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Cul de sac dural (enveloppe durale : ME + partie proximale des nerfs spinaux)
Se termine en S2
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Empilement de 31 myélomères
1 myélomère donne naissance à 2 nerfs spinaux
Myélomère = segment fonctionnel => décrire un métamère/myélomère permet
decomprendre l’orga de chacun des myélomères
Organisation
métamérique Myélomère => racines => sortie du canal vertébral => se mélangent pour former les
nerfs périphériques (pour les plexus)
Ce mélange a une origine fonctionnelle ++ car myélomères se distribuent sur
différentes parties pour répondre à l’usage de nos membres
Correspondance entre vertèbres + myélomères
ME se termine en L2 car différence de croissance entre SNC et canal vertébral
À 4 ans : ME a sa taille adulte mais croissance de colonne vertébrale jusqu’à 12-13 ans
différentiel de croissance entre contenant et contenu
impression d’ascension de la ME + étirement des nerfs spinaux =
Extrémité inf
queue de cheval
de la ME
Ponction lombaire : à travers la peau = franchir éléments
ligamentaires sur la ligne médiane afin d’atteindre la Dure-Mère Se fait
en dessous de L2, surtout L4-L5 = ligne bi-iliaque
Niveau cervical : nerf porte le nom de la vertèbre sous-jacente = nerf porte nom du pédicule
qui se trouve en dessous de lui dans le foramen intervertébral
- C8 passe en dessous du pédicule de C7 et au-dessus du pédicule de T1
Niveau thoracique, lombaire et sacré : nerf porte nom de vertèbre sus-jacente (pédicule au-
Numérotation dessus de lui dans le FIV)
des nerfs
spinaux Loi de Louis : correspondance entre corps vertébraux et myélomères
1. C1-C3 → C1-C3
2. Entre C2-C3 → C4 décallage
3. C4-T11 → Numéro de V + 1 (vertèbre C5 donne myélomère C6)
4. Th12-L1 → L1-S4 (renflement lombo-sacré)
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Structure interne de la moelle épinière
Vue ventrale
d’un segment
de moelle Sillon médian antérieur : sillon très profond qui contient l’artère spinale ant
épinière Sillon médian postérieur : très superficiel (contient une ou pls veines) peu profond
Sillons latéraux : ventral et dorsal D/G
Racine dorsale du nerf : ggl spinal qui contient les corps cellulaires de certains neurones sensitifs
Racine ventrale = nerf moteur
Nerf spinal = nerf mixte = une partie sensitive et une partie motrice
Différentes racines = réunion de radicelles : toutes le même diamètre (radicelles
existent au niveau ventral ET au niveau dorsal)
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La moelle et ses rapports
Méninges
Vue postérieure Vue post donc c’est bien une lame vertébrale pas le corps
de la ME après Espace péridural = épidural : contient du tissu graisseux mobilité colonne, des vsx et
laminectomie, veines parfois difficiles à contrôler par le chirurgien
ouverture DM, Dure mère : enveloppe ME, Périphérique, résistante, vascu et innervée. Se poursuit au niveau
résection de chaque nerf spinal par l’épinèvre épinèvre et DM = homologues
arachnoïde - Englobe le ganglion et se poursuit par l’épinèvre
Espace sous arachnoïdien : contient le LCR = lieu de passage de veines et d’artères qui
vascularisent la ME
Pie-mère (jaune) : extensions qui s’insèrent à la DM dans plan frontal = fixation
- Ligament dentelé = extensions arciformes => passage des racines ventrales et dorsales :
nerf spinal
- Il existe 2 ligaments dentelés D et G
- Pie-mère également appelée lame porte-vaisseaux
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Rapports de la
Entre chaque vertèbre : disque intervertébraux => articulation des vertèbres entre elles +
ME
transmission des forces
Foramen Inter Vertébral (FIV) : contiennent les nerfs spinaux
- FIV délimités en haut et en bas par les pédicules de 2 vertèbres
- En arrière par une articulation zygapophysaire
- En avant par la partie post du corps et du DIV
2 applications cliniques :
× Hernie discale : disque déborde et peut menacer/contraindre le nerf avant sa sortie par le
FIV ou au moment de passage dans le FIV
× Sténose du canal : avec le vieillissement de la colonne vertébrale, genèse de néo-tissu,
arthrose => réduit le diamètre du canal vertébral et comprimer les nerfs spinaux ou la
queue de cheval ++
Coupe au niveau du rachis cervical
passant par l’os car :
Artères vertébrales dans les
foramens des processus
transverses
Caractère bifide de l’épineuse
Forme triangulaire du canal
Coupe du rachis
vertébral
cervical
passant par l’os 1 artère pour 2 veines
vertébrales + 1 nerf : dans le
canal transversaire
Nerf spinal avec un rameau
antérieur et un postérieur, se divise rapidement
Ganglion spinal se trouve pour l’essentiel dans le FIV = exposition à des contraintes
arthrosiques, discales, ….
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Vue IRM en T2, coupe medio-sagittale.
