Vous êtes sur la page 1sur 7

TITRE 3 

: LES SOCIÉTÉS CIVILES


`
Droit commun des société : //ART 1845 et svts CV avec règles spéciales pouvant s’appliquer à
certaines d’entre elles, notamment les SCI.

CHAPITRE 1 : LA CONSTITUTION


-2 associés min ;
-pas besoin capacité commerciale ;
-pas de capital social minimum : associés tenus des dettes indéfiniment ;
-objet social : doit être civil ;
-ts les associés signent les statuts, qd sont établis sous seing privé : 1 exemplaire pour chaque associé
(ART 13 du décret du 4 juillet 1978).

CHAPITRE 2 : FONCTIONNEMENT

SECTION 2 : Les gérants

I) Statut des gérants

A) Statut fiscal et social des gérants des sociétés civiles

 Si le gérant n’est pas 1 associé


= assimilé fiscalement + socialement à 1 salarié => sa rémunérat° = soumise à l’impôt sur le revenu
au régime des traitements et salaires avec abattement forfaitaire de 10%.
Règle de sécu + cotisat° sociales : régime général de la sécu.
 Si le gérant  = associé
=sa rémunérat° va être calquée sur l’imposit° ou le traitement social des bénéfices distribués aux
associés actifs. => Gérant est nécessairement 1 associé actif car il a 1 rôle, 1 activité au sein de la
société => va être assimilé à 1 associé actif.
 Sa rémunérat° va être imposée au titre des bénéfices non commerciaux pour l’impôt sur le
revenu car l’activité, par principe, est non commerciale.
Sécu : gérant : considéré comme travailleur salarié. Cotisat° + prestat° sociales = calculées en
appliquant régime propre aux travailleurs non-salariés.

B) Nomination

//ART 1846 CV.


Il peut y avoir 1 ou plusieurs gérants : soit personnes physiques / soit personnes morales.
Gérant peut être 1 associé ou 1 tiers.

Désignés par les associés, soit dans les statuts, soit par 1 acte extérieur aux statuts, et par décis°
d’associés rpz + de la moitié des parts sociales.

ART 1846-2 CV : nominat° doit faire l’objet d’1 publicité pour être opposable aux tiers.

Si rien prévu dans les statuts : nomination du gérant =nomination pour la durée de la société donc
sera gérant tant qu’il n’aura pas été révoqué ou démissionné. Mais on peut prévoir 1 durée limitée.
Possible de prévoir rémunérat° mais pas 1 obligat°.
Même s’il est associé : gérant peut cumuler ses fonct° de gérant avec 1 contrat de Tr mais suppose
que les condit° du contrat de Tr soient réunies.

C) Responsabilité et révocation

 Responsabilité
ART 1850 CV : gérant de la société civile peut être responsable de ses actes : commet des fautes de
gest°, ne respecte pas les dispositions statutaires ou s’il viole la loi ou les règlements.

 Révocat°
ART 1851 CV : obligat° d’1 juste motif sinon D&Is.
//Ccass, 3e civ, 27 juin 2019 : juste motif si le gérant a pris des décis° contraires à l’intérêt social. Ex
ici : gérant d’1 société civile, propriétaire d’1 immeuble, avait accordé 1 bail à 1 autre société à des
condit° très favorables pour cette dernière : c’était donc contraire à l’intérêt social de la société
civile.

Décis° de révocat° : décis° des associés à + de la maj des parts sociales MAIS possible de prévoir 1
clause contraire dans les statuts.
+Possible de demander au Tr, révocat° du gérant associé maj pour 1 cause légitime (donc possibilité
de contourner la règle de la maj). Si le juge considère qu’il y a 1 cause légitime de révocation va
pouvoir révoquer le dirigeant alors qu’il était maj.

PRINCIPE : en cas de révocat° : pas de dissolut° de la société MAIS possible de prévoir.


