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o Lorsque l’entrée en scté confère la qualité de COM aux associés (ex SNC)
• Majeur incapable + mineur non émancipé ne peuvent pas être partie au contrat de scté
• Mineur émancipé peut à cdt° d’avoir été autorisé à ê commerçant par le juge des tutelles
o Lorsque l’entrée en scté ne confère pas la qualité de COM aux associés (SA, SARL…)
• Majeur incapable ou non, mineur émancipé ou non peuvent être associés
o Autres hypothèses
• PM publiques ou privées : peut avoir qualité d’associé
• Étranger peut être associé
• Incompatibilités professionnelles peuvent interdire d’ê associé (avocat, notaire, CAC)
§2. LE CONSENTEMENT
o Les vices :
✓Erreur : porte sur les qualités essentielles. Ex : solvabilité du coassocié en scté de personnes / pensait
conclure un contrat de prêt au lieu d’un contrat de scté.
✓Dol : obtenir le consentement de l’autre par des manœuvres. A propos de la cession de droit sociaux
✓Violence : rare mais apparition importante de la violence économique (forme de dépendance)
o L’objet social : activités auxquelles la scté a choisi de se livrer. (≠ de l’intérêt social = boussole qui
guide le comportement des associés et des dirigeants / ≠ de raison d’être = ppes facultatifs dont la scté
se dote dans ses statuts / ≠ de la société à mission = L.210-10 new, constitue un label de garantit du
respect des engagements sociaux et environnementaux, doit respecter liste de CDT° cf. p17). Permet de :
• Déterminer si scté civile ou commerciale SAUF lorsque la loi prévoit qu’elle est commerciale
par nature, quel que soit son objet (L.210-1 Com).
• Définir l’étendue des pouvoirs du dirigeant et représentants légaux de la société.
• 2 CDT °
§1. L’APPORT
❖ L’apport en nature : transfert d’un bien à la scté (meuble, immeuble, corporel, incorporel)
✓ NOTION
o Apport en pleine-propriété : La scté devient propriétaire // l’apporteur est tenu des obligations d’un
vendeur = garantie d’éviction + garantie des vices cachés.
o Apport en jouissance : l’apporteur reste pptr + est tenu des obligations d’un bailleur = jouissance
paisible.
• Si bien apporté fongible ou consomptible, la scté en devient pptaire à charge d’en « rendre
une pareille quantité, qualité et valeur ».
o Apport en usufruit ou en NP : apport d’un droit réel porte sur l’usage mais aussi les fruits.
L’apport peut porter sur un élément de passif et d’actif tant que valeur nette est positive sinon c’est
un apport fictif (cas du bail commercial).
✓ ÉVALUATION
o SCTÉ À RISQUE LIMITÉ (SARL + SCTÉ PAR ACTIONS) (osef si SRI car associés sont
alors tenus indéfiniment sur leurs biens propres).
PPE : évaluation par commissaire aux apports
Sanction - ART L 242-2 : infraction pénale de majoration frauduleuse d’apport
EXC : SARL (ART L 223-9) & SAS (ART L 227-1) peuvent écarter à l’unanimité le
recours au commissaire aux apports à 2 CDT° cumulatives :
(1) Valeur de chaque apport en nature < 30 000 euros.
(2) Valeur totale des apports en nature < 1/2 KS.
o POUR TOUTE SCTÉ SRI OU SRL : associé qui a artificiellement augmenté la valeur d’un
apport peut voir sa responsabilité civile engagée pour préjudicie subi par les autres associés
(Com. 28 juin 2005).
CCL : il n’abuse pas de son droit même lorsqu’il existe des difficultés
Question 2 : Sur l’insertion d’une clause statutaire de blocage des comptes courants d’associés ?
1° La société, même par l’adoption d’une décision modificative des statuts, ne peut modifier lesdits
termes contractuels, en vertu du principe mutuus consensus / mutuus dissensus.
2° ART 1836 : les engagements d’un associé ne peuvent être augmentés sans son consentement.
