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Fiche à jour au 16 juin 2010

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Diplôme : Licence en droit, 3ème semestre

Matière : Droit pénal général

Web-tuteur : Carine Copain

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I. LA PRINCIPALE DISTINCTION : EN FONCTION DE LA


GRAVITE DE L’INFRACTION ................................................................... 2

II. LES DISTINCTIONS SECONDAIRES : EN FONCTION


DE LA NATURE DE L’INFRACTION ....................................................... 3
A. L’INFRACTION POLITIQUE ___________________________________________ 3
Crim., 7 mai 1987 ......................................................................................................... 4
Civ. 1ère, 17 octobre 1995 ............................................................................................. 5
Crim., 12 mars 1969 ..................................................................................................... 6
B. LES AUTRES INFRACTIONS ___________________________________________ 7
Crim., 2 octobre 1987 ................................................................................................... 7
Crim., 29 mars 2000 ..................................................................................................... 8

Date de création : année universitaire 2004/05


2

L’infraction peut être brièvement définie comme toute action ou


omission commise par une personne que la société interdit sous la
menace d’une sanction pénale. Il faut la distinguer de l’incrimination qui
est le fait pour le législateur de rendre un comportement criminel.
La qualification des infractions consiste à rattacher un fait à un groupe
ou une famille d’infractions déjà existante. L’intérêt de cette
classification est qu’à chaque famille d’infractions est attaché un régime.
Il existe différentes classifications qui peuvent parfaitement se recouper.
Ainsi, une infraction politique peut être un crime ou un délit. Par
conséquent, pour déterminer le régime qui sera applicable il conviendra
de connaître les règles propres à chacune des classifications auxquelles
l’infraction peut être rattachée.

I. La principale distinction : en fonction de la


gravité de l’infraction

La principale classification des infractions est la classification tripartite


posée par le code pénal de 1810, qui est reprise par l’article 111-1 du
code pénal actuel. Mais alors que le législateur de 1810 distinguait les
infractions en fonction de la peine encourue, désormais la classification
dépend de la gravité de l’infraction et c’est de cette gravité que va
découler la peine. En effet, l’article 111-1 dispose que « Les infractions
pénales sont classées, suivant leur gravité, en crimes, délits et contraventions. »

Au niveau des intérêts de cette distinction on peut citer :


- la compétence du législateur pour la détermination des crimes et délits
et du pouvoir exécutif pour les contraventions
- la tentative est toujours punissable pour les crimes, uniquement dans les
cas prévus par la loi pour les délits et uniquement par provocation pour
les contraventions.
- les crimes sont toujours intentionnels, les délits sont intentionnels en
principe et non intentionnels dans les cas où la loi le prévoit. Les
contraventions sont uniquement matérielles sauf si la loi en dispose
autrement.
- les prescriptions de l’action publique et de la peine varient en fonction
de la classification de l’infraction. Ainsi, la prescription de l’action
publique (délai à l’issue duquel l’exercice de l’action publique, c’est-à-
dire les poursuites, n’est plus possible) est de 10 ans pour les crimes, 3
ans pour les délits et 1 an pour les contraventions. La prescription de la
peine (délai à l’issue duquel la peine prononcée ne pourra plus être
exécutée) est de 20 ans pour les crimes, 5 ans pour les délits et 3 ans pour
les contraventions (2 ans avant la loi Perben II du 9 mars 2004).
3
- les juridictions varient en fonction de la classification des infractions.
Pour les crimes la Cour d’assises est compétente. Pour les délits, il s’agit
du tribunal correctionnel et pour les contraventions du tribunal de police
ou de la juridiction de proximité.

II. Les distinctions secondaires : en fonction de la


nature de l’infraction
A. L’infraction politique

Il n’existe pas de critère légal de l’infraction politique bien que le


législateur ait déterminé un régime spécifique pour celle-ci dans
l’ensemble plus favorable que celui applicable aux infractions de droit
commun (régime d’exécution des peines plus favorable, exclusion de
l’extradition et de la comparution immédiate…). La doctrine a proposé
deux conceptions de cette infraction :
- la conception objective fondée sur la considération de l’objet de
l’infraction. Sera ainsi politique l’infraction qui portera atteinte à
l’existence ou à l’organisation de l’Etat.
- La conception subjective qui s’attache au mobile de l’auteur. Est alors
politique l’infraction de droit commun commise en tout ou partie pour
des motifs politiques.

