroïdie, grossesse, diabète, acromégalie, maladie professionnelle.
Examens complémentaires : ENMG non systématique, +/- écho, +/- bilan sanguin.
62
ff
fl
fi
fl
fl
Traitement : modi cations des activités et du poste de travail ; traitement étiologique.
Antalgiques, attelle d’immobilisation du poignet en rectitude la nuit, in ltration de corticoïdes
intra-canalaire, +/- chirurgie (libération du nerf médian par section du rétinaculum des
échisseurs), autorééducation.
Physiopath : cavité contenant du LCR au centre de la moelle épinière (syrinx) entrainant une
interruption de la décussation du faisceau spino-thalamique sur la ligne médiane de la moelle.
63
fl
fi
fi
Tracé douloureux Dé cit moteur Ré exe
• Extension du coude, du poignet et des doigts • Dos des 3 premiers doigts et 1/2 du 4ème
Radial
• Supination doigts
64
fl
fl
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fl
fl
fl
fl
fl
fl
fl
65
LUXATIONS RÉCIDIVANTES
Hhhhhhhhhhhhh
66
COIFFE DES ROTATEURS
Con it sous acromial :
Testing musculaire :
67
fl
RHUMATOLOGIE
68
Artérite à cellules géantes (maladie de Horton)
Signes cliniques : arthromyalgies in ammatoires touchant les racines des membres, AEG,
céphalées inhabituelles, hyperesthésie du cuir chevelu, claudication intermittente vasculaire de la
langue et de la mâchoire.
Syndrome in ammatoire biologique très marqué.
Arthrite septique
Signes cliniques : douleur articulaire d’apparition brutale, impotence fonctionnelle totale, signes
in ammatoires +/- èvre et adénopathies.
Arthrose
Gonarthrose Gonarthrose
Coxarthrose Arthrose digitale
fémorotibiale fémoropatellaire
Secondaire à : âge, surpoids, obésité, hérédité, sexe féminin, excès de contraintes mécaniques.
69
fl
fl
fl
fi
fl
fl
fl
Signes d’arthrose
Pincement
Ostéophytes
Géodes
Ostéocondensation
Chondrocalcinose
Goutte
Signes cliniques : accès goutteux (MTP de l’hallux +++), arthropathies chroniques, tophus,
lithiases uriques bi-latérales.
Secondaire à : syndrome métabolique, âge, sexe masculin, ménopause, IRC, boisson riche en
fructose, bière.
70
fi
fi
Lupus érythémateux systémique
Signes cliniques : signes généraux ( èvre, asthénie, anorexie), arthralgies migratrices des petites
articulations, atteintes cutanéeo-muqueuses (éruption érythémato-oedémateuse, photosensibilité,
lésions des muqueuses, alopécie, purpura, acrosyndrome), néphropathie lupique, atteintes
cardiaques, athérosclérose, SAPL.
Maladie de Takayasu
Physiopath : vascularite des gros vaisseaux, « maladie des femmes sans pouls », « syndrome de
l’arc aortique ».
Ostéomalacie
Ostéoporose
71
ff
fi
Examens complémentaires : DMO, radio (déminéralisation homogène sans signes d’ostéolyse),
hémogramme, EPP, CRP, calcémie, phosphatémie, créatininémie, 25-OH-vitamine D, ASAT, ALAT,
GGT, PAL.
/!\ Fractures sévères : fémur, vertèbres, humérus, bassin, tibial proximal.
A
Interprétation DMO
Complications : fractures.
Polyarthrite rhumatoïde
72
ffi
fl
fl
fl
fl
Pseudopolyarthrite rhizomélique
Examens complémentaires : radios pulmonaire, des épaules et du bassin de face (pas de signe
de destruction articulaire), écho, TEP-scan.
Hémogramme, CRP, ionogramme, calcémie, urée, créatininémie, DFG, GGT, ASAT, ALAT, BU,
ACPA, anti-CCP, +/- FR.