ART 1869 CV : gérant : si associé pourra quitter la société et forcer les associés ou la société à lui
racheter ses parts sociales.
II) Pouvoirs du gérant
//ART 1849 + 1850 CV : pareil que pour gérants SNC.
 Dans les rapports internes

Principe : le gérant a tous les pouvoirs pour agir au nom et pour le compte de la société + effectuer
tous les actes de gest° dans l’intérêt de la société.
+gérant SNC doit respecter les pouvoirs qui sont reconnus aux assemblées des associés (ne peut
pas empiéter sur les pouvoirs de l’assemblée et doit respecter l’objet social de la société).

Quand il y a plusieurs gérants (car principe : tous les associés = gérants) : chaque gérant = investi du
pouvoir d’agir au nom et pour le compte de la société mais il est possible que les statuts répartissent
les tâches et les pouvoirs entre les différents dirigeants. + Chaque gérant peut s’opposer à l’acte que
veut réaliser 1 autre gérant s’il le fait avant que l’acte ne soit ccl.

 Dans les rapports externes

Gérant n’engage la société que par les actes qui entrent dans l’objet social.

SECTION 2 : LES ASSOCIÉS

I) Statut

A) Statut social et fiscal

Société = transparente fiscalement. => Les bénéfices sont imposés directement au niveau des
associés et pas au niveau de la société.
DONC : chaque associé doit déclarer en tant que revenu sa part dans les bénéfices non commerciaux.

PERTES : possible d’imputer les pertes réalisées par la société sur le résultat fiscal que chaque associé
pour diminuer l’assiette de l’imposition.

SOCIAL : différence associé actif (1 act au sein de la société ex : gérant salarié) OU passif.
 Associé actif : la part des bénéfices sera traitée socialement comme pour les travailleurs non-
salariés.
 Associé passif : cotisations sociales + prestat° sociales : règles prévues pour les salariés.

B) L’obligation aux dettes

ART 1857 CV : les associés de société civile sont tenus des dettes indéfiniment.
Associés de sociétés civiles sont tenus conjointement et divisément ET PAS SOLIDAIREMENT = le
créancier de la société peut agir contre les associés au-delà de l’apport réalisé par chaque associé
en divisant son recours en fonction de la part de chacun dans le capital social.

ART 1857 CV : les associés des sociétés civiles sont tenus en fonction de la part qu’ils détenaient
dans le capital social au moment de l’exigibilité de la dette (et pas comme pour la SNC au moment
de la naissance de la dette).
Lors de cession de parts sociales la répartit° dette entre cédant et cessionnaire se fait en fonction de
la date d’exigibilité.

Associés : peuvent pas être poursuivis par les créanciers de la société avant qu’ils aient agi contre
la société elle-même (=règle subsidiaire).

ART 1858 CV : créancier devra démontrer avoir agi préalablement et vainement contre la personne
morale. => on demande d’abord à la société d’être payé PUIS on démontre que cette poursuite
préalable a été vaine.
MAIS vision stricte par JP : doit démontrer qu’il est quasi impossible de se faire payer par la société
notamment qd société a fait l’obj d’1 liquidat° amiable qui a été clôturée.
//Ccass, 10 fév 2010 : qd il y a eu clôture de la liquidat° amiable : peut considérer que la société ne
paiera pas et que la poursuite est vaine et donc on peut agir contre les associés.
//Ccass, 6 janv 1999 : ⚠ouverture d’1 liquidat° judiciaire contre 1 société ne démontre pas de
vaines préalables poursuites.
IL faut faire une DÉCLARATION DE CRÉANCE et là on pourra considérer que c’est 1 demande
préalable de paiement qui est vaine car la société est en liquidat° judiciaire //Ccass, ch mixte, 18 mai
2007.

II) Cessions de parts sociales

A) Formalités

1) Agrément

ART 1861 CV : En principe, cess° parts sociales d’1 SC nécessite l’accord de tous les associés.
+En principe, cess° = libre entre les ascendants et les descendants SAUF clause contraire.

Cess° à des tiers : obligatoirement soumises à 1 agrément.

