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ESSOULOUK Fatine
EL YARMANI Manal
DOUAB Kaoutar
EL ALAMI Meryem
INTRODUCTION :
L’étape de paiement à l’international est parmi les dernières étapes du processus de la logistique
internationale.
Il se réalise à travers plusieurs moyens et modes qui permettent d’éviter tout litige ou conflit et de
sécuriser les opérations économiques. Le principe est très simple, il s’agit de deux parties qui s’échangent
des documents prouvant que la transaction s’est déroulée dans les conditions prévues par le contrat
commercial. Alors,
a) Comment se déroule les opérations d’import et d’export ?
b) Quelles sont les moyens de paiement ?
c) Quels sont les avantages et les inconvénients de chacun de ces instruments de
paiement ?
d) Quelles sont les techniques de ce paiement ?
e) Quelles sont les risques probables lors du paiement à l’international ?
DEFINITION :
Un instrument de paiement est un mécanisme permettant l’exécution d’une obligation de payer une
somme d’argent. Il s’agit tout simplement des modes de paiement à l’échelle international par
exemple dans le territoire marocain le vendeur et l’acheteur s’échange des billets de monnaie, des
pièces, des chèques etc……. dans le cas du paiement à l’international, exportateur ou l’importateur
s’échange avec le client ou le fournisseur un virement bancaire international ou une lettre de change
ou un chèque ; c’est ce qu’on appelle les instruments de paiement à l’international .
a) Cas d’importation :
-attestation bancaire
-titre de transport
SWIFT
documentaire
Moyen de
-tout document de
paiement
réglementation
Crédit
particulière
Paiement
Fournisseur Banque
Crédit documentaire notifié
étranger d’exportateur
-facture commerciale
Document d’ouverture du
-liste de colisage
-formation de la DUM
crédit documentaire
-attestation bancaire
-titre de transport
SWIFT
documentaire
Moyen de
-tout document de
paiement
réglementation
Crédit
particulière
Paiement
Client Banque
étranger d’importateur
Document d’ouverture du crédit
documentaire
LES DIFFERENTS MOYENS DE PAIEMENT A
L’INTERNATIONAL :
1) Virement bancaire :
Il s’agit de transfert d’un compte à un autre, opéré par une banque sur ordre de l’importateur (débiteur), au
profit de l’exportateur (le créancier). L’ordre peut être en monnaie nationale ou étrangère.
Il s’appuie sur le réseau électronique interbancaire SWIFT (Society For World Wide Interbank Telecommunication),
auquel sont commutées plusieurs milliers de banques dans le monde. C’est système interbancaire qui permet de
réaliser des transferts d’argent à condition que la banque soit adhérente au système SWIFT.
Etape 1 : Contrat
Exportateur Importateur
(Donneur (Acheteur)
d’ordre)
Etape2 : Marchandises/Documents de
transport
Etape3 :
Etape5 : Avis
Ordre de paiement
Etape 6 : Avis de crédit de débit
Au premier temps, l’importateur émet un contrat à l’exportateur qui a pour but de répartir les frais de risques entre
eux. Ensuite, l’exportateur transfert de la marchandise et les documents de transport qui sont des contrats de
marchandises de transport échangé entre les différents acteurs et il varie en fonction des modes de transport utilisés.
Après le règlement de ce contrat, l'importateur donne l'ordre de paiement à la banque de l'exportateur pour
transférer de l'argent et s'occuper du paiement à travers le réseau SWIFT.
Les avantages et les inconvénients du
virement bancaire :
Le virement bancaire est l’un des moyens les plus faciles pour régler la facture des importations
auprès des fournisseurs et/ou celle des produits envoyés aux clients à l’étranger. Etant donné sa
facilité d’utilisation, le virement bancaire est l’instrument de paiement international le plus
utilisé.
2) Le chèque :
-Le chèque est un document fourni pour la banque à son client qui lui permet de transférer une somme d’argent d’un
compte vers un autre.
-Deux types de chèques existent : le chèque d’entreprise (ou chèque de société) et le chèque de banque. Leur
différence tient dont le fait que l’un n’offre pas de garantie sûre contre le risque de non-paiement, et l’autre bien.
Le chèque d’entreprise :
-Le chèque de l’entreprise est le chèque émis en nom de l’entreprise. Il n’offre aucune garantie à l’exportateur .De
manière générale, les banques qui reçoivent ce type de chèque ne le règlent qu’après avoir reçu les fonds de la banque
de l’importateur.
