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LEÇON 2

CONSCIENCE CULTURELLE

2.1 Le concept de culture et son importance


2.2 Les dangers
2.3 La place de la culture dans les opérations de paix
2.4 Comprendre les différences culturelles
2.5 Construire la conscience culturelle
Leçon 2 / Conscience culturelle 16

OBJECTIFS DE LA LEÇON

A la fin de cette leçon, l’étudiant sera en mesure de :

• Comprendre le concept de la conscience culturelle;


• Donner des exemples de différences culturelles;
• Reconnaître les étapes de l’adaptation culturelle;
• Gérer ces étapes au niveau du terrain; et
• Améliorer la capacité à travailler et vivre dans un environnement multiculturel.

INTRODUCTION

Jusqu’à récemment l’importance de comprendre la culture dans les opérations de paix


était sous-estimée. Les défis associés à la culture en OMP ont augmenté, de par l’expansion
comme de par la complexité des opérations contemporaines de maintien de la paix. Les missions
d’aujourd’hui sont multiculturelles dans leur composition et se développent dans différents
contextes culturels.

La culture est un sujet sensible. Elle permet une compréhension du groupe et des
habitudes individuelles, des valeurs et comportements et de comment ils sont interprétés. Il est
très important que les soldats de la paix comprennent les différences entre cultures ainsi que
leurs effets dans le but de prévenir les incidents et les incompréhensions.
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2.1 Le concept de culture et son importance

Plusieurs facteurs forment et influencent la culture – des centaines de définitions, de


concepts et de théories existent. Une définition simplifiée de la culture est qu’elle est un
système à la fois implicite et explicite de croyances, valeurs, sens et comportements partagés par
les membres d’une communauté ou d’un groupe, par lequel l’expérience est interprétée et
véhiculée. La culture détermine la façon dont nous agissons, la façon par laquelle nous
interagissons avec les autres, et la façon que nous avons de penser et d’interpréter les événements
qui se passent autour de nous.

La culture s’acquiert par le processus de socialisation. Nous apprenons des valeurs


relatives et des comportements appropriés de la part des membres de notre communauté. Un
niveau de culture traite des aspects observables, comme les vêtements, le langage et la
nourriture. Un autre niveau, qui ne peut être vu, inclue nos valeurs, idées et croyances partagées,
ce qui devient généralement apparent quand des personnes provenant de systèmes sociaux
différents se rencontrent. Les individus aussi ne personnifient pas une seule culture, mais plutôt
plusieurs cultures. Beaucoup de groupes culturels existent au sein de groupes plus élargis,
distinguables par l’âge, la classe, la profession et la religion.

La culture colorie tout ce que nous voyons et faisons. Il est impossible d’enlever nos
lentilles culturelles dans le cadre de nos interactions, particulièrement la perspective et
l’expérience à travers de laquelle nous interprétons les événements. Un certain nombre de
facteurs joue un rôle chacun à un degré divers à façonner la culture. Parmi ces facteurs, on
trouve :

• Urbanisation – mesure comment les gens sont concentrés dans les cités urbaines;
• Nationalisme – patriotisme, loyauté en son pay ;
• Migration – mesure des gens qui bougent d’un pays à l’autre, ce qui amène différentes
cultures à se côtoyer;
• Colonisation – de quelle façon la colonisation a influencé la culture locale;
• Expérience de la minorité – un groupe de personnes dans un pays qui ne représente pas la
majorité;
• Industrialisation – mesure des industries intégrées dans la société;
• Éducation – mesure des écoles intégrées dans la société;
• Passé social – la façon dont la société est divisée en couches sociales;
• Passé ethnique – les antécédents ethniques de la personne;
• Religion – les croyances de la personne;
• Genre – l’interaction entre les hommes et les femmes ; la balance entre les deux genres
d’une société particulière;
• Langue – une société peut avoir plusieurs différents langages qui divisent les groupes;
• La culture personnelle; et
• Les valeurs, les croyances, les perceptions et les comportements.
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Un soldat de la paix sud-africain avec des nationaux à Bujumbura, Burundi.


L’interaction interculturelle entre les soldats de la paix et les nationaux doit
être régulière en mission. (Photo UN #NICA19271, Eskinder Debebe)

2.2 Les dangers

Les humains font des généralisations sur les gens et leurs attribuent rapidement des
caractéristiques distinctes. En d’autres mots, nous créons des stéréotypes. Quand nous faisons
ceci avec des groupes culturels, il y a le danger de développer des stéréotypes négatifs, ce qui
tend aux préjugés.

