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L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
PROTOCOLES
REANIMATION PEDIATRIQUE
REANIMATION NEONATALE
Tome 4 : Maternité
CHU BICÊTRE
Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 2
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
SOMMAIRE
SALLE DE NAISSANCE
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L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
1. APPEL ANTÉNATAL
o Appel en début de travail: Prévenir le pédiatre en début de travail ou de déclenchement afin qu’il
puisse s’organiser et éventuellement rencontrer les parents, et le rappeler en fin de travail pour qu’il soit
présent pour la naissance, dans les circonstances suivantes :
Accouchement prématuré <35 SA
Naissance d’un enfant porteur d’une malformation connue et nécessitant une prise en charge
immédiate : (cardiopathie à risque immédiat, omphalocèle ou laparoschisis, suspicion d’atrésie de
l’œsophage, hernie diaphragmatique… (en général, dans ces cas, la conduite néonatale est
précisée dans le compte-rendu de l’entretien anténatal avec le pédiatre)
o Appel en urgence encours de travail: Appeler le pédiatre le plus rapidement possible en cas de survenue
de:
Souffrance fœtale aiguë sévère nécessitant en urgence une extraction instrumentale ou une
césarienne
Dystocie nécessitant une manœuvre attendue difficile
Dystocie des épaules vraie
Manœuvre difficile sur deuxième jumeau
2. APPEL POSTNATAL
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1. AVANTAGE :
Permet d'obtenir des quantités importantes de sang fœtal et d’éviter de piquer directement l'enfant.
2. TECHNIQUE :
Placer deux clamps afin d'isoler une portion de cordon (ce qui maintient les vaisseaux turgescents).
Piquer un des vaisseaux (artère ou veine) avec une aiguille montée sur une seringue et aspirer doucement.
Ne jamais "traire" le cordon, ce qui aurait pour effet de récupérer des substances contenues dans la gelée de Wharton
susceptibles de fausser les dosages (notamment facteurs de l’hémostase).
3. INDICATIONS :
Tous les examens biologiques (biochimie, hématologie, immunologie...) peuvent être faits sur le sang du cordon, qui est du
sang fœtal.
Par exemple :
Gaz du sang et acide lactique (sang artériel de préférence),
NFS,CRP
Hémostase (risque d'avitaminose K, d'hémophilie, de maladie de Willebrand…)
Bilan d'incompatibilité fœto-maternelle (bilirubine, NFS, Coombs direct)
Sérologies (toxoplasmose, V.I.H., cytomégalovirus, rubéole, varicelle...),
Bilan endocrinien (thyroïdien par exemple), etc...
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ANOXIE PERINATALE
1 IntÉrêt :
Évaluer le degré d'anoxie ante et/ou per-natale, aiguë ou chronique.
2 TECHNIQUE :
Prélever de préférence du sang artériel (c'est à dire qui vient de l'enfant, et non veineux venant du placenta) pour mesure
des gaz du sang et dosage de l'acide lactique.
3 INTERPRÉTATION :
Sont considérés comme pathologiques les résultats suivants :
pH < 7,15 Base-déficit ≥ 10 mEq/l Acide lactique ≥ 6
4 CONDUITE A TENIR
Contrôler prélèvement pathologique à H2 par prélèvement veineux. CAT (sous réserve d’un pH normal)
o AL diminue pas de contrôle
o AL augmente mais est <9 avec un examen clinique normal
Si pas de contexte obstétricale à risque d’anoxie grave pas de contrôle
Si contexte obstétricale a risque d’anoxie grave (HRP …) contrôle à H3 et examen par IDG
o Si examen clinique anormal et/ou AL > 9 contrôle à H3 et appel IDG pour examen clinique et vérification
de l’absence de critères cliniques de mise en hypothermie (remplir grille)
Remarque : lorsqu’il existe une dissociation entre la gravité de l’anoxie, l’état clinique de l’enfant et le degré d’acidose
au cordon, faire un contrôle 30 à 60 minutes plus tard : l’acidose peut apparaître secondairement, lors de la reprise
d’une hémodynamique correcte.
Si pH <7.00 sur sang de cordon, ou acide lactique ≥9, sur sang de cordon ou secondairement :
o L’enfant doit être examiné par le pédiatre
o Discussion d’une hospitalisation (cf protocole) selon
Anamnèse obstétricale
Etat à la naissance, qualité et rapidité de la récupération
o Remplir la feuille d’évaluation neurologique du protocole hypothermie
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Hospitalisation à l’unité :
Même si l’enfant a correctement récupéré, toute souffrance fœtale sévère, évaluée sur
L’anamnèse obstétricale (attention aux situations obstétricales d’arrêt de la circulation placentaire :
HRP, rupture utérine…).
sur les anomalies du RCF
l’équilibre acido-basique à la naissance (Si pH <7.00, ou acide lactique ≥ 10, sur sang de cordon ou
secondairement ).
l’état clinique de l’enfant (toute récupération imparfaite lors de l’examen de H2)
o nécessitent une surveillance attentive, (clinique ± biologique), pendant les 24 à 48 premières heures : ne pas
hésiter à prendre l’enfant en observation à l’Unité, surtout pour la nuit. Prévoir ETF + EEG selon évolution
clinique.
Cas particulier : Dans les cas d’AL entre 9 et 10 sans anamnèse obstétricale et avec un état clinique à la naissance
parfait examen par le pédiatre
Si examen normal et AL diminue L’enfant peut rester en SDC mais hospitalisation facile à l’unité au moindre
doute.
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Objectif et données:
L’objectif est d’améliorer le devenir à long terme des nouveau-nés ayant une encéphalopathie anoxo-ischémique (EAI)
périnatale.
L’encéphalopathie anoxo-ischémique (EAI) du nouveau-né à terme secondaire à une asphyxie périnatale est une cause
importante de décès (23% des 4 millions de décès néonataux annuels) et de séquelles neurodéveloppementales (20% des
cas d’infirmité motrice cérébrale (IMC), Perlman 2006). Elle survient chez 2 nouveau-nés pour 1000 naissances vivantes.
Des études animales puis humaines ont montré que l’hypothermie controlée pourrait améliorer le devenir de ces nouveau-
nés en exerçant un effet neuroprotecteur.
Chez l’adulte, l’hypothermie contrôlée améliore le devenir neurologique à court terme après arrêt cardiaque et fait
désormais partie des recommandations internationales.
Chez le nouveau-né aucune recommandation n’a encore été émise. Cependant, 3 études randomisées contrôlées
multicentriques ont montré l’innocuité et le bénéfice à 12 ou 18 mois de cette thérapeutique sur la mortalité et le devenir
neurologique des enfants atteints d’EAI. Les résultats de la quatrième étude (TOBY) sont en cours de publication et
confirment ceux des 3 autres études.
Critères d’inclusion :
à discuter avec la réanimation (inclusion si A+B+C+D+E)
A. nouveau-né AG ≥ 36 SA
B. PN > 1800g
C. Age post-natal ≤ H6
E. Signes d’encéphalopathie :
au moins 3 items parmi ceux répertoriés dans le tableau ci-dessous (encéphalopathie modérée ou sévère)
OU 2 items+convulsions
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Encéphalopathie
Normal Encéphalopathie modérée
sévère
bébé bien présent bébé peu présent
conscience quand ouvre les yeux : si ouvre les yeux : comateux
regarde, fixe, suit la cible regard dans le vague
pauvre ou agitation absente
activité motrice globale harmonieuse, variée mouvements stéréotypés : ou trémulations de
boxe, pédalage décortication
décérébré
normale extension des membres
posture enroulement des
flexion des 4 membres flexion distale
membres sup.
normal
tonus axial hypotonie franche flaccide
ou hypotonie modérée
tonus périphérique bonne ouverture des mains mains et pieds crispés flaccide
faible
succion efficace mâchonnements sans absente
aspiration
pupilles normales, réactives myosis mydriase aréactive
FC normale, modulée lente immuable
périodique apnée
respiration normale
ou hyperventilation ou gasps
SNA
réflexes du tronc
(cornéens, toux)
présents présents abolis
à examiner si
conscience altérée
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INDICATION :
Tous les enfants nés dans un liquide méconial (et non seulement teinté)
CONDUITE A TENIR :
Si l’enfant va mal
o Atone, détresse respiratoire d’emblée:
o Aspirer le pharynx.
o Intuber systématiquement d’emblée, en évitant de ventiler au masque auparavant, et aspirer aussitôt, puis
poursuivre la réanimation selon les besoins.
Si l’enfant va bien :
o Aspirer soigneusement le pharynx, puis ausculter les champs pulmonaires :
o Si l’aspiration pharyngée est claire (ou le devient rapidement) et l’auscultation normale: inutile
d’intuber d’emblée mais surveillance de l’adaptation (Sa02) et intubation secondaire si l’enfant développe
une détresse respiratoire
o Si l’aspiration pharyngée est méconiale et abondante, si l’enfant développe une détresse respiratoire
et/ou l’auscultation est pathologique: intuber le plus rapidement possible et n'extuber que si les aspirations
sont claires et si l'auscultation normale.
Dans tous les cas, vider l’estomac pour éviter une inhalation secondaire sur un vomissement
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VB
César
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2 – RÉanimation
Allumer le chronomètre
Peser l’enfant
Essuyer tout le corps et poser le bonnet
Coller la SaO2, les électrodes de scope et la sonde thermique. Régler la table en auto avec température
cutanée à 37°.
Désobstruction douce de la bouche par la SF. Ne pas insister sur la désobstruction des narines.
Aspiration avec muccus extractor qui sera envoyé en bactério.
Ventilation au néopuff
Si absence de récupération et pas d’expansion thoracique augmenter FiO2 et Pmax (surtout si pas de
corticothérapie anténatale)
Intubation systématique (si possible après récupération avec Néopuff)
Ventiler immédiatement sur la machine
Si absence de récupération ou mauvaise expansion thoracique ---> augmentation transitoire de la Pmax
et Fi02. Retour rapide aux constantes initiales dès que la SaO2 est > 90%.
Adapter la FiO2 pour que SaO2 90-92%
Dès que stabilisation respiratoire et hémodynamique ---> mise au sec, sac.
