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Action c’est pour SA et SAS, part social c’est pour société de personne.
- La qualité d’associé emporte la qualité de commerçant (dès lors qu’on est associé, on a
la qualité de commerçant)
- L’exigence des apports (en nature, numéraire et en industrie) même si aucun minimum
n’est exigé
- Les décisions collectives sont prises à l’unanimité des associés sauf décisions
contraires des statuts.
F. La Responsabilité
Les associés sont indéfiniment et solidairement engagés des dettes sociales. Les créanciers
peuvent donc poursuivre n’importe quel associé pour le paiement de la créance.
Toutefois, les créancier ne peut poursuivre les associés que lorsqu’une mise demeure est
restée sans suite durant 60 jours minimum, délais qui peut être prorogé par ordonnance du
président de la juridiction compétente. Cette poursuite se fait par acte extrajudiciaire.
La mise en demeure un acte par lequel le créancier réclame solennellement à son débiteur
l’exécution de son obligation soit par acte sous seing privé soit par acte authentique. Par
contre, la lettre de relance est une lettre à travers laquelle le créancier invite le débiteur à
exécuter son obligation. La différence entre les deux lettres est que dans la mise en demeure,
il est donné un délai au débiteur pour exécuter son obligation et dans la lettre de relance, le
créancier ne demande qu’au débiteur de payer sa dette.
II. La gérance de la SNC
La SNC est structurée à travers un découpage tripartite :
- Les organes de directions (les gérants) : ceux qui dirigent
- L’assemblée des associées : ceux qui prennent les décisions
- Les organes de contrôle (le commissaire au compte) : ceux qui contrôlent
Les dirigeants sociaux sont : le PCA, le PDG, l’AG, le président (SA) et le DG
A. Les gérants de la SNC
Cela peut correspondre à une personne physique ou morale. Les gérants peuvent être désignés
dans les statuts (gérant statutaire) ou il est désigné après les statuts, mais par acte séparé
(gérants non statutaire). Si le gérant n’a pas été mentionné dans les statuts, tous les associés
sont gérants (Article 276 de l’AU).
B. Les pouvoirs du gérant dans la SNC
Dans les rapports entre associés, le gérant peut faire tous les actes de gestion qui entrent dans
l’intérêt de la société, sauf en cas de limitation dans les statuts. Concernant les tiers, le gérant
engage la société par les actes entrant dans l’objet social. En d’autres termes, le gérant vis-à-
vis des tiers ne peut poser des actes de l’objet social à moins qu’il ait l’autorisation des
associés. Les clauses statutaires limitant les actes du gérant sont inopposables aux tiers. En
cas de pluralité de gérance, les associés gérants détiennent tous les pouvoirs du gérant.
C. La rémunération du gérant
Prévue par l’article 278 du l’AUDCG, le gérant peut être rémunéré ou le mandat de gérance
se fait gratuitement. S’il est rémunéré, la rémunération est fixée par l’ensemble des associés.
Le gérant qui n’est pas associé n’est pas commerçant malgré son statut de gérant. La décision
de rémunération est valable si et seulement si :
- La rémunération a été votée à la majorité en nombre et en capital des associés si le
gérant n’est pas associé
- La rémunération est votée à la majorité en nombre et en capital des autres associés si
le gérant est associé.
D. La révocation du gérant
Concernant le gérant statutaire associé, la révocation peut être faite qu’à unanimité des autres
associés (Article 279 de l’AUDCG). Pour le gérant statutaire non associé, la révocation se fait
suivant les conditions du quorum et des majorités fixées par les statuts.
Concernant le gérant non statutaire, associé ou pas, il est révoqué en majorité en nombre et en
capital des associés ou autres associés compte tenu de l’article 280 de l’AUDCG. Si la
révocation est faite sans motif, elle peut donner lieu à des dommages et intérêts. Et le gérant
associé peut demander de se retirer de la société en demandant le remboursement de ses titres
sociaux. Et lorsqu’ils ne se sont pas d’accord entre eux, un expert désigné par la juridiction
compétente va les départager.
