Messieurs,

Avant de développer les entraves que le tableau de service de Mons mets face à ma reprise, je vais
reprendre l’accord concernant mon mi-temps médical.

La reprise se fait sur base d’un mi-temps normal de conducteur en continuant à suivre ma série.
Cela consiste en, sur 2 semaines:
- Non occupation du lundi a vendredi inclus de la première semaine
- Horaire de série du samedi de la première semaine au dimanche de la 2ème semaine (inclus).

C’est sur base de cet horaire que nous avons convenu un accord le 14 Novembre. Convenant aussi
que la reprise se ferait le 1er décembre par de la Non-Occupation afin que la reprise se face sur une
semaine complète.

Horaire que j’ai le jour même, de vive voix expliqué au tableau de service. Précisant que j’acceptais
d’être mis hors série le temps de faire le nécessaire pour que je reprenne (bilan annuel, visites
médicales et éventuellement études de ligne et formations permanentes dans la foulée).

Les jours de Non-occupation de décembre doivent donc être les 1 et 2 Décembre, du 12 au 16

décembre inclus et du 26 au 30 décembre inclus. J’ai posé mes congés restant sur tous les autres
jours.

Le 30 Novembre, veille de mon premier jour dans le régime du temps partiel, je reçois un mail
m’informant que je serais en formation le 13 décembre. Je téléphone donc au tableau de service
pour signaler l’erreur.

On m’informe qu’ils ne sont au courant d’aucun mi-temps me concernant. Le dirigeant du tableau

de service me signale que si je suis en mi-temps, je ne peux pas être en série, que c’est un mi-temps
spécial dont HR dicte l’horaire mais qu’il ne sait pas comment il fonctionne et qu’il doit donc
inclure aussi les Week-End.

Je lui répète l’horaire sur lequel il y a un accord et que c’est celui là qui doit être mis en place.
Je n’ai reçu le mail d’accord du temps-partiel que le 1er Décembre.

Le lundi 5/12, je passe mon simulateur et mon bilan annuel. Je constate que j’ai été placé et Non-
Occupation le Week-end (Ce qui n’est pas autorisé dans le cadre d’un temps partiel normal, donc
par l’accord). Je signale le problème à mon team leader en lui expliquant l’accord et il contacte le
tableau de service qui lui ressort la même chose qu’à moi une semaine plus tôt.

Il me dit qu’il va s’en occuper. Je lui dit qu’il est hors de question que je travaille tant que l’accord
ne sera pas respecté, car c’est ce que la procédure de reprise prévoit (cf check-list – Temps partiels
médicaux)

Le jeudi 8/12, je reçois un appel du dirigeant du tableau de service, 2h AVANT ma prise de service,
qui, de nouveau, me dit que c’est impossible avec les règles de HR, parce que ça ne fonctionne pas
comme un mi-temps normal dans le système mais il ne sait pas en quoi ça diffère (recalcul
automatique des CX RX, mais pas comme avec les maladies mais on sait pas…).

Dans la conversation, je rappelle que si pas d’accord, pas de retour et qu’il est mieux d’avoir
quelqu’un a mi-temps que pas là.
Je précise que l’horaire que je défends me rends plus disponible pour effectuer mes services
(Disponible 9 jours au lieu de 7)
En suivant la série, il est autorisé de remplacer un service par une disponibilité mais pas l’inverse.
Ce qui veut dire qu’il est possible de retirer un service s’il y en a de trop mais qu’il n’est pas
possible d’en rajouter un s’il en manque (sauf période de Hors série).

En gros, il est possible de faire un mi-temps avec un horaire en série seulement si les WE de la série
sont aussi travaillés.

J’ai précisé aussi que c’était mon dernier service avant mes congés et que si le problème n’était pas
réglé, je conciderais que mes congé étaient accordés. (à ce moment là, je n’ai AUCUN congé refusé
dans l’application APS.)

A la fin de mon service, je n’ai pas reçu de mail de refus de congé et je n’ai pas de notification de
service suivant dans e-drive. La permanence n’a pas de service de reprise pour moi et fouille Apolo
à ma demande. Le jour 24/12 et 25/12, il trouve des services se terminant à 22h30 les 2 jours
(services E104).

Je n’ai reçu la notification de congé refusé que le lendemain alors que j’étais DÉJÀ en congé.