À G, se trouve la langue, l’épiglotte entre C3-C4
Arthrose dvlp ++ sur ligne médiane ici mais peut se développer sur
partie latérale = passage de la ME et comprimer les nerfs spinaux à
Applications chaque étage
Névralgie cervico-brachiale
cliniques
Dissection au niveau cervical, assez proche du foramen magnum, contient 3/4 myélomères
Dissection de Vue postérieure car sillon peu profond, ne contient pas d’artère, on peut voir le ggl spinal
ME cervicale Radicelles naissant des sillons latéraux puis se rassemblent pour former le nerf spinal
Dure mère blanche et arachnoïde transparente
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Racines et nerfs
Ggl spinal : corps cellulaire (=soma) du nerf sensitif
- Ggl aussi fragile que la ME
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Nerfs de vie de relation et nerfs autonomes empruntent la même structure anatomique
2 racines se rejoignent et donnent le nerf spinal
Ggl sympathiques para-vertébraux = chaine para-vertébrale sympathique (formé par
neurones) étendus à D et à G sur toute la hauteur de la colonne (du niveau cervical à très
Végétatif = bas)
autonome - Chaque myélomère = 1 ggl sympathique para-vertébral (2 : un à D et un à G)
Pour les neurones arrivant ou allant vers la ME, certains font relais dans cette chaine, d’autres
ne font que la traverser
- Rameau communicant blanc : contient fibres myélinisées = point d’entrée ou de sortie
dans le ganglion spinal
- Rameau communicant gris : + fin et contient des fibres non myélinisées
Neurone ∑ pré-ggl peut aller jusqu’au ggl sympathique pré-vertébral ou jusqu’aux parois des
organes
Neurone ∑ post ggl : apparait après ggl ∑ para-vertébral et emprunte RCG ou apparait après ggl
pré-vertébral
2 systèmes :
- Neurone post ganglionnaire : emprunte le RCG et rejoint les nerfs sensitifs et moteurs de
la vie de relation
- Réseau qui part directement des ggl ∑ pré-vertébraux ou parois des organes (destiné à
l’innervation autonome des viscères) ou via ggl ∑ sympathiques para-vertébraux en
s’associant aux nerfs périphériques spinaux pour une innervation autonome des vaisseaux
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CHAPITRE 2 : MOELLE ET CHAMPS PERIPHERIQUES
Métamère : définition et origine embryologique
Organisation segmentaire avec un empilement de 31 myélomères
- 1 myélomère = 1 paire de nerfs spinaux
Organisation métamérique a une origine embryologique
- Métamère = unité territoriale desservie par un myélomère
- À 1 métamère correspond 1 myélomère et à 1 myélomère correspond 1 métamère
Définitions
Somite = mésoblaste Neuromère = partie du tube neural
Constitué de :
Constitué de :
- Sclérotome
- Myélomère
- Dermatome
- 2 racines nerveuses
- Myotome
4ème semaine : éléments constitutifs des somites :
- Colonne mésoblastique = somite constituée :
1. Sclérotome proche de la ligne médiane
2. Myotome
3. Dermatome
Nerf spinal fait le lien entre neuromère et somite en innervant les corps vertébraux, les muscles
et le dermatome correspondant
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Face n’est pas innervée par la ME
Vertex : C2
Angle mandibule : C3 (pas V3)
Cou : étirement C2-C3
Moignon de l’épaule : C4
Mamelon : T4
Xiphoïde : T6
Ombilic : T10
Aine : L1
Région glutéale : S1 à S5 concentrique
Face ant de la cuisse : L2
Organes génitaux chez l’homme : S3, S4
Dermatomes se chevauchent = empilement
Superposition × Déficit d’une racine => perte de sensibilité dans 1 dermatome mais sur le plan clinique impact
des – important car dermatomes adjacents prennent le relais et la zone d'anesthésie sera assez
dermatomes étroite
× Déficit de plusieurs racines => déficit sensitif
1 myotome correspond à 1 neuromère = racines
innervent un groupe topologique de muscle
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Plexus et réflexes
Renflement cervical = C5 - T1, fusion des racines pour former les
nerfs périphériques
Nerf radial : C5 - T1
Plexus brachial Nerf médian : C6 à C8
Nerf ulnaire : C8-T1
Nerf axillaire et musculo-cutané : C5- C6
Arc réflexe
simple
Réalisé au lit du malade
L’ensemble de ces réflexes n'émerge pas jusqu’à la conscience, automatique
Réflexe extéroceptif Réflexe proprioceptif = ostéo-tendineux
À l’aide du marteau réflexe
Contact cutané à un endroit et une contraction
1. Faisceau neuro-musculaire : sensible à
musculaire
l'étirement du muscle
1. Stimulus au niveau de la peau
2. Passe par la ME (SG, région un peu ≠ de
2. Passe par la moelle
celle du réflexe extéroceptif)