Un cycle de préjugés commence quand nous commençons à juger les autres cultures avec
notre propre set de règles pour définir le monde qui prévaut autour de nous. Le manque de
connaissances ou l’absence de volonté d’apprendre peut aussi tourner en des conflits non
intentionnels ou des incompréhensions. Les préjugés sont souvent basés sur une information
imparfaite et sont normalement filtrés à travers nos propres expériences individuelles passées. La
seule façon de casser ce cycle est d’être conscient des différences culturelles et d’essayer d’en
comprendre leurs origines.

En travaillant comme soldats de la paix dans un environnement culturellement très divers,


nous devons être extrêmement attentifs à la façon dont nous pourrions être tentées de juger ou
d’utiliser nos préjugés à l’encontre d’un groupe ou d’un autre.
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2.3 La place de la culture dans les opérations de paix

L’interaction interculturelle en opération de paix arrive à plusieurs niveaux:


• Les contingents nationaux;
• Les personnels différents travaillant pour les ambassades, les agences humanitaires et civiles;
• Les organisations militaires et civiles impliquées dans l’installation et l’appui aux missions;
• Le personnel international et les communautés locales; et
• Les différents groupes ethniques en conflit.

2.4 Comprendre les différences culturelles

Les différentes les plus étonnantes et habituelles que les nouveaux soldats de la paix
affronteront seront les suivantes.

Habitudes alimentaires

Certaines nations utilisent des couteaux, des fourchettes et des cuillères. Certaines
utilisent des bâtonnets et une cuillère, alors que d’autres utilisent la main droite à la place
d’ustensiles. Certaines nations mangent dans des assiettes individuelles, et d’autres utilisent un
grand plat commun. Ne soyez pas surpris.

Nourriture

On ne mange pas du bœuf dans les pays hindou, les musulmans ne mangent pas de porc,
et les chrétiens conservent les chats, chiens et chevaux comme animaux de compagnie. Dans
certains pays, personne n’a de problème à manger « tout ce qui bouge ». Ces habitudes sont
différentes pour chacun et il est important de comprendre et respecter ces différences.

Religion

Dans la plupart des nos sociétés, la religion est un facteur important. Les soldats de la
paix devraient être conscients et sensibles aux croyances et habitudes religieuses dans leur zone
de travail. Vous trouverez d’autres religions non seulement au sein des populations locales mais
aussi parmi les autres soldats de la paix. Respectez toutes les religions comme vous souhaitez
que l’on respecte la vôtre.

Famille et Genre

Dans certaines cultures, les liens de famille sont considérés comme très importants. Les
personnes âgées sont plus respectées dans certaines sociétés. En règle générale, saluer avec
respect des personnes âgées et être un peu humble ne fera jamais de mal. Les croyances sur les
relations entre hommes et femmes dans votre nouvel environnement seront différentes de chez
vous. Dans quelques sociétés matriarcales, les femmes font tout le travail et sont aussi celles qui
alimentent la famille.
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Le langage du corps

Le langage du corps est très important et il véhicule plusieurs choses que vous ne dites
pas. Différents gestes ont différents sens dans différentes cultures. Un sourire, par contre, ne sera
jamais mal compris. Une poignée de main est acceptée dans la plupart des cultures, même si il y
a des exceptions où les hommes ne serrent pas les mains des femmes. Les hommes marchant
main dans la main est un fait assez commun dans beaucoup de pays et a symbole de confiance et
d’amitié. Dans d’autres cultures, se tenir la main peut être lié au sexe.

Code vestimentaire

Le code vestimentaire est


différent d’une culture à l’autre. Cela
dépend des coutumes, des traditions
comme du climat. Les soldats de la paix
doivent comprendre et s’adapter.

Conditions de conduite

Tous les pays ont différentes


conditions de trafic routier. Ces règles
doivent être comprises et la part des
soldats de la paix. Un grand nombre de
victimes en opération de paix n’ont pas
pour origine le combat ou la maladie.
Les soldats de la paix meurent plus
souvent dans des accidents de la route ! Les femmes de la tribu des Kunama ont des robes très
• Conduisez prudemment. vivantes et expressives sur les hauteurs centrales-ouest de
• Étudiez les conditions locales du l’Éthiopie et de l’Erythrée. (Photo par LTC Phyllis Mihalas,
G5, Octobre 2002)
trafic routier.
• Ne conduisez-pas sans un permis de conduire des Nations Unies.

