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DROIT ET PRATIQUES SOCIETAIRES

Action c’est pour SA et SAS, part social c’est pour société de personne.

CHAPITRE1 : LES REGLES SPECIFIQUES AUX SOCIETES


A RISQUE ILLIMITE
Elles concernent les sociétés de personnes immatriculées ou non immatriculées. La société de
personne met particulièrement en accent sur les associés et le but de leur association. Cela
impliquera donc un fonctionnement particulier dans les SNC et de la SCS.

Section1 : La Société en Nom Collectif (SNC)


D’après l’article 270 de l’AUSC/GIE, la société en nom collectif est celle dans laquelle tous
les associés sont commerçants et répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales.
La création de la SNC implique des règles générales mais surtout des règles relatives à la
gérance, des prises de décisions collectives, relatives à
Comment créer une SNC
- La rédaction des statuts
- Dépôts de capital social à la banque
- Publication dans le JAL
- Constitution du dossier d’immatriculation

I. Les règles générales de la SNC


La SNC est une société commerciale par la forme. Elle se caractérise notamment par :
- Les associés doivent être au nombre de deux au minimum

- La qualité d’associé emporte la qualité de commerçant (dès lors qu’on est associé, on a
la qualité de commerçant)

- La responsabilité des associés est indéfinie et solidaire

- L’exigence des apports (en nature, numéraire et en industrie) même si aucun minimum
n’est exigé

- Les décisions collectives sont prises à l’unanimité des associés sauf décisions
contraires des statuts.

A. La qualité des associés


Tous les associés sont commerçants, compte tenu de l’article 270 de l’AUSC/GIE. La qualité
d’associé dépend des critères du statut de commerçant. Sont donc exclus les mineurs non
émancipés, les deux époux car la loi prévoit que les époux ne peuvent être associés dans une
société en nom collectif.
La société peut être créée par deux ou plusieurs associés et le nombre des associés n’est pas
limité. A cet effet, une SNC ne peut être une société unipersonnelle. Mais la détention par un
seul associé de tous les titres sociaux n’entraine pas la dissolution, de la société. Par contre, il
est possible que la dissolution de celle-ci soit demandée si la situation n’a pas été régularisée
dans un délai d’un an.
D’après l’article 7 de l’AU, toute personne physique ou morale peut être associés saufs les
époux, les mineurs non émancipés et les majeurs incapable (Article 8 et 9).
NB : Il est interdit à la SNC de faire publiquement appel à l’épargne (Article 82 de
l’AU)
L’objet social
L’objet doit être licite
B. Le capital Social
Aucun minimum n’est exigé par l’AU, les créanciers sont garantis indéfiniment et
solidairement par les associés. En effet, ici les créanciers seront des créanciers
chirographaires. Toutefois, la SNC doit
C. Les apports
Chaque associé doit faire apport à la société (article 37 de l’AU). Les apports en numéraires
doivent être intégralement déposés puis intégralement libérés lors de la constitution de la
société (article 41 de l’AU). La constitution correspond à la date de la signature des statuts.
Les apports en nature en propriété sont réalisés par le transfert de droits réels(les pouvoirs et
prérogatives du bien) ou personnels relatifs aux biens apportés. Quant aux apports en nature
en jouissance, ils sont réalisés pas la mise à disposition effective des biens sur lesquelles
portent ces droits à travers une mutation. Tout compte fait, les apports en nature doivent aussi
être intégralement libérés lors de la constitution de la société (Article 45 de l’AU).
Concernant l’apport en industrie, il convient de préciser que l’opération d’évaluation n’est que
lorsque les associés conviennent de stipuler par voie statuaire un traitement particulier à
l’apporteur d’industrie. De ce fait, la part de l’associé qui n’a apporté que son apport en
industrie équivaut à celle de l’associé qui a le moins apporté. L’évaluation se fait sur la
rentabilité de l’apport pour la société. Les apports en industrie sont libérés progressivement
durant processus de création. L’intervention du commissaire au compte n’est pas nécessaire,
afin d’éviter la sous-évaluation ou la surévaluation de l’apport. Les apports en industrie ne
concourent pas à la formation du capital social (Article 50 alinéa 3 de l’AU).
Les apports fictifs peuvent entrainer la nullité de la société. Est donc considéré comme fictif :
- L’apporteur qui n’est pas propriétaire
- Le bien qui n’a aucune valeur pécuniaire
- Le bien qui est grevé d’une dette supérieure à sa valeur
- Le bien qui ne peut pas être transmis à la société