3. Motoneurone → active plaque motrice
3. Motoneurone → active plaque motrice
4. Contraction.
4. Contraction
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On les teste pour voir lien entre le reflexe et
le neuromère testé, (marteau reflexe)
Biceps brachial : C5-C6
Tricipital : C7
Réflexes
Stylo-radial, bord lat du poignet : C6
proprioceptifs
Ulno-pronateur, bord med du poignet :
= tendineux
C8
Rotulien : L3-L4
Achilléen : S1
Patient avec sciatique L5 ou S1 → décrit une douleur descendante de la région glutéale jusqu’à la
région concernée : douleur tronculaire, patient a une impression de continuité de douleur entre
son dos et les dermatomes concernés
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CHAPITRE 3 : VASCULARISATION DU SNC
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1 seule artère = artère du renflement lombo-sacré = artère d'Adamkiewiecz :
- Provient des artères intercostales et lombaires
- Elle a différentes origines
Moelle lombo- 15 % des cas : au-dessus ou au niveau de T9
sacrée 75 % des cas : entre T9 et T12
10 % des cas : au-delà de T12 (jusqu'à L2/L3)
Vascularisée aussi par apports inférieurs, mais de façon insuffisante
(cheminent le long de la queue de cheval)
Renflements hyper-vascularisée (car vascularisation en rapport avec leur fonction)
Toute obstruction/oblitération/embolie de l’a. d'Adamkiewiecz ischémie de moelle lombo-sacrée
(=paraplégie le + souvent définitive) : chirurgien doit avant tt geste chirurgical, s'enquérir de la position de cette
artère)
Peuvent venir de :
- Artère vertébrale
- Vaisseaux cervicaux
- Artères intercostales
- Artères lombaires
Artères RM = petites artères, mais indispensables
Vascularisation est discontinue et variable (niveau lombaire ++)
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Vascularisation de la moelle épinière
Artère radiculo-médullaire = réseau tout autour de ME, divisible en 2 axes : longitudinaux et transversaux
Artère spinale ventrale
- Dans le sillon spinal ventral, sur la ligne médiane
- Alimentée aux niveaux où il existe une artère RM fonctionnelle
Artère sulco-commissurale
- Nait à la face post de l'artère spinale ventrale, traverse sillon spinal ant, rentre dans
parenchyme => vascularisation partie centrale de moelle = substance grise
Réseau × Son oblitération entraîne une ischémie centromédullaire
longitudinal Artère spinale postéro-latérale
- Au nombre de 2
- Grêle et régulière
- Alimentée par artères RM à différents étages
Substance blanche (SB) : vascularisée par petites branches qui partent de la périphérie et qui vont
jusqu'au niveau de la SG sans en assurer la vascularisation (territoire vasculaire)
Réseau Vaisseaux font tout le tour de la moelle
transversal Au niveau de la pie mère (= réseau pial) => vascularisent la moelle par étage.
Patient avec déficit sensitif + moteur :
- Déficit distal (main/poignet/ voire ensemble du membre sup)
Syndrome de - Paresthésie, picotement, brûlure, hyper-sensibilité
diplégie
brachiale S’explique par oblitération de l’artère sulco-commissurale sur un ou pls niveaux
=> ischémie partie antérieure et centrale (SG) + une partie de la SB → cette ischémie va s'étendre
jusqu'au faisceau cortico-spinal croisé et atteindre sa partie médiale correspondant au bras
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CHAPITRE 4 : SYSTEMATISATION DE LA MOELLE
Morphologie et
répartition
fonctionnelle Corne antérieure :
Apex = partie effectrice, innervation somato-motrice
Base = effectrice, viscéro-motrice
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Il existe une compétition de seuil entre sensibilité lemniscale et
Noyau de l’apex sensibilité extra-lemniscale
Voie lemniscale : + puissante que la voie extra-lemniscale
Noyau = Noyau relais
thoracique Voie spino-cérébelleuse directe dorsale de Flechsig
Noyaux relais sur de Clarke Cortex cérébelleux homolatéral
Corne
voies = Noyau relais
postérieure
cérébelleuses Voie spino-cérébelleuse croisée ventrale de Gowers
Noyau de
(isthme de corne Faisceau traverse la SG => SB controlatérale (cordon
l’isthme de
postérieure) moyen ventral controlatéral)
Bechterew
S’ascensionne jusqu'au niveau du TC => décusse =>
rejoint le cortex cérébelleux homolatéral
Les lésions du cortex cérébelleux s'exprimeront du côté homolatéral
Motoneurone alpha : innerve fibres du muscle strié = sous contrôle
de la volonté
Fuseau neuro-musculaire : à l'intérieur du muscle, détecteur de
Réflexe l'allongement => active réponse réflexe de contraction musculaire
myotatique En pratique => examiner les réflexes ostéo-tendineux pour faire fonctionner
la boucle réflexe
MN gamma : règle le tonus (hypotonie, hypertonie) et la vivacité des
Corne antérieure réflexes
= faisceau pyramidal qui décusse dans bulbe
Faisceau cortico-
S'articule :
spinal latéral
- Directement avec le MN alpha (seul !)
croisé - Directement ou indirectement (via interneurones) avec MN gamma
Faisceau
rubro-spinal Se projette sur le MN gamma soit directement soit via interneurones
et réticulo-spinal
Rôle dans l'innervation des viscères
Système sympathique et parasympathique
Centres/Noyau gris : correspondent au système sympathique et parasympathique
2 Noyaux du système Colonnes intermédio
La base C8 - L2
sympathique -latérale
Noyaux du système Colonne intermédio De S2 - S4
parasympathique -ventrale (partie inf du renflement)
Voie de passage Colonne intermédio
?
