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Petite ou moyenne entreprise

PME :
Très petite entreprise
TPE :
INTRODUCTION
Dans une économie en plein essor, l'entrepreneuriat joue un rôle crucial. La
mise en place de nouvelles entreprises est un moteur essentiel et constitue l'un
des éléments clés pour une économie en plein essor (par l'innovation, la
motivation et les compétences)

En effet, il est essentiel de promouvoir l'entrepreneuriat afin de favoriser le


développement de toute nation qui souhaite être compétitive. Ainsi, il est
primordial de saisir le concept d'entrepreneuriat.
L’entreprenariat est au cœur du développement humain des sociétés
contemporaines. . Ainsi, l'individu joue un rôle essentiel dans la croissance
économique. Cela est connu sous le nom d'économie entrepreneuriale. C'est
également une philosophie prédominante à l'échelle mondiale.
On associe fréquemment l'entrepreneuriat à :
1 -Un style de pensée : l'esprit entrepreneurial repose sur la persévérance, la
responsabilité, la créativité, la souplesse, l'innovation et l'initiative.
2-Des comportements : le comportement de l'entrepreneur est lié à la façon dont
il perçoit et accepte le risque, ainsi qu'à la manière dont il développe et exploite
les opportunités.
L'entrepreneuriat ne se limite pas à la création d'une entreprise, il implique
également la prise de risque.
3 -Des cas tels que la fondation d'une entreprise à partir de rien, les reprises
d'entreprises ou l'entrepreneuriat inclusif.

Si nous voulons mettre en valeur l'entrepreneuriat féminin ; cette dernière met


l'accent sur les femmes qui sont entrepreneurs, leurs défis spécifiques, leurs
réussites et leur influence sur l'économie. Dans le passé, les femmes ont souvent
été marginalisées dans le domaine de l'entrepreneuriat en raison de différents
obstacles tels que les disparités de genre, l'accès restreint au financement et aux
ressources, ainsi que les normes sociales et culturelles.
Toutefois, avec le temps, l'entrepreneuriat féminin a connu une augmentation de
sa visibilité et de son importance. Les femmes qui se lancent dans
l'entrepreneuriat ont démontré leur aptitude à réussir dans différents domaines,
allant de la technologie à la finance, en passant par l'éducation et la santé.
Souvent, elles offrent une vision originale, une compréhension des besoins du
marché et un style de leadership distinct, ce qui favorise l'innovation et la
diversité dans l'environnement entrepreneurial.
En dépit des avancées accomplies, les femmes entrepreneurs font face à des
obstacles tels que l'accès inégal au financement, les stéréotypes de genre, les
responsabilités familiales et les réseaux professionnels restreints. Toutefois, de
plus en plus d'initiatives sont mises en place pour encourager l'entrepreneuriat
féminin, comme des programmes de mentorat, des fonds spécifiques pour les
femmes entrepreneurs et des réseaux de soutien, dans le but de relever ces défis
et de favoriser la croissance de l'entrepreneuriat féminin à travers le monde.

La problématique de ce projet de fin d’étude s’articule essentiellement sur la


question suivante :

« Quels sont les obstacles et les motivations de l’entreprenariat féminin ? »

Pour répondre à notre problématique , nous avons décidé de subdiviser notre travail en 3
chapitres , où nous allons traiter dans une premier chapitres et d’une maniéré plus détaille
quatre section , la premier section on va aborder l’approche théorique d’entreprenariat ainsi
que l’historique et l’évolution , le profil entrepreneurial et la création d’entreprise dans une
deuxième section , finalement dans la troisième et la quatrième sec on va focaliser sur type,
forme et but d’entreprenariat , l’entreprenariat au Maroc et son impact
Au deuxième chapitre : Le rapport sera totalement consacré au

La 3 chap

Notre travail de recherche a pour but d'identifier les obstacles les plus intéressants qui entravent le
développement des femmes marocaines à travers l'étude sur le terrain. De cette manière, notre travail
doit apporter une valeur ajoutée qui permettra aux femmes entrepreneures de relever le défi et de
développer ce secteur qui joue un rôle essentiel dans l'expansion de l'économie nationale, ce qui
encouragera les femmes à exprimer leurs besoins et leurs motivations. Cela peut favoriser la
participation des femmes dans le domaine économique, notamment dans l'entrepreneuriat, tout en
mettant l'accent sur la continuité et le dévouement dans les domaines de l'investissement et du
commerce.
CHAPITRE 1: Approche théorique d’entreprenariat
Introduction