3° Com. 24 juin 1997 : le blocage du compte courant d’associé constitue une augmentation prohibée des
engagements des associés
4° ART 1844-10 : sanction = RNE
Question 3 : l’époux de l’associé ayant fait un apport en compte courant à l’aide de fonds communs peut-
il réclamer le remboursement de cet « apport » ?
Hypothèse 1 : il n’a pas la qualité d’associé
Civ. 1ère 9 février 2011 : même dans l’hypothèse où un associé marié a apporté des biens communs en
compte courant d’associé, le conjoint de l’associé n’a pas qualité à agir pour demander le
remboursement de l’apport
Hypothèse 2 : il a qualité d’associé
*En droit, seul le créancier d’une obligation peut en réclamer le remboursement.
*ART 1421 : la nature de biens communs des fonds prêtés n’a pas d’incidence dans la mesure où les
fonds sont des biens dont les époux ont la libre disposition
❖L’apport en industrie : mise à disposition d’une compétence, expérience, savoir-faire, notoriété
au profit de scté, il a une dimension successive car il s’inscrit dans le temps et fait objet d’une O°2NC.
o Possible uniquement dans scté de personnes et la SARL + SAS (L 227-1 al 4).
• EXCLU dans les sociétés par actions (ART L 225-3).
o Doit ê prévu dans les statuts, à défaut le travail de l’associé ne peut recevoir la qualification
d’apport (Com. Décembre 2004).
o Spécificités de l’apporteur en industrie
✓Apport en industrie non pris en compte pour détermination du KS (ART 1843-2).
✓Droits sociaux d’industrie incessibles et intransmissibles.
✓A défaut de stipulation contractuelle, la part de l’apporteur en industrie est celle de l’associé qui
a le moins apporté.
❖ Fonctions (3)
o Forment le KS (= gage saisissable des créanciers très important pour les SRL).
o Confère la qualité d’associé
o Clef de répartition de la participation aux bénéfices et pertes sauf clause c/
• Bénéfice = gain pécuniaire ou gain matériel qui ajoute à la fortune des associés
• Économies = évite une dépense ou atténue une perte
• Pertes = résultats négatifs de la scté / déficits de l’exploitation
A. Vocation aux bénéfices et aux économies
o PPE : distribution s’il y a bénéfice à la clôture de l’exercice (ou distribution des réserves =
bénéfices accumulés)
o CSQ : 2 INTERDICTIONS
✓Interdiction d’insérer une clause d’î fixe : prévoit versement aux associés d’un î fixe
indifféremment de l’existence de bénéfices distribuables.
o PPE - ART 1844-1 : associés participent aux résultats en proportion de leur apport
o EXC : répartition conventionnelle des résultats car la règle n’est pas d’OP.
Cas pratique : la promesse est-elle qualifiable de pacte léonin ? CCL : tout porte à croire que…
• ART 1844-10 / L 235-1 : nullité si violation de 1832, 1832-1 et 1833 = absence d’apport +
défaut d’affectio societatis + objet social illicite + absence d’intérêt commun.
• Nullité si pas de pluralité d’associé (sauf si scté unipersonnelle).
• ART L 235-2 : SNC et SCS = nullité spéciale pour défaut d’accomplissement des formalités
de publicité.
o Régime nullité
• SOIT texte prévoit si nullité relative ou absolue.
• SOIT théorie moderne nullité ART 1179 civ : intérêt privé = relative ; intérêt général = absolue.
o PRESCRIPT° - ART 1844-14 / L 235-9 = 3 ans à compter du « jour où la nullité est encourue »
o RÉGULARISAT°
• CAS 1 - ART L 235-6 : si nullité relative fondée sur l’incapacité ou vice du consentement
si disparition du vice ou incapacité a cessé : tout intéressé peut mettre en demeure soit d’agir
en nullité soit de régulariser.
• CAS 2 : pour toutes les nullités, ne sont plus invocables si leur cause a disparu le jour où le
tribunal statue sur le fond.
