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Le MARCHÉ
EN CONTACT DIRECT GRANDS
AVEC L’ENTREPRISE
Micro-Environnement Macro-Environnement
COURANTS DE LA
Producteurs / Fournisseurs Facteurs démographiques
SOCIÉTÉ
L’OFFRE Distributeurs Facteurs économiques
Concurrents Facteurs socioculturels Facteurs non
Consommateur, acheteur, shopper contrôlables ayant un
Facteurs législatifs
impact sur la société
LA DEMANDE Influenceurs : leaders, prescripteur, BAO… Facteurs technologiques
Les mondes financiers, les medias, l’opinion publique Facteurs écologiques
Analyser le consommateur, c’est analyser dans un 1er temps sa COMPOSITION : Ses caractéristiques sociodémographiques.
➢ ces caractéristiques expliquent les différences de besoins, d’intérêts et comportements de consommation qui peuvent subsister.
Age Vêtements enfants, lectures, goûts alimentaires, cartes de transport, cosmétiques, jouets...
Cycle de vie
Taille du foyer Célibat, vie en couple, naissance, séparation, veuvage (…) impactent la nature et la quantité des produits et loisirs consommés.
Revenu
Profession
Revenus disponibles et pouvoir d’achat expliquent certains arbitrages. Ameublement, tourisme, joaillerie, ameublement…
Niv. Instruction Produits et sorties culturels : livre, revue, musée, type de spectacle et musique, films…
Zone et type Produits sportifs, chauffage/climatisation, produits alimentaires, presse locale, transport, produits de jardin, sécurité de la maison…
d’habitat
Les moments, les occasions de consommation,la saisonnalité, impactent la nature ou les propriétés des produits proposés,
Quand
leurs mises en rayon ou les campagnes de com’ associées. Les jouets, les vêtements, le vin, les chocolats, les produits céréales.
Pourquoi L’identification des raisons permet de déterminer les avantages recherchés par le consommateur.
On consomme des produits bio, sans OGM pour s’alimenter mais aussi respecter l’environnement et veiller à sa santé
La manière utilisée pour consommer le produit. La détermination des produits complémentaires dont on a besoin ?
Comment Le biscuit fourré à ouvrir en 2. Le dentifrice sans eau à faire fondre sous la langue pour les randonneurs. Le café le matin. Coque/écouteur pour smartphone
Le Marché potentiel : ensemble des consommateurs Les Non-Consommateurs Relatifs : ils ne consomment pas le produit
intéressés par le produit et susceptibles de l’acheter pour des raisons non définitives. Ils ne connaissent pas le produit, ils le
trouvent trop chers, pas disponibles, ils n’en ont pas besoin à l’instant T
Des besoins qui régissent par priorité, les comportements des individus, avec à la base de la
pyramide, la satisfaction des besoins fondamentaux à savoir manger et boire…
1. Des motivations hédonistes - Se faire plaisir - Plaisir d’acheter, de consommer, de posséder, de profiter de la vie.
Je m’achète une super veste pour me faire plaisir
4. Des motivations oblatives - Faire plaisir aux autres > cadeaux, fleurs.
mettre en scène. J’achète une voiture décapotable rouge vif avec une ligne noire ou jaune sur le capot.
1. Des freins rationnels ou émotionnels. L’achat d’un CD qui fait trop rappeler son ex. La chemise hawaienne au Groenland
2. Des risques fonctionnels - Performances attendues du produit ou du service. Le produit doit remplir ses fonctions.
3. Des risques économiques/financiers - Coûts trop cher sur l’instant ou la durée, des frais non prévus, un achat inutile.
4. Des risques physiques / hygiéniques - Mise en danger de l’individu > les produits nocifs pour bébés ou la santé / La moto / Un sens impacté...
5. Des risques psychologiques - Peur d’utiliser ou consommer le produit / Mauvaise harmonie avec soi-même / Va à l’encontre de
ses valeurs morales / Sentiment de culpabilité
6. Des risques sociaux - La peur de la perception des autres, de dévaloriser son image (crainte du ridicule)
Plus le consommateur collecte des informations (doc, avis, sites pro…) et réduit son niveau d’incertitude.