/conduction -médiale
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3 types de sensibilité
/!\ Toutes ces sensibilités sont croiséesavec 2
niveaux de relais /!\
1. Corne postérieure
2. Thalamus
Les voies de la sensibilité consciente vont se
projeter jusqu’au niveau du cortexaprès relais
dans le thalamus
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Lésions de la moelle : syndromes cliniques
Peut être csq d'un accident en traumato, d'un processus tumoral, d'un hématome, d'un
accident vasculaire => arrêt de toutes les infos qui cheminent dans la moelle
Paraplégie (déficit membre inf)
Tétraplégie (déficit mb inf et sup) selon le niveau atteint
Section complète Localiser niveau la lésion : il faut localiser les dermatomes et myotomes (tests
musculaires/réflexe)
Le + souvent, choc spinal initial (= arrêt de toutes les fonctions) puis passage
Traumatisme à la phase d’autonomie médullaire (segment demoelle sous la lésion va
fonctionner de façon totalement autonome)
Syndrome Cause Symptômes
Lésion de l'hémi-moelle Déficit moteur et proprioceptif
= section de l’ensemble des voies homolatéral
qui passent dans cette hémi- Déficit de la sensibilité thermo-
moelle algique controlatéral
Brown-Séquard
Signes particuliers à la
limite partiesaine
/pathologique =>
permet localisation de la
lésion
Lésions partielles Cordonal Lésion du Tabès
Ataxie sensitive : assez rare
et/ou postérieur (rare) (cordon post ME)
progressives Syndrome
Déficit moteur et thermo-algique
antérieur de la
sous-jacent à la lésion et symétrique
moelle
Dilatation du canal de
l'épendyme : effet de masse sur le
parenchyme de la moelle Dissociation thermo-algique suspendue
→ fibres qui décussent au niveau par lésion centrale des décussations extra-
Syringomyélie de cette connexion vont être lemniscales
interrompues
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CHAPITRE 5 : TRAITEMENT DE LA MYASTHENIE
Myasthénie : physiopathologie
Maladie auto-immune
Fatigabilité musculaire excessive (faiblissent pendant les périodes d’activité, amélioration après repos)
Atteinte post synaptique de la jonction neuro-musculaire :
- AC circulants qui bloquent et/ou entraînent une réduction du nombre de récepteurs cholinergiques de
la plaque motrice
Réduction des effets de l’Ach libérée en pré synaptique
Traitements
Réduire le processus
Corticoïdes, immunosuppresseurs, plasmaphérèse, Ig par voie IV, thymectomie
auto-immun
= augmenter quantité d’Ach dans la fente synaptique
Améliorer le
- Transmission cholinergique inactivée par dégradation enzymatique de l’Ach
fonctionnement de
par l’Acélylcholinestérase
plaque motrice TTT pharmaco : inhibition de l’Acétylcholinestérase
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Améliorer le fonctionnement de la plaque motrice
Rcp à l’acétylcholine : 2 types
- Muscariniques = RCPG
- Nicotiniques = canal ionique au niveau de la plaque motrice
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Inhibiteurs de l’Ach-estérase
Élévation de l’Ach variable selon l’importance de l’inhibition enzymatique
Modérée : effet thérapeutique
× Exagérée : effets indésirables, toxicité
Effets muscariniques et nicotiniques : médicament inhibe indistinctement toutes les AchE = au niveau
musculaire ET neuronal (SNA…)
Action prédominante périphérique ou centrale, selon sa capacité à passer la BHE :
Action
Forme orale => ttt au long cours
périphérique
- Pyridostigmine : 3-4h, onset of action 30-45 min => effet inhibiteur des AchE + effet
cholinomimétique
- Ambenonium Mytelase® : 5-6h
Autres effets :
- Effets sur le SNA (augmentent le péristaltisme intestinal) : TTT constipation sévère
- Réversion d’une curarisation (blocage neuromusculaire induit pour chirurgie)
Action centrale
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CHAPITRE 6 : ELECTRO-NEURO-MYOGRAMME
I- ENMG : généralités
ENMG = exploration électro-physiologique (= enregistrement signaux électriques)
Objectif : Explorer l’ensemble du SNP (racines, tronc nerveux,JNM, jusqu’au muscle)
Définition
MAIS pas le SNC (ME et cerveau)
Durée de 30-45 min
Examen adapté aux patients selon âge, contextes et pathologies
Pas d’EMG standard
Examen clinique => hypothèse précise confirmé ou non par EMG
Impossible d’étudier TOUS nerfs du corps en 1 seul EMG => nécessité hypothèse
Examen en 2 parties :
Déroulement de 1. ENG = électrostimulation = étudie conduction d’un potentiel électrique envoyé par
l’examen stimulateur le long d’un segment de nerf
2. EMG = détection à l’aiguille = enregistre activité électrique spontanée au repos et à
l’effort du muscle grâce à électro-aiguille
Étudie l’état fonctionnel du muscle et son innervation
Examen non douloureux / Légèrement désagréable / Stimulus de faible intensité / Aiguille
de faible diamètre < trocart
Si mauvaise tolérance à l’ENMG : Examen sous KALINOX
Hématome musculaire possible : EMG contre indiquée en cas d’anticoagulant
Risques
Coopération du patient demande de contraction du muscle le + fort possible
=> adaptation selon force du patient
Ordinateur avec 1 ou 2 écrans reliés à une têtière (stimulateur, électrodes aiguilles et
électrodes de recueil branchés dessus)
Appareil
Médecin assisté par technicien (Hôpital ++) qui manipule l’ordinateur
Attention l’ENMG et couramment appelé EMG dans le cours !
