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Réalisé par :
- NEDLOUSSI Aya
Encadré par :
- M. BA Mohamed (encadrant en entreprise)
- Pr. CHAHBOUNI Mouhssine (encadrant)
- Pr. MOHAIAD Jaouad (examinateur)
A toute ma famille.
Remerciements
Avant tout développement, il apparaît opportun de commencer ce rapport de stage de fin
d’études par des remerciements, à ceux qui m’ont beaucoup appris au cours de la préparation, et
même à ceux qui ont eu la gentillesse de faire de ce temps un moment très profitable.
Mes sincères remerciements vont à mes deux encadrants, Monsieur Mohamed BA qui fût
disponible et d’une aide précieuse et intelligente tout au long du stage malgré ses occupations
énormes et Monsieur Mouhssine CHAHBOUNI pour m’avoir guidé dans mes démarches avec
disponibilité mais également pour m’avoir soutenu et conseillé.
Je remercie également Mr. Mohamed OUTIFA, directeur de l’usine de Sidi Bennour, pour sa
Bienveillance, son aide, ses conseils et ses remarques judicieuses. Je tiens à lui exprimer ma
profonde gratitude pour l’intérêt soutenu qu’il a porté à l’avancement de ce travail.
A toute l’équipe de l’atelier mécanique qui m’ont beaucoup aidé pendant ces deux mois,
spécialement Mr. HASSANI, Mr. BOUANANI, Mr. CHAABI, Mr. BARNICHA, Mr. MIKBAL,
Mr. AIT ELHAJ, pour m’avoir accueillir dans leur espace, renseigner et conseiller.
Et à toutes les personnes que j’ai pu rencontrer au cours de mon stage et qui ont contribué d’une manière
ou d’une autre à la réalisation de ce document.
Le mot de la fin revient évidemment à l’Ecole supérieure de technologie de Fès : un grand merci pour
notre école, à tout jamais la nôtre.
2
Introduction
Dans le but de compléter leurs formations au sein de l’Ecole Supérieure de Technologie de Fès,
les élèves du deuxième année sont amenés à passer des stages dans une période de 8 semaines;
pour but de mettre en pratique les connaissances théoriques assimilées au cours de ces dernières
deux années.
J’ai effectué mon stage au sein de la grande entreprise: COSUMAR, Sucrerie de Sidi Bennour,
il était une bonne expérience, qui va sûrement m’aider dans la vie professionnelle à venir, aussi
comme un centre de coûts mais bien comme un centre de profits, il est devenu un des fournisseurs
du service production.
Comme pour tout processus de production, les arrêts constituent un problème majeur auquel
La présente étude qui nous a été assignée par le service maintenance de l’unité de
Sucrerie de Sidi Bennour est d’analyser les défaillances potentielles de l’un des équipements de
l’installation lavage, c’est la pompe à boue (SULZER) par l’application de l’une des méthodes de
maintenance préventive Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets, et de leurs Criticités
(AMDEC), dans le but de réduire ou d’éliminer les points critiques de cet équipement.
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SOMMAIRE
REMERCIEMENTS___________________________________________________ 2
INTRODUCTION_____________________________________________________ 3
CHAPITRE 1: Présentation de l’entreprise et processus de production ______ 6
Présentation de la COSUMAR ____________________________________________ 7
Généralités ____________________________________________________ 7
Fiche technique _________________________________________________ 8
Historique _____________________________________________________ 9
Filiales du groupe COSUMAR ____________________________________ 11
Présentation de l'unité de Sidi Bennour (lieu de stage) _________________________12
Introduction ___________________________________________________ 12
Historique de la sucrerie Sidi Bennour ______________________________ 13
Fiche d'identité de l'entreprise d'acceuil _____________________________ 13
L'organigramme de la sucrerie des Doukkala 2022 ____________________ 14
Processus de production ________________________________________________ 15
Préparation des betteraves _______________________________________ 16
Extraction par diffusion __________________________________________ 18
Epuration _____________________________________________________ 18
Vaporisation __________________________________________________ 18
Cristallisation __________________________________________________ 19
Séchage et refroidissement du sucre blanc __________________________ 19
Conditionnement _______________________________________________ 19
CONCLUSION ______________________________________________ 59
Liste des tableaux ______________________________________________ 60
5
Chapitre 1: Présentation de
l’entreprise et processus de
production
6
1. Présentation de la COSUMAR:
1.1 - Généralités:
Crée en 1929 ,la société COSUMAR ( Compagnie Sucrière Marocaine et de Raffinage) , est une
entreprise qui s’est transformé en société anonyme. Il fait partie d’un groupe qui porte le même nom
« Groupe COSUMAR ». C’est un groupe spécialisé dans l'extraction, le raffinage et le conditionnement
du sucre sous différentes formes.
Face au succès de ses produits , COSUMAR n’a cesser de croître ,de se développer et de se
moderniser. Et aussi il est un acteur important dans le secteur agroalimentaire du Maroc et véritable
moteur œuvrant pour une meilleure compétitivité de la filière sucrière Marocaine.
Aujourd’hui ,COSUMAR est l’unique opérateur sucrier au Maroc au niveau du secteur où elle opère .
Le sucre raffiné de la COSUMAR est représenté sous diverses formes pour la vente:
_ Pains de sucres de 2 kg en cartons de 20 et 24 kg ;
_Sucre en lingots et morceaux, en boites de 1 kg ou en fardeaux de 5 kg;
_Sucres granulé en sachets de 1 à 2 kg ou en sacs de 50 kg;
7
La COSUMAR commercialise aussi les bas produits cités ci-dessous :
-La mélasse : utilisée comme substrat pour la fabrication de levures ;
-Les pellets : (ou pulpe déshydratée), largement utilisés comme matière première
pour l’alimentation animale et du bétail en particulier.