Faire prélèvements bactériologiques périphériques (anus, oreilles + muccus extractor d’aspiration
initiale)
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2. CritÈres d’intubation
Silverman > 4-5
FiO2 > 30% pour avoir une SaO2 stable 92- 94 %
3. PÉriode d’observation
Durée maximum pendant laquelle on peut surveiller l’enfant en PPC en SDN à condition que l’enfant soit stable ou en
amélioration :
28 SA = 15-20 min
29-30 SA = 30 min
31-32 SA = 1 heure
33-36 SA = 2 heures
A terme = 3 heures
6. LIEU D’HOSPITALISATION
Réanimation
Enfants intubés ou dépendants de la PPC au maximum à la fin de la période d’observation
Unité de surveillance
Enfants sevrés de PPC avant la fin de la période d’observation et restant eupnéiques après sevrage (au moins ½
heure)
Le maintien en SDC seulement si PPC très brève, enfant eupnéique < H1, pas de PNT
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1. SystÉmatique : AG = 24-25-26-27 SA
Intubation systématique avec sonde à canal latéral si possible(diamètre externe des SIT 2,5 mm : Vygon avec canal
latéral 4,1 mm, Mallinckrott sans canal latéral : 3,7 mm, Abott avec canal latéral : 3,5 mm).En cas d’intubation avec
une SIT Mallinkrott, administration avec une sonde d’aspiration.
position de la SIT à « 7 + le poids en Kg », auscultation symétrique
Administration avant M30 (idéalement entre M15-M20)
Curosurf® (2,5 ml/kg) en bolus (1/2 tête à gauche, 1/2 tête à droite)
Donner la boite et le flacon à la Réa
Radio de thorax non nécessaire
2. EN CAS DE PATHOLOGIE RESPIRATOIRE TRES SEVERE pour transfert en réa dans de meilleures conditions
Surtout si contexte à risque, à fortiori avant 30-32 SA, (pas de corticothérapie anténatale, césarienne avant travail)
Après stabilisation de l’enfant
Signes cliniques évocateurs de MMH sévère (FIO2 > 60 %, labilité)
Toujours en discuter avec le réanimateur de Réa.
Radio de thorax si possible mais ne doit pas retarder l’administration
Mode d’administration idem
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1. Indication:
En cas d’intubation secondaire après échec de PPC
Essayer d’avoir une voie d’abord périphérique
2. administration:
AG ≥ 32 SA
Si voie d’abord
ATROPINE : 1 ml = 0,25 mg = 250
En IVL: 0,1 ml , quelque soit le PN
DIPRIVAN (1ml=10mg)
En IVL: 0,1 ml IVDL/kg (soit 1mg/kg)
Surveiller TA (TA avant et régler toutes les mn 10mn)
OU
AG < 32 SA
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1. RAPPEL
Portage maternel fréquent (15 à 20 % des femmes)
Risque de contamination per-natale du nouveau-né,
responsable d'infection potentiellement mortelle.
2. PENDANT LA GROSSESSE :
Tout traitement local ou général est inutile (récidive dès l'arrêt) et dangereux (risque de sélection de germes résistants),
sauf en cas de menace d’accouchement prématuré ou de rupture prématurée des membranes.
Un prélèvement vaginal est en principe systématique au cours du dernier mois de grossesse, afin de dépister toutes les
femmes porteuses et de proposer une antibiothérapie prophylactique per-partum.
À défaut, la présence de cocci Gram + à l’examen direct du liquide amniotique ou des secrétions vaginales, en début de
travail ou lors de la rupture de la poche des eaux, justifie la même prévention.
3. PENDANT L'ACCOUCHEMENT :
Mettre la mère, dès le début du travail, ou en début de déclenchement, sous Pénicilline ou Ampicilline, par voie intra-
veineuse, à raison d’une injection toutes les 4 heures (cf. protocole obstétrical). Pas d’antibio-prophylaxie systématique en
cas de césarienne avant début de travail.
En cas d’allergie, préférer l’Erythromycine (mais # 30 % des strepto B y sont résistants : en principe un antibiogramme est
systématiquement fait en cas de portage) ou une céphalosporine de 1ère génération.
4. À LA NAISSANCE :
Ne faire à l'enfant les prélèvements bactériologiques périphériques habituels que si l’antibio-prophylaxie maternelle a été
absente ou insuffisante (moins de 4 heures et de 2 injections avant la naissance) ou en cas d’anamnèse évocatrice
d’infection (cf. protocole de dépistage de l’infection)
Ne pas traiter d'emblée : Ne mettre sous antibiotiques que sur les critères habituels (cf. protocole).
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OMPHALOCELE
Rappels
L’omphalocèle est une issue d’anses digestives et de foie à l’intérieur du cordon ombilical
Il est associé dans plus de 30% des cas à des anomalies chromosomiques, syndromes polymalformatifs faisant
discuter une IMG. Fréquemment associé au syndrome de Wiedman-Bekwith (macrosomie, macroglossie, gros rein,
hypoglycémie ++)
Le pronostic de l’omphalocèle isolé dépend des complications respiratoires pouvant survenir après réintégration des
viscères dans l’abdomen.
Risque
Hypothermie favorisé par les larges surfaces d’échanges
Problèmes hémodynamiques par bascule du foie sur le coté
Risque infectieux
CONDUITE A TENIR
En anténatal
Faire les photocopies des éléments importants du dossier (caryotype, consultations anténatales,
bacterio…)
Prévenir le pédiatre (DECT n°17816)
Vérification du matériel
Table (mode cutané) recouverte d’un champ stérile et couveuse de transport en chauffe
Sacs à grêle (2)
Scope et saturation
Matériel de perfusion périphérique
Bonnet
Langes, casaques, champs, gants stériles
Ventilation (sonde d’intubation, matériel d’intubation, ventilateur)
Sonde gastrique n°8 à terme + seringue
A la naissance manipulation stérile – sac à grêle – réchauffement – hémodynamique
enfant placé dans les 2 sacs à grêle par l’obstétricien au cours de la césarienne (le 1° fermé sous l’omphalocele pour
éviter de le souiller avec les selles, le 2°fermé sous les aisselles)
. Clamper le cordon le plus loin possible
Peser l’enfant
Poser l’enfant sur la table en décubitus latéral droit
mettre le bonnet
Mettre électrodes (saturation à la main et scope)
Aspiration (pharynx, gastrique) avec muccus extractor
Ne pas ventiler au masque, pas de PPC nasale
Si absence d’autonomie respiratoire ou DR intubation (mais pas systématique)
Prélèvements périphériques (gastrique avec le muccus extractor, oreilles)
Sonde gastrique, vider l’estomac, noter quantité et aspect des résidus, laisser la sonde ouverte
au sac.
Photos
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LAPAROSCHISIS
RAPPEL
Le laparoschisis est un défect pariétal situé presque toujours en para ombilical droit avec extériorisation
des anses digestives.
La seule malformation associée est l’atrésie du grêle
Le pronostic est bon et dépends des complications post opératoire (respiratoire liées à l’hyperpression
abdominale de la réintégraton des anses, digestives si résection ou périviscérite).
RISQUE
CONDUITE A TENIR
En prénatal
Faire les photocopies des éléments importants du dossier (caryotype, consultations anténatales,
bacterio…)
Prévenir le pédiatre DECT n°17816 dès l’admission de la patiente en SDN (naissance par césarienne a
priori systématique)
Le pédiatre vérifie que le chirurgien et l’anesthésiste sont au courant
Vérification du matériel
Table (mode cutané) et couveuse de transport en chauffe
Sacs à grêle (2)
Scope et saturation
Matériel de perfusion périphérique
Bonnet
Langes, casaques, champs, gants stériles
Ventilation (sonde d’intubation, matériel d’intubation, ventilateur)
Sufentanyl
Sonde gastrique n°8 à terme + seringue
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HERNIE DIAPHRAGMATIQUE
RAPPEL
Défect diaphragmatique le plus souvent posterolatéral avec passage des viscères abdominaux dans le thorax. Dans
90% des cas, le défect est à gauche.
La HD est associée dans 25 à 30% des cas à d’autres malformations ou anomalies chromosomiques pouvant aboutir
à une IMG.
Cette malformation associe des anomalies parenchymateuses pulmonaires, des anomalies vasculaires pulmonaires
anatomiques et fonctionnelles et un hypo développement du cœur Gauche.
CONDUITE A TENIR
En prénatal
Faire les photocopies des éléments importants du dossier (caryotype, consultations anténatales,
bacterio…)
Prévenir le pédiatre (DECT n°17816) dès l’admission de la patiente en SDN.
Le pédiatre prévient :
La réanimation (pour prévoir la place, pouvoir détacher une infirmière à la naissance)
Vérification du matériel
table du service de réa remplaçant la table de SDN avec ventilateur Fabian et bouteilles air et O2 (cf
mode d’emploi)
Scope,+ scope accessoire de la chambre de l’enfant. 2 saturations, capteur mesure du CO2 expiré
Sonde d’intubation (calibre > 0,5 n° 3,5 à terme) avec et sans ballonet
Matériel d’intubation
ventilateur pré réglé sur ballon test:
Fi02 : 100%
pression positive maximale compris entre 20 et 22 cm d’eau,
pression de fin d’expiration de 2 cm d’eau, et
fréquence ventilatoire de 40 à 60 cycles par minute (0,4/0,6)
calibrer la spirométrie
Matériel de perfusion périphérique
Bonnet
Sufentanyl
Sonde gastrique n°8 + seringue
A la naissance
Si possible 2 pédiatres et une infirmière de réa et un interne
Désobstruction naso et oropharyngée rapide avec muccus extractor pour prélèvement bacterio
En même temps : pose d’une SaO2 à la main droite et au pied et pose des électrodes de scope
Pas de ventilation au néopuff (distention gazeuse, gastrique et intestinale, qui aggrave la compression
pulmonaire)
Intuber (sonde de 3 à ballonet ou 3,5 sans ballonet pour un enfant à terme).
vérifier avec ETC02
Dès que la sonde endotrachéale est en place, ventilé l’enfant à l’aide du ventilateur pré-réglé
les paramètres vitaux à surveiller: fréquence cardiaque, saturation pré-et post-ductale (capteurs main
droite et pied), pression artérielle, volume courant.
Mettre en place une sonde gastrique pour décomprimer l’estomac. (aspirer le contenu de l’estomac (peut
être difficile si estomac dans le thorax)
Mettre en place une voie veineuse périphérique à la main gauche ou au pied pour sédater l’enfant
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Adapter la ventilation mécanique pour maintenir une SpO2 pré-ductale entre 85 et 95%,
Prélèvements bacterio (oreilles anus)
photos
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Matériel de la SDN
Néopuff et mélangeur
Matériel d’aspiration
Moniteur mural avec module de CO2 expiré
INSTALLATION
Retirer la table n°1 après avoir détaché le mélangeur de la table (mais pas du mur) et le poser sur le guéridon avec le
matériel d’aspiration, le Néopuff et le matériel de monitoring (scope et sat)
Fixer la bouteille d’O2 sous la table. Placer la bouteille d’air devant la bouteille d’air sous la table.