La sur-information provoque l’apparition d’infos contradictoires, de nouveaux critères de choix qui peuvent produire l’effet inverse
L’incertitude est réduit avec la fidélisation, la proposition d’essai produit, de garanties, des labels ou normes de qualité…
LES NIVEAUX DE CONNAISSANCE ET D’INTÉRÊT D’UN IMAGE DE SOI ET PERSONNALITÉ. L’individu va choisir des
produits qui sont en accord avec sa personnalité, mais aussi
PRODUIT ont un impact sur le comportement de
l’image qu’il a de lui-même ou qu’il souhaite renvoyer.
consommation ou d’achat d’un consommateur.
Il choisira des produits qui lui permettent, côté image, de se
▪ Le type de produits achetés : les appareils photos, la BD. différencier / s’identifier / se valoriser / se réaliser.
J’achète des vêtements branchés car je pense toujours être jeune / Des
produits de luxe car je veux montrer que je gagne bien ma vie / Des
▪ Le temps passé à la recherche d’informations. lunettes de soleil…sous forme de soleil car je suis différent…Et solaire /
Un néophyte aura besoin de plus de temps pour trouver et Un tatoo « Map monde » qui retrace les 35 pays visités lors de mon
comparer l’information… tour du monde en vélo
LE SHOPPER SOUHAITE ÉVITER AU POSSIBLE EN MAGASIN IL SOUHAITE OPTIMISER SON TEMPS LE SHOPPER SOUHAITE VIVRE UN MOMENT DE PLAISIR
LE PASSAGE EN MAGASIN EN SUPPRIMANT LE TEMPS INUTILE.
1 français sur 2 ne souhaite plus aller en magasin si ➢ Vivre une expérience inédite, riche en émotions
une offre équivalente en prix ou qualité est proposée Les gens aiment passer du temps en magasin, mais
et sensations.
en ligne. ils n'aiment pas attendre aux caisses.
De nouveaux concepts se développent : ➢ Assister à une mise en scène qui sollicitera ses
▪ 1 client sur 3 n’attend pas plus de 10mn.
différents sens : jeux de couleurs, lumières, odeurs
➢ Click & collect / Click & delivery / Drive ▪ 4/5 français déclarent renoncer à entrer dans un
et fragrances, musiques et autres bruitages
➢ Le Quick Commerce et ses dark stores. magasin ou acheter un article s’ils voient des files
d’attentes trop longue. ➢ On parlera de Retail’tainment, cela en opposition
Les entreprises développent de nb ▪ Chez Mac Do, c’est le « pas + de 3 mn en caisse »… au E-commerce si froid et si rationnel dans les
techniques sur leur site e-commerce pour ▪ Il fréquente davantage les commerces de proximité choix opérés.
favoriser les achats en ligne.
Développement du live shopping pour la LE SHOPPER SOUHAITE UNE PRÉSENTATION Le shopping augmenté.
Les boutiques univers.
conservation de liens humains, pour plus D’ESPACES SIMPLE ET ÉPURÉE AVEC UNE OFFRE Les pop-up stores.
d’authenticité. FRÉQUEMMENT RENOUVELÉE.
Il n’est pas une simple transaction / Il souhaite Dans une ambiance détendue, il souhaite Conscient que le point de vente
être bien accueilli et considéré. des rapports sincères avec le vendeur. connaît son historique d’achat, il
Aux Etats-Unis, des supermarchés affichent les photos souhaite que le vendeur contextualise
Il souhaite être écouté et conseillé par un
de leurs clients pour montrer leur communauté bien ses besoins et lui propose une
multiculturelle. Chez Starbucks on écrit votre nom sur vendeur qui sera + expert que lui et son
votre gobelet de café. Chez Esprit à NY, on marque offre réellement personnalisée.
smartphone.
votre prénom sur la cabine d’essayage !
https://youtu.be/hPbrlNsMTg4
https://www.youtube.com/watch?v=GcdvDUz-Fac
▪ Les meilleures ventes ou les produits aux ventes prometteuses. ▪ Des produits aux achats impulsifs lors des moments shopping : textile, objets
▪ Un assortiment plus en adéquation avec sa zone de chalandise. de décoration, loisirs.