Figure 2 : pellets
La COSUMAR commercialise ses produits sous la marque PANTHERE. Ainsi, la distribution de ses
produits à l’intérieur du pays se fait à travers un réseau commercial constitué d’agences dans les
principales villes (Rabat, Casablanca, Fès, Agadir et Safi).
IDENTIFICATION FISCALE 01 64 03 53
SECTEUR Agroalimentaire
8
CHIFFRE D’AFFAIRE 6,O46 milliards de dirhams
TELEPHONE 05 22 67 83 00
FAX 05 22 24 10 71
EMAIL contact@cosumar.co.ma
1.3 - Historique:
• 1929 : L’entreprise est créée sous le sigle COSUMA par la société Saint Louis de Marseille. Elle produit
100 tonnes de pains de sucre par jour, exclusivement sous forme de pains de sucre.
• 1963-1984 : Création de sucreries publiques par l’Etat.
• 1967 : Prise par l’Etat d’une participation de 50% du capital de l’entreprise, qui devient Cosumar.
• 1985 : - Prise de contrôle du capital par le Groupe ONA.
- Cotation de la Cosumar à la Bourse des Valeurs de Casablanca.
• 1993 : Fusion absorption des sucreries de Zemamra et de Sidi Bennour par Cosumar.
• 2002 : Passage en blanc de la sucrerie de Sidi Bennour , c’est-à-dire : Production de sucre granulé destiné
à la consommation directe; capacité de 6000 TB/J.
• 2003 : Certification ISO 9001, version 2000 des sucreries de Zemamra et de Sidi Bennour par l’organisme
AFAQ.
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• 2004 : -Lancement du projet d’extension de la capacité de traitement des Sucreries des Doukkala.
Investissement de 800 MDH.
-Accréditation du laboratoire de la raffinerie de Casablanca et lancement de la méthode HACCP.
-Lancement de la réalisation du projet de la nouvelle plate-forme logistique de stockage à Casablanca
d’une superficie de 12 280 m2 et d’une capacité de stockage de 20000 T.
• 2005 : -Mise en service de la première phase de l’extension du site de Sidi Bennour ;
-Augmentation de la capacité de traitement de betterave de 6000 à 10000 TB/J.
-Acquisition par Cosumar des quatre sociétés sucrières publiques : SUTA, SUCRAFOR, SURAC
et SUNABEL.
• 2006 : -Conduite de la mise en œuvre du plan d’intégration des sucreries acquises dans le cadre du projet
“Indimage 2012”.
-Réalisation de la deuxième phase du projet d’extension de Sidi Bennour ; augmentation de la
capacité de traitement de betterave de 10 000 à 15 000 TB/J.
• 2007 : -Revalorisation du prix d’acquisition des plantes sucrières de 40 à 65 DH/T pour la betterave et de
15 à 30 DH/T pour la canne à sucre.
-Poursuite des investissements, notamment d’une deuxième ligne de conditionnement de pains de
sucre à Sidi Bennour.
• 2008 : -Réalisation de trois importants projets de développement :Passage en blanc de l’usine d’Ouled
Ayad (SUTA) ,de Mechraa Bel Ksiri (Sunabel) et acquisition d’une chaudière à bagasse
(SURAC) .
-Election du PDG de COSUMAR en qualité de vice président de l’ISO pour l’année 2009.
• 2009 : COSUMAR fête ses 80 ans ,sortie d’un timbre dédié à l’industrie sucrière Marocaine.
• 2011 : Label RSE CGEM décerné à SURAC et COSUMAR SA.
• 2013 : SNI cède 27,5 % du capital de COSUMAR au Groupe singapourien WILMAR.
• 2014 : Introduction d’un consortium d’institutionnels dans le capital de cette entreprise : Axa Assurance ,
CNIA Saada , RMA Watanya , SCR , Wafaa Assurances , MAMDA, MCMA,CDG,CMR,RCAR ,
Wafaa Gestion ,CFG.
• 2015 : COSUMAR dévoile sa nouvelle entité visuelle à l’occasion du Salon SIAM 2015.
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1.4 - Filiales du groupe COSUMAR:
Depuis le rachat des sucreries publiques en 2005 ; le groupe COSUMAR se compose de cinq sociétés
spécialisées dans l'extraction, le raffinage et le conditionnement du sucre sous différentes formes et qui
propose une gamme diversifiée de produits: le sucre en morceaux, en lingots, granulé et le pain de sucre..;
COSUMAR S.A :
SA COSUMAR se compose de deux unités:
_ Unité de Roches Noires (raffinerie de sucre
brut).
_Unité de Sidi Bennour (sucrerie de blanc)
Raffinerie de Casablanca, produit le
pain de sucre, le lingot et le morceau et le
granulé sous la marque «Panthère/Enmer ».
La production par cette raffinerie représente
plus de 50% de la production totale du sucre.
Les Sucrerie des Doukkalas ( site Sidi
Bennour): procèdent à la transformation de la
Figure 4 : les unités de COSUMAR
betterave, avec une capacité de 15 000 tonnes de betterave jour, et au conditionnement des
produits finis, pellets et mélasse. La campagne betteravière démarre en Mai et s’étale en
moyenne sur une période de 3 mois.
SUNABEL:
Premier acteur économique de la région du Gharb-Loukkos, SUNABEL est formé de deux unités de
production Machraa Bel Ksiri qui existent depuis 1968 et Ksar EL Kebir, crée en 1978. Commercialisés
sous les marques « EL BELLAR », SUNABEL produit du sucre granulé, du lingot et morceau, ainsi que
les coproduits pellets et mélasse.
La campagne betteravière démarre en Mai et se termine en moyenne en juillet.