Le droit positif interne est plutôt objectif : sont politiques les infractions
ayant pour objet l’organisation et le fonctionnement de l’Etat telles que
l’espionnage, les fraudes électorales, les infractions portant atteinte aux
diverses libertés politiques …. Il s’agit d’infractions politiques par
nature.
Mais ne sont pas des infractions politiques les infractions complexes,
c’est-à-dire les infractions lésant un intérêt privé mais commises dans un
but politique.
La question s’est posée pour les infractions de terrorisme. Pendant
longtemps elles ont été considérées comme des infractions de droit
commun. Mais à la suite de la vague d’attentats à Paris en 1986, le
législateur français a décidé de créer un régime spécifique plus répressif
que le régime de droit commun. Désormais la loi vise une liste
d’incriminations de droit commun qui deviendront des infractions de
terrorisme dès lors que leur auteur sera animé d’un mobile d’intimidation
ou de terreur. Le mobile n’est donc pas une condition d’existence de
l’infraction, mais un élément déterminant le statut applicable.

En effet, l’article 706-16 du Code de procédure pénale dispose que


« Les actes de terrorisme incriminés par les articles 421-1 à 421-5 du
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code pénal, ainsi que les infractions connexes sont poursuivis, instruits et
jugés selon les règles du présent code sous réserve des dispositions du
présent titre. Ces dispositions sont également applicables à la poursuite, à
l'instruction et au jugement des actes de terrorisme commis à l'étranger
lorsque la loi française est applicable en vertu des dispositions de la
section 2 du chapitre III du titre Ier du livre Ier du code pénal. »

La Cour de cassation a ainsi pu juger que la loi de 1986 n’avait pas créé
de nouvelles infractions, mais simplement déterminé la procédure
applicable dans l’hypothèse où l’auteur avait un mobile spécifique.

Crim., 7 mai 1987


[…]
Les moyens étant réunis ;
Attendu qu’il appert des pièces de la procédure que Régis Schleicher,
Claude Halfen, Mohand Hammami et Nicolas Halfen ont été renvoyés
devant la cour d’assises de Paris par arrêt du 16 mai 1986, les trois premiers
sous l’accusation de meurtres, tentatives de meurtres, vol avec port d’arme et
tentative de vol avec port d’arme, le dernier sous l’accusation de complicité
de meurtres et de tentatives de meurtres, vol avec port d’arme et tentative de
vol avec port d’armes ; que la cour d’assises ayant, le 8 décembre 1986,
ordonné le renvoi de l’affaire à une autre session le ministère public a saisi la
chambre d’accusation par application de l’article 2 de la loi du 30 décembre
1986 ;
Attendu que pour écarter les conclusions reprises aux moyens et constater
que les faits pour lesquels les susnommés ont été mis en accusation entrent
dans le champ d’application des articles 706-16 et 706-25 du Code de
procédure pénale, issus de la loi du 9 septembre 1986, les juges énoncent que
le législateur n’a pas modifié les éléments constitutifs des infractions
énumérées à l’article 706-16, qu’il n’a pas créé d’infractions nouvelles ni
même de circonstance aggravante commune à l’ensemble de ces infractions,
qu’il s’est borné à fixer des règles de compétence ;
Que les juges observent que la loi du 9 septembre 1986 est une loi de
procédure et non une loi de fond ; que si l’article 10 restreignait l’application
de ladite loi aux faits commis postérieurement à son entrée en vigueur, la loi
du 30 décembre 1986 est intervenue pour déroger à ce texte et pour rendre
les articles 706-16 et 706-25 du Code précité applicables aux procédures en
cours ;
Que les juges soulignent que si l’article 6 de la Convention européenne de
sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales reconnaît à
toute personne le droit à ce que sa cause soit entendue par un Tribunal
indépendant et impartial établi par la loi, il n’y est aucunement affirmé que le
Tribunal doive conserver une composition intangible ;
Que les juges relèvent que l’ensemble des comportements criminels visés
par l’accusation serait en relation évidente avec l’activité du groupement “
Action Directe “, entreprise collective dont la stratégie aurait pour but de
troubler gravement l’ordre public par l’intimidation et la terreur ; qu’ils
précisent, s’agissant de la fusillade du 31 mai 1983 revendiquée par ledit
groupement et dont la juridiction de jugement aura à connaître, que des
membres de l’organisation transportant sur la voie publique des sacs suspects
auraient été l’objet d’une tentative d’interpellation par la police, qu’ils
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auraient réagi avec détermination et violence à la manière d’un commando,
n’hésitant pas à tuer ou à agresser toute personne leur faisant obstacle, que le
combat aurait été mené par les accusés et deux autres individus avec
résolution et solidarité ;
Attendu qu’en l’état de ces constatations et énonciations, exemptes
d’insuffisance et de contradiction, la chambre d’accusation a fait l’exacte
application de la loi et a justifié sa décision sans encourir les griefs allégués ;
Qu’en effet, d’une part, l’article 706-16 du Code de procédure pénale
n’institue pas de nouvelles incriminations mais désigne les infractions
qui, lorsqu’il est constaté qu’elles sont en relation avec une entreprise
individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre
public par l’intimidation ou la terreur, seront poursuivies, instruites et
jugées selon les dispositions du titre quinzième du Code précité ;
Que, d’autre part, sauf dispositions contraires expresses, toute loi de
procédure et de compétence est d’effet immédiat ; qu’ainsi, lorsque le
législateur, après avoir restreint l’application d’une loi de procédure aux faits
commis postérieurement à son entrée en vigueur, décide que certains articles
seront applicables aux procédures en cours, ces articles s’appliquent aux faits
commis avant la promulgation de ladite loi ;
D’où il suit que les moyens ne sauraient être accueillis ;
[…]
Il revient donc au juge d’apprécier les mobiles qui ont inspiré l’auteur de
l’infraction en se basant sur un faisceau d’indices afin de déterminer le
régime applicable aux faits poursuivis.

