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Initiation au résumé de texte

Le résumé de texte

Le résumé de texte est un exercice écrit. C’est un exercice de réduction.

Résumer un texte, c’est réécrire son contenu d’une manière plus courte en
reformulant fidèlement ses idées importantes et en conservant leur ordre initial.

Le résumé de texte se fait en un nombre de mots limité (100, 200, etc.)


Les étapes de l’exercice :

Pour résumer un texte, j’organise mon travail en deux étapes :


La phase de préparation :
Je comprends bien le texte, je reconnais son organisation et j’établis son plan.

La phase de rédaction :
A partir du plan du texte, je reformule son contenu en respectant son organisation et le nombre
mots demandé.
L’étape de préparation :

Texte à résumer en 70 mots

La démocratie, au sens étymologique du mot, désigne le gouvernement par le peuple. Une réflexion sur ses nouvelles
formes passe naturellement par l’examen de la place des citoyens dans l’organisation et la direction des affaires publiques.
Elle passe également par l’étude de la persistance de l’oligarchie et de l’autocratie dans nos sociétés, puisque l’idéal
démocratique est né du rejet de la loi du plus fort et de la hiérarchie sociale au profit des principes d’égalité et de liberté.
Dans ce texte, j’aborderai surtout l’état de la participation citoyenne dans la démocratie contemporaine.

Mesurer la participation citoyenne implique de jeter un regard attentif sur divers aspects de la vie politique comme le taux
de participation aux processus électoraux, le niveau de l’engagement social et de l’action militante, l’efficacité des différentes
méthodes de participation publique, la compétence civique ainsi que le niveau de l’éthique sociale des citoyens. On doit
également considérer l’influence qu’exercent les principaux acteurs de la scène publique que sont les politiciens et les
médias puis se demander si l’espace décisionnel accordé aux citoyens est suffisant ou s’il n’y a pas lieu de l’élargir et de
l’augmenter de façon significative. Enfin, il importe de jeter un regard attentif aux nouvelles formes de participation citoyenne
élaborées et expérimentées depuis un certain nombre d’années déjà.

Il n’est pas sans intérêt de rappeler au préalable qu’être citoyen signifie justement posséder le droit, sinon le privilège de
participer librement à la vie de la communauté politique à laquelle on appartient. Cette participation se fait d’abord par la
discussion avec les autres membres de la collectivité pour déterminer les paramètres du bien commun parce que le dialogue
fondé sur la tolérance, le respect et l’empathie permet de concilier davantage les intérêts individuels et l’intérêt général dans
l’esprit d’une coexistence harmonieuse et pacifique. Incidemment, plusieurs études contemporaines ont démontré que la
participation des citoyens dans l’élaboration des solutions aux problèmes de leur communauté comporte d’énormes
avantages. Cela permet d’éveiller les consciences et de développer la compétence civique en faisant reculer les frontières de
l’ignorance. Cela favorise également l’esprit communautaire lequel exige confiance, coopération et compromis entre les
individus. Cela améliore enfin la prise de décision, la rendant plus juste, plus rationnelle, plus adéquate, plus acceptable et
mieux acceptée. À cet égard, il est intéressant de noter que les plus récentes recherches en politiques publiques sur
l’architecture sociale révèlent que, appelés à définir le bien-être au vingt et unième siècle, les citoyens eux-mêmes soulignent
l’importance de développer des occasions significatives d’engagement et de participation civiques. Dans son récent Plan de
développement durable pour une meilleure qualité de vie, le gouvernement du Québec s’y réfère d’ailleurs lorsqu’il affirme
que l’un des grands principes structurants sur lesquels il veut fonder sa démarche est «la participation des citoyens et
l’engagement des différents groupes de la société» !
J.-P. Charbonneau, ‘’De la démocratie sans le peuple à la démocratie avec le peuple’’, Ethique publique, 2005.
Première lecture : compréhension globale

 Consigne : repérer le thème, le genre, la visée, la thèse, le type et le ton


 Bilan écrit de la lecture globale :
 Genre : un essai, un texte philosophique

 Type : argumentatif

 Thème : la démocratie (contemporaine)

 Thèse : il faut réexaminer la démocratie pour l’améliorer

 Ton : didactique

 Visée : Défendre ; défendre la nécessité de développer la démocratie


Deuxième lecture : analyse du texte

Lecture silencieuse crayon à la main :


Consigne : 1. Découper le texte en unités de sens
2. Encadrer les connecteurs logiques qui les relient.

Une unité de sens = une idée + un argument (+ exemples)


Comment l’identifier : tant que l’auteur est en train de développer la même idée, il s’agit de la
même unité de sens, mais dès que je sens que l’auteur passe à une autre idée, il s’agit d’une
nouvelle unité de sens, surtout quand elle commence par un connecteur fort (opposition,
cause, conséquence, temps, etc.)
Attention : une unité est généralement égale à un paragraphe, mais pas toujours.
Bilan écrit de la deuxième lecture :

Les unités de sens :


Unité de sens N° 1 : Paragraphe 1
Unité de sens N° 2 : paragraphe 2 / connecteur : implicite
Unité de sens N° 3 : paragraphe 3 / connecteur : implicite

Résumé du circuit argumentatif :


Uds 1 : ……….
Uds 2 : ………
Uds 3 : ………
La troisième lecture : le plan du texte
Troisième lecture silencieuse crayon à la main :
Consigne : 1. Souligner les arguments qui justifient l’idée principale de chaque paragraphe;
2. Encadrer les connecteurs qui relient ces arguments;
3. Présenter les idées principales et les arguments sous forme de plan ;

Un plan doit comporter :


- De grands titres (les idées principales)
- De petits titres (les arguments)

Les exemples en général ne doivent pas être retenus.


Bilan de la troisième lecture :

Le plan du texte :

I. …….

II. ……

III. ……

La phase de rédaction :

Rédaction du premier jet :

- A partir du plan du texte, je reformule les idées et les arguments;


- Je consacre un paragraphe à chaque unité de sens;
- J’indique le rapport logique entre les idées.
Texte du premier jet :
………………………………………………………
Vérification et affinement :
1- Vérifier la longueur du texte :
- Compter le nombre de mots
- Calibrer

On appelle mot, toute unité typographique signifiante séparée d'une autre par un espace ou un signe de
ponctuation. Exemples : c'est-à-dire = 4 mots ; j'estime = 2 mots ; la science = 2 mots

2- Vérifier l’expression
- Supprimer les répétitions maladroites
- Corriger les fautes (syntaxe, orthographe, ponctuation)
- Compter de nouveau les mots

3- Recopier au propre
Texte final :
……………………………….

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