Le chèque de banque :
-C’est un chèque émis par la banque en son nom pour transférer une somme importante ou pour fournir un chèque à
un client pour transfert d’argent. Il offre donc une garantie donc le risque commercial. Il ne protège cependant pas du
risque bancaire.
Etape2:
Remise du
Etape4: Information sur chèque pour
le paiement du chèque encaissement
Banque du Banque du
tireur bénéficiaire
Etape3 : transmission et
réception du chèque
Le tireur ou le donneur d’ordre donne le chèque au bénéficiaire qui le donne à son tour à sa banque
pour l’encaissement du chèque, puis elle le transmet à la banque du tireur, qui lors de sa réception
envoie les informations nécessaires sur le paiement au tireur.
Les avantages : Les inconvénients :
-Utilisation simple. -l’émission du chèque est laissée à l’initiative de
-Peu coûteux. l’acheteur.
-Le risque d’impayé peut être évité par l’exportateur -Le temps d’encaissement est plus ou moins long.
en exigeant un chèque de banque. -le statut juridique du chèque et la possibilité de
-Commissions faibles sur les chèques de montant faire opposition varient fortement d’un pays à un
élevé. autre.
-Risque de perte, de vol, de falsification.
-Le chèque d’entreprise ne protégé pas l’exportateur
du risque d’impayé.
-La réglementation des changes peut limiter l’usage
des chèques en commerce international.
-Si le chèque est libellé en devises, l’exportateur est
exposé au risque de change.
L’utilisation de chèque suppose donc un degré élevé de confiance entre l’exportateur et son
client étranger, généralement pour de petits montants.
Le chèque est un instrument relativement peu utilisé dans les transactions commerciales
internationales.
3) Effet de commerce :
Est un moyen de paiement à échéance. Il en existe deux types : a) la lettre de change et b) le billet à ordre.
a) La lettre de change :
La lettre de change (appelée aussi la traite) est un écrit par lequel l’exportateur (tireur) donne l’ordre à
l’importateur (tiré) ou à son représentant (banquier) de payer un certain somme à une date déterminée.
Il s’agit d’un document par lequel le fournisseur (tireur) donne l’ordre au client ( tiré) de verser une somme
d’argent à l’échéance.
L’exportateur expédie la traite à l’importateur pour que celui-ci la lui retourne acceptée, c’est-à-dire signée.
Au travers de la traite, l'exportateur octroie à son client un délai de paiement plus ou moins long. Il peut lui-
même mobiliser ce crédit auprès de la banque en lui demandant l'escompte de cette traite. Le titulaire d'une
traite peut également la conserver et l'encaisser à l'échéance ou encore la remettre en règlement à un
créancier par voie d'endossement.
L'aval d'un banquier de premier ordre assure le paiement à l'échéance. Il s'agit d'un engagement par lequel
un tiers ou un signataire de la lettre de change se porte garant en vertu de la lettre de change. L'aval peut
être donné pour le montant total de la lettre de change ou pour une partie seulement. Sur base de ce
mécanisme, il est recommandé de demander à l'acheteur dès la signature du contrat une promesse d'aval
émanant de sa banque.
Circuit de la lettre de change :
Etape 3 :
Remise de
lettre de
change
Endosseur
(bénéficiaire
initial)
Etape 4 :
Étape 8 :
Transmission
Acceptation de la
par Endos
lettre de change
Endossataire
(Bénéficiaire
final)
Etape 5 : Remise de
la lettre de change
Banque du
Banque du Étape 7 : Réception de la lettre de change
tiré
bénéficiaire
Étape 6 : Echange de lettre de change
L’exportateur (tireur) crée la lettre de change. Après l’acceptation de la lettre de change par le tiré, le
tireur remis la traite à l’endosseur qui la transmit à son tour au bénéficiaire final (endossataire), ce
dernier remis la lettre de change à sa banque qui l’envoie à la banque du tiré, après sa réception elle
accepté la traite.
Les avantages : Les inconvénients :
Elle matérialise une créance qui peut être elle ne supprime pas les risques d'impayés
négociée (escomptée) auprès d'une banque. (sauf si elle bénéficie de l'aval d'une
l'exportateur peut être assuré du paiement banque), de perte et de vol.
de sa créance en demandant l'aval de la son recouvrement peut être long car elle est
banque de l'importateur (il n'est cependant soumise à l'acceptation de l'importateur,
pas protégé du risque bancaire dans ce temps plus ou moins long selon le circuit
cas).Cette garantie bancaire n'est bancaire utilisé.
