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Colette, grande figure féminine du XXème siècle, a de nombreux talents comme pour

la comédie mais elle est aussi danseuse, mime, écrivaine, journaliste ou encore créatrice
d’entreprise dans la beauté, en soit une vie riche. Elle a, par ailleurs, gagné en 1945 le prix
Goncourt très grand prix littéraire. Elle a été autrice de plus d’une trentaine d’ouvrages dont
certain où elle va célébrer la nature notamment dans son œuvre Les Vrilles de la vigne publié
pour la première fois en 1908. Cet ouvrage est un recueil de plein de nouvelles, environ une
vingtaine, qui sont toutes indépendantes entre elles, ces nouvelles se rapproche d’une partie
à la poésie de pars l’écriture de Colette qui leur donne un certain lyrisme. Ici, nous sommes
vers la fin de ce recueil de nouvelles où Colette va nous raconter une « Partie de pêche »,
localisé en Baie de Somme, avec ses amies Marthe et Maggie. Mais cette partie de pêche
n’est pas commune et c’est pour cela que nous nous demanderons comment Colette célèbre
la nature aquatique à travers cette partie de pêche. Afin d’y répondre nous analyserons dans
un premier temps sa célébration de la nature puis dans un second temps nous verrons leur
chasse au poisson puis nous finirons par regarder que le narrateur est de la partie.

En effet Colette va rendre hommage à cette nature notamment en donnant à cette


nature une dimension très symbolique et volumineux. Nous le retrouvons tout d’abord dès la
première ligne avec « l’Esprit des Eaux » qui montre bien que cette nature est hors du
commun et qui amène même quelque chose de merveilleux. Elle va aussi parler de « grand
lac allongé » et un « grand bout de mer », à la ligne 4, qui montre bien ça grandeur par
l’adjectif au participé passé qui va rajouter de la profondeur, ce grand volume fait un
contraste entre eux et ce grand lac, ce sentiment est aussi renforcé par le terme « Tribu
Papoue » à la ligne 1 qui les caractérise et montre bien qu’ils sont des étrangers. On va aussi
durant tout ce texte avoir des assonances en « o » et « ou » rappelant l’eau de la mer qui est
omniprésente. On va par ailleurs retrouver le verbe « grouiller » à la ligne 4 qui montre un
certain nombre de poissons que possède ces « Eaux » qui tout de suite amplifier par
l’énumération des poissons qui le suit.
D’autre part, cette nature ne leur est pas totalement étrangère car on retrouve
souvent des comparaisons à elle-même ou autres qui les caractérises. On peut
particulièrement le voir à la ligne 2 avec « à têtes de phoques » qui montre une comparaison
de la manière dont ils vont chasser pour leur futur chasse. On remarque aussi des
personnifications comme à la ligne 4 « la marée négligente », cette personnification sert à
rapprocher cette marée de l’Homme. On peut aussi un jeu de mot à la ligne 3 avec l’arme
« perches » mais qui peut aussi faire penser au poisson. Plus tard, avec « se hérisse », on
comprend que Colette subit une animalisation qui montre que notre premier ressenti n’est
pas si loin de l’animal et que par cette animalisation elle montre que nous sommes en
quelque sorte nous-même des animaux. Cette nature va ensuite vouloir être chassé
Par ailleurs, Colette va aussi célébrer la nature par une chasse au poisson qui va être
très épique. On peut tout d’abord, dès le deuxième paragraphe, s’apercevoir que le champ
lexical de l’épique est très présent avec « Héroïque », « triomphe », « étincelant » cela va
permettre de donner en quelque sorte vit à cette nature. On retrouve aussi une ponctuation
très expressive avec des points d’exclamation et des points de la suspension qui peuvent être
traduit par un arrêt permettant de repartir de ‘plus belle’. L’utilisation du passé simple est
aussi au rendez-vous avec « jaillit » ligne 17 qui est un point de la narration épique de plus
cette utilisation de jaillir est très visuel et permet de mieux voir ce combat.
Ensuite, cette narration épique qui montre cette fascination de la nature va aussi faire
vivre un duel entre les personnages Marthe et Colette qui va renforcer cette chasse. On
retrouve dans ce duel les mêmes enjeux que d’anciens duels, la « jalousie » dans le deuxième
paragraphe. On va aussi voir un champ lexical du combat avec « lutte », « fouette »,
« crèverai » … Cette utilisation de ce champ lexical va donner un fort sentiment à cette
chasse et rendre cette chasse, cette partie de pêche largement plus vivante. On va même
retrouver dans le premier paragraphe une provocation de Colette envers Marthe en le
désignant de «bon ratier » ,ligne 5, quand il se met à fouiller. Cela provoquera le duel que
l’on à parler durant le second paragraphe. D’ailleurs, nous verrons que Colette ce personnage
ce battant en duel est aussi le narrateur de cette histoire.

Il est vrai que durant l’entièreté de ce texte le narrateur est tout simplement Colette
qui nous raconte son histoire. Nous pouvons affirmer cela grâce à l’utilisation du pronom
personnel « je » qui nous donne un récit à la première personne. Il n’est pas témoin comme
la plupart des histoires mais il est à l’intérieur du processus, nous pouvons affirmer cela
grâce au verbe au présent qui montre qu’elle le vit, en adéquation à cela la valeur du présent
est de narration. Le fait que la narratrice soit dans le jeu va encore nous démontrer que ça
rend l’histoire plus vivante et donc pas suite logique va rendre la nature beaucoup plus
vivante et mieux la célébrer.
De plus, grâce à cette narration interne, on remarque la présence continue de
l’utilisation des sens qui est l’un des maîtres mots de Colette : « sentir », « voyez » « sens » …
Cette utilisation des sens est particulièrement bon car cela va donner un aspect très théâtral
et permettre au lecteur de mieux se plonger dans l’histoire. En prenant « une activité de bon
ratier » ,dans le premier paragraphe, en plus d’une provocation on voit qlq chose de comique
permettant au lecteur de se l’imaginer. De même pour « vif » et « glissant » qui permet de
poser les mots sur des choses que nous avons du mal à nous imaginer.

Ainsi à l’issu de cette réflexion, nous nous sommes rendu compte que Colette à
travers cette partie de pêche va rendre la nature dynamique notamment avec l’utilisation
d’un ton épique ou bien en rappelant l’eau durant tout le texte. Mais aussi grâce à la
narration du narrateur qui est lui-même le personnage de l’histoire.

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