Civ. 1ère, 17 octobre 1995


[…]
Sur le moyen unique pris en ses deux branches :
Attendu, selon les juges du fond, qu'à la suite de l'explosion d'une charge
d'explosifs dans l'enceinte d'un collège à Bastia le concierge de cet
établissement, sa femme et ses deux filles (les consorts Ghipponi) ont subi un
important traumatisme ; qu'ils ont formé une action en indemnisation contre
le Fonds de garantie des victimes d'actes de terrorisme et d'autres infractions
sur le fondement des articles L. 126-1 et L. 422-1 du Code des assurances ;
Attendu que les consorts Ghipponi font grief à l'arrêt attaqué (Paris, 19 mars
1993) d'avoir rejeté leur action, alors, selon le moyen, que constituent les
actes de terrorisme visés par la loi du 9 septembre 1986 les infractions
spécifiées qui ont eu pour but de troubler gravement l'ordre public par
l'intimidation ou la terreur ; qu'en exigeant, d'une part, que ces infractions
aient été commises dans un but politique ou idéologique, la cour d'appel, qui
a ajouté à la loi une condition qu'elle ne comportait pas, a violé les articles
706-16 du Code de procédure pénale et L. 126-1 du Code des assurances ;
qu'en exigeant, d'autre part, que soit démontré " avec certitude " le mobile de
l'infraction, qui ne peut être rapporté que par la revendication ou
l'identification de son auteur, et en refusant de s'appuyer sur un faisceau de
preuves, la cour d'appel a violé les textes précités ;
Mais attendu que constituent des actes de terrorisme les infractions spécifiées
par la loi du 9 septembre 1986, lorsqu'elles sont en relation avec une
entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement
l'ordre public par l'intimidation ou la terreur ; que la cour d'appel, qui a
justement retenu qu'un tel acte implique " un minimum d'organisation " et
qui a, dans l'exercice de son pouvoir souverain d'appréciation, relevé que
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l'acte non revendiqué dont avaient été victimes les consorts Ghipponi
constituait une action isolée contre un établissement scolaire et que son mode
de perpétration ne révélait pas le professionnalisme de son ou ses auteurs,
demeurés inconnus, en a exactement déduit que cet acte n'avait pas constitué
un acte de terrorisme ; que, par ces seuls motifs, elle a légalement justifié sa
décision ; d'où il suit que le moyen n'est fondé en aucun de ses griefs ;

La question des infractions complexes se retrouve également en matière


de coups et blessures contre les agents de la force publique. En
application du critère objectif, la jurisprudence les considère comme des
infractions de droit commun.

Crim., 12 mars 1969


[…]
Sur le troisième moyen de cassation pris de la violation des articles 19 de la
loi du 30 décembre 1928, 749 du code de procédure pénale, 7 de la loi du 20
avril 1810, "en ce que l'arrêt attaqué a fait application aux prévenus de la
contrainte par corps ;
"alors que celle-ci ne s'applique pas en matière politique et que l'arrêt affirme
le caractère politique des infractions dont il déclare coupables les prévenus" ;
Attendu que les demandeurs ont été condamnés soit pour coups et blessures
volontaires, soit pour infraction à la législation sur les armes, soit pour
infraction à l’arrêté d'expulsion ;
Que par leur nature et quels qu'en aient été les mobiles, ces infractions
constituent des délits de droit commun ;
Que c'est, des lors, à bon droit que l'arrêt a fait application de la contrainte
par corps aux quatre demandeurs ;
D'où il suit que le moyen doit être écarté ;

Même raisonnement pour l’assassinat d’un président de la République.