▪ Des produits impliquants (financièrement ou émotionnellement) ▪ Des produits pouvant être achetés en couple ou famille (les courses du samedi)
N.B: pour ces produits, une grande partie du process d’achat se fait sur internet ▪ Des produits alimentaires, d’entretien et de parapharmacie : produits qui
(comparaison d’offres, rech. d’info). Il est donc nécessaire de disposer d’un site au ont tendance à être plus achetés en magasin…
contenu attractif qui donne envie d’aller ensuite en magasin.
▪ Les produits qui répondent à un besoin d’immédiateté.
TOP 10 DES PRODUITS LES PLUS ACHETÉS TOP 10 DES SERVICES LES PLUS ACHETÉS
▪ Une offre des plus étendues possibles, grâce à son caractère illlimité. Kiabi propose en ligne l’intégralité
de son offre magasin et 1/3 de références en plus. Le site internet est un avantage pour les petits magasins qui
ne peuvent stocker et exposer l’intégralité de leur gamme.
▪ Les produits dématérialisés et affranchis de toute problématique logistique (pas de frais livraison) :
la musique, les billets de trains les voyages, les abonnements …
▪ Les produits à faibles ventes ou difficiles à vendre : invendus, tirages limitées, produits de niche.
▪ Les produits personnalisés. M&M’s propose via son site internet une offre différente de celle en magasin. Des
produits personnalisés (textes ou photos) qui apportent une réelle valeur ajoutée et provoque un attachement à
la marque. Des ventes qui ne concurrencent pas les acteurs de la distribution qui représente la majorité de ses
ventes avec ses produits phares.
▪ Les produits à achat récurrent ou corvée. Les GSA ont inventé le drive pour faire à cela. Amazon a
créé les dash button pour recommander facilement les produits de la maison (lessive, savons,
dentifrices…).https://www.youtube.com/watch?v=H4jVgF3iL9Y
LEBONCOIN – 27 MILLIONS (-0,8 M ILLIONS) 77/34 3. 75% visiteurs mobiles et 33% visiteurs PC pour le top 5.
4. Un shopper toujours à la recherche de la bonne affaire
✓ Maintien d’Aliexpress dans le top 10
CDISCOUNT – 19,13 MILLIONS (-2,5 M ILLIONS) 72/34
✓ Retour aux affaires de Booking et sa quête de l’offre la - chère.
5. Un shopper qui achète des produits de 2nde main :
VINTED – 16,43 MILLIONS (-) 85/15 ✓ Entrée fracassante de Leboncoin (2021) et maintien de Vinted
✓ La moitié des e-acheteurs ont acheté des produits 2nde main en 2022
50% pour de l’habillement 25% pour des produits culturels, jeux ou jouets.
FNAC – 15,56 MILLIONS (-0,5 MILLIONS) 69/36 ✓ La génération Z pour des raisons écologiques et économiques
63% ont acheté des produits de 2nde main
44% ont revendu leurs produits sur internet
6ème – Booking 67/33
40% ont davantage acheté des produits d’occasion.
7ème – E.Leclerc (+1) 71/30
8ème – Carrefour (-2) 71/31 6. Ebay (16ème) continue sa dégringolade et sort du top 15.
9ème - Leroy Merlin (=) 62/35
10ème – Aliexpress (=) 75/31
7. Des acteurs du tourisme timides depuis le COVID. Malgré le retour et
maintien de Booking dans le top 10, la SNCF et Air BnB ne sont plus dans le
SNCF Connect (11ème) Rakuten (12ème) Veepee (13ème) Shein (14ème) Darty (15ème) top 10 depuis le COVID.
Depuis 10-15 ans, le parcours d’achat intègre désormais une dimension digitale avec la consultation des PC, tablette ou smartphone.
On constate un taux de transformation très bas au niveau des sites e-commerces : 2.5% !
➢ Un taux 20 fois inférieur au taux de transformation physique !