D. Les parts sociales


Le capital est divisé en part sociales de même valeur nominale (article 273 de l’AU). Les
titres sociaux résultants d’apports en industrie n’ont pas de valeur nominale.
Concernant la cession de part, les parts sociales ne peuvent être cédées qu’avec le
consentement unanime des associés. Toute clause contraire est réputée non écrite. A
défaut d’unanimité, la cession ne peut avoir lieu sauf si les statuts peuvent aménager une
procédure de rachat pour permettre le retrait de l’associé cédant.
En principe, la SNC est dissoute dès qu’il y a décès ou démission de l’un des associés sauf
si dans les statuts la clause de continuation avec les associés ou avec les héritiers a été
émise. Dans le cas contraire, les parts du défunt vont être liquidés. Les apports en
industrie sont cependant ni cessibles, transmissibles (article 50 alinéa4 de l’AU).
E. Le contrôle : désignation du commissaire au compte
Les SNC qui remplissent à la clôture de l’exercice sociales deux des conditions suivantes,
sont tenues de désigner au moins un commissaire au compte pour une durée de trois ans. Ces
conditions sont :
- Total bilan supérieur à 250M
- chiffre d’affaire annuel supérieur à 500M
- Effectif permanent supérieur à 50 salariés

F. La Responsabilité
Les associés sont indéfiniment et solidairement engagés des dettes sociales. Les créanciers
peuvent donc poursuivre n’importe quel associé pour le paiement de la créance.
Toutefois, les créancier ne peut poursuivre les associés que lorsqu’une mise demeure est
restée sans suite durant 60 jours minimum, délais qui peut être prorogé par ordonnance du
président de la juridiction compétente. Cette poursuite se fait par acte extrajudiciaire.
La mise en demeure un acte par lequel le créancier réclame solennellement à son débiteur
l’exécution de son obligation soit par acte sous seing privé soit par acte authentique. Par
contre, la lettre de relance est une lettre à travers laquelle le créancier invite le débiteur à
exécuter son obligation. La différence entre les deux lettres est que dans la mise en demeure,
il est donné un délai au débiteur pour exécuter son obligation et dans la lettre de relance, le
créancier ne demande qu’au débiteur de payer sa dette.
II. La gérance de la SNC
La SNC est structurée à travers un découpage tripartite :
- Les organes de directions (les gérants) : ceux qui dirigent
- L’assemblée des associées : ceux qui prennent les décisions
- Les organes de contrôle (le commissaire au compte) : ceux qui contrôlent
Les dirigeants sociaux sont : le PCA, le PDG, l’AG, le président (SA) et le DG
A. Les gérants de la SNC
Cela peut correspondre à une personne physique ou morale. Les gérants peuvent être désignés
dans les statuts (gérant statutaire) ou il est désigné après les statuts, mais par acte séparé
(gérants non statutaire). Si le gérant n’a pas été mentionné dans les statuts, tous les associés
sont gérants (Article 276 de l’AU).
B. Les pouvoirs du gérant dans la SNC
Dans les rapports entre associés, le gérant peut faire tous les actes de gestion qui entrent dans
l’intérêt de la société, sauf en cas de limitation dans les statuts. Concernant les tiers, le gérant