Le 10/12, je constate que le WE du 17/12 et 18/12 se voit encore attribuer une non-occupation qui
m’indique donc que l’accord n’est toujours pas respecté. Étant donné le contexte de changement de
série, je relativise et décide de laisser passer ma semaine de 1/2 temps malgré l’irrégularité de celle-
ci (elle inclut le WE)

Aujourd’hui, 19/12, ma place en série est la semaine 7 de la série E de Braine-le-Comte. Cette

semaine indique des services les Lundi, Mercredi, jeudi et vendredi, pas de service le WE.
Hors, e-drive m’indique toujours 2 fois le service 104 le WE du 24 et 25, ce qui déroge à la série,
donc à l’accord de 1/2 temps médical.

Je ne peux m’empêcher d’interpréter le choix de ces services, alors qu’il y a un désaccord, comme
une pression supplémentaire voire une punition à mon égard (ce ne serait pas la première fois) en
impactant ma vie de famille.

Je tiens a rappeler que c’est moi qui ai voulu reprendre la conduite de trains et que c’est pour
m’éloigner des tracas administratifs et de ce genre de problème que je devais reprendre à mi-temps.
Le temps partiel que je propose est celui qui est le plus axé vers la simplicité organisationnelle dans
ce but.

Cette situation génère déjà beaucoup de stress alors que je n’ai toujours pas conduit de train et ce
par des comportements non professionnels de la part de certains collaborateurs.

C’est le travail du tableau de service d’appliquer l’accord, pas de me mettre de la pression pour que
j’accepte leurs conditions,à commencer par le non respect de la série..

Il leur est d’ailleurs tout à fait possible de me placer hors série et de m’attribuer les services et les
libertés de correspondant à ma série, tant qu’ils ont une justification médicale (l’accord de 1/2
temps), ce afin de me garantir le suivi de ma série.

Moyens déloyaux constatés :

- Rien n’avait été fait en 16 jours avant ma reprise
- Refus d’appliquer l’accord à 3 reprises (avec excuses bidon) (le 30/11, le 4/12 et le 8/12)
- Appels en dehors des heures de service alors qu’ils ont accès à mon horaire.
- Cacher mon service de reprise du 24/12 (pas dans e-drive et e500/e505, les moyens prévus )
- Non communication des e500 et e505 alors que c’était toujours prévu par le règlement.
- Choix des services du 24/12 et 25/12 impactant directement ma vie de famille.
- AUCUNE information ou explication de la part de HR ou du tableau de service concernant
le refus de me faire suivre ma série.

Je ne site aucun nom car j’ai PEUR d’autres représailles de la part de plusieurs des personnes
concernées.

J’envisage sérieusement de demander l’annulation de ce temps partiel pour cause de non respect de
l’accord de la part de SNCB et d’entamer des procédures pour le harcèlement à mon égard.

Car, à ces événements, je rajoute ce qui s’est produit lors de ma tentative de reprise en Juillet.
J’ai repris le travail après le 5 Juillet et étais en long termes à partir du 16/07. J’avais demandé des
congés supplémentaires au-delà et par courtoisie, je n’ai pas demandé mon service de reprise.
Après une semaine de congé, j’ai téléphoné au tableau de service afin d’avoir une date de reprise. Il
m’a fallu une semaine d’appels quasi quotidiens avant d’avoir une réponse vague : « Untel passe sa
visite médicale de reprise lundi, je t’ai mis ses services mais s’il reprends tu as tes congés ».
Je précise qu’à chaque communication, je signalais que j’avais besoin de la date pour organiser mon
RETOUR et celui de ma famille!

J’ai donc reçu une notification de refus de congé le vendredi après ce dernier appel. Il s’est avéré
que l’agent n’avais PAS été planifié en visite médicale car il avait DÉJÀ signalé la prolongation de
son arrêt maladie…
Après ma reprise en Août, j’ai reçu une demande de modification de mon horaire d’un agent du
tableau de service que j’ai acceptée.
Le Week-end du 19 Août, j’ai constaté dans mon horaire de travail l’absence de la dernière
opération du service sur l’e-drive. Un simple trajet à pied qui s’il avait présent sur la fiche aurait
prolongé mon service de 5 minutes et aurait du nécessiter mon autorisation qui cette fois n’avait pas
été demandée. (Que je donnais volontiers à l’époque).
Durant mon service, j’ai rencontré d’autres collègues qui m’ont montré les omissions similaires sur
leurs services et m’ont précisé que le problème était connu et signalé depuis AVANT que les
services ne soient en application et n’avait pas été modifié. (Donc volontairement)

C’est donc suite à ces

- Mensonges quand au possible octroi de congés.
- Obligation de contacter le travail tous les jours ou de surveiller ses mails alors qu’en
VACANCES !
- Omissions volontaires pour tricher sur les horaires.
- Refus du simple respect de demander l’autorisation requise.
De la part du tableau de service que mon médecin à décidé de m’écarter à nouveau du travail.