Brancher le Fabian sur les bouteilles.d’air et O2
Mettre les tuyaux du Fabian sur le bras. Mettre les tuyaux du Néopuff sans le masque
Placer 2 capteurs de sat (relié au scope mural pour le sus ductal et au scope accessoire pour le sous ductal), 1
capteur de scope, et 1 capteur de CO2 expiré (fixé sur le tuyau de Néopuff)
Placer et vérifier l’aspiration, brancher l’aspirateur de muccosité
Vérifier matériel d’intubation sur le guéridon (lame1 et 0, laryngo pince SIT malinckrott sans ballonnet n° 3 et 3,5 et
avec ballonnet 3 et 3,5), flacon de serum phy, nez artificiel
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HYPNOVEL® SUFENTANYL®
5 ml = 5 mg = 5000 1ml =50
Prendre 1 ml de solution pure Prendre 1 ml = 50 + 49 ml G5
On obtient : 1 ml = 1000 on obtient : 1 ml = 1
Posologie : Posologie :
100 /kg = 0,1 ml/kg 0,1 à 0,2 /kg = 0,1 à 0,2ml/kg
Voie d’administration : IR Voie d’administration : IV
NUBAIN® MORPHINE
2 ml = 20 mg = 20000 1ml = 10 mg
Prendre 1 ml = 10000 + 9 ml de G5 Prendre 0,1 dans 20 ml de G5
On obtient : 1 ml = 1000 On obtient 1 ml = 50
Posologie :
200 /kg = 0,2 ml/kg 10/kg/h 0,2 ml/kg/h
Voie d’administration : IV ou IR 20/kg 0,4 ml/kg/h
40/kg 0,8 ml/kg/h
AMPICILLINE ET CÉFOTAXIME DIPRIVAN
1 flacon = 500 mg 10ml = 1mg
Diluer la poudre avec 5 ml de G5 Prendre 1mg/kg soit 0,1 ml/kg de la solution pure en IVD lent.
On obtient : 5 ml = 500 mg
1 ml = 100 mg
Posologie :
100 mg/kg = 1 ml/kg
Voie d’administration : IV directe
PENI G PROSTINE®
1flacon = 1 million d’UI 1 ml = 0,5 mg = 500
Diluer avec 5 ml de sérum physiologique Prendre 1 ml = 500 + 49 ml de G5
1ml = 200 000 UI On obtient : 1 ml = 10
Posologie = 50 000 UI /kg IVD Posologie :
Soit O,25 ml/kg IVD 0,05/kg/min = 3/kg/h = 0,3 ml/kg/h
Voie d’administration : IVSE continue
CITRATE DE CAFÉINE NARCAN® (NALOXONE)
2 ml = 50 mg 1 ml = 0,4 mg
Posologie : 20 mg/kg = 0,8 ml/kg Posologie : 1/2 ampoule
Prendre la dose souhaitée et ramener à 2 ml avec du G5 dans Voie d’administration : IM
une seringue de 20 ml Attention aux mères HIV (désinfection de la peau au Dakin
Pousser la solution dans la tubulure puis pousser en IVL sur avant injection)
30 min avec 3 ml de G5 dans une seringue de 20 ml à 9 ml/h
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L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
TOXOPLASMOSE
2. SEROLOGIE NEGATIVE
Prélever seulement 1 tube sec de sang de la mère et du cordon pour sérologie au laboratoire d'immunologie de Bicêtre en
précisant bien l’indication : seul sera techniqué le sang maternel, et, en cas de séroconversion seulement, celui de l'enfant.
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L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
Faire une description anatomique précise. Comme certaines ambiguïtés sexuelles vont faire discuter un choix de sexe
différent du sexe caryotypique, le phénotype de l’enfant doit être décrit dans des termes indifférenciés. Des schémas
ou des photographies accompagneront l’examen clinique.
o La présence de gonades palpables dans les bourrelets génitaux ou dans le canal inguinal est primordiale pour le
raisonnement étiologique :
Si une gonade est palpée, c’est à priori un testicule, et donc un défaut de virilisation chez un nouveau-né de
caryotype 46,XY est le plus probable (pseudohermaphrodisme masculin).
Si aucune gonade n’est palpée, le nouveau-né est probablement une fille 46,XX virilisée, et le diagnostic
d’hyperplasie congénitale des surrénales doit être évalué de façon urgente.
o Le bourgeon génital est défini par sa longueur, son épaisseur (volume des corps caverneux), sa coudure, et la
position de l’urètre. Une longueur < 25 mm est habituelle. L’hypospade désigne un méat urinaire en position
anormale.
o Les bourrelets génitaux peuvent être striés transversalement, d'aspect scrotal, ou au contraire lisses, évoquant
des grandes lèvres. Le nombre d’orifices (urethral, vaginal) seront notés.
o L’examen clinique doit être complet et cherchera une dysmorphie, des anomalies squelettiques, rénales,
anales ou cutanées.
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Dans tous les cas, vous pouvez joindre le Dr Claire Bouvattier à l’hôpital Saint Vincent de Paul avant de débuter les
explorations.
- Diagnostic de sexe chromosomique : (présence du gène SRY par FISH ou PCR), confirmé
Examens dont le résultat
secondairement par le caryotype.
peut être obtenu en moins
- Dosage de la 17OH-progestérone (ne pas attendre le résultat du dépistage néonatal)
de 48h
- Echographie pelvienne (présence ou non d'un utérus, malformation associée)
- Prélèvement de plasma maternel pour dosages des androgènes : Delta 4, SDHA,
Examens à prélever en testostérone
période néonatale - J1 : dosage de FSH et LH et testostérone, œstradiol, AMH, inhibine B
- Congélation d'un fragment de placenta
- Diagnostic étiologique d'un nouveau né de caryotype 46 XY mal virilisé ou d'une virilisation
Autres en fonction de
chez la petite fille
l'orientation, en centre
- Génitographie : (permet d'orienter une éventuelle chirurgie) ; indication et date en fonction
spécialisé
du contexte
Le pédiatre doit garder à l’esprit que la naissance d’un nourrisson porteur d’une ambiguïté sexuelle met les parents dans
une situation psychologique très difficile. La façon dont la naissance d'un enfant de sexe “indéterminé" est vécue dépend de
facteurs personnels et culturels, et influe sur les relations parents-enfant et sur les bases de la vie psychique de l'enfant.
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 28
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Cette unité,, permet de surveiller, sans les séparer de leur mère, les nouveau-nés « fragiles » ou « à risque », sans détresse
vitale.
1 INDICATIONS DE TRANSFERT :
Prématurés de moins de 36 SA et à partir de 32 SA,
Poids de naissance < 2200 grammes et ≥ 1500 grammes,
Enfants ayant présenté une anoxie per natale modérée et/ou ayant bénéficié d'une réanimation à la naissance, sans critères
d’inclusion en hypothermie
Enfants infectés avec signes cliniques, pour perfuser les antibiotiques,
Toute pathologie nécessitant une surveillance ou des soins particuliers, tels que cardiomoniteur, dynamap, gavages, cathéter
veineux ombilical, perfusion etc…, à l'exclusion des soins intensifs (PPC nasale, ventilation assistée, cathéter central…)
PLACER :
En incubateur :
Les petits poids (PN < 2000 g),
Les prématurés de moins de 35 semaines,
Sur la table chauffante :
Les enfants à terme devant être surveillés ,
Les enfants perfusés (pas les cathlons pour antibiotiques).
En berceau, éventuellement avec rampe ou couverture chauffante :
Les autres enfants sans pathologie particulière
Sous scope (à prescrire au cas par cas)
Les prématurés de ≤ 34 SA, les anoxies per natale, les enfants de mères ayant une pathologie ou reçus des
traitements dépresseurs respiratoire, et toutes situations le justifiant mentionnées dans le protocole
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DOULEUR AIGUË
Pose de perfusion
Prélèvement sanguin (préférer la voie veineuse au micro-prélèvement plus douloureux)
Injection intra-musculaire ou sous-cutanée (vaccin, immunoglobulines…)
Ponction lombaire
Mise en abduction, manipulation de pieds bots varus équins ou autre malposition
Autres indications à l’initiative des soignants
ANTALGIQUES DISPONIBLES
L’analgésie sucrée (G30):
À administrer 2 minutes avant le geste ; un 2ème soignant doit rester avec l’enfant pour le laisser sucer
une tétine ou le doigt durant toute la durée du geste douloureux.
La Crème EMLA®
A l’AMM chez le nouveau-né à terme
Appliquer une noisette 45 minutes avant le geste au niveau de la zone de prélèvement, puis recouvrir
d’un pansement occlusif
nécessite un délai, d’environ une heure
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 30
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(SCORE DE DAN)
1 Réponses faciales :
Calme 0
Pleurniche avec alternance de fermeture et d’ouverture des yeux 1
Contractions des paupières, froncement des sourcils
ou accentuation des sillons naso-labiaux :
Légers, intermittents 2
Modérés 3
Très marqués, permanents 4
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Le pédiatre peut, au sein de l’équipe obstétricale, se trouver confronté à une mort périnatale dans différentes
circonstances.
Les circonstances
Chacune nécessite une démarche adaptée.
La mort fœtale in utero (MFIU)
L’interruption médicale de la grossesse (IMG)
L’extrême prématurité ou hypotrophie (< 26SA et/ou < 500g)
Le décès en salle de naissance après échec de réanimation
L’enquÊte Étiologique
Elle est indispensable sauf dans les cas où la cause du décès est parfaitement claire et certaine. Même la mise en évidence
par l’échographie d’une ou plusieurs malformations n’exclue pas la découverte d’une autre pathologie associée. Seule une
enquête complète permet de déboucher, le plus souvent, sur une conclusion étiologique et un conseil pour une prochaine
grossesse.
o Analyse du dossier obstétrical
o Examen clinique du fœtus et des annexes :
o Bilan biologique fœtal
o Bilan maternel
o Radiographie du corps entier (« total body »),
o Autopsie et examen des annexes
. L’accompagnement des parents
Quel que soit l’âge gestationnel et la cause du décès, y compris par IMG, il s’agit toujours de la mort d’un enfant, et les parents
vont devoir faire le deuil de leur bébé
Pour effectuer ce travail de deuil, les parents ont donc besoin de donner à leur bébé :
- Une réalité : le voir, le toucher, l’habiller, le photographier… ;
- Une filiation : pouvoir en parler (notamment à la fratrie), le montrer (aux membres de la famille), faire des obsèques ou
une cérémonie, l’enterrer ;
- Une reconnaissance sociale : le prénommer, le reconnaître, l’inscrire sur le registre d’état civil, sur le livret de famille.
L’accueil du bébé :
La plupart des équipes obstétrico-pédiatriques proposent aux parents de :
o Vivre la naissance comme ils le souhaitent, en cas de MFIU ou d’IMG, (anesthésie générale, neurolept-
analgésie, péridurale...),
o Voir l’enfant, au moment où ils le désirent, le faire habiller avec les vêtements de leur choix, le prendre dans
leurs bras, le garder avec eux aussi longtemps qu’ils le veulent. (même les nouveau-nés dysmorphiques ou
porteurs de malformations apparentes peuvent être montrés, à condition de préparer et d’expliquer).
o Le prénommer.