Actuellement, l'entrepreneuriat prend une place majeure dans notre quotidien. Ce


phénomène joue un rôle essentiel dans la redynamisation de notre société.
L'entrepreneuriat est en effet étroitement lié aux deux enjeux majeurs de notre époque : le
social et l’économique. Cependant, certains pensent que l'entrepreneuriat est significatif
uniquement à l'entreprise ou à quelque chose de nature concret.
En réalité, selon Thierry Verstraten, l'entrepreneuriat est un phénomène combinant entre
l'individu et l'organisation. Ces deux termes se définissent à partir l'un de l'autre et vice-
versa. L'entrepreneuriat se présente comme une description d'une relation symbolique
entre l'entrepreneur et l'organisation. L'entrepreneur est celui qui agit sur l'organisation en
mettant en évidence son idée de base en utilisant certains moyens, dont le patrimoine
humain, financier, matériel et immatériel. En d'autres termes, l'action d'entreprendre se
situe entre deux sphères : le théorique et le pratique.
L'entrepreneuriat est l'union de l'idée de base de l'entrepreneur et de certains moyens à
mettre en évidence pour arriver à une organisation définie. Cette relation symbolique entre
l'entrepreneur et l'organisation permet de comprendre comment l'entrepreneur met en
place son projet et comment il y parvient à atteindre ses objectifs.

En appliquant ses connaissances, expériences, et capacités, l'entrepreneur crée une


organisation qui agit en tant que système autonome. L'entrepreneur est entouré d'une
équipe d'individus qui collaborent pour atteindre leurs objectifs communs. Cependant,
l'entrepreneur reste au cœur de l'organisation, car il est celui qui a conçu l'idée initiale et qui
est responsable de son développement.
L'entrepreneuriat est donc un phénomène complexe qui combine l'action d'entreprendre et
la relation symbolique entre l'entrepreneur et l'organisation. Ce mélange permet de
comprendre comment l'entrepreneur peut contribuer à la redynamisation de notre société
et comment il peut créer de nouvelles opportunités économiques.
SECTION 1 : Définition et théorie de l'entreprenariat
1- Définition de l'entreprenariat en tant que quatre paradigmes

Définir l’entrepreneuriat reste un exercice difficile. Lorsque nous parlons


d’entrepreneuriat, on constate que plusieurs significations s’y rapportent. Voici
quelques définitions :
- Selon Thierry Verstraete T (2000) « l’entrepreneuriat est un phénomène combinant
un individu et une organisation. L’un se définit par rapport à l’autre et vice versa » ᶥ

- Selon Julien et Marchesnay, le mot entrepreneuriat a été choisi au Québec par le


conseil de la langue française, au détriment du terme anglais « entrepreneurship ». Ce
mot désigne « L’état (la qualité) de celui ou de ceux qui sont entrepreneurs. Cet état
résulte de plusieurs facteurs plus ou moins complémentaire, l’esprit d’entreprise, la
création de l’entreprise et l’action d’entreprendre ou de conduire une entreprise en
étant entrepreneur » ²

. - Selon Robet Hisrich, pour sa part, a préféré le terme d’entreprenance a celui


d’entrepreneuriat : « l’entreprenance est le processus qui consiste à créer quelque
chose de différent et possédant une valeur, en lui consacrant le temps et le travail
nécessaires, en assumant les risques financiers psychologiques et sociaux
correspondants et à en recevoir les fruits sous forme de satisfaction pécuniaire et
personnelle. » ᶾ

- Dans le dictionnaire des sciences de gestion, « l’entrepreneuriat désigne l’état


de celui ou de ceux qui sont entrepreneurs. Cet état résultat de trois éléments indissociables ;
l’esprit d’entreprise, la création d’entreprise, et l’entrepreneur lui – même » ⁴

_____________________________________________
ᶥ Verstraete T, Histoire d’entreprendre, les réalités d’entrepreneuriat, Edition EMS, 2000, P12.