J’ajouterai aussi les événements qui m’ont poussé a contacter mon médecin, s’étant produits ou que
j’ai découvert en décembre 2021 et janvier 2022, avant mon arrêt en le 6 février 2022.

En novembre-décembre 2021, 2 congés d’urgence dont les motifs avaient été acceptés avaient été
laissés vides par le tableau de service puis lorsque je leur ai signalé on été changés en Absences
Injustifiées et donc retirés de mon salaire. Lorsque j’ai signalé l’erreur, outre le prétexte que mon
supérieur direct n’avait pas fait le nécessaire, ce dont je doute, ils ont changé les absences en
Congés qui ont été déduit de mes cotas, MAIS en janvier, rien n’avait été fait pour me payer les
jours prélevés par erreur. Me faisant payer 2 absences légitimes par la perte financière de 2 jours de
paye ET de 2 jours de congé.
J’ai donc à ce moment scrupuleusement fouillé mes fiches de paye. Ce qui m’a permis de constater
qu’une prime (bilinguisme technique) ne m’était plus payée depuis 3 ANS. (j’ai passé un examen de
Néerlandais entre-temps).
Cette prime étant mensuelle et fixe, je ne la vérifie pas (je vérifie rarement mes fiches de paye)
Je me souviens encore d’une conversation liée à cela en décembre 2018 alors que j’étais Hors
sécurité (C-PAP):
« Dirigeant du tableau de service de l’époque : Je te retire ta prime de bilinguisme puisque tu ne va
plus en Flandre, tu ne te sers plus du flamand.
Moi : Non, Tu vas la laisser car la semaine prochaine tu m’envoies en formation Néerlandais, donc
je m’en sers. »
J’ai vérifié le mois suivant, durant lequel j’ai repris la conduite (en Flandre principalement) et la
prime était présente.
C’était en fait la dernière fois qu’elle avait été versée avant mai 2022, date à laquelle j’ai récupéré la
prime et les arriérés.

Qui plus est, afin de rétablir la situation, j’ai du activement suivre la procédure alors que mon état
de santé demandait une coupure totale avec le travail.

Récapitulons
- Décision arbitraire m’impactant financièrement à long terme, malgré contestation légitime (prime)
- Erreur ou manquement impactant financièrement. (absences)
- Erreur ou manquement impactant mes cotas de congés.
- Implication nécessaire impactant ma guérison.

Ce courrier résume grossièrement les faits depuis les 13 derniers mois. Je n’y ai inclus que les
interactions problématiques avec le Tableau de service, qu’il, dans la majorité des cas, aurait pu
éviter en faisant simplement son travail en temps et en heure ou en acceptant ses erreurs et en les
corrigeant. Malheureusement, il semblerait que les problèmes surviennent d’un travail qui n’est soit
pas fait, soit pas à temps, ou bien de tentatives de dissimulation d’erreurs.

Je n’ai pas la prétention d’être parfait, mais dans ces cas, j’ai effectué les procédures en temps prévu
voir en avance, j’ai activement prévenu lorsque les problèmes survenaient et j’ai, à plus d’une
reprise, fait preuve une courtoisie professionnelle en leur laissant des délais alors que
réglementairement je n’y était pas tenu ; Je me suis par ailleurs efforcé de contacter ces agents
pendant leurs services, m’excusant et n’abordant pas le travail lorsque par inadvertance je tombais
sur eux en dehors. Et ce alors que je n’ai, moi, pas accès à leurs horaires pour m’en assurer.

Il est important de préciser que si les manquements du Tableau de service ne sont généralement pas
signalés par les conducteurs, c’est entre autre car ils ont les outils pour impacter durement la vie
privée des agents dont ils ont la charge. Cela entraîne une forte crainte de vengeance du service en
cas de plainte contre l’un des leurs. Les coïncidences sont nombreuses entre le refus de leur
accorder une faveur, ou d’accepter une modification, et l’horaire pourri du hors-série qui s’en suit
ou le refus de congés.

En conclusion, je pense que, vu le ratio du nombre d’événements m’impactant sur le peu de temps
de travail que j’ai effectué cette année, il est raisonnable de penser que cela ait un impact sur mon
rétablissement et, cela étant du fait de mon employeur, je rentre maintenant dans un cadre autre
qu’une simple maladie personnelle.

PRO ENSEMBLE,
Jean-François Penninck
0491/16.15.61