Possible de dispenser d’agrément les cess° entre associés / cess° aux conjoints d’associés qui ne
sont pas considérés comme des tiers.
+Possible d’écarter la règle de l’unanimité au profit d’1 règle de la majorité déter dans les statuts.
+ Doctrine considère la possibilité de prévoir que ce ne sont pas les associés qui sont compétents
pour donner l’agrément MAIS le gérant qui octroie l’agrément pour les cess° entre associés.

ART 1862 CV : S’il y a 1 refus d’agrément, parts sociales = proposées à chacun des associés + seront
réparties entre les associés à proport° de la part de chacun dans le capital social s’ils sont tous
intéressés.
Si aucun n’est intéressé : possible de proposer à 1 tiers d’acheter ces parts sociales entrainant 1
réduct° du capital social car la société va elle-même racheter les parts sociales du cédant se heurtant
à 1 refus d’agrément => entraine l’annulation des parts sociales et donc 1 réduct° du capital social.

Cédant peut en tte circonstance et à tt moment renoncer à la cess° et choisir de demeurer dans la
société.

ART 1843-4 CV : si litige sur le prix, permet au président du TC de désigner 1 expert chargé
d’évaluer les parts sociales.

ART 1863 CV : permet éviter que le tiers cessionnaire devienne associé alors que les associés ne
sont pas parvenus à racheter les parts du cédant : délai de 6 mois pdt lequel possibilité de décider
de la dissolut° de la société pour peut être la reconstituer juste entre eux.

Sanction en cas de cess° sans avoir obtenu l’agrément : Arrêt (CA) 16 oct 2019 : nullité et Ccass ne
remet pas en cause. MAIS portée arrêt faible car la q° ne portait pas directement sur la nature de la
sanct° en cas de non-respect de l’obtent° de l’agrément.
Ccass, 3e civ, 15 oct 2015 : nullité de la cession plutôt que l’inopposabilité.

2) Formalisme
Cess° de parts sociales doit être constatée par écrit + doit être opposable à la société & aux tiers.
ART 1690 CV : significat° par acte d’huissier.
MAIS alternative prévue par ART 1865 CV : opposabilité peut résulter d’1 transfert des parts sur 1
registre tenu par la société : 1 inscript° sur ce registre vaut opposabilité à la société.

Ccass, 1ère civ, 19 sept 2017 : le fait pour 1 société d’agréer le cessionnaire voulu par le cédant
montre qu’elle avait connaissance de la cess° et rendait la cess° opposable à la société.
 La société qui a donné son agrément pour le cessionnaire ne peut pas invoquer
l’inopposabilité de la cess° car les formalités n’auraient pas été respectées car elle avait
connaissance de cette cess°.

ART 52 du décret de 1978 : la cess° doit être rendue opposable aux tiers en + d’être opposable à la
sociéte : il faut avoir publié l’acte de cess° au registre du commerce et des sociétés.
MAIS JP : arrêt 18 déc 2007 : assoupli la règle car accepte de juger équivalente la mesure de pub :
publicat° au RCS des statuts modifiés prenant en compte la cess° des parts sociales.

B) Exclus°

Ds sociétés civiles : règle spéciale : exclus° des associés dans certaines hypothèses.
//ART 1860 CV : exclus° s’il y a déconfiture (procédure de surendettement, faillite personnelle,
liquidat° des biens ou règlement judiciaire (liquidat° judiciaire ou redressement judiciaire).
Il y aura remboursement des droits sociaux de l’associé « qui perdra sa qualité d’associé ».
Principe : si l’évènement survient, entraine exclus° de l’associé. Except° : si les statuts le prévoient
= dissolut° de la société.
//Ccass, 9 déc 1998 : quand 1 telle cause d’exclus° survient, la perte de la qualité d’associé NE PEUT
PAS être antérieure au remboursement de la valeur de ses droits sociaux. DONC : on rembourse et
ensuite on perd la qualité d’associé. DONC associé peut conserver le droit au bénéfice tant qu’il
n’est pas remboursé de ses droits sociaux. MAIS du coup il reste aussi tenu des dettes.
//Ccass, 5 mai 2015 : 1 clause contraire n’est pas possible.
SNC : règle inverse car 1 clause peut prévoir que la perte de la qualité d’associé est concomitante à la
survenance de l’évènement qui est à l’origine de cette perte de qualité.