Temps

Le concept de temps change aussi entre les cultures. Le militaire a sa propre conception
de ce que « être à l’heure » veut dire, ce qui peut différer de manière importante de ce qui est
compris par les civils ou la communauté locale. Dans certaines cultures, être en retard est un
symbole de statut et de pouvoir. Dans l’un de ces missions, une autorité locale disait : « vous
avez l’heure, nous avons le temps ».
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2.5 Construire la conscience culturelle

La culture et les différences culturelles peuvent avoir des effets très forts et peuvent
parfois mener à des incompréhensions et des conflits. La conscience culturelle est nécessaire
pour gérer ces différences, ce que nous avons l’habitude de regarder à l’aune de nos propres
standards.

• Dans un premier temps, nous devons complètement comprendre notre culture, comment
les expériences culturelles personnelles ont développé mon style de communication et
pourquoi nous faisons les choses d’une façon ou d’une autre ;
• La prochaine étape est de comprendre la culture spécifique avec laquelle nous allons
devoir travailler ;
• Enfin, nous devons voir les différences culturelles non pas comme des faiblesses mais
plutôt comme des forces qui nous permettent de résoudre des problèmes d’une manière
unique et créative.

La culture du pays hôte

Si vous disposez du temps, essayez de connaître au moins les développements les plus
récents de l’histoire au sein de la zone du théâtre d’opération. Il est certains que les parties auront
différentes opinions sur l’histoire, mais les faits de base sont utiles et feront de vous un soldat de
la paix plus aguerri.

Le choc culturel – étapes d’adaptation

L’arrivée au sein d’une mission vous expose tout d’un coup à un climat, à une langue, des
signaux de circulation et des nouveaux collègues qui ne vous sont pas familiers. Les stades de
l’adaptation à une nouvelle culture sont :

• La lune de miel
• La confrontation initiale
• La crise d’ajustement
• La renaissance

Alors que l’on arrive en mission, il est normal de faire face à un certain inconfort.
Certains ont le mal du pays et dépriment et d’autres deviennent hostiles face à la culture du pays
hôte. Comment gérer le choc culturel ? Parlez avec vos amis et vos commandants. Posez des
questions sur les faits ou attitudes que vous auriez du mal à comprendre. Si vous avez une
expérience préalable en maintien de la paix, vous ne sentirez possiblement rien, mais aidez les
plus jeunes et les nouveaux à s’ajuster.
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Étape Situation Approches Réactions


Premier contact
Excitation, curiosité,
Lune de miel excitant avec la Observez
quelques questions
culture
Surprise et confusion;
Premiers Résolvez les
Confrontation mystifié par les
sentiments intensifs problèmes de manière
initiale comportement des
avec la culture habituelle
autres
Sentiments de
Nouvelles approches
Crise Le problème frustration, colère,
avec nouveaux
d’ajustement s’intensifie confusion sur sa propre
comportements
identité
Sentiments de
Sens
Nouvelles stratégies comprendre la culture
Renaissance d’appartenance à la
sont bien adaptées locale, et beaucoup de
culture émerge
plaisir à l’apprécier

Le maintien de bonnes relations

La connaissance et la compréhension des autres cultures est essentiel au maintien des


bonnes relations entre tous les membres de la mission. Cela ne vous aidera pas seulement comme
personnel, mais votre organisation travaillera aussi de manière plus efficace et le mandat n’en
sera que mieux accompli. Souvenez-vous toujours que chaque organisation dispose de ses
propres valeurs et cultures. Comme vous l’avez fait pour les autres personnes sur le théâtre de la
mission, faites votre mieux pour apprendre et connaître la culture de toutes les organisations,
entités et partenaires d’une opération de paix des NU.

Petit rappel : si vous êtes humble, respectueux, et amical, vous serez toujours apprécié.