• SAUF si nullité repose sur objet social illicite (ART 1844-11).
§3. CONSÉQUENCE DE LA NULLITÉ
o PPE - ART 1844-17 = disparition du contrat + possible de rechercher la responsabilité civ de
l’auteur de l’irrégularité (art. 1240 civ : faute / lien de causalité / dommage).
Section 1. L’acquisition de la PM
A. Les attributs de la PM
1. Identification de la PM
o Durée
• PPE : limitée à 99 ans.
• EXC : prorogation possible par les associés. Art.1844-6 civ.
2. Capacité de la PM
3. Patrimoine de la PM
o Composition
• ACTIF : bien corporel ou incorporels meubles et immeubles apportés ou acquis en cours de vie
sociale.
• PASSIF : dettes sociales.
• À l’égard des créanciers de la PM.
• À l’égard des associés de la PM (capital social et réserves, exigibles à la dissolution).
o Autonomie
• PPE : pas de confusion entre patrimoine de la PM et patrimoine des associés.
Abus de confiance pour les associés / Abus de bien sociaux pour les dirigeants.
• LIMITE : pour les sctés à risque illimité, si patrimoine PM insuffisant les créanciers peuvent
obtenir exécution sur patrimoine perso associés.
B. La responsabilité de la PM
o Civ. 27 avril 1977 : la PM répond des dommages causés par ses préposés et dirigeants et en doit
réparation à la victime
➡Engage sa responsabilité civile dans les conditions de droit commun
• Faute + préjudice + LC
➡Engage sa responsabilité du fait des choses et des animaux qu’elle a sous sa garde car peut
avoir la qualité de gardien (Civ. 2ème 27 sept 2001)
CDT° du mécanisme
La société doit avoir été immatriculée
Les engagements juridiques (acte juridique) conclus « pour le compte de la société en
formation » et non « au nom de », à défaut acte NUL – ment° doit être faite dans le convent°
Com 02/02/2010.
Modalités de reprise art 6 décret de juillet 1978 pour scté civile / R.210-5 Com pour scté com
(i) REPRISE AUTOMATIQUE : reprise par le seul effet de l’immatriculation
• Acte conclu avant la signature des statuts
• CDT° : état des actes accomplis qui indique pour chaque acte l’engagement qui en résulte
pour la société annexée ou recensé aux statuts (JP admet mention directe de l’acte dans
les statuts).
• Acte conclu entre la signature des statuts et l’immatriculation : dans les statuts ou par
acte séparé, associés ont donné mandat à l’un ou plusieurs d’entre eux ou au gérant non
associé de prendre des engagements pour le compte de la société en formation.
• CDT° : Mandat spécial + explicite et pas général et indéterminé = définit les
modalités et conditions de l’acte à passer (Com. 1987).
• Vaut même lorsque le mandat est donné postérieurement à l’accomplissement de
l’acte mais ante immatriculation (Cass 1er juillet 2008).
(ii) REPRISE BALAI : décision spéciale des associés à la majorité pour reprendre l’acte
PB : L’exécution de l’engagement par la société emporte-il reprise implicite de l’acte voire
substitution du débiteur ?
Com 22 novembre 2005 : La décision spéciale des associés doit être explicite et ne peut résulter
implicitement d’un simple commencement d’exécution de l’acte en cause.
Effets
La reprise : mécanisme de rétroactivité en matière contractuelle = substitution des
parties au contrat = scté réputé signataire du contrat dès l’origine. Art. 1843 civ.
Défaut de reprise - ART L 210-3 : les personnes qui ont agi sont tenus solidairement et
indéfiniment responsables des engagements non repris.
PROTOCOLE DE RÉPONSE :
PB DE DROIT : quelles sont les conditions et les conséquences de la reprise ? Il faut vérifier
successivement, pour chaque engagement, les conditions de la reprise et la procédure de reprise afin
d’identifier qui est le débiteur de ces actes.