C) Retrait

ART 1869 CV : 1 associé d’1 société civile peut se retirer totalement ou partiellement de la société
en obligeant les autres associés ou la société à lui racheter tt ou partie de ses parts.

Retrait s’opère dans les conditions prévues par les statuts, et quand statuts prévoient rien : peut
intervenir sur autorisation de l’ensemble des autres associés.
1 gérant révoqué peut aussi se retirer de la société + possibilité d’exercer 1 retrait sur autorisat° du
juge en se prévalant d’1 juste motif (ex : mésentente).

Associé qui se retire peut récupérer le bien en nature qu’il a apporté à charge de soulte SINON :
valeur de ses droits sociaux qui lui être remboursée, soit par les associés, soit par la société
impliquant 1 réduct° de son capital social.

Ccass, 17 juin 2008 : extens° de la règle : perte de la qualité d’associé en cas de retrait ne peut être
antérieure au remboursement de ts ses droits sociaux.

Ccass, 8 janv 2020 : 1 clause des statuts peut prévoir 1 perte de la qualité d’associé immédiatement
à la date de décis° du retrait.
(Donc diff avec règle d’exclus°).

III) Décisions collectives

A) Généralités

ART 1852 CV : Assemblée des associés = compétente pour tte décis° excédant les pouvoirs reconnus
aux gérants. Principe : unanimité SAUF clause contraire des statuts.

Décis° peuvent être prises dans le cadre des assemblées ou par le biais d’1 consultat° écrite ou dans
1 acte auquel les associés ont unanimement consenti.

B) Le cas particulier de l’octroi d’1 garantie pour la dette d’1 associé ou d’1 autre société

//JP qui relève des hypothèses ou 1 société civile va accorder 1 prêt ou garantir, par le biais d’1
cautionnement, les dettes d’1 associé ou les dettes d’1 autre société = pratique fréquente. 2 sociétés
pour réaliser 1 activité : société civile immobilière (proprio d’1 bien immobilier) et 1 SARL qui sera
ctrlée par les mêmes associés que ceux qui ctrl la SCI.
Pour avoir jouissance des locaux de la société civile, SARL louera le bien à la SCI permettant de
dissocier le patrimoine immobilier du reste du patrimoine affecté à l’activité entrepreneuriale
mettant à l’abri le bien immobilier des conséquences de l’activité gérée dans le cadre de la SARL.
Il peut arriver que la SCI garantisse auprès d’1 créancier les dettes de cette SARL.
?°  : cette garantie valable ou pas  ? SCI va-t-elle être tenue par cette garantie accordée au créancier
d’1 autre société ou d’1 créancier d’1 associé de la SC.
i- 1ère hypothèse : possibilité d’1 tel cautionnement : prévue dans l’objet social.
Dirigeant de la SC va pouvoir accorder ce cautionnement tt seul car il agit pour le compte de la
société et peut exercer ts les actes entrant dans l’objet social. => Si l’acte de cautionnement entre
ds l’obj social : le dirigeant peut exercer cet acte seul et engage la société.

MAIS Ccass, ch com, 2014 : pour être valable, ce cautionnement accordé par le dirigeant NE DOIT
PAS ÊTRE CONTRAIRE À L’INTÉRÊT SOCIAL quand la sûreté accordée est accordée sans aucune
contrepartie pour la SC et en + est de nature à compromettre l’existence même de la société. => S’IL
N’Y A PAS DE CONTREPARTIE : C’EST CONTRAIRE À L’INTÉRÊT SOCIAL ET DONC N’ENGAGE PAS LA
SOCIÉTÉ, NULLITÉ DE LA GARANTIE.

ii- 2e hypothèse : garantie de cautionnement pas expressément prévue dans l’obj social.
Ccass, 15 sept 2015 : en principe le dirigeant ne va PAS engager la société par 1 tel acte.