² Henri Mahe de BOISLANDELLE: « Dictionnaire de gestion : vocabulaire, concept et outils, Economica, 1991, P.11

ᶾ Robert D. Hisrich, Michael p. Peters : « entrepreneurship : lancer, élaborer et gérer une entreprise », Economica, paris,
1991, P.11

⁴ Henri Mahe de BOISLANDELLE, opcit, p 21


2-La théorie d'entreprenariat et l'entrepreneur
Les difficultés rencontrées dans la définition de l’entrepreneuriat se retrouvent aussi dans les
différentes approches de l’étude de l’entrepreneuriat⁵
Elle regroupe différents points de vue théoriques issus de domaines comme suivant :
A-L ’école des « grands hommes » : Selon Cunningham et Lischeron, l'entrepreneuriat est
considéré comme étroitement lié au leadership. Selon elle, les entrepreneurs de renom sont des
individus remarquables, intuitifs, dotés d'un instinct naturel, qui sont également de grands leaders et
nécessitent des compétences de leadership pour réussir (capacité à présenter ses idées, ses visions,
capacités intuitives pour bien "ressentir" les problèmes, instinct, etc.). On peut en déduire qu'il y a,
pour les partisans de cette école, une personnalité « entrepreneur innée » qui se développe malgré
un environnement ou une culture qui ne favorisent pas l'entrepreneuriat.

B-L ’école des caractéristiques psychologiques : Elle accorde une grande importance aux
caractéristiques personnelles et aux valeurs spécifiques des entrepreneurs. Contrairement à l'école
des grands hommes, cette école met l'accent sur les caractéristiques psychologiques de
l'entrepreneur, que ce soit les attitudes individuelles nécessaires à l'entrepreneuriat ou les besoins.
Selon les partisans de cette école, certains besoins et valeurs sont essentiels.

C-L ’école classique : Elle s’intéresse principalement à la création de nouvelle organisation.


Sa définition de l’entrepreneuriat inclut des éléments de créativité, d’innovation, de risque.
L’approche est plus centrée sur l’action de faire (réaliser de nouvelles combinaisons) plutôt
que de posséder une entreprise, et sur l’exploitation d’une opportunité. Cette école note aussi
que la créativité est généralement associée à des comportements individualistes et que le
créateur est motivé par des besoins très personnels⁶
D-L ’école du leadership : Il est recommandé aux entrepreneurs d'avoir la capacité d'ajuster leur
style en fonction des besoins des autres : ils sont des leaders. Ainsi, l'entrepreneur joue un rôle dans
la motivation, la direction et la gestion de son personnel.

E-L ’école du management : Dont Stevenson et Gumpert (1985) Churchill et Lewis (1983) et
Lefebre (1991) seraient de bons exemples, regardent les qualités nécessaires à l’entrepreneur pour,
d’une part, bien gérer la croissance de sa nouvelle entreprise (planification, organisation, budget) et,
d’autre part, faire en sorte que des gens le suivent dans sa vision (motivation des autres) ⁷.

F-L ’école de l’intrapreneurship : L’intrapreneuriat, en tant que développement « d’unités


indépendantes pour créer de nouveaux marchés et de nouveaux produits » (Fayolle, 1999⁸)

________________________________________________________________
⁵ Azzedine Tounés, « L'intention entrepreneuriale des étudiants : le cas français », La Revue des Sciences de Gestion 2006/3 (n°219), p.
60

⁶ W. D. Bygrave& C. W. Hofer, «Theorizing about Entrepreneurship», Entrepreneurship Theory and Practice, vol. 16, n° 2, 1991, pp. 13
-22

⁷ Benata Mohamed : ˂influence de la culture et de l’environnement sur l’intention entrepreneuriale, doctorat dans option science
économiques, université telmcen,2015, p17

⁸ A. Fayolle (2009), « Editorial », in Revue de l’Entrepreneuriat, Vol.8, N°1, pp.


3-L'histoire et l'évolution d'entreprenariat ⁹
Pour la première fois, le concept d'entrepreneuriat a été développé dans les années 1700, et son
sens a évolué depuis. Plusieurs écoles de pensée ont successivement étudié et analysé de
manière approfondie l'activité entrepreneuriale. Dans les paragraphes qui suivent, nous
présentons un aperçu des principales approches théoriques concernant le domaine de
l'entreprise.