SURAC:
2 sucreries raffinerie de canne située à dans le Gharb (MBK, KSIBIA)
produit le lingot, le morceau et le sucre granulé, disponible sous le nom "Al Kasbah".
SUCRAFOR:
Située dans la province de Nador, SUCRAFOR est l’unique sucrerie créée en 1972 dans la région de
l’Oriental.
Elle possède une capacité de transformation de 3 000 tonnes de betteraves par jour et produit du sucre
blanc granulé conditionné en 2 kg et 50 kg sous la marque « La Gazelle», et des coproduits tels
que les pellets et la mélasse
11
La campagne betteravière démarre en Mai et s’étale en moyenne sur une période de 3 mois.
SUTA:
SUTA, situé à Ouled Ayad dans la région du Tadla, elle produit du pain de sucre, du sucre granulé et le
lingot, conditionnés sous la marque « Palmier », et des coproduits; pellets, pulpe et mélasse. La
campagne betteravière démarre en Mai et se termine en moyenne en juillet.
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2.2 - Historique de la sucrerie Sidi Bennour:
Construite par les Français le 14 juillet 1968 sous la nomination ‘société anonyme de la sucrerie des
DOUKKALA’, cette dernière a démarré le 11 mai 1970 avec une capacité de traitement de 2000 à 2400
tonnes / jour.
•1968 : Constitution sous la dénomination « Société Anonyme de la Sucrerie des Doukkala »
de la sucrerie de Sidi Bennour.
•1970 : Démarrage de la sucrerie avec une capacité
nominale entre 2 000 et 2 400 tonnes betteraves /j et
production de 17 300 tonnes de sucre brut.
•1976 : Extension de la sucrerie à 4 500 tonnes
betteraves/j.
•1986 : Entrée de la sucrerie dans le groupe ONA.
•1992 : Extension de la sucrerie à 6 000 tonnes
betteraves/j.
•1993 : Fusion absorption des sucreries des Doukkala par
COSUMAR.
•2000 : Mise en place de la démarche qualité.
•2002 : Production du sucre blanc à partir de la betterave.
•2003 : Certification des sucreries des Doukkala ISO 9001 figure 6 : vue à l’interieur de l’usine
Version 2000.
•2006: Extension de la sucrerie des Doukkala à 15 000 tonnes betteraves/j.
•2008 : Certification du SMI QSE de la sucrerie.
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3. Processus de production:
La sucrerie est une industrie de séparation, qui permet d’isoler le sucre des autres constituants de la betterave.
Cette séparation est rendue possible grâce à la succession d’opérations unitaires.
En sucrerie de betterave, la chaîne industrielle se compose des étapes suivantes :
- L’atelier de « réception, lavage et stockage » ;
- L’extraction du sucre par « diffusion »;
- L’épuration et filtration ;
- L’évaporation ;
- La cristallisation ;
- Le séchage et refroidissement ;
- Le conditionnement.
Chaque opération fait intervenir d’autres services. Voici, ci-dessous , le schéma général de fabrication du
sucre blanc à partir de la betterave sucrière :
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3.1 - Préparation des betteraves:
Réception:
Une fois arrachées les betteraves sucrières sont acheminé rapidement
par camion à la sucrerie. L’approvisionnement de l’usine en betterave
est assuré de 6 heures de matin à 22 heures par le centre de réception
qui fait des pesés directe. Celle-ci consiste à peser le camion chargé
des betteraves accompagnées d’impuretés (terre, cailloux, feuillage …)
c’est le poids brut.
Un échantillonnage automatique est d’environ 40 kg est alors prélevé,
par une sonde RUPRO pour évaluer le poids net et la teneur en sucre.
L’échantillon est pesé, lavé, épierré ; Avant de passer par une râpe qui
produit de la râpure utilisée au laboratoire pour déterminer la teneur en
sucre ou richesse de la betterave. Lorsque le camion est déchargé, on le
pèse une deuxième fois afin d’avoir son poids net. L’ensemble des
betteraves est ensuite stocké dans la sucrerie, en constituant une
réserve de 24 h de fonctionnement pour la sucrerie. Figure 9: Échantillonnage
Déchargement et stockage:
Le déchargement des camions se fait à l’aide des basculeurs mécaniques (quatre au total) qui déversent sur
des extracteurs, puis sur des bandes pour acheminement vers les silos. Il y en a deux : un silo rectangulaire
d’environ 2000 tonnes pour le traitement de la nuit, et un silo circulaire d’environ 3000 tonnes.
Modes de déchargement des betteraves :
Déchargement au point fixe
Déchargement sur cour à plat
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3.2 - Extraction par diffusion:
Son objectif principal est l’extraction du maximum de
saccharose de l’intérieur des cellules et le moins possible
d’impuretés (non sucres) tout en utilisant un minimum d’eau. La
diffusion est un processus chimique dont le principe est la mise en
solution d’une matière soluble qui par l’existence d’un gradient de
concentration de part et d’autre de la membrane plasmique de la
cellule de betterave passe au milieu le moins concentré.
L’eau se charge en sucre et une partie des non sucres solubles
et devient le jus brut. La matière solide et les non sucres qui ne
sont pas extraits sortent comme cossettes épuisées (pulpes).
Celles-ci sont pressées et l’eau des presses est renvoyée au
diffuseur (gain de sucre, gain en calorie et consommation moindre
en eau fraîche).
Figure 12 : vue de l’installation Diffusion
3.3 - Epuration:
Le but de l’épuration est d’enlever les matières en suspension, de neutraliser le jus et d’enlever le plus
possible de non-sucres dissous et aussi les colloïdes.