MAIS cas ou la société sera quand même engagée :

-Décis° unanime des associés conforme à l’intérêt social. //Ccas 18 mars 2003.
+ART 1852 CV : compétence à l’assemblée des associés pr tt ce qui dépasse les pouvoirs du
dirigeant. Associés autorisés à ponctuellement autoriser au gérant de dépasser l’objet social pour
accorder 1 garantie au profit d’1 tiers voire même autoriser 1 modificat° temporaire de l’objet
social.

Ccass, ch com, 8 nov 2011 : en + de l’unanimité des associés, CONFORMITÉ À L’INTÉRÊT SOCIAL.
Donc pas le cas si l’opérat° risque de faire perdre à la société l’intégralité de son patrimoine social et
qu’il n’y a aucune contrepartie.

Ccass, 2 nov 2016 : s’il y a contrepartie, peu importe le risque que la garantie fait courir à la SC, a
priori, la garantie sera valable.

En garantissant l’octroi du prêt, elle favorise l’octroi du prêt de la SARL permettant de financer
l’activité de la SARL qui loue le bien de la SC . EN développant l’activité de la SARL, la SCI favorise le
paiement des loyers à son profit.
Le fait de garantir la dette de la SARL favorise l’intérêt de la société civile.

-Une communauté d’intérêts entre la société garante (SC) et le débiteur dont les dettes sont
garanties par la société.
Communauté d’intérêts : qd les associés de chaque société concernée sont les mêmes : il y a 1
identité des associés.
Il y a communauté d’intérêts quand il y a des liens contractuels entre la société qui accorde la
garantie (SC) et la société dont les dettes sont garanties (SARL).

Ccass, 15 mars 1988 : existence d’1 communauté d’intérêt va valider la garantie car permet de
rattacher indirectement l’acte de garantie à l’objet social et qu’elle sert indirectement la réalisat°
de l’objet social. / DONC le dirigeant va pouvoir seul engager la société par cet acte car il réalise 1
acte entrant dans l’obj social = 1 moyen d’engager la société sans avoir besoin d’1 accord préalable
des associés.

//Ccass, 3e civ, 15 sept 2015 : En + de cette communauté d’intérêts : le cautionnement doit être
conforme à l’intérêt social et ce ne sera pas le cas s’il y a disproportion entre l’engagement souscrit
et l’avantage retiré par le cautionnement.
DONC si contrepartie trop faible par rapport au risque encouru : pas suffisant pour valider garantie.
Doctrine conteste cette JP : car complexe / insécurisante pour les cocontractants de la société car pas
évident de savoir si c’est conforme ou pas à l’intérêt de la société / les chambres pas ttes d’accord.

Consécrat° nuancée de la loi Pacte 2019 qui dans ART 1833 CV dit que la société est gérée dans son
intérêt social.
ART 1844-10 CV : violat° de l’intérêt social n’est pas cause de nullité des actes et délibérat° des
sociétés.

JP tjrs refusé pour les sociétés ou risque = limité d’étendre l’exigence de conformité à l’intérêt social.

 Exigence d’1 conformité à l’intérêt social pour l’octroi d’1 garantie ne s’applique que dans
les SC et plus globalement dans les sociétés à risque illimité.

CHAPITRE 3 : DISSOLUT°

ART 1846-1 CV : SC dissoute en cas d’absence de gérant depuis + d’1 an.

En principe : pas de dissolut° en cas de décès d’1 associé SAUF clause contraire.
ART 1870 CV : les parts du défunt sont en principe transmises aux héritiers. Peut être prévu que les
héritiers deviendront associés que s’ils sont agréés par la société mais principe : héritiers :
deviennent associés.

Possibilité de prévoir dans les statuts que société continuera :


-Ac les associés restant et PAS les héritiers qui seront écartés de la société mais il faudra leur
rembourser la valeur des parts sociales s’ils ne deviennent pas associés ;
-Ac le conjoint survivant ou avec plusieurs héritiers mais pas tous ;
-Ac comme associé, tte personne désignée dans les statuts.

Vous aimerez peut-être aussi