Sarcoïdose
Spondylarthrite
73
ffi
fi
fi
fi
ff
ff
fi
fi
fl
fl
fl
fl
GÉRIATRIE
1. Troubles de la marche
74
Troubles de la marche
Timed up and go test Se lever, faire 3m, demi-tour, et se rasseoir Anormal si > 20s
Stop walking while talking test Tâche attentionnelle en marchant Anormal si arrêt
5 times sit to stand test Se lever et se rasseoir 5 fois Anormal si > 15s
Traitement : prendre en charge l’urgence, corriger les facteurs précipitants, pratique régulière de
la marche.
75
MPR
76
Complications de l’immobilité et du décubitus
77
PSYCHIATRIE
1. Deuil pathologique
2. Épisode dépressif caractérisé
3. Hospitalisations en psychiatrie
4. Trouble anxieux généralisé
5. Trouble bipolaire
6. Trouble de stress post-traumatique
7. Troubles du spectre de l’autisme
8. Trouble obsessionnel compulsif
9. Trouble panique
10. Troubles schizophréniques
78
Deuil pathologique
Signes cliniques : détresse réactionnelle à la mort, rupture sociale et/ou identitaire, incapacité
fonctionnelle importante, durée supérieure à 12 mois.
En contradiction avec les normes adaptées à la culture, la religion ou l’âge.
Signes cliniques : humeur triste, anhédonie, anesthésie a ective, anxiété, irritabilité ; idée de
culpabilité, d’incurabilité, de dévalorisation ; idées suicidaires ; bradypsychie, ruminations,
monoïdéisme ; altération de la concentration, de la mémoire, de l’attention ; bradykinésie,
hypomanie, bradyphémie, prosodie, incurie, aboulie.
Insomnie, asthénie, anorexie, hyposexualité.
Durée ≥ 15 jours.
Hospitalisations en psychiatrie
CM par le psychiatre de
Dans les 72h 1CM + 1 avis par psy de l’établissement
l’établissement
Contrôle du
Systématique sous 15 jours et sur demande du patient
JLD
Trouble bipolaire
79
ffi
ff
Épisode maniaque Épisode hypomaniaque Épisode dépressif
Signes cliniques : absence de sourire réponse, absence d’attention conjointe, di cultés d’avoir
des échanges réciproques, absence de gestes instrumentaux à valeur sociale, rareté du contact
oculaire, anomalie des relations sociales, stéréotypies motrices, écholalie, routines.
Trouble panique
Complications : agoraphobie.
80
ffi
Traitement : arrêt des excitants, règles hygiéno-diététiques, activité physique régulière.
TCC, exposition et désensibilisation aux sensations physiques d’AP.
ISRS, benzodiazépines de manière ponctuelle.
Troubles schizophréniques
81
ff
ff
ORL
82
Amygdalite chronique de l’enfant
Traitement : amygdalectomie.
Angine
• Pas de toux
• Atteinte amygdalienne
• Âge 3 - 15 ans
• Fièvre > 38°C
• Adénopathies cervicales
sensibles
Dyspnée laryngée
Secondaire à : terrain alcool-tabagique (cancer des VADS), oedème laryngé, sténose laryngée
post-traumatique, paralysie laryngée, myasthénie.
Fracture du rocher
Maladie de Ménière
Sialite
Sialose
Signes cliniques : augmentation de volume d’une glande salivaire, sans douleur ni signe
in ammatoire.
Sinusite
Surdité de perception
Examens complémentaires : épreuve de Weber latéralisée sur l’oreille saine, épreuve de Rinne
positif.
85
fl
fl
fi
fl
Surdité de transmission
Signes cliniques : intensité légère à moyenne, pas de modi cation qualitative de la voix, pas
d’élévation de la voix, acouphènes graves dans l’oreille atteinte.
Améliorée par le bruit et le téléphone.
Examens complémentaires : épreuve de Weber localisée dans l’oreille sourde, épreuve de Rinne
négative.