Principe de l’épuration :
En épuration calco-carbonique, on profite des propriétés de la chaux pour extraire par décantation et filtration
les impuretés dissoutes ou en suspension dans le jus. Dans son principe général, la chaux est utilisée comme
élément principal de l’épuration du jus. Cette chaux est ensuite saturée au moyen de dioxyde de carbone
(CO2). Il est donc nécessaire de disposer simultanément de la chaux (CaO) et de CO2. Or, ces deux produits
sont justement les constituants de la pierre calcaire. Ils sont normalement dissociés dans un four à chaux.
3.4 - Vaporisation:
Graphique Les prélèvements, en envoyant le minimum de vapeur au condenseur, en minimisant les
décolorations et en optimisant les dégazages à l’air libre. Pour éviter la décoloration du jus pendant la
concentration, le temps de contact dans les évaporateurs doit être très court.
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3.5 - Cristallisation:
La cristallisation est une opération unitaire qui a pour but d’extraire le sucre solide à partir du sirop (liquide).
Pour cela il suffit d’amener le sirop à la sursaturation par refroidissement et par augmentation du Brix par
évaporation. A la fin de la cristallisation on obtient deux produits principaux : le sucre blanc et la mélasse. Le
maximum de sucre qu’on peut extraire 75 à 84 % du sucre de la betterave.
La cristallisation de la COSUMAR de Sidi Bennour passe par 3 grandes étapes : circuit du 1ère jet, 2éme jet,
et 3ème jet.
3.7 - Conditionnement:
Pain de sucre: le sucre est repris du silo par des bandes
transporteuses vers un réservoir où il est mélangé avec l’eau de
chaux (eau + chaux) pour former le sirop dont la température est
80 °C, brix=75.5 et pH=10. 2% de ce dernier est mélangé avec
une quantité de sucre déjà pesée pour former un mélange qui
sera pré compressé, dosé, moulé et séché dans le four à micro-
ondes. Par la suite, les pains de sucre obtenus passent par
plusieurs étapes: la maturation, l’habillage et l’ensachage avant
d’être transférés vers la plate-forme où ils sont stockés.
Sucre granulé: le sucre, directement repris du silo, est
transféré par les bandes transporteuses pour remplir les trémies.
Le sucre est ensuite ensaché dans des sachets de 2 kg ou bien
dans des sacs pour 50 kg.
Figure 13 : Pain de sucre avant l’emballage
19
CHAPITRE 2:
Pompe à boue
(SULZER) :
20
1. Introduction:
Une pompe est un dispositif permettant d'aspirer et de refouler un fluide. La plus ancienne pompe
connue est la pompe à godets inventée en Chine. Les pompes Diesel et électriques, utilisées à nos jours,
peuvent avoir des débits de pompage très élevés. Le principe
de la pompe est apparu dès que l'homme a pu construire un
habitat artificiel pour son confort.
Le besoin en eau nécessaire à sa survie l'oblige à trouver
un système de transport de cette eau, du puits ou de la rivière
à son habitat. Il utilisa d'abord l'énergie développée par ses
muscles pour transporter l'eau à l'aide de récipients naturels
ou artificiels. Plus la contenance et la distance étaient
grandes, plus l'énergie dépensée a était importante. Figure 14 : pompes
Les principes des pompes à piston, des pompes centrifuges et des pompes à vide sont découverts à cette
époque. De manière générale, durant la grande époque de la culture gréco-romaine, de nombreux principes de
physique et d'hydraulique sont découverts, mais pas forcément développés.
Les Grecs et les Romains furent les premiers à utiliser des systèmes rotatifs pour véhiculer l'eau.
On doit aussi à cette époque l'invention des écluses (afin d'éviter les vitesses d'écoulement trop
rapide) et les dispositifs anti-béliers sur les conduites fermées, afin d'éviter l'éclatement des
conduites.
21
3. Les différents types de pompes et leurs
caractéristiques:
Les pompes en général se classent en deux grandes familles :
• Les pompes volumétriques.
• Les turbopompes (pompes centrifuges).
L’utilisation d’un type de pompes ou d’un autre dépend des conditions d’écoulement du fluide.
De manière générale, si on veut augmenter la pression d’un fluide on utilisera plutôt les pompes
volumétriques, tandis que si on veut augmenter le débit on utilisera plutôt les pompes centrifuges.
Dans les turbopompes une roue, munie d'aubes ou d'ailettes, animée d'un mouvement de rotation, fournit au
fluide de l'énergie cinétique dont une partie est transformée en pression, par réduction de vitesse dans un
organe appelé récupérateur.
Dans les pompes volumétriques, l'énergie est fournie par les variations successives d’un volume raccordé
alternativement à l’orifice d'aspiration et à l'orifice de refoulement (grand encombrement).
22
Figure 16 : classification des pompes
23
4. Pompes centrifuges:
4.1 - Définition:
Une pompe centrifuge est une machine rotative qui pompe un liquide en le forçant au travers d’une roue à
aube ou d'une hélice appelée impulseur (souvent nommée improprement turbine). C’est le type de pompe
industrielle le plus commun. Par l’effet de la rotation de l’impulseur, le fluide pompé est aspiré axialement
dans la pompe, puis accéléré radialement, et enfin refoulé tangentiellement.
24
4.3 - Principe de fonctionnement :
On peut décomposer le fonctionnement en deux étapes :
L’aspiration : Le liquide est aspiré au centre du rotor par une ouverture appelée distributeur dont le rôle
est de conduire le fluide depuis la conduite d’aspiration jusqu’à la section d’entrée du rotor. La pompe étant
amorcée, c’est à dire pleine de liquide, la vitesse du fluide qui entre dans la roue augmente et par conséquent
la pression dans l’ouïe diminue et engendre ainsi une aspiration et maintient l’amorçage.
Le refoulement : Le rotor transforme l’énergie mécanique appliquée à l’arbre de la machine en énergie
cinétique. A la sortie du rotor, le fluide se trouve projeté dans la volute dont le but est de collecter le fluide et
de le ramener dans la section de sortie. La section offerte au liquide étant de plus en plus grande, son énergie
cinétique se transforme en énergie de pression.