Voir Crim. 20 aôut 1932 aff. Gorguloff (arrêt de principe)

A l’inverse, les infractions connexes, c’est-à-dire les infractions de droit


commun qui se rattachent par un rapport de causalité à une infraction
politique, sont considérées comme des infractions politiques. Voir
Crim.18 novembre 1959 : la contrainte par corps est inapplicable aux
condamnations pour tentative d’assassinat et association de malfaiteurs
connexes à un crime d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat, « ces
infractions présentant dans leur ensemble un caractère politique ».
ATTENTION : la contrainte par corps a été supprimée par la loi du 9
mars 2004 et remplacée par la contrainte judiciaire Voir notamment art.
366 CPP).
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B. Les autres infractions

Un certain nombre d’autres infractions a un régime spécifique.


Il est possible de citer en premier lieu les infractions militaires. Parmi
celles-ci, il faut distinguer les infractions militaires par nature qui
constituent des manquements au devoir et à la discipline militaire, et les
infractions mixtes, c’est-à-dire des infractions de droit commun
commises par un militaire dans l’exécution de son service. Les
infractions mixtes sont assimilées à des infractions militaires. En
revanche, les infractions portant atteinte aux intérêts de l’armée
commises par une personne qui n’est pas militaire ne sont pas des
infractions militaires.

Crim., 2 octobre 1987


[…]
Sur le moyen unique de cassation, pris de la violation de l'article 697-1 du
Code de procédure pénale ;
Attendu qu'il appert de l'arrêt attaqué que Demougeot, Chevreau, Debar et
Collet, militaires au 3e régiment du génie de Charleville-Mézières ont été
poursuivis pour attentats à la pudeur avec violences, contrainte ou surprise
sur personne autre qu'un mineur de 15 ans, complicité et voies de fait avec
arme, faits commis dans un établissement militaire ;
Attendu que l'information a été confiée au juge d'instruction du tribunal de
Reims, en application des dispositions des articles 697 et 697-1 du Code de
procédure pénale ; que par ordonnance du 4 décembre 1986 ce magistrat s'est
déclaré incompétent, au motif que les infractions de droit commun
reprochées aux inculpés n'avaient pas été commises " dans l'exécution du
service ", et s'est dessaisi au profit du juge d'instruction de Charleville-
Mézières, compétent à raison du lieu de commission des faits ;
Attendu que la chambre d'accusation, pour confirmer l'ordonnance
entreprise, énonce que les termes de l'article 697-1 du Code de procédure
pénale impliquent que ne relèvent de la compétence des juridictions visées à
l'article 697 du même Code, que les crimes et délits de droit commun
commis par des militaires au cours d'une mission déterminée, ou d'une
mission générale, ou de l'accomplissement de tâches contrôlées par l'autorité
militaire ; que n'entrent pas dans ces catégories, les infractions de droit
commun commises, même à l'intérieur de l'établissement militaire, par des
militaires qui ne sont affectés à aucune tâche et n'accomplissent aucun devoir
attaché à leurs fonctions, et ainsi n'exécutent aucun service ;
Attendu qu'en l'état de ces énonciations exemptes d'insuffisance et de
contradiction, la chambre d'accusation a fait l'exacte application de la loi ;
qu'en effet ne constituent des crimes ou délits de droit commun commis
dans l'exécution du service, au sens de l'article 697-1 du Code de
procédure pénale, que les infractions commises par un militaire, dans le
cadre de la mission de service qui lui est confiée ;

Doivent également être soulignées les infractions douanières et fiscales


qui ont un régime bien particulier : notamment la possibilité pour
8
l’administration de proposer à l’auteur de l’infraction une transaction, ou
encore le fait qu’en la matière il existe à la fois une action fiscale exercée
par l’administration et une action publique exercée par le ministère
public. La première peut parfaitement exister sans la seconde, cependant
dans ce cas le juge pénal ne pourra prononcer que des sanctions fiscales
ou douanières (amendes) mais en aucun cas des sanctions pénales telles
que des peines d’emprisonnement.

Crim., 29 mars 2000


[…]
Vu l'article 343 du Code des douanes ;
Attendu que l'action pour l'application des peines en matière douanière n'est
exercée que par le ministère public ;
Attendu qu'il ressort de l'arrêt attaqué et des pièces de procédure que
Mohamed Djemal a été cité devant le tribunal correctionnel à la seule
initiative de l'administration des Douanes en vue de l'application des
sanctions fiscales prévues par les articles 464 et 465 du Code des douanes,
d'une part, et des articles 414 et 428 dudit Code, d'autre part ;
Que, cependant, statuant sur l'appel du prévenu et accueillant celui du
ministère public, la cour d'appel, a condamné Mohamed Djemal à 1 an
d'emprisonnement avec sursis ;
Mais attendu qu'en prononçant ainsi, alors que le ministère public n'avait pas
mis en mouvement l'action publique, la cour d'appel a méconnu le sens et la
portée du texte susvisé ;
D'où il suit que la cassation est, de nouveau, encourue

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