Épreuve de Weber Poser un diapason en vibration sur le crâne à équidistance des 2 oreilles.
Physiopath : déplacement des otoconies qui se sont détachées des macules et qui se sont
placées dans les canaux semi-circulaires.
86
fi
fi
CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE
1. Angiomes
2. Carcinome à cellules de Merkel
3. Carcinome baso-cellulaire
4. Carcinome épidermoïde cutané
5. Mélanome
6. Naevus
87
Angiomes
Signes cliniques : lésions non battantes à la palpation, de consistance élastique, non sou antes
à l’auscultation.
Cutané : rouge vif. / Sous-cutané : masse homogène sous-cutanée chaude.
Carcinome baso-cellulaire
Signes cliniques : lésion de croissance lente, perlée, en relief, arrondie, rouge ou rosée,
télengiectasies.
88
ff
fl
fi
ffl
Mélanome
C Couleur inhomogène
D Diamètre > à 6 mm
Naevus
Traitement : possible exérèse en cas de doute avec un mélanome, pour des raisons esthétiques
ou si le naevus est régulièrement traumatisé.
89
OPHTALMOLOGIE
1. Astigmatisme
2. Cataracte
3. Chalazion
4. Conjonctivite
5. Crise aiguë de fermeture de l’angle
6. Dégénérescence maculaire liée à l’âge
7. Endophtalmie
8. Épisclérite
9. Glaucome primitif à angle ouvert
10. Hypermétropie
11. Kératite
12. Myopie
13. Neuropathie optique ischémique antérieure
14. Occlusion de l’artère centrale de la rétine
15. Occlusion de la veine centrale de la rétine
16. Orgelet
17. Paralysie du III
18. Paralysie du IV
19. Paralysie du VI
20. Rétinopathie diabétique
21. Rétinopathie hypertensive
22. Sclérite
23. Symptômes oculaires de la SEP
24. Uvéite antérieure
25. Uvéite postérieure
90
Astigmatisme
Physiopath : cornée de forme torique où les méridiens présentent des rayons de courbure
di érents.
Cataracte
Signes cliniques : baisse d’acuité visuelle, photophobie, jaunissement des couleurs +/- diplopie
monoculaire.
Traitement : chirurgie.
Chalazion
Physiopath : granule in ammatoire qui se développe sur une glande de Meibomius engorgée au
sein du tarse.
Signes cliniques : tuméfaction douloureuse de la paupière qui peut évoluer pendant plusieurs
semaines.
Conjonctivite
Signes cliniques : sensation de corps étranger, prurit, perception de brûlure +/- sécrétions muco-
purulentes (bactérienne).
/!\ Si BAV : kératoconjonctivite.
91
ff
fi
fl
fl
Crise aiguë de fermeture de l’angle
Signes cliniques : douleur oculaire, baisse de l’acuité visuelle profonde, nausées, vomissements,
oeil rouge, semi-mydriase aréactive, hyperhémie conjonctivale, cercle périkératique, oedème de
cornée.
PIO > 30 mmHg, angle iridocornéen fermé.
Secondaire à : âge, ethnie (européens), génétique, tabagisme, régime alimentaire pauvre en anti-
oxydants et riche en acides gras saturés et en cholestérol.
Endophtalmie
Signes cliniques : douleur oculaire intense qui irradie vers la région sus-orbitaire, BAV
conséquente, oedème palpébral, hypopion, hyalite.
92
fl
Épisclérite
Signes cliniques : rougeur en secteur qui disparaît après instillation d’un collyre vasoconstricteur,
douleur modérée.
Hypermétropie
Kératite
Secondaire à : adénovirus, herpès virus, zona, bactéries, in ltrats in ammatoires, syndrome sec,
kératite d’exposition.
Myopie
93
fl
fl
fl
fl
fl
fi
fl
Secondaire à : myopie d’indice (cataracte), myopie de courbure, myopie axile.
Physiopath : ischémie aiguë de la tête du nerf optique par occlusion des ACP ou de leurs
branches.