MAJEURE 1 : CDT°
MAJEURE 2 : MODALITÉS
MAJEURE 3 : EFFETS
/ ! \ S’il n’y a pas d’immatriculation : il peut y avoir une SEP ou société créée de fait = dépassement
des simples actes nécessaires à la constitution de la société et l’activité sociale.
TITRE II - LE FONCTIONNEMENT DE LA SOCIÉTÉ
Section 1. Les associés
Droit antérieur. Art. 1844 C.civ si une part est grevée d’un usufruit, le NP dispose du droit de vote, sauf
pour les décisions concernant l’affectation des bénéfices est réservée à l’usufruitier.
Néanmoins l’alinéa 4 on peut déroger à cette disposition légalement prévue.
Dans l’alinéa 3 : Si une part est grevée d’usufruit, le nu propriétaire ET l’usufruitier ont le droit de
participer aux décisions collectives, c’est d’OP.
C’est une reconnaissance au NP ET l’usufruitier la qualité d’associé.
On affirme la qualité d’associé pour les deux mais cela peut poser des pbs de droit de vote.
Pour cette raison il est prévu « le dt de vote appartient au NP sauf pour les décisions des concernant
l’affectation des bénéfices où il est réservé à l’usufruitier ».
Toutefois c’est une disposition supplétive modifiable par clause dans les statuts (alinéa 4 reste
inchangé) ou par accord entre eux usufruitier et NP peuvent convenir d’un choix (alinéa 3 possible
car tous les 2 sont associés)
Se pose encore la question de l’article 578 civ est-il maintenu ou pas ? Il faut attendre les JP à venir,
mais Com. 21 mars 2004 va surement être maintenue. CCL affectation des bénéfices = usufruitier.
Attention dans tous les cas convocation de l’usufruitier et du NP à l’AG sinon cause de nullité de l’AG
et des décisions qui y ont été prises.
Maj. Art. 1844 civ + Cass, com 21 mars 2004 pour article 578 civ.
✓ Prix de cession de droits sociaux - ART 1843-4 : évaluation du prix par l’expert dans 2 hypothèses
(i) Cas 1 : la cession ou rachat est d’origine légale :
o 2 CDT°
Renvoi de la loi à l’ART 1843-4
Contestation du prix de cession par l’une des parties
o Expert : tient compte des R & modalités de détermination de la valeur prévus par les
statuts de la scté ou par convent° des parties.
(ii) Cas 2 : quand la cession ou rachat d’origine statutaire sans que le prix ne soit déterminé
o 3 CDT° :
Prévision statutaire de cession ou rachat de droits sociaux
Prix de cession indéterminé ou indéterminable
Contestation du prix par l’une des parties
o Expert : si les statuts prévoient un mode de détermination du prix, il faut appliquer les
statuts. Si les statuts ne prévoient rien, l’expert reste tenu par les clauses dans les actes
extrastatutaires.
D. Droits politiques
✓ Information des associés - ART 1856 + L 221-7 et -8 + L 223-26 + L 225-115
o Information permanente : chaque associé peut obtenir communication des livres sociaux et docs
sociaux mais fréquence ≠ selon scté (2 pour la SNC / tout moment société par actions)
o Q° écrites par associés adressées aux dirigeants sur la gestion : dirigeant tenus d’y répondre
Cas pratique : nullité de la révocation au motif qu’une indivisaire a participé à l’AG alors qu’elle
ne représente pas l’indivision ?
CDT° cumulatives
Décision prise contrairement à l’intérêt social
Dans l’unique dessein de favoriser les majoritaires au détriment des minoritaires
EXEMPLE : mise en réserve systématique des bénéfices sans intérêt pour la scté
SANCTION :
Nullité de la résolution votée par l’AGO à l’occasion de laquelle l’abus a été
constatée (1844-10). Prescription 3 ans.
D&I sur le fondement ART 1240. Prescription 5 ans. Dt d’agir = associé +
représentants.