engage la société par les actes entrant dans l’objet social. En d’autres termes, le gérant vis-à-
vis des tiers ne peut poser des actes de l’objet social à moins qu’il ait l’autorisation des
associés. Les clauses statutaires limitant les actes du gérant sont inopposables aux tiers. En
cas de pluralité de gérance, les associés gérants détiennent tous les pouvoirs du gérant.
C. La rémunération du gérant
Prévue par l’article 278 du l’AUDCG, le gérant peut être rémunéré ou le mandat de gérance
se fait gratuitement. S’il est rémunéré, la rémunération est fixée par l’ensemble des associés.
Le gérant qui n’est pas associé n’est pas commerçant malgré son statut de gérant. La décision
de rémunération est valable si et seulement si :
- La rémunération a été votée à la majorité en nombre et en capital des associés si le
gérant n’est pas associé
- La rémunération est votée à la majorité en nombre et en capital des autres associés si
le gérant est associé.
D. La révocation du gérant
Concernant le gérant statutaire associé, la révocation peut être faite qu’à unanimité des autres
associés (Article 279 de l’AUDCG). Pour le gérant statutaire non associé, la révocation se fait
suivant les conditions du quorum et des majorités fixées par les statuts.
Concernant le gérant non statutaire, associé ou pas, il est révoqué en majorité en nombre et en
capital des associés ou autres associés compte tenu de l’article 280 de l’AUDCG. Si la
révocation est faite sans motif, elle peut donner lieu à des dommages et intérêts. Et le gérant
associé peut demander de se retirer de la société en demandant le remboursement de ses titres
sociaux. Et lorsqu’ils ne se sont pas d’accord entre eux, un expert désigné par la juridiction
compétente va les départager.
III. Les décisions collectives
Elles sont prises à partir :
- D’une constitution (les statuts définissent les règles relatives à la modalité de
constitution conformément à l’article 285 de l’AUDCG)
- De l’assemblée (la règle de l’unanimité)
L’assemblée générale ordinaire est faite pour résumer les états financiers, analyser les états
de synthèse. La décision est valable lorsque les associés présents ont au totale plus de la
moitié du capital social, même si tous les associés ne sont pas présent. Au cas contraire, la
décision n’est pas valable. L’assemblée doit être présidée par l’associé qui a le plus grand
nombre de parts même si il est représenté par un mandataire. Par contre, il existe des cas où
le mandataire n’est pas un associé :
- Des copropriétaires d’une part sociale indivise (le mandataire est exclusivement choisi
par parmi les indivisaires. Si les indivisaires ne se mettent pas d’accord pour le
mandataire, le juge va choisir et il peut même choisir une personne différente des
indivisaires.)
- D’une part sociale grevée à l’usufruit (exemple du père de famille qui donne un bien
immobilier comme apport mais que c’est le fils qui perçoit l’usufruit. C’est le receveur
de l’usufruit qui a le droit de vote).
Les décisions sont prises à l’unanimité à quelques exceptions près (les décisions relatives à la
rémunération et à la révocation du gérant).
L’assemblée extraordinaire se fait entre les commanditaires ou avec tous les associés.