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Stimulateur (bleu) au niveau du poignet sur le N médian
Électrodes sur muscle de l’éminence thénar (court abducteur du
pouce)
Écran :
PA musculaire dont on mesure :
- Amplitude (en mV) = nombre de fibres nerveuses motrices
fonctionnelles dans nerf
- Latence (en ms) = Temps qu’il faudra au PA pour aller
Exemple : nerf
du point de stimulation => muscle
médian - Mètre-ruban : mesure de distance entre point de recueil
et stimulation => calcul de vitesse de conduction du nerf
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Potentiel sensitif
Étude : conductions nerveuses sensitives des nerfs (purement sensitifs
++)
+ difficile que conductions motrices recueil d’un potentiel de nerf et non
un potentiel de muscle
Électrodes posées sur nerf sensitif (pas sur muscle)
Définition
Étude que des nerfs superficiels (au bout de mains ou des pieds) = pas
Conductions
d’étude des nerfs proximaux
nerveuses
Impossibilité de faire des stimulations étagées
sensitives Vitesse de conduction ≈ 50 m/s
Petites fibres ne sont pas accessibles par cette exploration
Électrodes plus posées sur muscles de l’éminence thénar mais sur l’un
Exemple : le nerf des premiers doigts de la main
médian Amplitude mesurée environ 100 fois + petite que le PM (≈ 10 μV) acquisition
+ difficile
Potentiel tout petit (μV) très sensible aux artéfacts
Définition du
Difficile à obtenir en réanimation car beaucoup d’appareils électriques ambiants
potentiel sensitif
Stimulation : devra être supra maximale comme pour les nerfs moteurs
Préparer la peau pour l’impédance
Rechercher meilleure position des électrodes + stimulateur (le patient pourra nous aider en
Améliorer nous décrivant la sensation du passage du courant électrique)
acquisition Utiliser une pince de terre
Si potentiel très difficile à obtenir => technique de moyennage (= obtenir une 20aine de
réponses et les moyenner)
Électrodes de recueil : pinces sur le 3ème doigt,
possibilité de le placer sur le 2ème doigt mais
changement des valeurs de référence
Nerf médian
-
- Stimulateur sur nerf médian (N mixte)
- Pince rouge = pince de terre pour éviter artéfacts
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Âge : vieillissement = perte de myéline et des fibres nerveuses
Température corporelle (surtout mains/pieds) : fait varier vitesse de
Paramètres
conduction des nerfs
dépendent
Taille : interprétation des ondes F
Appareil utilisé : chaque laboratoire à ses propres normes
Interprétation
Réduction d'amplitude = réduction du nombre de fibres nerveuses :
des paramètres
× « Lésion » démyélinisante entre stimulation et recueil = bloc de conduction
× Dégénérescence des axones ++
× Atrophie musculaire (ex : Myopathie) : pas toujours un problème nerveux
Diminution de la vitesse de conduction (ou allongement de la latence distale) :
× Ralentissement de conduction des fibres sensitives = démyélinisation
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La conduction proximale
Étude des conductions proximales + difficile à réaliser que nerfs distaux (C’est pourquoi on fait
beaucoup d’ENMG pour les traumatismes des membres)
Généralités
Atteintes + proximales (Ex : Colonne vertébrale) : pose de sonde impossible
=> utilisation des ondes F
= Réponse tardive après réponse M (= réponse vue avant) => stimulation
« inverse » de ces neurones => aller-retour jusqu’à ME
Obtention : on pose électrodes idem étude d’un nerf moteur
Définition => obtention du même signal direct
On s’intéresse à la partie du courant qui au lieu d’aller directement vers le muscle,
remonte le long du nerf moteur jusqu’à la racine, puis redescend par nerf moteur
jusqu’au muscle et donner une réponse = onde F
Variable en fréquence d’apparition : apparait ou non
Variable en forme : Jamais la même forme
Variable en amplitude : Petite ou grande
Particularités
Variable en latence : Variabilité du temps de la remonter/descente
16 à 20 stimulations : mesure de fréquences d’apparition puis moyenne
Ondes F des latences (dépend taille).
Réponse M = réponse directe ne nous
intéresse pas.
Onde F : ici e celle du nerf tibial
Taille du patient intéressante car tps mis
par onde F pour faire aller-retour ≠ selon la
taille.