CDT° CUMULATIVES
(1) Attitude du minoritaire c/ à l’IS car empêche la prise d’une décision essentielle à la survie
de la société. Ex-décision qui doit être prise à l’unanimité ou maj qualifiée.
(2) Dans l’unique dessein de favoriser les minoritaires au détriment des majoritaires
CDT° CUMULATIVES
Décision prise c/ à l’IS.
Décision intervenue dans l’unique but de favoriser les associés égalitaires au détriment
des autres associés.
SANCTION : désignation mandataire ad hoc pour représenter les égalitaires fautifs et obtenir
réparation du préj subi.
Cas pratique : se pose la question de savoir si X n’aurait pas commis un éventuel abus de …
MAJEURE - CDT° :
- ART L 223-28 : chaque associé est libre de voter comme il l’entend
- NÉANMOINS, prenant appui sur la théorie de l’abus de droit, la JP qualifie d’abus …
MAJEURE – SANCTION
o PPE : Seule qualité d’associé pas suffisant à faire peser une o° de NC Com.15 nov. 2011.
o EXC :
o Obligation de NC légale
o Obligation de NC statutaire
Validité́ à 3 CDT° de la C2NC.
Limité dans le temps et l’espace - Com.20 Fév. 1979
Légitime + Proportionnée au regard de l’i protégé - Civ 1ère oct.2013
Contrepartie financière que si associé a aussi la qualité de salarié ou de
dirigeant. Civ 1ère oct.2013
§1. DÉSIGNATION
1. Dirigeant nommé
o PPE : LIBRE
o EXC : Respect incompatibilité (parlementR/gouv/notaiR) + interdictions (faillite personnelle)
o MODALITÉS
Par les associés = décision
Par la loi (ex SNC)
Par les statuts
Une fois désigné = mesure de publicité au RCS + BODACC pour avertir les 1/3.
❖Dirigeant de fait
o Définition - CA Paris 11 juin 1987 : caractérisée par l’immixtion dans les fonctions
déterminantes pour la direction générale impliquant une participation continue à cette
direction et un contrôle effectif et constant de la marche de la scté en cause (ex associé
majoritaire, banquier, franchiseur).
o Régime : soumis aux aspects contraignants du statut du dirigeant nommé.
§2. STATUT
❖ Qualité de salarié
*PPE : impossible de cumuler avec CdT (subordinat°) car dirigeant = mandataire social (RPZ°).
*TEMP : cumul possible à CDT° de caractériser distinctement les 2 qualités = séparation nette
Sinon (i) CdT suspendu car ante a qualité de mandatR OU (ii) CdT annulé si fictif pour empêcher libre
révocabilité dirigeante OU (iii) contrat de mandat annulé.
❖ Rémunération : grande LIBERTÉ
* Non automatique et Non obligatoire.
* Formes diverses : forfaitaire (partie fixe, variable), proportionnelle à l’activité fournie, complétée
par prime (Golden hello = prime de bienvenue / retraites chapeaux = pension prises en charge par scté +
indemnité de départ / avantages en nature etc…)
❖ Libre révocation (SC 1851, SNC L221-12, SARL L223-25, SA L225-18,47,55,61,75)
*Révocation ad nutum « signe de tête » : libre mise en œuvre sans préavis, sans motif, sans indemnité.
o Applicable aux SA, SCA.
*Révocation par juste motif : appréciation souple par la JP.
o Exemple : faute dirigeant, perte de confiance de nature à compromettre l’IS.
o Sanction : à défaut de motif, révocation encore possible mais il a alors droit à une indemnité.
o Applicable aux SC, SNC, SARL, membres directoires dans SA
§3. POUVOIRS
A. Au sein de la société
* PPE : Rôle du dirigeant = assurer le fonctionnement de la société de manière continue.
* LIMITES :
(1) Respect du principe de la hiérarchie et de spécialisat° des organes sociaux - Arrêt Motte juin 1946
o Hiérarchie : assemblé des associés > organes de direct° > organes de cntrl > organes de gest°.
o Spécialisation : ne peut pas empiéter sur les compétences exclusives d’un organe sinon
NUL car accompli sans pouvoir.