1. L’approche fonctionnelle des économistes : Considéré comme l’origine


historique de l’entrepreneuriat, cette approche a pris forme dans les premiers écrits des
théoriciens économiques. En premier lieu, à travers les écrits de Richard Cantillon (1697-
1735) qui est considéré comme le premier auteur à faire apparaître le concept de
l’entrepreneuriat (Filion, 1997). Il a présenté la fonction de l’entrepreneur et son
importance dans le développement économique. Puis, Jean-Baptiste Say (1767-1832) a
prolongé les analyses de Cantillon en définissant le métier de l’entrepreneur et le
capitaliste. Il associe l’entrepreneur à l’innovation en le voyant comme un agent de
changement. Ensuite, c’est Joseph Schumpeter (1883- 1950) qui a donné ses assises au
champ de l’entrepreneuriat, en publiant sa théorie de l’évolution économique. Pour
Schumpeter, l’entrepreneur par son action innovatrice constitue l’élément central du
développement économique. La contribution de Schumpeter a été complétée par
d’autreséconomistes dont principalement, (Knight, 1979) et la relation de l’entrepreneur à
l’incertitude, (Kirzner, 1979) et les opportunités liées aux besoins et aux imperfections du
marché. (Leibenstein, 1979) et son modèle de mesure de l’inefficacité dans l’utilisation
des ressources et (Casson M. C., 1982) et l’importance de la coordination des ressources et
la prise de décision. D’après Fayolle (Fayolle, 2004, p. 11), le point de vue des
économistes est multi-composant et tend à dégager, au moins, deux figures
d’entrepreneurs et quatre rôles entrepreneuriaux fondamentaux:
• Les deux figures sont celles de l’entrepreneur organisateur d’activités économiques et
l’entrepreneur innovateur.
• Les quatre rôles que joue l’entrepreneur dans le système économique sont: la prise de
risque « risk-teker / risk-manager » (Cantillon, Say, Knight) ; l’innovation « innovator »
(Schumpeter) ; la saisie d’opportunité « Alert seekes of opportunities » (Hayek, Mises,
Kirzner) et les coordinations de ressources limitées « coordinator of limited ressources »
(Casson M., 1991). L’entrepreneuriat a été identifié par les économistes comme étant une
construction utile pour mieux comprendre le développement économique. Le rôle de
l’entrepreneur a été étudié sous un angle quelque peu abstrait de sa fonction économique, et
en lui allouant un comportement rationnel qui vise le profit maximum. Ce faisant, le refus de
développer des modèles plus complexes et qualitatifs est une limite à leur approche (Moreau,
2004). (LEIBENSTEIN, 1968) conclut qu’il n’est pas possible d’établir un modèle de
développement économique en relation avec l’entrepreneuriat et ajoute que la théorie de la
concurrence donne l’impression qu’il n’y a nul besoin en ce domaine. Ainsi, cette approche
fonctionnelle a quelque peu atténué depuis la fin des années 70, ce qui amènera « le monde
de l’entrepreneuriat à se tourner vers les behaviouristes pour mieux approfondir la
compréhension du comportement de l’entrepreneur » (Filion L. J., 2001).

2 L’approche par les traits de personnalité : Cette approche de recherche qualifiée par les
auteurs américains de « trait approch », a longtemps dominé le champ de l’entrepreneuriat en
se concentrant sur les traits de personnalité pour expliquer l’acte d’entreprendre. L’acte de
création d’entreprise par un individu pourrait être prédit par sa personnalité. Dans cette optique
de nombreuses recherches sont effectuées par des psychologues, sociologues et spécialistes de
comportement ont identifié toute une série de caractéristiques décrivant les entrepreneurs.
(McClelland, 1961) un pionnier dans ce domaine, a essayé de faire comprendre le système de
valeur et les motivations de l’entrepreneur. Il a proposé une théorie du besoin de réalisation
dont il détermine certains traits qui caractérisent les entrepreneurs comme le besoin
d’accomplissement, la confiance en soit, la capacité à résoudre des problèmes, etc. Il fait valoir
qu’un haut besoin d’accomplissement attire les gens à devenir entrepreneur. De sa part, (Rotter,
1966) a fait valoir que le haut besoin de réalisation est lié à la croyance en locus de contrôle
interne. Le locus de contrôle est un autre trait de personnalité qui est étroitement liée à la
notion d'un besoin élevé de réussite. Le locus de contrôle interne est défini comme une
croyance individuelle « que sa / son sort est contrôlé en grande partie par son / sa propre action
et non par des forces extérieures » (Kothari, 2013). Cette croyance est favorable au
développement de la confiance en soi et donc la capacité de contrôler les résultats du projet
entrepreneurial. D’autres traits ont été étudiés comme la propension à la prise du risque,
l’autonomie, le leadership, la créativité, la volonté de s’exprimer et de se réaliser; le besoin
d’indépendance et de liberté ; Le goût d’entreprendre et de diriger etc. (Filion L. J., 1997).
Toutefois ces nombreuses qualités personnelles attribuées à l’entrepreneur ne peuvent pas être
réunies chez une seule personne comme le fait valoir (Casson M., 1991) qui fait la distinction
entre les qualités générales qu’on trouve chez tout le monde, et les qualités spécifiques pour les
entrepreneurs