Les démarches administratives :
La déclaration à l’état civil donne à l’enfant une reconnaissance sociale susceptible d’aider les parents dans leur travail
de deuil. Elle a aussi des conséquences administratives (obsèques, droits sociaux comme le congé de maternité…).
Elle dépend de l’âge gestationnel, du poids, et de l’état de l’enfant à la naissance :
Elle est obligatoire à partir d’un âge gestationnel de 22 semaines d’aménorrhée (SA) ou d’un poids de 500 grammes.
Si l’enfant est né vivant, il sera déclaré vivant puis décédé (certificat de naissance puis de
décès), sa naissance et son décès seront portés sur le livret de famille, et les obsèques sont
obligatoires, à la charge des parents (des aides sont possibles par la mairie, la CAF…).
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 32
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
Si l’enfant est mort-né, il sera déclaré « sans vie » (certificat d’enfant sans vie) et l’attribution d’un
prénom, le report de la déclaration sur le livret de famille ainsi que les obsèques sont facultatifs, selon
la volonté des parents.
En dessous de ces limites, depuis l’arrêt de la cour de cassation du 6 février 2008, si les parents le
désirent, l’enfant peut bénéficier d’une déclaration d’enfant sans vie, être reporté sur le livret de
famille et recevoir un prénom. Les obsèques sont possibles mais facultatives.
Type de déclaration Sans acte ou enfant sans vie Acte d’enfant sans vie à un Acte de naissance et de
non viable terme viable décès
Congé de materniré Congé maladie Congé maternite Congé maternité
Congé de paternité non oui oui
Congé 3° enfant non oui oui
Retraite, parité Non Variable selon les caisses oui
succession non non oui
Remboursement Risque maladie Risque maternité Risque maternité
hospitalisation
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 33
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
SUITES DE COUCHES ET
UNITE DE SURVEILLANCE
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 34
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
PRESCRIPTIONS
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 35
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
PRESCRIPTIONS INITIALES
ALLAITEMENT MATERNEL
Mise au sein la plus précoce possible, en salle de travail, dans les 2 heures suivant la naissance.
Si impossibilité de mettre l’enfant au sein en SDN en raison de l’état maternel : LHA
Allaitement à la demande (essayer de ne pas dépasser 5 heures entre 2 repas)
Pas de supplémentassions systématique.
Ne pas remplacer de repas au sein par un biberon, même la nuit.
Un complément par du lait HA ne se justifie qu’en cas d’insuffisance de lait maternel après J3 avec perte de
poids importante et enfant affamé.
ALLAITEMENT ARTIFICIEL
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 36
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
PRESCRIPTIONS INITIALES
TRAITEMENT :
Vitamine K1 : 0,2 ml = 2 mg, PO, avant le 1er repas, à renouveler à J2.
Alimentation :
8 repas,
au sein, supplémenté par LP à la seringue/bib 10 ml.
ou au biberon LP 10-15 ml
Uvestérol D 1 dose n°1 par jour ou Zyma D IV gouttes par jour.
Si désir maternel d’éviter les compléments : 8 repas au sein avec dextro /3 heures espacés à J1 si tous > 2,5
mmole/l
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 37
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
PRESCRIPTIONS INITIALES
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 38
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
PRESCRIPTIONS INITIALES
AG 36SA
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 39
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
PRESCRIPTIONS INITIALES
34 SA ≤ AG ≤ 35 SA
et PN ≥ 1900 g
SURVEILLANCE :
Admission systématique à l’unité
Berceau si AG > 34 SA et PN > 2000g, incubateur si AG < 34 SA et/ou PN < 2000g ou hypothermie
Pas de scope systématique,
Dextrostix®/ 3 heures dès le 2° repas; glycémie avant le 3e repas.
Niveau raisonné d’intervention pour la glycémie : 2,2 mmole/l
Glycémie, calcémie ± NFS, à J3 avec le Guthrie
TRAITEMENT :
Vitamine K1 : 0,2 ml = 2 mg per os, avant le 1er repas, à renouveler à J1.
Alimentation (Si pas de pathologie) :
8 repas de 10 à 15 ml,
Gavage gastrique discontinu (GGD)
Si la mère allaite: LMT complété par LP
Si éveillé, mise au sein sans forcer
Uvesterol 1 dose n°1 par jour ou zyma D IV gouttes par jour
En cas de pathologie:
Remplacer alimentation par perfusion périphérique :
80 ml/Kg/24h de B55,
± Scope, TA, FC, FR, saturation /3 h
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 40
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
PRESCRIPTIONS INITIALES
32 ≤ AG < 34 SA
ou 1500g ≤ PN < 1900 g
SURVEILLANCE :
Incubateur,
Scope, saturomètre
TA, FC, FR, saturation, Dextrostix®/ 3 h.
TRAITEMENT :
Vitamine K1 : 0,2 ml = 2 mg en IVD
Alimentation :
À discuter uniquement si AG > 33SA, si PN > 1700g et si pas de notion de SFA ou SFC: LP/LF 8 repas de 2 ml/kg
Perfusion :
Périphérique ou KTV0
Ces enfants ne doivent être admis à l’unité que s’ils n’ont absolument aucune pathologie.
40
Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 41
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
PRESCRIPTIONS INITIALES
NOUVEAU-NÉ MACROSOME ≥ 36 SA
(PN ≥ 95è p) (Mère non diabétique)
41
Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 42
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
PRESCRIPTIONS INITIALES
En cas d’hypoglycémie
cf. protocole :
Gavage gastrique continu, voire perfusion, et :
GLUCAGON : 0,3 mg/kg/inj. en IM
42
Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 43
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
43
Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 44
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
PATHOLOGIES METABOLIQUES
Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 45
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
HYPOGLYCEMIES
RAPPEL :
Le glucose a un rôle primordial dans le métabolisme énergétique du nouveau né. Les principales réserves sources de glucose
sont le glycogène, les graisses, les protéines. Il est un substrat essentiel pour le cerveau. La régulation glycémique à la
naissance dépend étroitement du système hormonal (glucagon, catécholamines, GH, cortisol). L’altération de ces mécanismes
peut provoquer ou aggraver une hypoglycémie. Les signes cliniques sont peu spécifiques et non corrélés à la gravité de
l’hypoglycémie. Les séquelles neurologiques apparaissent en cas d’hypoglycémie répétées surtout si existent d’autres risques
de souffrance neurologique ou une limitation de substrats alternatifs pour le cerveau (hyperinsulinisme, défaut de réserve).
ENFANTS A RISQUE
Insuffisance des réserves énergétiques
AG < 37 SA, PN < 10°p
Augmentation de la demande énergétique
Asphyxie, DR, Hypothermie, Polyglobulie
Hyperinsulinisme
Nné de mère diabétique
Macrosome > 97°p de mère non diabétique
Enfants de mère sous béta bloquants
attention facteur de risque majeur macrosome de mère diabétique (quelque soit le type)
Avant H48 :
Nouveau né à risque asymptomatique < 2,2 mmole/l
Sauf (0,3g/l)
Nouveau né à cerveau fragilisé (anoxie, infection)
nné eutrophe de mère diabétique, < 2,5 mmole/l (0,4
g/l)
macrosome de mère non diabétique,
idem
enfant de mère sous béta bloquant
idem
enfant de mère sous corticoides et dépakine
idem
Hyperinsulinisme sévère (macrosome de mère
diabétique) idem
< 3 mmole/l (0,5
g/l)
Nouveau né symptomatique < 2,5 mmole/l (0,4
g/l)
Après H48
Pour tous les enfants sauf hyperinsulinisme 2,8 – 3 mmole/l (0,5 g/l)
sévères
Pour les hyperinsulinismes sévères 3,3 mmole/l (0,6 g/l)
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 46
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
PRISE EN CHARGE
Préventive
Maintenir la normothermie (température ≥ 36°5)
Alimentation (sein ou bib)
o précoce (< H 2) et riche (lait d’emblée)
o fractionnée : 8 repas systématiques
SURVEILLANCE
dextro /3h à partir du 2° repas
sauf en cas d’hyper insulinisme sévère dextro dès H1
si 2 dextros consécutifs sont > au niveau raisonné dextro toutes les 6 heures
si tous les dextros sont > au niveau raisonné pendant 24 heures avec un apport alimentaire stable arrêt de la
surveillance
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 47
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
HYPOCALCÉMIE
≥ 2 mmol/l
ZONE DE SÉCURITÉ (≥ 80 mg/l)
ZONE DE SURVEILLANCE : 1,75 mmol/l ≤ Ca
—> D3, contrôle le lendemain < 2 mmol/l
(70 mg/l ≤ Ca < 80 mg/l)
1,60 mmol/l ≤ Ca
ZONE DANGEREUSE : < 1,75 mmol/l
—> traitement (65 mg/l ≤ Ca < 70 mg/l)
< 1,60 mmol/l
ZONE D’URGENCE :
(< 65 mg/l)
—> perfusion + scope
2- ENFANTS A RISQUE
3- SYMPTOMES CLINIQUES :
Souvent asymptomatique,
Trémulations, convulsions, fontanelle bombante,
Accès de cyanose, tachycardie,
Stridor, apnée.
47
Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 48
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
- TRAITEMENT :
Donner V gouttes de D
1,75 mmol/l ≤ Ca < 2 mmol/l toutes les 12 h pendant 2 jours
(70 mg/l ≤ Ca < 80 mg/l) Contrôle 48 h plus tard
REMARQUES :
Le calcium oral n’a d’intérêt que si alimentation pauvre en phosphore (LF)
Arrêt de l’Uvesterol ou du Zyma D lors du traitement par un alpha OHD3
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 49
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
HYPERCALCEMIE
Faire dosage de créatininurie et calciurie (ne pas mettre de poche. Recueil d’urines par compresse dans
la couche sans souillure par les selles)
Conduite a tenir
1. Calcémie < 3 et rapport calciurie/creaturie (en mole) <1 ne rien faire de plus
Cas particulier des enfants inclus dans le protocole Feped (debut nov 2012)
Faire signer le consentement aux parents (prévenus en prénatal) en même temps que
celui du Guthrie. Si les parents demandent des explications supplémentaires avant de
signer appel du pédiatre (mais uniquement aux heures ouvrables)
Prélever un tube de calcémie en même temps que le Guthrie. Envoyer au labo avec la
procédure habituelle.
Prélever le tube du protocole après tout le bilan demandé pour l’enfant. Ne pas repiquer
pour faire le tube du protocole.