III. Les décisions collectives
Elles sont prises à partir :
- D’une constitution (les statuts définissent les règles relatives à la modalité de
constitution conformément à l’article 285 de l’AUDCG)
- De l’assemblée (la règle de l’unanimité)
L’assemblée générale ordinaire est faite pour résumer les états financiers, analyser les états
de synthèse. La décision est valable lorsque les associés présents ont au totale plus de la
moitié du capital social, même si tous les associés ne sont pas présent. Au cas contraire, la
décision n’est pas valable. L’assemblée doit être présidée par l’associé qui a le plus grand
nombre de parts même si il est représenté par un mandataire. Par contre, il existe des cas où
le mandataire n’est pas un associé :
- Des copropriétaires d’une part sociale indivise (le mandataire est exclusivement choisi
par parmi les indivisaires. Si les indivisaires ne se mettent pas d’accord pour le
mandataire, le juge va choisir et il peut même choisir une personne différente des
indivisaires.)
- D’une part sociale grevée à l’usufruit (exemple du père de famille qui donne un bien
immobilier comme apport mais que c’est le fils qui perçoit l’usufruit. C’est le receveur
de l’usufruit qui a le droit de vote).
Les décisions sont prises à l’unanimité à quelques exceptions près (les décisions relatives à la
rémunération et à la révocation du gérant).
L’assemblée extraordinaire se fait entre les commanditaires ou avec tous les associés.
I. La gérance de la SARL
Le gérant d’une SARL doit avoir la capacité nécessaire
Le gérant est nommé soit :
- Dans les statuts, dans ce cas-ci, les associés doivent donner leur accord à l’unanimité
- Par acte postérieur à la signature des statuts, dans ce cas-là, il sera nommé à la
majorité des associés représentant plus de la moitié du capital (majorité absolue) sauf
dispositions statutaires qui exige la majorité supérieure (majorité qualifiée ¾).
Le gérant doit être une personne physique associé ou non (Article 33 AU), il doit avoir la
capacité nécessaire pour accomplir les actes de gestion. De ce fait, il ne doit pas être frappé
d’interdiction, d’incapacité ou d’incompatibilité (les professions libérales, les fonctionnaires,
les comptables agréés et les professeurs) cf. article 7 de l’AUSC/GIE.
Concernant le mandat, il doit être prévu dans les statuts dans le cas contraire le mandat est de
4 ans renouvelables et sont réeligibles (article 324 de l’AUSC/GIE). Le géranr peut cumuler
la fonction de gérant et de salarié à condition qu’il effectue des activités tecniques
(ex. :comptable), il faut donc :
- Un emploi effectif
- Une distinction entre fonction technique et fonction de gérant
- Il ne doit pas être associé majoritaire
La rupture du contrat de mandat n’arrête donc pas le contrat de travail.
Concernant la responsabilité des dirigeants sociaux, les associés peuvent également intente
contre le gérant (Article 331 de l’AUSC/GIE).
Soit l’action est personnelle ou sociale. L’action sociale peut être soit individuellement soit
collectivement intentée par les associés représentant les ¼ des associés en nombre et le ¼ en
capital. Cette action peut être prescrite dans un délai de trois ans à compter du fait
dommageable ou de sa révelation s’il a été dissimilé. Et le délai est de 10 ans lorsqu’il s’agit
d’infraction qualifiée de crime (article 332 de l’AU)
Concernant la révocation du gérant statutaire ou non statutaire la décision est prise par les
associés représentant plus de la moitié des parts sociales. Toute délibération prise en violation
de cette disposition est nulle.
Par contre, lorsque le gérant détient 50% des parts sociales, la révocation sera faite devant la
juridiction compétente dans le ressort dans laquelle est situé le siège social pour juste motif à
la demande de n’importe quel associé.