évidemment pas donnée automatiquement l'émission d'une traite peut être
et gratuitement. accompagnée dans certains pays de
la lettre de change peut être transmise par mesures légales particulières (prix,
endossement pour régler une dette. langue, ...). Il convient donc de se renseigner
l'effet est émis à l'initiative du vendeur et à ce sujet avant de l'utiliser.
non de l'acheteur, ce qui est toujours plus
intéressant pour ce premier.
b) Billet à ordre :
Le client (souscripteur) s'engage à travers ce document a payé une somme donnée à
l'échéance au fournisseur (bénéficiaire).
Le billet à ordre est un effet de commerce émis à l'initiative de l'acheteur (le
souscripteur), par lequel celui-ci promet le paiement d'une certaine somme, à vue ou à
une certaine date à son créancier, c'est-à-dire le vendeur (le bénéficiaire). Le règlement «
à vue » se fera sur présentation du billet à ordre à la banque qui y est indiquée.
Avantages et inconvénients :
Le billet à ordre ressemble à s'y méprendre à la lettre de change. Il a quasiment les mêmes avantages et
inconvénients que cette dernière (il peut être avalisé par une banque, endossé, négocié, ...) si ce n'est sur un
point essentiel, à savoir qu'il est émis à l'initiative de l'acheteur et non à l'initiative du vendeur.
Au vu de cette caractéristique, il est très rarement utilisé en commerce
international (il est même fortement déconseillé !). Il permet en effet à
l'importateur d'influencer la date d'expédition des marchandises, celle-ci
étant souvent conditionnée à l'établissement du paiement.
3. La remise documentaire :
Le vendeur mandate sa
LES DIFFERENTS banque pourDE
TECHNIQUES organiser
PAIEMENT l’échange
A des
L’INTERNATIONAL
documents :
contre le paiement.
DEFINITION Il s’agit
: d’une technique où l’exportateur fait remettre par sa
banque des documents nécessaires à l’acheteur pour prendre
La technique de paiement est la procédure à suivre pour que le paiement puisse
être réalisé. Illivraison des
s’agit donc marchandises
des contre paiement
modalités d’utilisation ou engagement
de l’instrument de
de paiement, qui
payer celui-ci.
résultent de l’accord des parties au contrat.
La remise documentaire peut se faire selon deux formes :
1. L’encaissement simple :
Documents contre paiement (D/P) : la banque située à
Technique basée sur la relation établit entre l’exportateur et
l'étranger ne remettra les documents que contre paiement
l’importateur (confiance vu la manque de garantie). Après
immédiat. Cette formule présente une bonne sécurité pour
signature du contrat de vente, l’exportateur envoie la
l'exportateur.
marchandise et la facture et attends que le client réalise le
Documents contre acceptation (D/A) : la banque située à
versement à l’échéance. L’encaissement simple vise donc un
l'étranger ne donnera les documents à l'acheteur que contre
encaissement des documents financiers par la banque du
l'acceptation par ce dernier d'une ou plusieurs traites payables
vendeur.
à une échéance ultérieure. L'exportateur veillera donc à
L’encaissement simple est caractérisé par une utilisation très
demander un aval de la banque sur les traites afin d'éviter le
limitée, nécessite la confiance entre l’acheteur et le vendeur
risque d'insolvabilité.
puisque le règlement est réalisé à l’initiative du vendeur donc
Elle se caractérise par un coût très faible, une procédure simple et
c’est très risquée
plus sûr que l’encaissement simple. Mais il y’a un risque de non
2. Le contre remboursement :
levée des documents, la remise documentaire ne garantit pas le
Il s’agit d’un système de paiement où l’encaissement est
paiement, l’importateur peut refuser la réception de la marchandise.
effectué à la livraison de marchandises.
4. Le crédit documentaire
Après signature du( CREDOC) : vente, l’exportateur envoie la
contrat de
Est une marchandise
technique deàpaiement
livrer avec unlaquelle
par intermédiaire
le client(transitaire
(Importateur/ Donneur
d’ordre) et transporteur)
sa banque (banque et ce dernier sera ou
remettante en charge
émettrice)de récupérer
s’engagentleà régler au
paiement. a vue ou à l’échéance par l’intermédiaire de sa banque
vendeur (bénéficiaire)
(banquenotificatrice)
L’importateur ne récupère
le montant dû. la cargaison (la charge) qu’après le
paiement.
Le risque qui peut s’imposer c’est que l’importateur peut ne pas
accepter la marchandise livrée. Ainsi que son coût est élevé .
Fonctionnement du CREDOC :