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 50
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
MALADIES MÉTABOLIQUES
RAPPEL :
Trois mécanismes :
- Intoxication par l’accumulation d’une molécule normale (certaines curables par suppression ou épuration de la substance
toxique) : Amino-acidopathies, anomalies du cycle de l’urée, galactosémie, intolérance au fructose, aciduries organiques…
- Déficit énergétique (défaut de production, d’utilisation ou de stockage de substrats énergétiques) : hyperlactacidémies
primitives (intraitables), déficit de l’oxydation des acides gras, glycogénoses, déficits de la cétogénèse…
- Molécules complexes (incurables) : maladies lysosomiales, peroxysomales, CDG syndrome…
Signes d’appel :
Intervalle libre :
Les symptômes apparaissent en règle secondairement, chez un enfant initialement normal.
Contexte :
Le plus souvent enfant à terme et anamnèse « vierge »
Diagnostic diffÉrentiel
Éliminer systématiquement les autres causes par l’analyse de l’anamnèse et l’examen clinique complété éventuellement
d’explorations de « débrouillage » :
Anoxie périnatale
Contexte, ETF, Scanner, IRM
Infection bactérienne
Bilan infectieux, PL
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 51
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
Orientation diagnostique :
En fonction des signes cliniques, on évoquera :
Détresse neurologique :
Anomalie du métabolisme des acides aminés, des acides gras et des acides organiques
Convulsions
Peu fréquentes et de pronostic très péjoratif
Peu de maladies possibles : parfois sensibles à la pyridoxine ou à l’acide folinique
Troubles hépatiques :
Galactosémie (curable),
Fructosémie (curable),
Tyrosinose (curable),
Défaut de glycosylation des acides biliaires,
Défaut de synthèse des acides biliaires…
Troubles cardiaques :
Défaut d’oxydation des acides gras
Hypoglycémie :
Glycogénoses (curables)
Hyperinsulinismes
Défauts d’oxydation des acides gras (curables)…
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 52
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
PATHOLOGIES INFECTIEUSES
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 53
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
Prélèvements bactériologiques
Les prélèvements périphériques :
Ils comportent :
Liquide gastrique (mucus extractor)
Oreilles (1 écouvillon)
Anus (1 écouvillon)
Indications :
1. Contexte de « chorioamniotite »
2. Jumeau suspect d’une IMF
3. Fièvre maternelle (≥ 38° C) ante, per ou post-partum,
4. Fièvre chez le nouveau-né (≥ 38° C),
5. Accouchement prématuré (< 37 SA)
6. Ouverture de la poche des eaux supérieure ou égale à 12 heures.
7. Portage maternel de strepto B ou ATCD d’infection maternofoetale à strepto B et antibioprophylaxie
absente ou insuffisante (cf. protocole)
8. Mauvais état de l’enfant à la naissance inexpliqué, anoxie pernatale inexpliquée
9. Toute anomalie clinique de l’enfant.
Résultats :
Examen direct du liquide gastrique, en quelques heures pathologique si : Présence de polynucléaires et d’un
seul type de germes pathogènes (cocci Gram + ou bacilles Gram -) en quantité au moins « assez
nombreuse ».
Résultats provisoires des cultures : le lendemain (J1),
Cultures et antibiogramme : le surlendemain (J2).
L’hémoculture :
Systématique avant toute antibiothérapie
Au moins 1 ml de sang sur flacon spécial nouveaux-nés
ANTIBIOTHÉRAPIE
Après examen clinique et prélèvement pour hémoculture (lors de la pose du cathlon)
Comporte initialement :
En l’absence d’orientation :
o AMPICILLINE : 50 mg/Kg/inj, 2 fois/24 heures, IVD ou PENI G 50 000 à 100 000 UI/kg/inj toutes les 12
heures.
o GENTAMYCINE 6 mg/kg/inj IVL 30’toutes les 24 heures à terme et toutes les 36h chez le prématuré (2
injections)
o Attention: pas de traitement par peniG seul sauf si IMF à streptoB (ne pas arreter la gentamycine ou modifier
l’antibiothérapie après identification du germe)
Cas particulier
o Présence de bacilles à Gram négatif au direct gastrique,
o Antibiothérapie maternelle récente (dernier trimestre) de plus de 24H,
o Hospitalisation au cours du dernier trimestre,
remplacer l’ampicilline par une céphalosporine de 3ème génération ou adapter l’antibiotique à
l’antibiogramme des germes maternels : CÉFOTAXIME (Claforan®) : 50 mg/Kg/inj, 2 fois/24
heures, IV
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L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
La triple association (Ampicilline-Céfotaxime-Amikacine) ne se justifie qu’en cas de contexte évoquant une infection
à listéria ou à entérocoques résistants.
VOIE D’ADMINISTRATION:
Toujours IV dans les premiers jours. Hospitalisation devant toute anomalie clinique. Si l’examen clinique est parfait, l’enfant
peut rester en SDC et recevoir ses AB temporairement à l’Unité.
INDICATIONS:
Mère ou enfant fébrile (≥ 38°C) associé à au moins une autre anomalie
(SFA, OPDE ≥ 12 heures, prématurité, direct gastrique positif…)
Infection materno-fœtale très probable (contexte à apprécier),
Toute anomalie clinique inexpliquée chez l’enfant,
Direct gastrique pathologique (cf. définition) (en vérifiant que les prélèvements bacterio ont bien été faits sur une
anamnèse évocatrice.)
La PL doit être faite en cas d’anomalie clinique et discutée si anomalie biologique sévère.
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ACCOUCHEMENT FÉBRILE
1-DÉFINITION :
Température de la mère ou du nouveau-né ≥ 38° C
2- CONDUITE A TENIR :
AntibiothÉrapie :
après hémoculture (1 ml dans un seul flacon)
Pas d’antibiothérapie systématique
mais seulement en cas d’association à au moins une autre anomalie :
Ouverture de la poche des eaux ≥ 12 heures,
Souffrance fœtale aiguë inexpliquée (RCF pathologique, LA méconial, Apgar bas, acide lactique élevé),
Accouchement prématuré,
Portage maternel de strepto B,
Direct gastrique positif (cf. définition),
Toute anomalie clinique.
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TUBERCULOSE CONGENITALE
Définition
Si mère bacillifère lors de l’accouchement ou si pas de certitude que la mère ne soit pas bacillifère séparer l’enfant de sa
mère dès la naissance. Possibilité de lui montrer secondairement placé dans une couveuse fermée.
Bilan à réaliser :
Diagnostic :
- A la naissance :
o prélèvement de LA et placenta avec recherche de BK
o prélèvements bactériologiques habituels avec recherche de BK
- Chez l’enfant
o IDR (même si souvent négative avant 6 semaines de vie, si positive = diagnostic confirmé)
o BK tubages à jeun
o BK urinaires
o Ponction lombaire : biochimie, bactério avec BK, anapath
o Fond d’oeil
o Rx thorax face + profil
o TDM thorax
o Echo hépatique
Pré-thérapeutique:
- NFS-Plaquettes
- Iono sang, urée, créat
- BHC, Bili
Si faible risque (en fonction de la pathologie de la mère) et tout le bilan est négatif :
-Bithérapie 3 mois
- INH = Isoniazide = Rimifon® : 10mg/kg (faire ATU pour sirop 1ml=10mg)
- RMP = Rifampicine = Rifadine® : 10 mg/kg
- en 1 prise par jour, 30 min avant alimentation
Au bout de 3 mois : refaire IDR + Rx thorax et réévaluer si nécessité de poursuivre le traitement
Traitement associé :
La supplémentation en B6 et en Vitamine K est discutée…
Surveillance rapprochée :
- NFS + BHC 5 jours après le début du traitement, puis x1/sem puis à espacer en fonction des résultats
Organiser le suivi de l’enfant à la sortie de la néonat (CLAT reférent ou antenne en pédiatrie générale)
Attention le CLAT référent est celui du domicile des parents. Si les parents n’habitent pas dans le 94 appeler le CLAT
départemental dont dépendent les parents
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ICTERES
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ICTÈRE
Surveiller chaque jour la coloration des nouveau-nés dès J0 par une mesure de bilirubine transcutanée (BTC), et remplir la
feuille de surveillance.
Lorsque le flash dépasse les valeurs seuils en fonction de l’âge gestationnel, de l’âge post natal, et des facteurs de risques (cf
tableau) doser la bilirubine.
CONDUITE À TENIR :
Elle dépend :
- de l’âge de l’enfant,
- du terme et du poids,
- de l’étiologie de l’ictère (incompatibilité ou hémolyse),
- de son évolutivité,
Bilirubinémie totale est une indication de photothérapie pour l’âge, le terme, et les facteurs de risque (cf tableau)
2 séances de Photothérapie de 4 heures, espacées de 4 heures
Contrôle de la bilirubine à l’arrêt de la photothérapie.
Contrôle de la bilirubine chaque matin après arrêt de la photothérapie, à 24h, et à 48h.
La bilirubinémie est fiable dès l’arrêt de la photothérapie, le BTC 24 heures après la fin de la
photothérapie.
Un rebond est possible jusqu'à 48h après l’arrêt de la photothérapie (pas de sortie avant ou contrôle de
la bilirubinémie en externe)
NFS avant sortie si hémolyse
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HÉMOLYSE
DÉFINITION :
Ictère + anémie régénérative,
par destruction des hématies à début ante- ou néo-natal,
= principale cause des ictères pathologiques du nouveau-né.
ÉTIOLOGIE :
Incompatibilité érythrocytaire fœto-maternelle :
Rhésus (anti-D chez mère Rh -, ou anti-C et anti-e même si la mère est Rh positif= test de Coombs direct
obligatoirement positif ; début souvent anténatal.
ABO (mère O - enfant A ou B) = Coombs direct pas obligatoirement positif, sans corrélation avec l’intensité de
l’hémolyse ; début le plus souvent postnatal.
Kell ou autres sous groupes = Coombs direct positif ; début anténatal possible.
Déficit enzymatique = ictère plus tardif, parfois très intense :
G6PD : garçons, d’origine méditerranéenne,
Pyruvate-kinase (rare) etc...
Anomalie de l’hémoglobine : hémolyse néonatale rare sauf dans les formes hétérozygotes ; à évoquer sur ethnie à risque ou
anomalie familiale connue :
Thalassémie,
Drépanocytose.
Anomalie globulaire (Minkowski-Chauffard) :
Anémie micro-sphérocytaire, possible à diagnostiquer en période néonatale, surtout si antécédent familial connu,
par étude génique. Les critères hématologiques habituels (microcytose et résistance globulaire basse) n’existent
pas en période néonatale en raison de la macrocytose physiologique et de la présence d’hémoglobine fœtale.
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INDICATIONS :
- Surveillance quotidienne systématique de tous les enfants dès J1 .
- En situation de risque ou dès que l’ictère devient significatif, répéter les flash toutes les douze heures.
Reporter les chiffres sur la feuille de surveillance (c’est l’allure évolutive de la courbe qui constitue l’élément de surveillance
et non un chiffre isolé)
- Reporter en même temps les chiffres de bilirubine, si celle-ci a été dosée.