Section2 : La Société en Commandite Simple


Est la société dans laquelle coexistent un ou plusieurs associés (Article 293 de l’AUSC/GIE).
Il faudra donc au moins un commandité et un commanditaire. Mais, la SCS ne peut être
constitué au moins avec deux associés. Ces dits associés sont indéfiniment et solidairement
responsables des dettes sociales (pour les commandités) et sont responsables en fonction de
leurs apports (pour les commanditaires). Cependant, si l’associé commanditaire pose des actes
de gestions, il devient indéfiniment et solidairement responsable des dettes sociales avec les
associés commandités.
I. Les généralités de la SCS
Toute personne physique ou morale peut être associée. Il faut au moins deux associés et
les associés commandités sont des commerçants. Les mineurs et majeurs incapables ne
peuvent pas être commandités (compte tenu du fait qu’un mineur non émancipé et majeur
incapable ne peuvent être commerçants) mais ils peuvent cependant être commanditaire.
Concernant le capital social, il n’y a pas de montant fixe exigé par l’AU, le CS est fixé
dans les statuts. Ce dit CS est composé des apports en nature et en numéraire sont libérés
lors de la constitution de la société et les apports en industrie sont libérés au fur et à
mesure.
Pour la gérance, ce sont les statuts qui fixent la durée de la gérance. Et si les statuts ne
désignent pas le gérant, tous les commandités seront des gérants non statutaire. Toutes les
règles applicables à la SNC le sont par la SCS à moins qu’elles soient prévues dans le
Livre 2 propre à la SCS.
Pour la Cession des parts, la décision est prise à l’unanimité en principe mais le législateur
permet aux statuts de fixer d’autres règles telles que les majorités qui sont :
- Si un associé commanditaire cède ses parts à un associé (sans distinction), la cession
est libre ;
- Si un associé commanditaire cède ses parts à un tiers, il faut le consentement unanime
de tous les associés commandités et la majorité en nombre et en capital des associés
commanditaires ;
- Si un associé commandité cède ses parts à un associé ou un tiers, il faut le
consentement unanime de tous les associés commandités et la majorité en nombre et
en capital des associés commanditaires.
Concernant les décisions collectives, les dispositions sont pareilles que celles de la SNC.

CHAPITRE II : LA SOCIETE A RISQUE LIMITE


Selon l’article 309 de l’AUSC/GIE : « la société à responsabilité limitée est une société dans
laquelle les associés ne sont responsables des dettes sociales qu'à concurrence de leurs apports
dans la société. » Elle peut être instituée par une personne physique ou morale, ou autre entre
deux ou plusieurs personnes physiques et morales.

Section 1 : La SARL


La SARL est une société hybride. Elle est une société dans laquelle les associés ne sont
responsables des dettes qu’à la hauteur de leurs apports et dont les droits sont représentés d
Une ou plusieurs personnes peuvent être associées conformément à l’article 309 de
l’AUSC/GIE. Les mineurs, majeurs incapables et les époux peuvent être associé d’après
l’article 8 de l’AU. La qualité d’associé n’emporte pas la qualité de commerçant d’après
l’article
Dans la SARL, le minimum du capital social est fixé à 1.000.000 sauf dispositions nationales
contraires, compte tenu de l’article 311 de l’AUSC/GIE. Cependant, une loi permet aux
statuts de fixer le CS minimum. Le capital social est divisé en parts sociales égales de valeur
minimale de 5.000 francs. Les apports en industrie ne concourent pas à la formation du CS.
Les apports en numéraire sont libérés lors de la souscription du CS de la moitié de 50% au
moins de la valeur nominale.
La libération du surplus intervient en une ou plusieurs fois dans un délai de deux ans à
compter de la date d’immatriculation de la société au RCCM cf. article 311 AU. En cas de
retard dans le versement des sommes restantes dues entraine de plein droit (automatiquement)
des intérêts.
Concernant la cession des parts, les statuts organisent en principe la cession des parts entre
associés. Si tel n’est pas le cas, la transmission se fait de manière libre (entre associés). Les
statuts peuvent également prévoir les modalités de transmission des parts sociales entre
conjoints, ascendants et descendants. A défaut, la cession est libre entre les intéressés.
La transmission titre onéreux à des tiers étrangers à la société est organisée par les statuts, à
défaut :
- La cession nécessite le consentement de la majorité des associés non cédant,
représentant les ¾ des parts sociales, déduction faite des parts de l’associé cédants
(Article 319 AUSC/GIE).
En cas de décès d’u associé, les statuts prévoient l’acquisition la qualité d’associé d’un ou
plusieurs héritiers ou successeurs du défunt par un agrément à des conditions qu’ils auront
fixées.
Toutefois, la majorité exigée pour l’adoption de l’agrément ne peut être plus forte que celle
prévue à l’article 319 de l’AUSC/GIE c’est-à-dire le consentement de la majorité des
associés non cédants représentant les ¾ des parts sociales déduction faite des parts de
l’associé cédant.
Les engagements pris lors de la création de la SARL
- Avant la constitution, les actes et engagement pris par le ou les fondateurs pour le
compte de la société en formation doivent être portées :
 A la connaissance des associés (annexés dans les statuts) avant la signature des
statuts dans le cas contraire (lorsque les associés signent les statuts cela veut dire
qu’ils ont votés à l’unanimité) ;
 A l’assemblée générale constitutive cf. article 106 de l’AUSC/GIE. Le vote de ces
dits engagements se fait à l’unanimité.