➢ Les raisons : manque de toucher, frais de livraison, besoin de contacts humains…
Le site de l’enseigne est généralement le début d’un processus 75% des internautes qui font une recherche
locale à l’aide de leur smartphone se rendent
d’achat qui se poursuivra dans ses points de vente. ensuite en magasin dans les 24 h
Un shopper SOLOMO qui va sur les réseaux sociaux pour raconter ses achats ou les
2
mettre en scène, obtenir ou partager des avis, recommander des coups de cœurs.
➢ 1 acheteur sur 2 de la génération Z, a acheté un produit ou service après en avoir entendu parlé sur
Instagram, 1 sur 3 sur Youtube ou Tiktok.
Pour trouver la meilleure offre au meilleur prix, le shopper actuel butine à sa guise les
supports on/off line mis à sa disposition avant de prendre sa décision finale.
➢ Son achat débute, emprunte et se termine sur une variété de canaux et supports
Display, salon, site web, bouche à oreille, vidéo youtube, vendeur, posts réseaux sociaux, soirée
privée, webinaire, livre blancs, magasin, tablette, smartphone, email, sms, moteurs de recherche,
télévision, affiches, revue, radio.
➢ Cela à tout moment. 70% font du shopping avant de se coucher. 1 mobinaute / 2 fait ses
achats en ligne lors des coupures pub et ¼ dans les transports.
LES ENTREPRISES DOIVENT DONC ANALYSER LES CANAUX DE COMMUNICATION ET DISTRIBUTION UTILISÉS AFIN D’ÊTRE AVEC LUI, PARTOUT ET TOUT LE TEMPS
ESUPCOM – Mastère CDP – 4ème année – Stratégie Marketing - Stéphane Lachaussée 34
III. MICRO-ENVIRONNEMENT :
L’ANALYSE DES CONCURRENTS
Il est constitué d’un faible nombre d'acteurs où le Il est constitué de très nombreuses entreprises (une
leader détient 60-70% des ventes. 10aine).
Marché Ouvert : Peu de barrières à l’entrée. Forte intensité concurrentielle. Aucune marque ne règne.
Marché Fermé : Nombreuses barrières à l’entrée. Faible nombre de concurrents.
Les offres proposées sont proches mais elles ➢ DVD et les complexes cinéma.
➢ CD et musique en téléchargement.
relèvent de catégories de produit différentes. La
➢ Les collants et les chaussettes
CONCURRENCE comparaison est moins aisée.
➢ Crayon et PC
INDIRECTE ➢ Skype, WhatsApp et opérateurs mobiles.
➢ Bus / Metro / Train / tuc-tuc / Co-voiturage /
Taxi pour le transport en commun.
▪ Les ventes réalisées en valeur et volume ▪ L’expérience du concurrent sur le marché national. ▪ Le nombre et le rythme de
▪ Leur position concurrentielle : les PDM ▪ Le savoir-faire du concurrent au niveau de : lancement des produits nouveaux
(valeur et volume) et évolution ➢ La production avec les économies d'échelle ▪ La structure de sa gamme de
➢ La conception des produits produits (âge des produits, CA
▪ La puissance de la marque : notoriété ➢ Les modes de promotion et commercialisation générées…)
(spontanée ou assistée), image, qualité (campagne efficiente, système promotion efficace)
▪ Le taux de croissance du chiffre
perçue, niveau de fidélité des clients,
d'affaires et de ses produits
niveau de préférence pour la marque…
Il s’agit d’établir une analyse des pratiques des concurrents afin de s’inspirer des meilleures idées
➢ Elle permet à l’entreprise de se défendre face aux actions de la concurrence (veille préventive).
➢ Elle vise à identifier de nouvelles opportunités en fonction des évolutions du marché (veille proactive)
Après l’identification et l’analyse des concurrents, l’objectif est de se situer, se positionner par rapport à eux.
De nombreux critères permettent de comparer l’efficacité commerciale d’une société à ses concurrents :
▪ Les ventes en volume et en valeur (chiffre d’affaires), au global ou pour une famille de produits…
▪ Le Taux de préférence : vous préféreriez acheter ce produit dans quel magasin ? Quels marques préférez vous acheter au niveau des… ?