Signes cliniques : BAV unilatérale, brutale, indolore, découverte le matin au réveil, diminution du
ré exe photomoteur direct.
Épisode d’amaurose fugace.
Signes cliniques : BAV brutale +/- amaurose transitoire, mydriase aré ective.
Physiopath : furoncle du bord libre de la paupière centré sur un follicule pilosébacé du cil.
Signes cliniques : tuméfaction rouge centrée sur un point blanc au niveau du bord libre de la
paupière.
Paralysie du III
Paralysie du IV
Signes cliniques : diplopie verticale et oblique, accentuée dans le champ du muscle oblique
supérieur concerné (en bas et en dedans).
Tête inclinée du côté sain, menton abaissé.
Paralysie du VI
Rétinopathie diabétique
95
fl
fi
Traitement : équilibre glycémique et tensionnel.
Photocoagulation au laser, injections intra-vitréennes d’anti-VEGF ou de corticoïdes.
Rétinopathie hypertensive
Secondaire à : HTA.
Sclérite
Signes cliniques : BAV rapidement progressive, le plus souvent unilatérale, douleur rétro-oculaire
augmentée par le mouvement oculaire.
Possible paralysie du VI, paralysie intranucléaire ou paralysie supra-nucléaire.
Uvéite antérieure
Signes cliniques : oeil rouge, BAV, douleur qui irradient en région sus-orbitaire.
96
fi
fi
fi
Examens complémentaires : LAF (injection ciliaire périkératique, transparence cornéenne
normale, pupille en myosis relatif, Tyndall).
Uvéite postérieure
97
NEUROCHIRURGIE
98
Hématome sous-dural chronique
Signe de Brudzinski Flexion involontaire des membres inférieurs lorsqu’on tente de échir la nuque.
Hydrocéphalie
Signes cliniques : triade de Hakim (marche à petits pas, troubles sphinctériens, troubles de la
mémoire antérograde), signes d’HTIC.
Chez l’enfant : augmentation du PC, nourrisson irritable qui refus de manger, hypotonique, trop
calme, nausées.
99
fl
Secondaire à : hémorragie méningée, traumatisme crânien.
Hypertension intra-crânienne
Névralgie du trijumeau
Signes cliniques : crises douloureuses le plus souvent dans le territoire de V2, accès douloureux
en salve pendant 1 à 2 minutes suivis d’une période réfractaire, zones cachettes, douleur
unilatérale.
Examen clinique normal.
100
NEUROLOGIE
101
Algie vasculaire de la face
Signes cliniques : douleur unilatérale, crises péri-orbitaires d’une durée inférieure à 3 heures,
agitation motrice, irritabilité.
Nausées, vomissements, photophobie, phonophobie.
Céphalée aiguë
Secondaire à : syndrome méningé (urgence vitale), syndrome d’HTIC (urgence vitale), AVC
ischémique, dissection carotidienne, thrombose veineuse cérébrale, méningite, encéphalopathie
hypertensive.
Traitement : antalgiques.
Traitement étiologique.
Céphalée chronique
Épilepsie
Signes cliniques :
A
Crises généralisées Crises focales
Crise tonicoclonique : phase tonique (vocalisation, révulsion oculaire, contraction tonique), phase
clonique (secousses bilatérales, synchrones, intenses), phase post-critique (coma profond,
hypotonique, relâchement musculaire complet avec possibilité d’énurésie).
Crises myocloniques : pas de troubles de la conscience.
102
ff
ff
Secondaire à : génétique (40%), encéphalites auto-immunes, méningite, …
Complications : état de mal épileptique (phases toniques et cloniques réunies qui durent plus de
5 minutes).
• Lamotrigine • Lamotrigine
• Lévétiracétam • Lévétiracétam
• Acide valproïque • Oxcarbamazépine
• Lacosamide
• Acétate d’eslicarbazépine
Maladie d’Alzheimer
Maladie de Parkinson
Triade parkinsonienne
103
fi
fi
fi
Secondaire à : dégénératif, iatrogène (neuroleptiques, inhibiteurs calciques).