(2) Limites liées à sa qualité de mandataire social.
o Obligation de loyauté
Vis-à-vis de la société - Com. 24 février 1998 : libère des salariés de leur C2NC souscrit à
l’égard de la société pour les reprendre dans une autre société qu’il avait fondé.
Vis-à-vis des associés - Com. 27 février 1996 Vilegrain :
Ex : acheté un xn actions à un actionnaire sans indiquer les pourparlers en cours avec
un repreneur pour le rachat pour un prix plus élevé / acquisit° par le dirigeant d’un
immeuble pour son propre compte sans informer les associés intéressés.
o Respect des statuts : Limité par restrictions statutaires à ses pouvoirs
o Limité par l’objet social
Régime : faute susceptible d’engager sa resp. 1240 civ envers scté + associés.
B. A l’égard des tiers
*PPE : dirigeant engage juridiquement la scté lorsqu’il conclut avec des 1/3 des actes juridiques au nom
et pour le compte de la PM.
*LIMITES :
(1) La contrariété à IS : Com. mai 2015 caractère inutile de l’acte ne suffit pas à emporter nullité
il faut caractériser un détournement de pouvoir.
(2) Le dépassement de l’objet social
o Dans SRL : l’acte engage la scté à l’égard du cocontractant à cdt° qu’il soit de BF CAD
n’a pas connaissance du dépassement !! / ! \ publication des statuts ne suffit pas à établir la
preuve de la connaissance des limites de l’objet social.
o Dans SRI : le tiers ne peut se prévaloir de l’acte conclu en dépassement de l’OS l’acte
est inopposable à la scté = 1/3 ont l’obligation de prendre connaissance de l’OS de la SRI.
(3) La méconnaissance de la limitation statutaire des pouvoirs : toujours inopposable aux
1/3 même s’ils en avaient connaissance quel que soit la forme sociale.
MAJEURE 1 - Nature de l’act° : art. 1843-5 civ ≠ selon que préjudice est subi par scté ou associé.
o Si préjudice subi par la scté : Action sociale par le dirigeant ou associé.
PPE : action sociale ut universi intentée par le dirigeant.
TEMP : le dirigeant fautif va pas agir contre soi action sociale ut singuli intentée par un associé.
Art. 1843-5 Civ tout associé osef P/A qu’il possède / L.223-22 Com + R.223-31 Com Associé(s)
10% SARL / L.225-252 com + R.225-169 Com Associé 5% SA et montant dégressif en f° KS.
CCL : en cas de succès, D&I reviennent à la société
o Si préjudice subi par l’associé « x » est ≠ de celui subi par la scté : Action individuelle par « x ».
Dg refuse de distribuer les bénef (OUI). Faute de ges° du DG qui entraine baisse benef (NO) scté !
2. Envers les tiers : le dirigeant peut-il être personnellement tenu pour responsable
du préjudice invoqué par un tiers à la société ?
MAJEURE - CDT° :
EN PRINCIPE, la scté répond des fautes commises par dirigeant envers 1/3 lorsqu’il intervient
pour le compte de la PM. Attention si la PM est condamnée elle dispose d’une action récursoire
contre le dirigeant !!
NÉANMOINS, la JP estime que le dirigeant engage sa responsabilité s’il commet une faute détachable
des fonctions il est alors civilement responsable.
o COM. 20 Mai 2003 : Sati-Seusse : la faute du dirigeant est détachable de ses fonctions lorsqu’il
commet intentionnellement une faute d’une gravité particulière incompatible avec
l’exercice normal de ses fonctions
Élément intentionnel : conscience de causer un préjudice, pas une simple imprudence
ou négligence
Élément objectif : faute particulière gravité (ex-omission de souscript° à une assurance obligatoire
ou participat° personnelle à un acte de contrefaçon, ne pas provisionner le montant des
condamnations mises à la charge de la société si a pour conséquence d’entrainer l’insolvabilité de
la société).
o Cass. 5 Avril 2018 : en présence d’une faute pénale intentionnelle (délictuelle / criminelle),
les juges du fond permettent d’exercer directement une action en responsabilité du dirigeant
sans rechercher si cette faute est constitutive d’une faute séparable des fonctions
MAJEURE - RÉGIME :
PRESCRIPTION :
SA et SARL 3 ans à compter du fait dommageable ou sa révélation.