CONDUITE À TENIR :
Tenir compte aussi de l’impression clinique et des autres facteurs de gravité éventuels (prématurité, précocité de l’ictère,
situations à risque).
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PHOTOTHÉRAPIE
MATERIEL
2 tunnels de photothérapie intensive
1 dispositif à poser sur la couveuse (à réserver aux prématurés)
MODALITÉS :
Généralement en discontinu par fractions de 4 heures, à une périodicité à définir en fonction de l’intensité de l’ictère et de
son évolutivité. La photothérapie continue est à réserver aux ictères précoces, intenses et rapidement croissants ou en
situation de risque important (hémolyses).
INSTALLATION :
Dans l’enceinte de photothérapie intensive dans laquelle l’enfant est placé directement :
Nu, sauf une couche (éviter d’irradier les bourses)
Avec « lunettes » correctement fixées, à surveiller souvent
SURVEILLANCE :
De la température : sous servo-controle obligatoire
De l’état d’hydratation (risque de pertes cutanées excessives et de diarrhée fréquente).
De la fréquence cardiaque ou de la saturation : sous cardiomoniteur admission systématique de l’enfant à
l’Unité
De la bilirubine toutes les 24 heures au moins,
A l’arret de la photothérapie
Et 24 h et 48h après l’arrêt de la photothérapie (car risque de rebond).
Attention: le BTC n’est plus fiable au décours immédiat d’une séance de photothérapie : attendre au moins 12 heures. En
revanche le dosage de la bilirubinémie est fiable.
ARRÊT :
Lorsque l’ictère décroît et la bilirubine < 250 mol/l,
Voire plus tôt si l’enfant conjugue*, (risque de « bronze-baby-syndrome »).
Attention au rebond (jusqu'à 48h après l’arrêt) surtout si hémolyse ++
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L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
≥ 38 SA
sans facteurs de risque
≥ 38 SA avec facteurs de risque
Ou 35-37 + 6 jours sans facteur
de risque
35-37 + 6 jours avec facteurs de
risque
≥ 38 SA
sans facteurs de risque
≥ 38 SA avec facteurs de risque
Ou 35-37 + 6 jours sans facteur
de risque
35-37 + 6 jours avec facteurs
de risque
64
Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013- page 65
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
200
150
100
50
0
N H12 H24
PATHOLOGIES HEMATOLOGIQUES
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THROMBOPÉNIE
DÉFINITION :
Nombre de plaquettes inférieur à 150 000/mm3, sur prélèvement en macro-méthode, à vérifier
systématiquement. On parle de thrombopénie profonde en dessous de 50 000/mm3 (risque hémorragique).
Découverte soit sur NFS systématique, soit en présence de manifestations hémorragiques
ÉTIOLOGIE :
4- CONDUITE A TENIR :
Dépend du taux de plaquettes et de la symptomatologie clinique : en plus d’un traitement symptomatiqueéventuel
Plaquettes ≥ 50 000/mm3 :
Surveiller quotidiennement
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013 page 68
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
Eviter tout en microméthode (prélever si nécessaire en veineux en comprimant bien) et toute injection
intramusculaire.
Syndrome hémorragique :
Purpura extensif, ecchymoses, saignement digestif...
Discuter en plus du traitement précédent une transfusion de plaquettes et transfert en réanimation
A LA SORTIE
En cas de thrombopénie immunologique certaine ou suspectée, à la sortie, donner à la maman un
rendez-vous avec en hématologie un mois plus tard (Dr Guitton KB ou Dr Dreyffus).
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013 page 69
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AVITAMINOSE K AIGUË
1- DÉFINITION:
Facteurs vitamine K dépendants (II et VII + X) < 10 %
2- RISQUE :
Hémorragie per ou post-natale grave (intracrânienne, hépatique, surrénale, digestive).
3- CIRCONSTANCES :
En cas de prise maternelle de :
Anti-épileptiques +++
Autres inducteurs enzymatiques (Rifamycine, céphalosporines)
Anti-vitamine K : en principe contre-indiqués pendant la grossesse et remplacés par l’héparine
Cholestyramine (Questran®) : chélateur des sels biliaires prescrit dans les cholestases gravidiques (désormais
remplacé par l’Ursolvan®, sans risque) et qui empêche l’absorption intestinale de la vitamine K. L’hypovitaminose
K existe alors aussi chez la mère = administrer alors systématiquement de la vitamine K, par voie parentérale à
la mère :
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013 page 70
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
HEMOPHILIE
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013 page 71
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
ANEMIE
DÉFINITION :
Taux d’hémoglobine :
< 14 g p 100 ml sur prélèvement périphérique
< 12 g p 100 ml sur prélèvement au cordon
Préciser les caractères de cette anémie par :
Le volume globulaire moyen (VGM, normalement ≥ 100 m3 chez le nouveau-né),
Les signes de régénération : nombre d’érythroblastes et de réticulocytes par mm3.
ÉTIOLOGIE :
Transfusion fœto-maternelle = anémie normocytaire, et régénérative, si la transfusion date d’au
moins 24 heures (mais il peut s’agir de transfusion perpartum = pas encore de régénération à la
naissance) ; test de Kleihauer positif.
Transfusion fœto-placentaire = anémie normocytaire ; test de Kleihauer négatif, donc diagnostic
difficile à affirmer sauf contexte évocateur (cordon clampé tardivement).
Hémolyse (par incompatibilté fœto-maternelle ou anomalie constitutionnelle des hématies) = anémie
souvent retardée et progressive, régénérative, associée à un ictère d’intensité variable (cf protocole).
Carence martiale maternelle = anémie microcytaire, non régénérative
mais il faut une carence profonde car il existe un transfert actif du fer à travers le placenta : dans ce cas,
la mère présente une anémie microcytaire sévère.
EXPLORATION : vérifier :
Le VGM (fait systématiquement avec la NFS),
Le taux d’érythroblastes et de réticulocytes (à demander si pas comptés lors de la NFS)
Le groupe sanguin de l’enfant, confronté à celui de sa mère, et le test de Coombs direct (qui sont
prélevés systématiquement au cordon),
La NFS de la mère,
Le test de Kleihauer (mise en évidence dans le sang maternel des hématies fœtales grâce à la
présence d’hémoglobine fœtale ; se fait à la banque du sang), à prélever le plus rapidement possible
chez la mère (se négative rapidement en cas d’incompatibilté entre le groupe de la mère et celui de
l’enfant),
Les antécédents familiaux éventuels (ethnie à risque, anomalie de l’hémoglobine ou hémolyse
constitutionnelle connue),
Discuter l’électrophorèse de l’hémoglobine.
CONDUITE A TENIR :
Supplémentation martiale: surtout en cas de spoliation sanguine ou de carence martiale =
Ferrostrane® sirop : 1 mesure par jour pendant deux mois.
Fodine 2,5 mg par semaine (1/2 cp de specia foldine à 5 mg)
Surveillance de la NFS : en général un mois après la sortie, voire plus tôt en cas d’hémolyse
importante (Rhésus notamment).
Transfusion: exceptionnelle en maternité : en l’absence de détresse vitale, a discuter si taux
d’hémoglobine < 8 g / 100 ml.
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013 page 72
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
PATHOLOGIES VIRALES
ET PARASITAIRES
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013 page 73
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
- CHARGE VIRALE MATERNELLE INFERIEURE à 1000 copies pour un nouveau-né à terme, 500
copies pour un prématuré.
- TRAITEMENT MATERNEL PENDANT LA GROSSESSE au moins à partir de 32 SA
Actuellement le risque de contamination de l’enfant peut être estimé comme étant inférieur à 1 % ;
L’accouchement par voie basse est autorisé sous couvert d’une perfusion d’AZT pendant le travail, s’il existe une
indication de césarienne pour raisons obstétricales la perfusion d’AZT doit être débutée 4 heures avant le geste
chirurgical. Un traitement par Rétrovir seul pour une durée de 6 semaines sera donné à l’enfant.
Cas particulier des mères dont le virus est résistant au Rétrovir : Un renforcement thérapeutique peut être
indiqué pour l’enfant il est à discuter, en anténatal, avec les pédiatres.
- CHARGE VIRALE MATERNELLE SUPERIEURE à 1000 copies pour un nouveau-né à terme, à 500
copies pour un prématuré.
- DECOUVERTE RECENTE DE LA SEROPOSITIVITE OU MAUVAISE PRISE EN CHARGE, en
l’absence de connaissance du statut immuno-virologique de la mère (Charge virale, CD4)
Le risque de contamination de l’enfant est plus élevé (entre 5 et 20%), il dépend du statut maternel.
Une césarienne est indiquée, si le temps le permet elle doit être discutée avec les infectiologues. L’enfant doit
bénéficier d’un renforcement thérapeutique. Une bi-thérapie par Rétrovir et Epivir est à mettre en route pour une
durée de 6 semaines. L’utilisation d’un troisième médicament (Kaletra) est à discuter avec les pédiatres.
CONDUITE A TENIR
1- Pendant la grossesse :
Si la mère est déjà traitée, le traitement est en général poursuivi inchangé (les trithérapies sont les plus
fréquentes)
En l’absence de traitement maternel antérieur, il est à mettre en place avec l’infectiologue qui suit la mère. Si
la mère n’a pas de déficit immunitaire elle peut bénéficier d’un traitement par Kaletra seul dans la cadre du
protocole Priméva, les autres bénéficient en général d’une trithérapie à partir de 32 SA (voire plus tôt en cas
de risque d’accouchement prématuré, à évaluer par l’obstétricien).
2- Pendant l’accouchement :
Précautions :
- Pas d’électrode céphalique, ni de prélèvement au scalp, éviter toutes effractions cutanées chez l’enfant.
- Limiter la durée d’ouverture de la poche des eaux
Dans tous les cas
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013 page 74
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3- A la naissance :
Soins au nouveau-né :
- Bain à l’AMUKINE, limitation des aspirations au minimum vital
- Désinfection du cordon avant section
- Éviter toute effraction cutanée (dextro…°) jusqu’au bain désinfectant
Traitement :
AZT (Rétrovir®) sirop : 4 mg/Kg (= 0,4 ml/kg) toutes les 12 heures pendant 6 semaines
à débuter dans les 6 heures qui suivent la naissance
CI : Hb < 8g, PN < 750/mm3, Plaq < 50000 :mm3, Transa 5 x nmle
Pour les bébés à haut risque, il est nécessaire d’effectuer une intensification thérapeutique, adjonction
systématique de :
4- En suites de couches :
- Ne pas séparer l’enfant de sa mère mais prévoir une chambre seule, et précautions d’hygiène
habituelles
- L’allaitement maternel est contre-indiqué
- Le traitement mis en place doit être poursuivi 6 semaines (la mère part avec le ou les
flacon(s) délivré(s) à la maternité)
- Noter sur le carnet de santé, au crayon de papier, la contre-indication aux vaccins vivants
(en informant la mère que ce simple élément laisse supposer qu’elle est séropositive). Ne pas
mentionner le résultat de la sérologie VIH maternelle dans le carnet de santé de l’enfant.