- Postérieurement à sa constitution mais avant l’immatriculation, les actes et


engagements accomplis pour le compte de la société en formation peuvent également
être repris par la société. Ils doivent cependant être approuvés par l’AGO ç majorité
des associés représentant la moitié des parts sociales lors de la première convocation et
s’ils n’ont pas été votés, ils seront votés en majorité relative (50%) lors de la deuxième
convocation.
Comment créer une SARL
- La souscription (Fiche d’identification)
- Rédaction des statuts
- Dépôt du CS à la banque
- Publication dans un JAL
- Constitution du dossier d’immatriculation
- Enregistrement au RCCM

I. La gérance de la SARL
Le gérant d’une SARL doit avoir la capacité nécessaire
Le gérant est nommé soit :
- Dans les statuts, dans ce cas-ci, les associés doivent donner leur accord à l’unanimité

- Par acte postérieur à la signature des statuts, dans ce cas-là, il sera nommé à la
majorité des associés représentant plus de la moitié du capital (majorité absolue) sauf
dispositions statutaires qui exige la majorité supérieure (majorité qualifiée ¾).
Le gérant doit être une personne physique associé ou non (Article 33 AU), il doit avoir la
capacité nécessaire pour accomplir les actes de gestion. De ce fait, il ne doit pas être frappé
d’interdiction, d’incapacité ou d’incompatibilité (les professions libérales, les fonctionnaires,
les comptables agréés et les professeurs) cf. article 7 de l’AUSC/GIE.
Concernant le mandat, il doit être prévu dans les statuts dans le cas contraire le mandat est de
4 ans renouvelables et sont réeligibles (article 324 de l’AUSC/GIE). Le géranr peut cumuler
la fonction de gérant et de salarié à condition qu’il effectue des activités tecniques
(ex. :comptable), il faut donc :
- Un emploi effectif
- Une distinction entre fonction technique et fonction de gérant
- Il ne doit pas être associé majoritaire
La rupture du contrat de mandat n’arrête donc pas le contrat de travail.
Concernant la responsabilité des dirigeants sociaux, les associés peuvent également intente
contre le gérant (Article 331 de l’AUSC/GIE).
Soit l’action est personnelle ou sociale. L’action sociale peut être soit individuellement soit
collectivement intentée par les associés représentant les ¼ des associés en nombre et le ¼ en
capital. Cette action peut être prescrite dans un délai de trois ans à compter du fait
dommageable ou de sa révelation s’il a été dissimilé. Et le délai est de 10 ans lorsqu’il s’agit
d’infraction qualifiée de crime (article 332 de l’AU)
Concernant la révocation du gérant statutaire ou non statutaire la décision est prise par les
associés représentant plus de la moitié des parts sociales. Toute délibération prise en violation
de cette disposition est nulle.
Par contre, lorsque le gérant détient 50% des parts sociales, la révocation sera faite devant la
juridiction compétente dans le ressort dans laquelle est situé le siège social pour juste motif à
la demande de n’importe quel associé.

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