25
Figure 20: pompe centrifuge monocellulaire Figure 21: pompe centrifuge multicellulaire
27
5.3 - La situation géographique de la pompe:
La pompe à boue (SULZER) se trouve juste prés du décompteur de capacité de 1000 m^3, le schéma ci-dessous montre
l’emplacement de la pompe dans l’installation de lavage:
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5.4 - Les caractéristiques de la pompe:
Marque : SULZER (Française).
N° de série :Q461802976-30/20.
Type : horizontale centrifuge.
Poids : 1106,74 [Kg].
Vitesse de rotation : 1345 [tr/min].
Puissance du moteur : 45 [kW].
Tension : 400 [V].
Fréquence : 50 [Hz].
Débit : 150 [m3/h].
Hauteur : 50 m.
Diamètre d’aspiration : 0,285 m.
Diamètre de refoulement : 0.230m.
Rendement pompe : 90 [%].
Lubrification : Graisse.
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Figure 25 : dessin en coupe de la pompe à boue (SULZER)
30
Figure 26 : suivi du dessin technique
Nomenclature:
102 1 VOLUTE
161.1 71 COUVERCLE DE CORPS
161.2 83E COUVERCLE DE CORPS
162 9 TUBULURE D'ASPIRATION
210 6 ARBRE
230 2 ROUE
318 18 ROTULE
324 16 BUTÉE A ROULEAUX
332 53 CHAISE DE PALIER
360.1 35 COUVERCLE DE PALIER
360.2 37 COUVERCLE DE PALIER
381 99 BOITARD DE ROULEMENT
412 73 JOINT TORIQUE
412.2 119A JOINT TORIQUE
412.3 119B JOINT TORIQUE
412.4 34A JOINT TORIQUE
412.5 35B JOINT TORIQUE
31
412.10 83C JOINT TORIQUE
412.11 83G JOINT TORIQUE
426.1 47 ETANCHÉITÉ PALIER
426.2 49 ETANCHÉITÉ PALIER
451.1 83P BOITE DE PRESSE-ÉTOUPE
452 17 FOULOIR
458 29 LANTERNE
461 13 GARNITURE DE PRESSE-ÉTOUPE
501.1 9B BAGUE EN DEUX PARTIES
501.2 251A BAGUE EN DEUX PARTIES
504 34 BAGUE DE DISTANCE
505.1 17D BAGUE FOULOIR
523 14 CHEMISE D'ARBRE
550 63 RONDELLE
554.3 17C RONDELLE
554.6 54B RONDELLE
554.9 132B RONDELLE
554.10 149A RONDELLE
554.12 259A RONDELLE
636 99E GRAISSEUR
687.1 132 PROTECTION
687.2 133 PROTECTION
723.1 9A BRIDE
723.3 251 BRIDE
900 259 VIS
901.7 54A VIS À TÈTE HEXAGONALE
901.8 83A VIS À TÈTE HEXAGONALE
901.9 99D VIS À TÈTE HEXAGONALE
901.10 132A VIS À TÈTE HEXAGONALE
902.3 17A GOUJON
909 149 VIS DE RÉGLAGE
914 71F VIS À SIX PANS INTÉRIEUR
917 54 ETRIER DE SERRAGE
920.4 17B ECROU
931 99C RONDELLE FREIN
940 46 CLAVETTE
Tableau 2: nomenclature du dessin technique
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5.6 - Analyse fonctionnelle:
Définition :
Le système dont on étudie les défaillances doit d'abord être "décortiqué".
A quoi sert-il ? Quelles fonctions doit-il remplir ? Comment fonctionne-t-il ?
L'analyse fonctionnelle doit répondre à ces questions, de façon rigoureuse.
Le système est analysé sous ses aspects :
externes : relations avec le milieu extérieur (qu'est ce qui rentre, qu'est ce qui sort, …)
internes : analyse des flux et des activités au sein du procédé ou de la machine
33
Diagramme pieuvre :
Il permet d’identifier les relations existantes entre le système (pompe à boue) et son environnement et
les relations entre couples d'éléments extérieurs.
34
FP Pomper la boue mouillée du décanteur vers le bassin de stockage.
35
CHAPITRE 3:
Maintenance de la pompe
à boue (SULZER):
36
1. Introduction:
Dans le service de lavage du betterave au sein du COSUMAR Sidi Bennour, La fonction maintenance
est une fonction importante car elle assure la continuité de la production et l’écoulement des eaux usées et de
boue, et lutte contre les défaillances causant des arrêts de la production ou nuisant au bon déroulement de
celle-ci.
C’est pour cela qu’il s’est avéré nécessaire d’auditer constamment la fonction maintenance afin de mettre en
exergue ses points forts, ainsi que ses points faibles.
2. La méthode AMDEC:
2.1 - Définition:
L’AMDEC : est l’Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité. C’est une technique
d’analyse qui part de l’examen des causes possibles de défaillance des éléments d’un système pour aboutir
aux effets de ce système. Cette méthode peut s’appliquer à un produit, mais aussi à un procédé ou à un moyen
de production.
Objectifs de la méthode :
L’objectif de la méthode AMDEC est d’évaluer et de garantir la sûreté de fonctionnement d’un dispositif
industriel en termes de fiabilité, disponibilité, sécurité et maintenabilité. Cette méthode va nous permettre de
recenser systématiquement les défaillances potentielles d’un dispositif, d’estimer les risques liés à
l’apparition de ces défaillances et enfin engager des actions correctives ou préventives à apporter au dispositif.
37
L'AMDEC machine et moyen s'applique à des machines, outils, équipements et appareils de mesure, des
logiciels, systèmes de transport interne, et les moyens de production.