- Prendre RV de consultation à l’âge de 1 mois avec Dr C. FOURCADE en policlinique enfant
(RDV au 13132 ou 01 45 21 31 32).
Prélèvement
- Echantillon d’urines fraîches recueillies stérilement pour recherche de CMV ,
- NFS plaquettes + transaminases + bilirubine + lipase + créatinine + lactates + CPK + LDH
- Bilan virologique pour Necker : 5 ml sur tube à EDTA, à envoyer, avant 10 h à Mme le Pr C.
Rouzioux, laboratoire de virologie à Necker (tel : 01 44 49 49 62)
- Sous populations lymphocytaires CD4, CD8 en hématologie.
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TOXOPLASMOSE
SÉROCONVERSION PENDANT LA GROSSESSE
A la sortie :
Prévoir les médicaments jusqu’à la prochaine consultation.
Traitement continu pendant les six premiers mois .
Surveiller la NFS 1 fois par semaine
Demander une prise en charge à 100%.
Les médicaments peuvent être fournis soit par la Pharmacie Centrale des Hôpitaux, soit par la
pharmacie de l’hôpital mais seulement si l’enfant est pris en charge à 100%.
Surveillance ultÉrieure :
Donner un rendez-vous de consultation 6 semaines plus tard. Envoyer un compte-rendu rapidement au médecin
traitant.
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013 page 76
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HERPÈS
RAPPEL
Infection néonatale gravissime (décès ou séquelles neurologiques), mais rare (3 à 5/100.000).
La contamination de l’enfant peut se faire :
In utéro, par voie hématogène, lors de la virémie maternelle en cas de primo-infection
Per partum, par voie ascendante, ou lors du passage dans le filière génitale, (particulièrement
en cas d’ouverture prolongée de la PDE ou de lésion cutanée (scalp),
Postpartum par contact avec une personne (mère ou soignant) porteuse de lésion orofaciale ou
génitale.
Le risque de contamination materno-fœtale pernatale dépend :
Du type d’infection maternelle au moment de l’accouchement :
Majeur (50 %), en cas d’éruption de primo-infection vraie (sérologies maternelles
négatives lors de l’apparition des lésions),
Modéré (30 %), en cas d’infection initiale non primaire (sérologies maternelles
partiellement positives)
Faible (2 %) en cas de récurrence, voire d’excrétion virale asymptomatique
(absence de lésion visible)
De la durée d’ouverture de la PDE ( ≥ ou < à 6 heures)
De la voie d’accouchement (césarienne ou voie basse)
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013 page 77
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EN SUITES DE COUCHES :
A LA SORTIE :
Poursuivre les précautions d’hygienne
Prendre les coordonnées du médecin traitant et lui envoyer rapidement le CRH
Donner le feuille de surveillance aux parents (cf infra)
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013 page 78
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CONDUITE A TENIR :
Pendant l’accouchement :
Pas d’électrode céphalique, ni de prélèvement au scalp.
Pas d’indication de césarienne systématique.
A la naissance
NN de mère Ag HBS (+) :
Bain avec savon doux
Immunoprophylaxie le plus tôt possible après la naissance (< H12) :
Attention : il est indispensable de vérifier l’absence de CI aux IM
Vaccin anti-HBs: Gen-Hévac B ou Engerix B10
1 dose (0,5 ml) IM, (cuisse)
Immunoglobulines spécifiques anti-HBs
(demande à faire en pharmacie sur ordonance produit dérivé du sang. 1amp
= 1 ml = 100 UI)
0,3 ml/kg IM (autre cuisse) ou 0,6 ml/kg IM (autre cuisse) si mère AgHBe
(+) ou si OPDE > 12h
NN de mère de statut inconnu vis à vis de l’hépatite B
Faire prélever la sérologie maternelle (en garde peut être envoyer en urgence à l’hopital Henri
Mondor) et récupérer le résultat avant H12. Si impossibilité :
2000 g, > 32 SA :
Vaccin anti-HBs: Gen-Hévac B ou Engerix B10 le plus tôt possible après la
naissance < H12
Immunoglobulines spécifiques peuvent se faire dès que le résultat de la sérologie
maternelle est connu, au cours des premiers jours de vie < J7 maxi, sans préjudice
pour l’enfant.
< 2000 g, < 32 SA : Faire prélever la sérologie maternelle
Gen-Hévac B ou Engerix B10+ Ig < H12
En suites de couches :
Ne pas séparer l’enfant de sa mère,
Allaitement possible,
Précautions d’hygiène.
A la sortie :
Prévoir les injections suivantes de vaccin
Si AG > 32 SA : 0, 1 , 6 mois
Si AG < 32 SA : 0, 1, 2 ,6 mois
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013 page 79
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
Une vérification sérologique des réponses vaccinales dès l’âge de 7-9 mois, (Ag HBs et AC anti
HBs).
± En cas d’HBe, une 2ème injection de gammaglobulines à 1 mois (donner RV de consultation à KB ).
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013 page 80
L’utilisation de ce protocole dans un autre service engage la seule responsabilité des prescripteurs de ce service.
VARICELLE
RAPPEL
Rare (500 cas de varicelle par an chez la femme enceinte)
Consultations pour contage fréquentes et anxiogènes
POUR LA MERE :
Formes graves chez l’adulte, en particulier pneumopathies, potentiellement létales.
Pour le fœtus :
Transmission materno-fœtale par voie hématogène lors de la virémie maternelle (début 2 jours avant
l’éruption, durée # 1 semaine). Taux de transmission # 25 % : augmente avec l’âge gestationnel.
Incubation : 14 jours après contage « périphérique », 10 jours après contamination par voie
hématogène.
L’atteinte fœtale :dépend de l’âge gestationnel de survenue de la varicelle maternelle
Avant 8 SA : loi du « tout ou rien »
Entre 8 et 20-24 SA. Foetopathie varicelleuse= varicelle congénitale précoce. Risque 2%. Elle
peut associer :
RCIU
ANOMALIES CUTANEES : aplasie jusqu’à amputation
ANOMALIES NEUROLOGIQUES :
- Centrales : microcéphalie, atrophie corticale, hydrocéphalie , hypoplasie cérébelleuse,
calcifications intra cérébrale.)
- Périphériques : Paralysies des membres, atteintes des nerfs crâniens,
- Anomalies oculaires : microphtalmie, cataracte, choriorétinite, Cl.B.Horner
ANOMALIES SQUELETTIQUES : hypoplasie des membres, côtes, clavicules, mandibules,
malpositions
o ATTEINTES VISCERALES multiples : poumons, foie, rate, rein…
Au delà de 20 à 24 SA : Varicelle in utero possible mais plus de fœtopathie
o Lésions cutanées à la naissance
o Zona pendant la première année de vie
o Varicelle néonatale grave si naissance lors de la virémie maternelle sans réponse
immunitaire (2j avant l’éruption à 5j après)
o
CONDUITE A TENIR PENDANT LA GROSSESSE 2 SITUATIONS
En cas de Contage :
Détermination de l’immunité :
90 % des femmes sont immunisées, même si elles ignorent avoir eu la varicelle. En cas
d’immunité inconnue, vérifier la sérologie (résultat dans les 24 heures).
Un contrôle sérologique ultérieur est inutile : le diagnostic de la varicelle est clinique, après une
incubation de 14 jours.
Attitude thérapeutique en cas d’absence d’immunité :
Valaciclovir ( ZELITREX®) : 1 g/j x 3, per os, pendant 15 jours (Pas d’AMM dans cette
indication)
Gamma-globulines spécifiques : Varitect®, fabriquées en Allemagne (laboratoire Biotest)
difficilement utilisables (administration dans les 3 jours suivant le contage et ATU à demander à
l’AFSSAPS) et très coûteuses. A réserver de préférence à l’usage pédiatrique en situation de
haut risque. Posologie : 1 mg/kg, en perfusion IV.
Cas particulier à proximité du terme :
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Eviter que la varicelle ne survienne dans les 5 jours précédant ou les 2 jours suivant
l’accouchement (délais contage/virémie = 12 j ; contage/éruption = 14 j) :
- Avant 37 SA : retarder la naissance autant que possible de # 3 semaines (une semaine
après l’éruption éventuelle).
- A partir de 37 SA : faire accoucher rapidement (moins de # 10 jours après contage, avant
la survenue de la virémie).
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AUTRES PATHOLOGIES
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RGO
CAT :
Patience et/ou pansements (gaviscon) transitoirement si inconfort
Vérifier l’erreur alimentaire (quantité trop importante/bib, bib trop rapide)
Résolution avant la sortie
Pas de traitement à la sortie
Ne pas parler de RGO aux parents
Diagnostic
Rejets acides, sanglants non déglutis, à distance des repas, > H48
Doivent être objectivés
Peut être associé mauvaise tolérance
à des changements de teint Oesophagite associée ? Ou Fausse route ?
malaise
A des signes respiratoires (toux, stridor)
Attention si ATCD digestif de la mère et ATCD de RGO dans la fratrie +++
Probablement ≠ de la douleur secondaire à l’ intubation à la naissance
Soit OGD de stress
Soit douleur locale
Attention en cas d’accouchement dystocique
RGO ou oesophagite de stress ?
Vérification de l’acidité oropharyngée pour avoir un élément objectif?
Fréquence? Autour de 1% ?
CAT
Au biberon
LAR +++,
Puis pansements (gaviscon)
Conseils (pas de prise trop rapide des biberons, orthostatisme après le repas)
Modificateurs du comportement (motilium et primpéran) uniquement si RGO sévère
Antiacides exceptionnels
S’assurer que l’enfant sera suivi à la sortie de la mater
Au sein
Plus compliqué mais probablement moins fréquent
Pansement ++ (gaviscon)
Conseils (pas de prise trop rapide des biberons, orthostatisme après le repas)
prendre du temps, ne pas traiter trop vite
les autres traitements sont discuté ++ essayer de ne pas traiter trop vite
Revoir en consultation
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013 page 84
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Oesophagite et Oesogastroduodénite
Diagnostic
Probablement pas toujours associé au RGO
Attention si intubation ou accouchement dystocique
Sémiologie évocatrice
Rejets sanglants, hématémèse ++
Malaise
Cyanose péribuccale
CAT
Pansement en 1° intention
Antiacides (Azantac) ou IPP (Mopral ou Inexium)
L’association au TAR n’est pas systématique et à adapter avec la sémiologie
LAR si alimentation au bib
Au sein à discuter selon sémiologie
(cf réunion du groupe des pédiatres de maternité du GEN-IF IDF mars 08)
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RHINITE OBSTRUCTIVE
ÉTIOLOGIE :
- Soit traumatique (par exemple après aspirations nasales « agressives »),
- Soit virale (souvent dans contexte fébrile maternel ou syndrome grippal),
- Plus rarement infection par une chlamydia, contractée lors du passage dans la filière génitale (à évoquer en
cas d’écoulement purulent ou de conjonctivite associée).