Exemples
Interprétation des ondes F se fait toujours en
fonction de la taille
Ici : moyenne des latences = 48 ms
Si racine lésée : soit onde F disparait soit
latence > 48 ms (onde F déplacé vers la
droite)
Équivalent parfait du reflexe ostéo-tendineux
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III- EMG = électromyogramme = détection à l’aiguille
Définition Étude des muscles afin de différencier une atteinte myogène d’une atteinte neurogène
Interprétation :
Activité à l’effort - Contraction faible => Recrutement d’1 seule UM : sur le tracé = fréquence faible
(écartement entre 2 potentiels grand)
- Contraction + forte => recrutement spatial = recrutement d’une 2ème UM +
Recrutement temporel = élévation de fréquence de recrutement des UM
- Contraction sous-maximale : recrutement spatial et temporel augmente encore
Contraction maximale :
- Tracé en « bruit de tonnerre » dans haut-parleur
- Tracé dit « maximal » ou « interférentiel »
Contraction - On ne peut plus distinguer les UM et leur fréquence
maximale Si un patient ne peut ou ne veut pas contracter :
- Soit il a mal
- Soit il simule un déficit musculaire
- Soit il a une atteinte centrale (sclérose en plaque, AVC, …)
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Obtention d’un tracé sous maximal : pas de distinction entre absence de contraction
d’origine psychogène / central /ou en lien avec douleur
= Atteinte des fibres nerveuses (tronc nerveux, racines) quelle qu’en soit la
cause
Définition
Atteinte neurogène : caractérisé par une perte en UM : tracé sera donc
pauvre car il manque des UM mais va « accélérer » : fréquence augmente
UM = motoneurone + fibres musculaires qu’il innerve
2 UM mais lésion sur l’une d’elle et donc on ne peut plus la recruter
1. Si contraction musculaire faible : recrutement de
Résumé l’UM saine avec fréquence basse
exemple du 2. Si contraction maximale : recrutement temporel
Atteinte
cours mais pas spatial (ne peut pas se faire car lésion de
neurogène
la 2ème UM) => Compensation par recrutement
temporel + précoce : UM restante augmente sa
fréquence avec des potentiels + rapprochés
Grosse différence avec contraction maximale normale :
- Distinction possible de chaque UM mais ici
Tracé d’une
il n’en reste qu’1
contraction
- Tracé neurogène pauvre et accéléré
neurogène
- Haut parleur : « bruit de mobylette »
https://www.youtube.com/watch?v=c9hmk02Ur-M
= perte en fibres musculaires : les UM innervent peu de fibres
Définition
Recrutement spatial précoce avec tracé riche
On est toujours dans le cas de 2 UM
MN préservés mais fibres musculaires fondues (=
atrophié)
1. Si contraction faible : recrutement à fréquence
Résumé de
basse des 2 UM mais comme il y a – de fibres
l’exemple
musculaires : potentiels + petits (petites
amplitudes)
Atteinte
2. Si on ↗ force => recrutement spatial : mais va manquer de force car il ne
myogène
reste qu’une seule fibre par UM
= recrutement spatial précoce
- Même si contraction pas maximale :
tracé déjà rempli de potentiels
Tracé d’une
- Pas de différenciation des potentiels
contraction
possible
myogène
- Ne s’interprète qu’en fonction de la
force du patient
- Tracé peu ample, trop riche pour la force développée
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Atteinte neurogène Atteinte myogène
Atteintes Motoneurones Fibres musculaires
État des UM
Écran
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IV- Indications de l’ENMG
= Atteinte d’un seul tronc nerveux
Souvent à cause de traumatismes ++
Mono-
Peuvent être compressives : ggl qui comprime nerf au niveau de creux
neuropathies
axillaire donc recherche : nerf comprimé, myéline atteinte, axone atteint
Neuropathies Syndrome canalaire = grande cause de compression des nerfs
= atteinte des = Atteinte diffuse de tous les nerfs
nerfs Longueur dépendant = grands nerfs atteints en 1er => Atteinte des mbr
Poly- inférieurs avant les mbr supérieurs ++
neuropathies Polyneuropathies diabétiques ou éthyliques ++
Recherche si neuropathie : axonale ou démyélinisante / sévère ou non
Orientation du bilan étiologique
Poly-radiculo- Syndrome de Guillain Barré
neuropathie = atteinte diffuse + aigue des nerfs de mécanisme auto-immune
= étude des racines des nerfs. ENMG peu efficace car on triche avec ondes F : parfois mauvaise
Radiculopathie
réponse si atteinte non sévère. Ex : Étude d’une sciatique S1
Au niveau de la corne antérieure de la moelle
Étude du
Manifestation de fasciculation et tracés neurogènes
motoneurone
Ex : Sclérose latérale amyotrophique
Atteinte de JNM étudiée par stimulation répétitives : Ex = Myasthénie
Externe aux nerfs Recherche de myotonie = défaut de relâchement du muscle
Étude des mvts anormaux : + occasionnel
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CHAPITRE 7 : SEMIOLOGIE DES TRAUMATISMES VERTEBRO-MEDULLAIRE
Score ASIA
Prise en charge
1. Analyse conscience
2. Définir circonstances de l’accident
Après trauma
3. Vérification des fonctions vitales : prévention d’aggravation secondaire
4. Examen neurologique
Collier cervical et voies veineuses
Si suspicion de
Plus tardivement : sonde naso-gastrique (traumas cervicaux ++) et sonde urinaire (analyse
trauma vertébral
en aiguë des troubles sphinctériens)
Atteinte
Ventilation assistée les premières heures / jours / semaines
supérieure à C4
Évolution
Si déficit complet, après quelques semaines de rééducation :
- Signes pyramidaux apparaissent
- Troubles sensitifs vont se modifier
- Troubles sphinctériens vont se modifier
Si vessie spastique, flasque => travail de rééducation (plusieurs semaines ou mois) pour retrouver une autonomie
même si déficit sévère
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Examen clinique
Objectifs : définir niveau lésionnel moteur et sensitif, complet ou incomplet (incomplet = encore un peu fonctionnel
en-dessous du niveau lésionnel ex : si sensibilité encore un peu conservée)
Toucher rectal chez tous les para/tétraplégiques pour voir si le déficit est complet ou incomplet
Examen neurologique classique (au-dessus de L2)