L'AMDEC service s'applique pour vérifier que la valeur ajoutée réalisée dans le service correspond aux
attentes des clients et que le processus de réalisation de service n'engendre pas de défaillances.
L'AMDEC sécurité s'applique pour assurer la sécurité des opérateurs dans les procédés où existent des
risques pour ceux-ci.
38
2.4 - Les avantages et l’inconvénient général de la
méthode AMDEC :
La méthode AMDEC confronte les connaissances de tous les secteurs d’activité de l’organisation, pour
obtenir, dans un ordre que nous avons cherché à rendre significatif, les résultats suivants.
39
2.5 - L’analyse des défaillances:
Il s'agit d'identifier les schémas du type :
Le mode de défaillance:
Il concerne la fonction et exprime de quelle manière cette fonction ne fait plus ce qu'elle est sensée faire.
L'analyse fonctionnelle recense les fonctions, l'AMDEC envisage pour chacune d'entre-elles sa façon (ou ses
façons car il peut y en avoir plusieurs) de ne plus se comporter correctement.
La cause:
C'est l'anomalie qui conduit au mode de défaillance.
La défaillance est un écart par rapport à la norme de fonctionnement. Les causes trouvent leurs sources dans
cinq grandes familles.
40
L’effet:
L'effet concrétise la conséquence du mode de défaillance. Il dépend du point de vue AMDEC que l'on adopte :
effets sur la qualité du produit (AMDEC procédé)
effets sur la productivité (AMDEC machine)
effets sur la sécurité (AMDEC sécurité)
Un effet peut lui-même devenir la cause d'un autre mode de défaillance.
L’évaluation:
L'évaluation est faite selon 3 critères principaux :
la gravité (G) :
Elle est relative aux effets provoqués par l’apparition du mode de défaillance en termes de temps
d’intervention, de qualité et de sécurité. L’indice G, qui traduit la gravité d’une défaillance, est fixé à partir
du barème de cotation suivant :
Défaillance mineure :
Gravité mineure 1 -arrêt de la pompe pour une durée de moins de 5h
-aucun endommagement des pièces
Défaillance significative :
Gravité significative 2 -arrêt de la pompe pour une durée de moins d’une journée (10h)
-Remplacement des pièces consommables
Défaillance moyenne :
Gravité moyenne 3 -arrêt de la pompe pour une durée de moins de 3 jours
-révision d’un sous ensemble et remplacement des pieces usées
Défaillance majeure :
Gravité majeure 4 -arrêt de la pompe pour une durée moyenne d’une semaine
-Révision de 2 sous ensemble et remplacement des pieces usées
Défaillance catastrophique :
-arrêt de la pompe pour une durée moyenne de trois
Gravité catastrophique 5
semaines
-Révision complété de la pompe
Tableau 4: Barème de la valeur de gravité
41
la fréquence (F) :
Cet indice exprime la probabilité combinée d’apparition du mode de défaillance par l’apparition
de la cause de la défaillance .L’indice F est déterminé suivant :
la non-Détection (D) :
Elle est relative à la probabilité de détecter la défaillance (couple mode de défaillance-cause) avant
qu’elle ne produise l’effet. L’indice D, qui fait la cotation de la détection, est déterminé à partir du barème de
cotation suivant :
C= F*G*D
42
2.6 - AMDEC appliquée sur la pompe à boue (SULZER):
Composants et fonctions:
ELEMENT FOCTION
Roulements (à rotule /à
Supporter et guider en rotation l’arbre de transmission.
rouleaux)
Garnitures Mécaniques Assurer l’étanchéité de la pompe, éviter les fuites du liquide à l’extérieur.
43
Préparé par : Aya
Équipement : Analyse des modes de défaillance, Phase de fonctionnement: marche normale
NEDLOUSSI
POMPE A BOUE VERS de leurs effets et de leurs criticités
BASSIN (AMDEC)
Grille d'évaluation
Date : 13/06/2022
C=G*O*D
MODE DE
ELEMENT FOCTION CAUSE DE DEFAILLANCE EFFET DETECTION G F D C ACT. PREVENTIVES CORRECTIVES
DEFAILLANCE
_Avant le démarrage,
vérifier que le corps de la
• Cavitation • Bruit
Volute Prolonger l'effet hydraulique de la roue. • Usure • Fonction dégradée 3 1 2 6 pompe soit complètement
• La boue • Cavitation
rempli avec le liquide à
pomper (eau + boue)
• Ouïes de la roue usées _Maintenance corrective et
Transmettre l'énergie cinétique au liquide • Rupture • Diminution de débit • Bruit
Roue • Ouïes bouchées 4 3 3 36 Remise en cause complète
pompé. • Usure • Arrêt de la pompe • Vibration
• Rotation dans le mauvais sens de la conception
• Arrêt de la pompe et
• Vibration • Mauvaise lubrification arrêt de l’unité si le • Analyse
Arbre Transmettre le couple du moteur à la roue. 5 2 3 30
• Usure • Surcharge problème n’est pas vibratoire
réparé
• Déformation de l’arbre
• Usure excessive • Coincement des éléments • Usure d’arbre _Respecter le calendrier de
Roulements (à • Destruction rapide
Supporter et guider en rotation l’arbre de • Surchauffement rotatif de pompe graissage
rotule /à des roulements 5 5 3 75
transmission. des • Lubrification insuffisante des • Bruit de _Respecter les tolérances de
rouleaux) • Arrêt de pompe
roulements paliers fonctionnement montage des roulements
• Mauvais type d’huile
• Surchauffement • Bruit de _Contrôle avant la mise en
des • Mauvaise alignement du fonctionnement de la service (test de sens de
roulements moteur pompe • Vibration rotation)
Moteur Entraînement de la pompe. 2 1 2 4