Autres types scté 5 ans à compter du J ou la victime a connu ou aurait dû connaître les faits.
Section 3. Le contrôle des décisions sociales
✓Mission : limitée aux seules questions sociales posées + rédige rapport communiqué au
demandeur + autre
B. Le contrôle par l’assistance
❖Nullité des actes et délibérat° modificatifs des statuts d’une société commerciale : ART L 235-1 =
ne peut résulter que
o Disposition expresse livre II (violat° des disposition de l’informat° des associé dans SA ou
règles de convocation aux AG dans SA etc.)
o Loi régissant la nullité des contrats (Consentement / capacité / contenu licite et certain)
❖Nullité des actes et délibérations non modificatifs des statuts d’une société commerciale ou des
actes et délibérations d’une société civile (ex vote de rémunération d’un dirigeant / approbation des
comptes etc.)
o Nullité doit reposer sur violation d’une disposition impérative du livre II du Code de commerce ou
livre III du Code civil c’est les dispositions sanctionnées par la nullité, infraction pénale, clause
RNE (SONT IMPERATIVES).
o Nullité résultant d’un des éléments de validité du contrat ou loi régissant nullité (ART
1128)
B. Le régime de la nullité
o PPE : Prescription abrégée = 3 ans à compter du J ou nullité encourue peu importe si nullité
relative ou absolue
o LIMITE :
Juges peuvent écarter la nullité si facultative
Régularisation possible (sauf objet illicite) = situation est purgée du vice formel en
supprimant imperfection qui l’affecte
C. Effets de la nullité
o Après la clôture de la liquidation, le créancier social qui a encore une créance c/ la société :
✓ Société à risque limité : Cass. 8 oct 2013: La Cour de cassation semble admettre l’action
directe du créancier social c/ les associés de la société dissoute et liquidée. Normalement :
• Demander désignation d’un mandataire ad hoc pour représenter la société dissoute.
• Assigner le mandataire en qualité de représentant de la PM continuée.
• Une fois qu’il a un jugement de condamnation de la société en qualité, il faudra
rechercher la responsabilité du liquidateur.
✓ Société à risque illimité : désigner un mandataire ad hoc qui pourrait recevoir la mise en demeure
avant de poursuivre les associés en nom.
❖Partage - ART L 237-29 à 31 et 1844-9 Une fois le passif apuré.
o Reprise des apports qui correspond au remboursement du capital social.
o PPE = reprise en valeur.
o TEMP = possible en nature = mécanisme attribution préférentielle conventionnelle.
Si remboursement en nature = soulte si bien > apport.
➡Com. 26 sept 2018 : désintéressement des créanciers PUIS restitution des apports
PUIS partage du boni.
➡En l’absence de stipulation statutaire, partage du boni en proport° de la participat° de
chaque associé aux bénéfices.
La validité d’une décision en AG va toujours se poser
- Soit sous l’angle de la prise de décision : ordre du jour / quorum / majorité
- Soit sous l’angle de la décision elle-même : objet
- ETAPE 1 : VALIDITÉ
1° Validité de la prise de décision :
• Ordre du jour
- Néanmoins, JP théorie des incidents de séance permet de provoquer la révocation d’un
dirigeant séance tenante, sans que la question ne soit inscrite à l’ordre du jour de l’assemblée =
délibération valable
• Majorité
2° Validité de la décision : objet / compétence de l’AG
- ETAPE 2 : LÉGITIMITÉ
1° Juste motif ou ad nutum