SCORE ASIA spécifique trauma médullaire
Motricité
Sensibilité
Membre inférieur Membre supérieur
0 Absence de contraction
1 Contraction palpable ou à peine visible Examen assez grossier : sensibilité
2 Mvt actif sans pesanteur (mvt possible quand on aide) absente, anormale ou normale ?
3 Mvt actif contre pesanteur (contre le poids du membre lui-même)
4 Mvt actif contre résistance Situations non Repères anatomiques :
5 Mvt actif contre forte résistance (normal) accidentelles
On teste chaque muscle. À chaque segment, on met « 1,2,3,4 ou 5 »
T4 Mamelons
On ne teste pas tout
T6 Xiphoïde
C5 Fléchisseur du coude L2 Flexion de la hanche = psoas
T10 Nombril
C6 Extension du poignet L3 Extension du genou L1 Pli de l’aine
C7 Extension du coude L4 Flexion dorsale de cheville
C8 Flexion du III (distale) L5 Extension du gros orteil
T1 Abduction du V S1 Flexion plantaire de cheville
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CHAPITRE 8 : BIOCHIMIE NEUROMUSCULAIRE
I- Introduction : le tissu musculaire
TM ≈ 40% de la masse corporelle d’un jeune adulte
Différents types de fibres :
- Striés : squelettique et cardiaque
Généralités - Lisse (smooth)
Muscles essentiels à la posture, locomotion, contraction cardiaque et circulation
Réactions biochimiques qui permettent les contractions muscu ont un impact important
sur le métabolisme en général
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Les différents types de fibres
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Composition d’un muscle
1 muscle : constitué d’une
proportion donnée de chacun
des types de fibres
Compo moyenne :
- 50 % fibres de type 1
- 50 % fibres de type II
= 25 % IIa, 25 % IIb
En général, fibres de type I
prédominent
Haut = marquage en histologie : coloration réalisée selon la capacité Certains muscles sont lents :
oxydative des cellules musculaires - Soléaire compo de fibres
lentes ++
Bas = microscopie électronique : au sein d’un même muscle, 2 fibres de
type différent qui sont apposées. Qté bcp + importante de mitochondries => Proportions variables pour
chacun des muscles
(flèche) dans un des muscles = fibre type I
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Génération et propagation du PA
= synapse cholinergique
Acétylcholine active rcp nicotinique (laisse passer les cations Na+ ou K+) :
- Rcp canal composé de 5 SU
- Composition en SU spécifique au muscle
Ach se fixe aux rcp => entrée de Na+ dans cellule musculaire
Signal généré arrêté immédiatement par présence d'une enzyme dans
LB = acétylcholine estérase :
- Coupe le neurotransmetteur (empêche stimulation prolongée du muscle)
- Initie une phase de recyclage rapide de l'acétylcholine
Synapse neuro-
musculaire
Issu du gène SCN4A : mutations dans son gène responsables de formes de myopathies : AA
mutés dans certaines maladies héréditaires
=> paralysies périodiques hyper ou hypo kaliémiques, certaines myotonies
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III- Initiation de la contraction musculaire : flux de Ca2+
Conséquences de la propagation la dépolarisation de la mbr du muscle : libération massive et contrôlée du calcium
dans le cytoplasme de la fibre musculaire
Éléments impliqués :
Sarcomère
Triade : tubule transverse + citernes de réticulum
sarcoplasmique
- Tubules transverses : perpendiculaires à l'axe de la fibre =>
propagation de dépolarisation de mbr plasmique à
l'intérieur de la fibre et à proximité des unités contractiles.