Études de cas

Les cinq études de cas qui suivent présentent différentes situations culturelles que l’on
peut rencontrer sur le terrain. Nous vous encourageons à en discuter avec vos amis.
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Étude de cas 1 – “La place du marché”

Nous venions d’avoir une mission remplie de succès en Somalie tout proche de la
frontière du Kenya. Nous avions de très bonnes relations avec le chef local, dont nous avons
appris par la suite qu’il avait fait ses études à Oxford University. Alors que nous étions là, nous
nous enrichissions des subtilités culturelles locales. Ce fut ma première mauvaise leçon. Un jour,
alors que nous passions près d’un marché, on pouvait voir plus de monde que d’habitude à ce
moment du jour. Les voix des personnes regroupées étaient excitées, et je m’arrêtais pour
chercher à comprendre. Notre secteur était pacifique, et la coopération avec les locaux avait
toujours été productive. Un vieil homme vient vers moi et me dit « qu’elle a eu juste ce qu’elle
méritait ». Comme je lui faisais part de mon étonnement, il me dit qu’une femme avait été punie
de la façon la plus dure qui soit. Je continuais à l’interroger. La réponse était que « la jeune fille
avait eu des relations sexuelles avec l’un des soldats de la paix. Ce qui lui aura été fatal ! »

Étude de cas 2 – “L’expérience des toilettes”

Nous étions relevés par un autre contingent de soldats très professionnels et leur officier
en chef vint deux jours à l’avance pour faire les préparations initiales. Nous ne voulions pas que
les populations locales réalisent seulement qu’il y a avait eu un changement de troupes. Alors
que j’étais dans le Poste de Commandement discutant les détails avec mon remplaçant, nous
entendîmes des bruits élevés. Le bruit augmenta et nous sortîmes voir. Choqués, nous vîmes un
combat entre les deux contingents. Une fois les troupes calmées, la raison du combat nous
apparut par après. Un contingent occidental a l’habitude de toilettes où vous vous asseyez. Le
nouveau contingent, habitué à une autre tradition de toilette, ne savait pas comment utiliser les
toilettes de type occidental. Ainsi, ils se dressèrent au dessus du bol de toilette, ce qui rendit
l’autre contingent un peu énervé. Il faisait chaud et les toilettes étaient salies, et tout ceci
dégénéra rapidement en combat. La question fut résolue en créant des toilettes temporaires pour
mettre à l’aise le nouveau contingent.

Étude de cas 3 – “Marcher main dans la main”

Mon contingent était parmi les premiers à arriver au port de Thessalonique, Grèce. Nous
étions relativement bien organisés et équipés, ce qui est un peut inhabituel pour ma nation. Nous
aidions un autre contingent sur des questions de manutention, de sécurité, d’appui au transport,
au moment où ils arrivèrent. Ils étaient très hospitaliers et nous invitèrent à partager leur cuisine
et tout ce qu’ils pourraient nous offrir. Un jour, je reçus une invitation à visiter leur camps une
fois qu’ils l’eurent fini. A ma surprise, je fus reçu à l’entrée par le commandant de contingent.
Ceci était inhabituel, alors que j’étais major et qu’il était colonel. Il me fit visiter le camps en
tenant ma main tout le temps. J’étais assez embarrassé parce que nous nous ne tenons pas la main
dans ma nation. Seuls les hommes et les femmes le font. Ce qui me rendait inconfortable. Mais
plus tard, j’appris qu’il m’avait fait un grand honneur en laissant voir à tout le monde qu’il me
tenait la main.
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Étude de cas 4 – “Contrôle des mouvements à l’aéroport”

Un pays européen était en charge du “Contrôle des Mouvements” (MC) durant le mandat
de l’UNPROFOR dans les Balkans début 1994. Les sous-officiers du MC étaient stricts. Même
le Commandant de la Force s’est fait dire une fois par un caporal qu’il n’avait pas suivi les règles
des NU. Dans le cadre de la rotation d’un contingent du Moyen-Orient, quelque attente
inattendue se développa à l’aéroport de Sarajevo. Comme l’heure de la prière approchait, le
contingent commença à prier. Pendant ce temps-là, l’avion était prêt pour l’embarquement. Le
responsable du MC avait un plan à suivre et il n’était pas content du retard. Il interrompit la
prière d’une manière peu polie et pas du tout diplomatique. Les soldats du Moyen-Orient
n’étaient évidemment pas contents du tout et quelques disputes s’initièrent. Plus tard, il apparut
que le responsable MC n’avait pas informé le commandant de la compagnie du Moyen-Orient
sur les strictes limites en matière de chargement et la difficulté d’obtenir de la place dans
l’espace aérien, très occupé, une fois qu’un avion était mis en retard. Par contre, il ne connaissait
rien de la tradition musulmane de prier cinq fois par jour. Sinon, il en aurait informé le
commandant de la compagnie.

