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ses alliages
MTX 4
Tatiana KHALED
Flore JEZEQUEL
Introduction
Ce TP nous montre l'impact des procédés thermiques sur les métaux au petit
niveau, et leurs effets sur les performances des matériaux. Nous explorons
l'aluminium pur sous plusieurs formes : non traité, traité par chauffage suivi
d'un refroidissement rapide, vieilli, et avec une structure changée.
Tests de traction & Analyse des courbes
La question clé à laquelle nous devons répondre est la suivante : quel processus
de traitement conserve le mieux la plasticité et assure un allongement optimal
du matériau ? Nos observations lors des tests de traction fournissent des
données pour répondre à cette question. Il s'agit d'équilibrer la résistance et la
ductilité pour atteindre les propriétés mécaniques désirées, en fonction de
l'application envisagée pour l'alliage.
Figure 1 - Graphique obtenu à partir des tests de traction réalisés
1. Al brut (orange)
2. Al recuit (vert)
Contrairement à l’Al brut, l’échantillon d’aluminium recuit montre une courbe
moins abrupte, indiquant une résistance moindre mais une ductilité accrue. Ce
comportement est le résultat d’un traitement thermique de recuit, typiquement
suivi d’un refroidissement lent, qui favorise la recristallisation. Ce processus
réduit les contraintes internes, augmente le nombre de dislocations mobiles et
permet ainsi une déformation plus importante avant la rupture. Cela suggère
que l’échantillon d’Al recuit serait plus adapté dans des situations où la capacité
d’absorber l’énergie par déformation est essentielle.
L’échantillon d’Al Cu surveillé présente une courbe avec une contrainte initiale
similaire à l’Al Cu brut mais se distingue par une région de déformation
plastique plus étendue, illustrant une capacité d’écrouissage. Ce phénomène, où
le matériau devient plus dur et plus résistant à mesure qu’il est déformé, est
caractéristique d’un alliage travaillé et correctement traité.
4. Al Cu trempé
Quel procédé est le plus efficace pour conserver une plasticité/ le bon
allongement ?
En finalisant cette étude, il est clair que l'ajout de fines particules dans les alliages
modifie profondément leurs caractéristiques, en améliorant leur solidité tout en
réduisant leur flexibilité. L'alliage d'aluminium et de cuivre examiné se révèle
être le plus performant, grâce à une distribution et une taille idéale des
particules de cuivre. Une constante observée à travers tous les échantillons est le
renforcement du matériau engendré par l'augmentation des dislocations durant
la déformation plastique, ce qui rend le matériau plus difficile à déformer
ultérieurement. Ce phénomène est illustré par l'accroissement de la limite
d'élasticité suite à la déformation. L'évaluation du module d'élasticité, ou
module de Young, révèle une valeur approximative de 119 GPa, indiquant une
rigidité matérielle considérable qui dépasse les attentes initiales. Cette recherche
souligne l'influence prépondérante de la composition microstructurelle sur les
attributs mécaniques des alliages, suggérant des avenues pour leur amélioration
en vue d'une application ciblée.