En interaction étroite avec citernes du réticulum
- Citernes = réserves d'ions calcium de CMS
Stimulus électrique issu du MN converti en signal chimique par libération de Ca2+ à cette étape
Repose sur 2 canaux calciques formant un complexe :
Le complexe de relâchement du calcium :
- Relie membrane plasmique (tubuletransverse) et le réticulum
- Complexe macromoléculaire hautement régulé
- Comporte 2 éléments centraux : rcp aux dihydropyridines (DHPR) + rcp de ryanodine
(RyR)
- Complexe de relâchement du calciumcontient énormément de protéines qui sont
capables de réguler très finement cette sortie de calcium
1. PA provoqué par Na+ => chgt de conformation du DHPR
2. DHPR induit mécaniquement le chgt de conformation du RyR
Couplage 3. Ouverture de RyR => sortie massive du Ca2+ du réticulum
excitation-
Ce n'est PAS l'influx de calcium (très minime) qui passe par le DHPR qui déclenche la
contraction : contraction, mais son changement de conformation transmis au RyR
repose sur
Passage rapide d'une concentration de repos de 10 nM de calcium à 10 𝜇M (x1000)
complexe de
4. Signal calcique terminé tout aussi efficacement qu'il a été initié : pompe calcique qui
relâchement du
ramènera les ions calcium à l'intérieur du réticulum
calcium
Ces relâchements massifs de calcium réalisés de manière cyclique (relâchement du Ca2+,
repompage du calcium, etc ...) pour que la contraction musculaire puisse se faire
2 canaux en contact direct : les 2 mbr qui les supportent sont très
proches : tubule transverse et réticulum sarcoplasmique
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- Canal calcique de surface
- Tétramère trouvé uniquement dans les tubules transverses
DHPR
Dépendant du voltage : change de conformation en réponse à
une dépolarisation membranaire
- Canal calcique du RS, trouvé uniquement dans les citernes
terminales du RS
RyR
- + gros canal connu = homo-tétramère
Stimulation mécanique qui l’active ici
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Structure d’ancrage du sarcomère
● Ligne M = zone d'ancrage des filaments épais de myosine (structure filamenteuse
composé de prot spécifiques : myomésine et obscurine) : un défaut dans le
fonctionnement de ces prot perturbe complètement la structure du sarcomère
●
Disques Z = support d'un réseau fibrillaire : relie myofibrilles entre elles
Réseau ancré à la membrane plasmique au niveau des costamères
Forment un réseau très complexe de protéines
Site d’ancrage de la nébuline et la titine
Créent une matrice rigide : sous-tend raccourcissement du sarcomère quand
filaments fins et épais glissent l'un sur l'autre = permet raccourcissement de
2 points d'ancrage myofibrille
pour chacun de Sarcomères doivent être reliés à la mbr plasmique et à la matrice extracellulaire, pour que
ces filaments leur raccourcissement produise une contraction de la fibre et donc un mouvement :
- Disques Z = endroit de la fibre où raccourcissement coordonné de tous les sarcomères
se transforment en raccourcissement général du muscle
= donne un cadre aux filaments fins d'actine et épais de myosine, défini par 2 prot géantes :
Titine : forme un filament élastique, s'étend entre 2 disques Z (toute la longueur d'un
sarcomère), guide l'alignement des filaments épais = + grande prot connue chez l’H
Matrice rigide
Nébuline : guide polymérisation des filaments fins d'actine
2 prot indispensables pour que filaments d'actine et myosine soient agencés
correctement
Complexe distrophine-dystroglycan, en lien avec costamères, relie mbr plasmique à la MEC : indispensable
pour la contraction globale du muscle
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V- Les sources d’énergie du muscle
Muscle = organe qui dispose de la + grande
qté de source d'énergie
Tableau comparatif des - Glucose
énergies disponibles - Acides gras
dans différents tissus - Protéines
Molécule énergétique utilisée = ATP mais on doit
en produire avant de pouvoir l’utiliser
1. ATP présent dans cellule est utilisé
2. Régénération de l’ATP par la créatine
Disponibilité des sources phosphokinase (suffit dans les premières
d’ATP secondes de l'effort)
en fct du temps pour un 3. Glucose : source d'énergie majeure soit
muscle en contraction - Par prod d'ATP avec glycolyse anaérobie
- Soit par dégradation dans le cycle de Krebs
4. Pour les efforts prolongés : dégradation des AG qui entreront dans le cycle de Krebs
Reflète la vitesse de production d'ATP selon le mécanisme mis en jeu
- Phosphocréatine : vitesse de production d'ATP de 125
mmol/kgmuscle/minute
- Glycolyse : vitesse ≈ 100 mmol/kgmuscle/min
Propriétés des - Oxydation complète du glc : vitesse de production
différentes sources d'ATP - importante
d’énergie - Oxydation des AG : vitesse encore - importante
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Glucose : issu de la circulation sanguine, ou des
réserves internes du muscle (glycogène)
- Premières secondes ou minutes de
contractions
- Glycolyse anaérobie produit peu d'ATP et de
2. Relais du pyruvate (transfo en acide lactique si pas
glucose consommé dans cycle de Krebs)
Respiration mitochondriale
Pyruvate : issu de la glycolyse
AG
Protéines : parfois
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Mitochondrie = siège du cycle de Krebs et β-oxydation des AG (effort prolongé)
- β-oxydation des AG nécessite transport des AG vers lumière mitochondriale
1. AG activés (à G du schéma) dans le cytosol de la cellule musculaire par ajout de co-
enzyme A
2. Acyl coA couplés à la Carnitine pour être transportés à travers les 2 mbr
mitochondriales : essentiel à l'obtention d'ATP par la dégradation des AG
Cycle de Krebs et
béta-oxydation
Le muscle est donc un tissu qui consomme énormément d'énergie, même s’il a un rendement très efficace (+
efficace que moteur de voiture) => il fatigue
Les sources de l'épuisement musculaire sont variées :
- Manque de mobilisation en ressource énergétique
- Accumulation de produit de dégradation
- Défaut d'apport d'oxygène pour alimenter la respiration mitochondriale
L'apport d'oxygène, même une fois l'effort terminé, est indispensable pour refournir au muscle un état énergétique
de base (refournir des stocks de créatine phosphate, de myoglobine et de glycogène)
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