Étude de cas 5 – “Le Cadeau”

Dans un nouveau pays fournisseur de troupes (PFT), les Nations Unies développent un
cours pour Majors et Lieutenant-colonel. Les participants proviennent de quatre nouveaux pays
PFT. Le pays hôte a fait un énorme travail pour en faire un succès ; ils ont fourni des unités
d’infanterie et d’artillerie pour créer le bon environnement propre à l’exercice. Le cours s’est
terminé et chacun est fier et se sent prêt à servir prochainement comme observateur pour les
Nations unies. Aussi, le pays hôte était content de recevoir une telle appréciation positive sur les
efforts engagés, et l’équipe des organisateurs des Nations Unies s’accéléra elle aussi depuis ce
jour. Le jour de la cérémonie, le Ministre de la Défense (qui était présent) annonce soudainement
qu’il aimerait présenter des cadeaux à l’équipe des instructeurs des Nations unies. Ceci se
déroula sans incident jusqu’au moment où vint le tour de la délégation UN. Le cadeau était
visiblement impressionnant. Le chef de l’équipe UN hésita. On lui avait dit de ne pas accepter de
« commissions », et ceci était sa première destination officielle. La situation fut « sauvée » par la
présence d’esprit d’un vieil instructeur des Nations Unies qui souffla à l’oreille du chef de la
délégation d’« exprimer son bonheur » et d’accepter le cadeau. Ce qu’il fit, et sur lequel il fit
rapport le plus rapidement, tel que requis par les règles des Nations Unies.
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LEÇON 2
TEST DE FIN DE LEÇON

1. Des affirmations qui suivent, laquelle n’est PAS vraie?


a. La culture détermine la façon dont nous agissons et interprétons les choses;
b. Les individus personnifient toujours une seule culture;
c. La religion forme la culture individuelle;
d. La migration forme la culture individuelle.

2. De ce qui suit, qu’est-ce qui n’est PAS un danger d’interprétation culturelle?


a. Cela peut amener à des généralisations;
b. Cela peut amener au développement de stéréotypes négatifs;
c. Cela peut amener à un conflit non intentionnel;
d. Cela peut amener à une meilleure conscience des différences culturelles.

3. Qu’est-ce qui n’est pas mangé par les musulmans?


a. Boeuf;
b. Cochon;
c. Chats;
d. Cheval.

4. Une fois en mission, de quoi les soldats de la paix devraient-ils se sentir le moins concerné?
a. Connaître les faits de base de l’histoire locale;
b. Comprendre la culture du pays hôte;
c. Apprendre la langue du pays hôte;
d. Conserver des bonnes relations avec toutes les personnes de la mission.

5. Dans l’étude de cas 5 , “Le Cadeau”, on nous apprend:


a. De toujours accepter un cadeau quel qu’il soit;
b. D’accepter des cadeaux sous certaines circonstances et de faire rapport sur eux;
c. De ne jamais accepter aucun cadeau, tel que décrit dans le Code de conduite;
d. Vous assurer que la valeur du cadeau que vous acceptez est inferieur à US $ 100.
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6. Des affirmations suivantes, qu’est ce qui décrit le mieux la culture ? Sélectionnez tous ceux
qui s’appliquent.
a. Un système partagé de valeurs, connaissances, croyances, comportements;
b. Un système qui n’a rien à voir avec notre comportement;
c. Le fait que nous interagissions les uns envers les autres;
d. A la fois a. et c.

7. L’installation d’un pays chez un autre et qui en influence la culture locale s’appelle du:
a. De l’industrialisation;
b. De la colonisation;
c. De l’urbanisation;
d. De la socialisation.

8. La seule façon de casser le cycle des préjugés est:


a. D’être conscient des différences culturelles;
b. De faire des généralisations sur les gens;
c. Attribuer des caractéristiques aux gens;
d. Juger les cultures à travers son prisme de valeurs.

9. Prendre soin du langage de votre corps est important parce que:


a. Il réduit le besoin d’apprendre la langue locale;
b. Il exprime plusieurs choses que vous ne dites pas;
c. Les gestes ont un sens universel au dessus des différentes cultures;
d. Les gestes sont incapables d’offenser les gens.

10. Au sujet du trafic routier, le soldat de la paix devrait savoir:


a. Ne pas conduire sans un permis de conduire des Nations Unies;
b. Conduire de manière prudente en tout temps;
c. Étudier les conditions du trafic local;
d. Tous les points mentionnés.

RÉPONSES :
1b, 2d, 3b, 4c, 5b, 6d, 7b, 8a, 9b, 10d

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