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Droit des sociétés Fiche n°1

La définition
A – Les sources du droit
 Sources européennes
 Sources nationales

B – Classification
But lucratif But non lucratif
Par action De personne
Civile Commerciale
Unipersonnelle

C – Différence société/entreprise individuelle

Entreprise individuelle EIRL


Unicité patrimoine Affectation du patrimoine à l’activité
Biens répondent des dettes sauf logement Liste des biens utilisés (dépôt CFE)
familial Biens cités dans liste répondent des dettes
Création simple Simplicité de fonctionnement
Obligations comptables allégées

D – Nature juridique

Contrat  Statuts (droit général des contrats)

Personne morale  Droits et obligations. Existence hors associés.

La personne doit respecter l’intérêt social : La société est gérée dans son intérêt social en prenant
en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité.

Intérêt social :
 Préserver la prise en compte de l’intérêt des tiers et l’intérêt des associés.
 Protégé par : la violation par le dirigeant ou la violation par les associés.

E – Éléments constitutifs

 Les associés
 Nb associés (minimum 2 généralement)
 Capacité des associés
 Incompatibilité (profession libérale  exercice commercial)
 Personnes morales peuvent être associé.

 Les apports (contrepartie : droits sociaux (part ou action)).


 En numéraire : souscription puis libération.

 En nature : biens meubles corporels/incorporels ou immobiliers


Évaluation des biens par un CAA (désigné par associés ou président TC) durée 5 ans.
Obligatoire pour SA, SARL, SAS. Facultatif SNC.
Facultatif pour SA et SARL si :
- Bien < 30 000€ ;
- Totalité apports natures < moitié capital social ;
- Associés d’accord à l’unanimité pour ne pas avoir de CAA.
Pour un bien en commun :
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Droit des sociétés Fiche n°1

- Immobilier ou FDC : Autorisation du conjoint ;


- Autre : notification de l’apport au conjoint.
Si non respecter  encours nullité dans les 2 ans de la découverte ou 2 ans après divorce.
Qualité d’associé : Principe celui qui fait l’apport. Sauf exceptions :
- Société par action : apport fait conjointement  associés indivis (indivision)
- Société autre que par action : indivision mais revendication peut être postérieure 
agrément des autres associés ; si pas agréé, seul le conjoint qui a fait l’apport est
associé.

 En industrie : Mise à disposition du savoir-faire, compétences, notoriété. Respect de non-


concurrence vis-à-vis de la société.
Interdit dans les SA et SCA.
Ne concourent pas à la formation du capital (juste un + pour la société)
Associé reçoit des parts en industrie.
Apport en industrie librement déterminé par associés ou égal au plus petit apport (numéraire ou
nature).
Capital social = apports en numéraire + apports en nature.
Modif de capital social  décision des associés.

 Participation aux résultats


 Partage des bénéfices : Principe, partage proportionnel ou écrit dans les statuts. Interdiction de
clauses léonines (clause par laquelle l’un des associés se voit attribuer la totalité des bénéfices
ou est exonéré de la totalité des pertes et inversement).
 Participation aux pertes : Quote-part qui incombe à chaque associé dans les pertes sociales au
moment de la dissolution.

 Affectio societatis
Volonté de chaque associé de collaborer à l’entreprise commune sur un pied d’égalité avec les
autres associés.

 Les 3 C
 Contenu, Capacité, Consentement.

F – Nullité (sanction)
Si l’un des éléments non respectés  nullité du contrat de société.
Trois causes :
- Droit général des contrats (3C)
- Droit des sociétés (associé, apport, participation, affectio societatis)
- Cause relative à la fraude, volonté de tromper les tiers ou de contourner une règle
impérative.
Deux types de nullité :
- Nullité absolue : vice de porté général. Toute personne ayant un intérêt peut demander
nullité
- Nullité relative : protection des intérêts particuliers. Peut être régulariser. Seuls les associés
peuvent la demander.
Deux cas prescription 3 ans.
Effets de la nullité : anéantissement du contrat de la société. Dissolution société (liquidation). Elle ne
vaut que pour l’avenir. Pas d’effet rétroactif en droit des sociétés.

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