• Pas de rotation • Erreur de câblage • Pompe tournant trop • Bruit _Changement de roulement
• Rotation • Pas d’alimentation vite _Contrôler l’état des
inverse • Arrêt de la pompe supports et de leurs fixation
_Changement ou
• Mauvaise • Fuite liquide
joint torique Assurer avec fiabilité l'étanchéité des fluides. • Mauvaise lubrification • Visuel 2 4 3 24 lubrification des joints afin
protection • Chute de pression
de conserver l’étanchéité
• Débits engendrés par
• Usé au niveau
la casse des composantes des • Arrêt de la _Remplacement total de la
de
Paliers de roulements pompe • Vibration pompe par une autre et
Transmettre l’énergie de l’arbre au produit. l’emboîtement 5 5 2 50
roulements • Mauvaise concentricité • Défaillance des • Bruit l’envoi de l'autre pour la
du support de
de l’arbre roulements révision
roulement
• Jeux palier/arbre
_Changement ou réglage des
• Mauvaise • Fuite de liquide • Mauvaise
Tresse Assurer l’étanchéité. • Visuel 4 4 2 32 tresses et lubrification afin
protection • Chute de pression lubrification
de conserver l’étanchéité
• Dégagement • Grippage des _Ajustement du fouloir
• Dégagement
des tresses et roulements _Serrage des boulons
total des boulons du presse-
Fouloir Serrage du presse-étoupe. de la lanterne • Endommagement • Visuel 1 1 1 1 _Lubrification des tresses
étoupe
• Fuite exagérée du fouloir et de la _Remplacement des
• Manque de serrage
des tresses chemise d’arbre tresses
• Jeu exagéré entre la
Assurer le graissage et le refroidissement des • Grippage des roulements _Contrôle de la lanterne
Lanterne • Usure lanterne et la chemise 1 2 3 6
tresses. (vibration de l’arbre) _Changement de la lanterne
d’arbre
• Usure des portiers des tresses
• Grippage des _Lubrification des tresses
Chemise d'arbre Protéger l’arbre contre l’usure. • Fuite exagérée (surface de contact tresse • Visuel 1 1 2 2
roulements _Remplacement des tresses
chemise)
• Bruit de
Base de pompe Fixation de la pompe. • Vibrations • Base mal fixée • Vibrations 2 1 1 2 _Assurer la bonne fixation
fonctionnement
• Arrêt de la pompe et
arrêt de l’unité si le _Remplacement des joints
Garnitures Assurer l’étanchéité de la pompe, éviter les • Usure des faces • Cavitation
problème n’est pas • Fuite 5 4 2 40 _Augmenter le refroidissement
Mécaniques fuites du liquide à l’extérieur. • Usure des joints • La boue
réparé dans une des faces de la garniture
journée
• Suintement • Variation de pression à
Graisseur Lubrifier les roulements. • Cassure d'arbre 3 2 2 12
d'huile l'intérieur
Après avoir identifié les éléments ayant la majorité de criticité, il est nécessaire d’intervenir,
pour se faire nous avons proposé les solutions suivantes :
La roue :
Rôle : Le principe de base des pompes centrifuges repose sur la mise en rotation du fluide pompé en le faisant
circuler dans la roue tournant à une vitesse plus en moins élevée.
Problèmes : -ouïes bouchées
-rotation dans le mauvais sens
-ouïes usées
Actions : -nettoyage mensuel de la pompe
- Remplacer la roue usée avec une autre neuve
-contrôle d’état de la roue mensuelle par l’opérateur
-Inversé la polarité du moteur.
Les roulements :
Actions : -Respecter le calendrier de graissage
- Respecter les tolérances de montage des roulements
Les tresses :
Actions : Changement ou réglage des tresse et lubrification afin de conserver l’étanchéité
45
CHAPITRE 4:
Plan de maintenance
préventive:
46
1. Introduction:
Le plan de maintenance est parmi les fruits de l’étude critique de la maintenance des pompes et de l’analyse
AMDEC réalisées précédemment.
Ce plan contient les éléments les plus critiques de notre pompe, en indiquant le type de maintenance à
effectuer, les actions à mener, la périodicité ainsi qu’une estimation des ressources à engager et quelques
remarques à prendre en considération.
2. Définition:
Selon la norme NF X 60-010, c’est « un document énonçant les modes opératoires, les ressources et la
séquence des activités liées à la maintenance d’un bien ».
3. Objectifs:
L’établissement du plan de maintenance permet d’atteindre les objectifs suivants :
Garantir une continuité de service
Garantir un niveau de disponibilité connu à un coût global maîtrisé
Maintenir une qualité de service contractuelle
Prévenir les risques
47
PLAN DE MAINTENANCE
Désignation Périodicité Spécialité responsable
48
CHAPITRE 5:
Taches effectuées:
49
1. Questionnaire LAVINA:
Pour analyser l’existant, on s’est basé sur le questionnaire de YVES LAVINA comportant plusieurs rubriques
synthétisés dans les tableaux suivants :
50
Pas
Pas d’avis
Plutôt d’avis Plutôt
vers le
B. Méthode de travail Oui oui vers non Non
désaccord
l’accord
1. Pour les interventions importantes en
volume d’heures et /ou répétitives, privilégiez- 6
vous la préparation du travail ?
2. Utilisez-vous des supports imprimés pour
6
préparer les travaux (fiches de préparation) ?
3. Disposez-vous de modes opératoires écrits
6
pour les travaux complexes ou délicats ?
4. Avez-vous une procédure écrite définissant
les autorisations de travail pour les travaux à 6
risque ?
5. Conservez-vous et classez-vous de manière
5
particulère les dossiers de préparation ?
6. Y a-t-il des actions visant à standardiser les
6
organes et les pièces ?