Si nausées ou vomissements :
dompéridone.
Maladie de Wilson
Méningite
• Purpura extensif
• Signes encéphalitiques
• Critères de gravité hémodynamique
104
Migraine
Signes cliniques : crise de 4 à 72h, céphalées unilatérales, pulsatiles, entrainant l’évitement des
activités physiques de routine, nausées, vomissements, photophobie, phonophobie.
Aura : troubles visuels, sensitifs, de la parole ou du langage, tous entièrement réversibles.
Migraine épisodique : < 15 jours par mois.
Migraine chronique : ≥ 15 jours par mois pendant 3 mois.
Myasthénie
Augmente en n de journée
Se corrige au repos
105
fi
fi
fi
ff
fl
ffi
Paralysie faciale
PF centrale PF périphérique
• Prédomine sur la partie inférieure du visage • Touche de façon équivalente les parties
• E acement du pli naso-génien supérieure et inférieure du visage
• Chute de la commissure labiale • Fermeture incomplète de l’oeil (signe de Charles
• Impossibilité de si er ou de gon er les joues Bell)
• Attraction de la bouche du côté sain • E acement des rides du front
• Dissociation automatico-volontaire • Signes des cils de Souques
• Hypoesthésie cutanée zone de Ramsay-Hunt
• Hyperacousie douloureuse
• Agueusie des 2/3 antérieurs de l’hémilangue
• Tarissement des sécrétions lacrymales
Sclérose en plaques
Physiopath : a ection in ammatoire chronique du SNC survenant chez l’adulte jeune, réaction
immunitaire sur la gaine de myéline.
Signes cliniques : Troubles sensitifs des membres, de topographie médullaire, troubles moteurs
et/ou sphinctériens.
Névrite optique rétrobulbaire (NORB).
Dissémination temporelle et spatiale.
Signe de Lhermitte : impression de décharge électrique le long de la colonne vertébrale après
exion de la tête vers l’avant.
106
fl
ff
ff
ff
ffl
fl
fl
fl
fl
Sclérose latérale amyotrophique (maladie de Charcot)
Signes cliniques : dé cit moteur pur et progressif, amyotrophie, fasciculations, ROT vifs, di usés
et polycinétiques, Babinski, Ho mann.
Absence de troubles sensitifs, sphinctériens, cérébelleux ou oculomoteurs.
A
Forme bulbaire Forme spinale
Examens complémentaires : ENMG, IRM cérébrale, NFS, bilan thyroïdien, immuno xationdes
protéines plasmatiques.
Signes cliniques : phase d’extension des paralysies, phase de plateau, phase de récupération.
A
Phase d’extension Phase de plateau Phase de récupération
• Quelques jours • Aré exie dans les territoires • Ordre inverse de l’apparition
• Paresthésies, picotements dé citaires des dé cits
distaux • Ataxie • Absence de récupération
• Myalgies, radiculalgies • Durée plus longue dans les après 12 à 18 mois
• Parésie symétrique formes sévères considérée comme dé nitive
• Évolution ascendante
Signes cliniques : faiblesse musculaire prédominante dans les membres, diminution des ROT
après l’e ort, dysautonomie.
Traitement : 3,4-diaminopyridine.
107
fi
fi
fl
fi
ff
fi
fi
ffi
ff
fl
fi
ff
SYNDROME PYRAMIDAL
A
Signes cliniques
Vifs, di usés,
Barré Spasticité Syncinésies
polycinétiques
SYNDROME EXTRA-PYRAMIDAL
A
Signes cliniques
SYNDROME CÉRÉBELLEUX
Signes cliniques
Élargissement du
polygone de Hypermétrie +++ Dysarthrie
sustentation
SYNDROME VESTIBULAIRE
Signes cliniques
Signe de Romberg
Marche en étoile
108
ff
fi
ff