RISQUE :
Le nouveau-né ne sachant pas spontanément respirer par la bouche, toute obstruction nasale :
- Entraîne une gêne respiratoire (respiration bruyante, tirage inspiratoire, difficultés d’alimentation)
- Peut surtout provoquer des apnées obstructives, notamment pendant le sommeil.
CONDUITE A TENIR :
1- Evaluer le degré d’obstruction et la tolérance,
Par un examen soigneux, au repos et lors d’un biberon, en essayant de faire la part de l’encombrement par les
secrétions, surtout si elles sont purulentes, et celle de l’œdème.
2- Explorer à minima :
- Prélèvement bactériologique, en cas de secrétions purulentes seulement, avec demande de recherche de
chlamydiae,
- En cas de signes associés (fièvre par exemple) faire un bilan infectieux et surtout des recherches virales
(prélèvement local + dosage d’interféron dans le sang et éventuellement dans le LCR, à envoyer à St Vincent de
Paul).
3- Traiter par :
- Désobstruction nasale répétée (par exemple avant chaque tétée) en instillant du sérum physiologique et,
seulement si nécessaire, en aspirant les secrétions doucement (plutôt avec un « mouche-bébé » ou à la rigueur
une aspiration douce : attention aux traumatismes qui ne feraient qu’aggraver l’œdème),
- Lutte contre l’œdème par instillation 3 à 4 fois par jour de 1 à 2 gouttes dans chaque narine de sérum
adrénaliné à 0,05 p. 1000 (préparé par la pharmacie de l’hôpital).
En cas de gêne respiratoire importante, admettre l’enfant dans l’unité de surveillance et le placer
sous cardiomoniteur pendant le sommeil.
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013 page 86
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PATHOLOGIES MATERNELLES
ET
MEDICAMENTS
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013 page 87
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RAPPEL
Concerne les barbituriques, les hydantoïnes, le Tégrétol® qui ont un effet inducteur enzymatique,
accélérant le métabolisme hépatique des vitamines K et D.
Risque d’hypovitaminose K aiguë chez le nouveau-né (pas chez la mère) risque hémorragique grave
per et post-partum.
Risque, moins grave d’hypovitaminose D et donc d’hypocalcémie néonatale.
PENDANT LA GROSSESSE :
Prévention par supplémentation maternelle à partir de 32 S.A. :
LORS DE L’ACCOUCHEMENT :
Même si prévention pendant la grossesse, administrer à la mère en début de travail :
Vitamine K1 : 20 mg,
A LA NAISSANCE :
Prélever une hémostase au cordon :
Pas d’injection ou de ponction avant résultat de l’hémostase.
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013 page 88
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RISQUE :
Insuffisance surrénalienne,
surtout en cas de traitement prolongé et à fortes doses
Hypotension,
Hypoglycémie,
en particulier lors d’un stress.
SURVEILLANCE:
Test à l’ACTH (Synacthène®) avec le guthrie si corticothérapie a forte doses et prolongée pour vérifier
que les surrénales sont bien fonctionnelles :
Deux dosages de cortisol
(prélèvement sur tube à CRP, à envoyer en biochimie),
le premier avant et le deuxième une heure après injection intra-musculaire de
½ ampoule de synacthène immédiat (1 ml = 0,25 mg)
taux normal après stimulation : > 350 nmol/l ou différence avec taux de base >
250 nmol/l.
Inutile de faire un dosage du cortisol sur le sang du cordon car il est toujours bas.
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013 page 89
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1-RISQUES
- Hémodynamique :
Bradycardie permanente, hypotension par vasoplégie périphérique, en particulier en cas de stress (notamment
accouchement prématuré ou SFA).
- Métabolique :
Hypoglycémie, notamment en cas d’hypotrophie ou d’hypothermie.
Ces effets peuvent être prolongés (une semaine voire plus), car l’élimination est lente chez le nouveau-né, plus
encore en cas d’allaitement.
2-SURVEILLANCE :
- Hémodynamique : fréquence cardiaque et tension artérielle (Dynamap disponible à l’unité), en salle de
naissance lors de l’examen à H2, puis 2 fois par jour (matin et soir) pendant 48 heures au moins.
- Glycémique (cf protocole)
3-TRAITEMENT :
L’antidote est le :
GLUCAGON : 0,3 mg / Kg en IM
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013 page 90
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SYNDROME DE SEVRAGE
ÉTIOLOGIE :
Peut s’observer en cas de prise maternelle pendant la grossesse d’opiacés (morphine, héroïne, codéine…) et
leurs substituts (Méthadone®, Subutex®) ou de benzodiazépines, plus rarement en cas d’alcoolisme chronique.
Survient en principe quelques jours après la dernière prise de toxique par la mère, et peut être précédé de signes
d’intoxication en cas de prise maternelle jusqu’à l’accouchement (dépression du SNC).
Tout enfant exposé in utero à ces toxiques doit être surveillé cliniquement mais ne sera admis à l’unité de
surveillance qu’en cas de manifestations justifiant un traitement.
DESCRIPTION :
Entraîne des manifestations :
Neurologiques : agitation, trémulations, hyperexcitabilité, cris incessants, troubles du sommeil,
hypertonie, voire convulsions.
Digestives : difficultés d’alimentation, régurgitations, diarrhée,
Respiratoires : baillements, éternuements, tachypnée,
Générales : hyperthermie, sueurs.
Le Diazépam (Valium®) : surtout efficace sur les manifestations neurologiques est aussi potentiellement
dépresseur respiratoire. Peut être associé à la morphine, ou utilisé seul en cas de sevrage aux benzodiazépines :
Soluté oral à 1% ; 1 ml = 30 gouttes = 10 mg ; 3 gouttes = 1 mg
0,5 à 1 mg/Kg/j, en 2 prises, per os, soit 1 à 3 gouttes/Kg/jour
- Plus rarement :
Le Phénobarbital (Gardénal®) : 5 à 8 mg/Kg/j en 3-4 prises (convulsions)
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013 page 91
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Contre-indiqués :
Anti-coagulants oraux : Tératogènes (face, squelette, cerveau) ; hypovitaminose K
Cyclines : lésions dentaires
Inhibiteurs de l’enzyme de conversion : Dysplasie rénale fœtale
Iode : Insuffisance thyroïdienne
Rétinoïdes (Roaccutane®) : Tératogènes
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013 page 92
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A éviter :
Anti-inflammatoires non stéroïdiens (2-3èmes trimestres) : Anti-prostaglandines
Lithium : Tératogène (1er trimestre)
Surveillance néonatale :
Antidépresseurs : Dignes atropiniques
Benzodiazépines : Dépression centrale puis syndrome de sevrage
Bêtabloquants : Glycémie, tension artérielle, fréquence cardiaque
Cordarone® : Fonction thyroïdienne
Corticoïdes : Fonction surrénalienne en cas de traitement prolongé récent
Drogue et substituts : Dépression centrale puis syndrome de sevrage
Immunosuppresseurs : Pas de vaccination vivante en période néonatale
Morphiniques : Dépression centrale puis syndrome de sevrage
Neuroleptiques : Syndrome extra-pyramidal
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013 page 93
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MÉDICAMENTS ET ALLAITEMENT
D’une façon générale, éviter de prescrire à la mère qui allaite tout médicament qui n’est pas indispensable.
Choisir de préférence les médicaments dont les effets et les risques sont les mieux connus (même s’ils ne sont
pas les plus récents).
Il existe peu de contre-indications absolues ; dans ce cas, plutôt que
d’arrêter l’allaitement, mieux vaut chercher un médicament de remplacement non dangereux.
En revanche la plupart des médicaments passe dans le lait et peut s’accumuler chez le nouveau-né dont les
capacités d’élimination sont faibles : en cas de risque pour l’enfant, seuls sont compatibles les faibles posologies,
en monothérapie, en traitement de courte durée, éventuellement assorties d’une surveillance du nouveau-né.
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Protocole Unité Réanimation Pédiatrique et Néonatale - Hôpital Bicêtre - Mise à jour le 01/05/2013 page 94
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ANTIBIOTIQUES et ANTI-INFECTIEUX
Streptomycine, Aminosides, Pénicillines et tous dérivés
Chloramphénicol et dérivés Rifampicine Céphalosporines
Lincocine®, Clindamycine® Bactrim®, Eusaprim® Macrolides
Tétracyclines Antituberculeux Pyostacine®
Quinolones, Nibiol® Flagyl®, Tibéral®, Mycostatine®, Fungizone®
Fluoroquinolones Ancotil®, Aciclovir
Sulfamides Antipaludiques (prophylaxie)
ANTALGIQUES
Morphiniques (prises répétées) Morphiniques (prise unique)
Aspirine (prises répétées)
Noramidopyrine Aspirine (prise unique)
Paracétamol
TUBE DIGESTIF
Laxatifs chimiques Prépulsid®, Motilium® Laxatifs mécaniques
Imodium®, Diarsed® Raniplex®, Azantac®, Primpéran®, Dogmatil®
Cisapride Tagamet®, Mopral®
Misoprostol Salazopyrine®, Pentasa®
HORMONES ET METABOLISME
Sulfamides hypoglycémiants Corticoïdes (courte durée) Corticoïdes inhalés
Antithyroïdiens de synthèse Questran® Insuline
Iodures Contraceptifs faiblement dosés
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A PRESCRIRE
CONTRE-INDICATION SANS DANGER
AVEC PRUDENCE
PNEUMOLOGIE
Sérévent® Théophylline Sympathomimétiques
Codéine et dérivés
Antitussifs composés
CARDIOLOGIE
Digitaline® à faibles doses et pour une durée
Anti-arythmisants limitée :
Catapressan®, Diazoxide Digoxine® (surveillance par dosages
Béta-bloquants sériques)
Inhibiteurs calciques Aldomet®, Népressol®
Inhibiteurs de l’enzyme de conversion, Avlocardyl®
Diurétiques
Pindione® Lasilix®
Sintrom®, Coumadine® Héparine et dérivés
ALLERGIE
Antihistaminiques à ½ vie longue Antihistaminiques à ½ vie courte Adrénaline
Dénoral®, Rinurel®…
Ephédrine, Atropine
RHUMATOLOGIE
Anti-inflammatoires non stéroidiens Voltarène®, Brufen®
Colchicine, Plaquenil® (à faibles doses et pour une durée
Sels d’or limitée)
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