7. Avez-vous des méthodes d’estimation des
6
temps et des coûts de la fonction maintenance ?
8. Utilisez-vous les méthodes PERT pour la
1
préparation des travaux longs ?
9. Réservez-vous des pièces en magasin, faites-
vous préparer des kits en fonction de vos 6
interventions ?
10. La documentation est-elle correctement
1
classée et facilement accessible ?
51
4. Les modifications, nouvelles installations ou
6
suppression d’équipements,sont-elles
enregistrées systématiquement ?
5. Un dossier technique est-il ouvert pour
6 2
chaque équipement ou installation ?
6. Possédez-vous un historique des travaux pour
6 2
chaque équipement ?
7. Disposez-vous d’informations concernant les
6
heures passées, les pièces consommées et les
coûts équipement par unité ?
8. Y a-t-il un responsable de la tenue de
6
l’historique des travaux ?
9. Assurez-vous un suivi formel des
5
informations relatives aux comptes rendus des
visites ou des inspections préventives ?
10. Les historiques sont-ils analysés une
5
fois par an ?
52
9. Existe-t-il un document « bon de travail »
6
permettant de suivre toute intervention, qui soit
utilisé systématiquement pour tout travail ?
10. Les responsables se rencontrent-ils sur une
6
base régulière pour regarder les différents
problèmes ?
11. Disposez-vous d’un planning journalier de
6
lancement des travaux ?
53
4. Exécutez-vous la maintenance préventive à
2
l’aide d’équipements de test dont vous avez
besoin ?
5. Les outillages et équipements de test sont-ils
5
facilement disponibles et en quantité
suffisante ?
6. Avez-vous défini par écrit le processus de
1
mise à disposition et d’utilisation de
l’outillage ?
7. Chaque exécutant dispose-t-il d’une boite à
6
outils personnelle ?
8.Disposez-vous suffisamment de moyens de
3 2
manutention sur le site ?
54
Pas Pas
I. Personnel et formation Oui Plutôt d’avis d’avis Plutôt Non
oui vers vers le non
l’accord désaccord
1. Le climat de travail est-il généralement positif ?
4
2. Les responsables encadrent-ils les travaux effectués par les
2
ouvriers sous leur responsabilité ?
3. Les problèmes sont-ils souvent examines en groupe incluant les
5
opérateurs ?
4. Existe-il des entretiens annuels d’appréciation du personnel
6
d’encadrement et exécutant ?
5. Les responsables et les opérateurs sont-ils suffisamment
3
disponibles ?
6. Considérez-vous globalement que la compétence technique de
5
votre personnel est satisfaisante ?
7. Dans le travail quotidien, estimez-vous que le personnel a
6
l’initiative nécessaire ?
8. Les responsables assurent ils le perfectionnement de leur
5
personnel ?
9. Les responsables reçoivent-ils une formation aux nouvelles
4 1
technologies ?
10. Votre personnel reçoit-il régulièrement une formation aux
1
nouvelles technologies ?
11. La formation du personnel est-elle programmée et maîtrisée
1
par le service maintenance ?
12. Avez-vous des pertes importantes de temps de production ?
5
Résultats:
Afin de comprendre les écarts, nous avons calculé dans le tableau suivant le pourcentage des scores
obtenus par rapport au scores maximales pour chaque rubrique du questionnaire.
Scores Scores
Modules d'analyse Pourcentage
obtenus maximales
A. Organisation générale 40,5 66 71.96%
B. Méthode de travail 49 60 81.66%
C. Suivi technique des équipements 53 88.33%
D. Gestion portefeuille des travaux 66 66 100%
55
G. Outillages 24,5 48 51%
H. Documentation technique 11 48 22.91%
I. Personnel et formation 40,5 72 56%
Total 334,5 414 80%
L’amélioration du rayonnage
était l’une des taches effectuées
dans le stage.
On a appliqué la méthode des 5 S
qui a pour but; la bonne
organisation, sur le rayonnage de
l’atelier mécanique. Les figures
suivantes montrent l’état avant et
après.
56
Après:
57
Conclusion
Dans le cadre du stage, on a proposé la méthode AMDEC vu qu’elle est une méthode
produit ou une machine, dans le but d’éliminer le plus nombre possible des causes de défaillance
J’ai apporté quelques solutions pour éviter les défaillances critiques et améliorer la
disponibilité de la pompe centrifuge à boue (SULZER) , où j’ai touché d’une part, au plan de
maintenance en proposant des plusieurs actions permettant la diminution des pannes qui ont eu
un fréquence régulière. Mais, on peut dire que le seul moyen de s’assurer que les
recommandations que j’ai proposé ont des effets positifs sur la disponibilité de la pompe, c’est
J’ai eu la chance aussi d’être bien accueilli et bien encadré parce que la connaissance et la
compétence seules ne sont pas suffisantes pour faire un bon travail, le stagiaire doit chercher dans
son environnement pour trouver tous les éléments qu’il peut utiliser et adapter pour créer les
AYA NEDLOUSSI
58
LISTE DES TABLEAUX
59
Figure 21: pompe centrifuge multicellulaire ___________________________________26
Figure 22: pompe en mode aspiration et en charge_____________________________26
Figure 23: vue extérieure de la pompe à boue (SULZER) ________________________27
Figure 24: schéma de l'installation lavage ____________________________________28
Figure 25: dessin en coupe de la pompe à boue (SULZER) ______________________30
Figure 26: suivi du dessin technique ________________________________________31
Figure 27: démarche de la méthode AMDEC _________________________________38
Figure 28: schéma de l'analyse des défaillances_______________________________40
Figure 29: diagramme ISHIKAWA __________________________________________40
Figure 30: rayonnage avant amélioration ____________________________________56
Figure 31: rayonnage après amélioration ____________________________________57
60