3 - L’approche typologique: Cette approche vient compléter celle des traits de personnalité.
Les psychologues, sociologues, ethnologues, économistes, gestionnaires se sont efforcés de
ranger les entrepreneurs dans des catégories et de construire des typologies. Dans la littérature
entrepreneuriale, nombre de typologies sont présentées. (Julien & Marchesnay, 1996) citent les
typologies les plus courantes:  Une typologie selon les conditions de création fait la
distinction entre « l’artisan » et «l’opportuniste ».  Une deuxième typologie selon le profil du
dirigeant fait la distinction entre « le technicien » et le « manager ».  Une troisième typologie
selon les conditions de l’innovation présente quatre types d’entrepreneurs : « le prospecteur »,
« l’innovateur », le « suiveur » et le « leader .« (Julien & Marchesnay, 1996) trouvent que le
résultat de ces typologies est décevant, car «l’entrepreneur réel en chair et en os, rentre souvent
très mal dans ces typologies : celles-ci se contentent en fait de proposer des idéaux-types, en
privilégiant quelques caractéristiques jugées essentielles pour le type de problème» (Julien &
Marchesnay, 1996, p. 55). Les deux auteurs proposent leur propre typologie faite selon la
logique d’action en distinguant « l’entrepreneur PIC » (Pérennité, Indépendance, Croissance) et
« l’entrepreneur PAC » (Pérennité, Autonomie, Croissance). De sa part, (Fayolle, 2004) voit
que les différentes typologies proposées dans la littérature n’ont pas contribué à distinguer un
profil idéal ou scientifique de l’entrepreneur. Et que tout individu est le produit de son (ou ses)
milieu (x) d’appartenance. Les approches centrées sur les individus ont fait l’objet de
nombreuses critiques de la communauté des chercheurs en entrepreneuriat et cela dès la fin des
années 80. (Gartner, 1988) trouve que les études réalisées dans le cadre de cette approche n’ont
pas réussi à générer une liste valide et sérieuse de caractéristiques qui sont clairement
entrepreneuriales dans toutes les situations. Il propose donc son approche centrée sur la
création d’organisation, s’opposant à celle de (Carland, Hoy, Boulton, & Carland, 1988)
centrée sur les traits. D’autres auteurs tels que (Stevenson & Jarillo, 1990), estiment qu’il est
difficile de modéliser et d’expliquer un comportement complexe qui est l’entrepreneuriat en
s’appuyant sur quelques traits psychologiques ou sociologiques. Quant à l’approche
typologique, malgré de nombreuses recherches empiriques, elle n’a pas réussi à dresser une
typologie unique des personnalités de l’entrepreneur qui distinguerait clairement celle
d’entrepreneur de non entrepreneur.
4- L’approche contextuelle : En s’opposant à l’approche fonctionnelle libérale, la vision
contextuelle remet l’entrepreneur dans son contexte social, culturel, politique et économique.
Cette vision remonte aux travaux de Polanyi qui, en expliquant les différences entre les régions
économiques, soutient que l’action économique est intégrée dans des institutions économiques
: « l’économie humaine /…. / est encastrée et insérée au sein d’institutions économiques et non
économiques. L’inclusion de la dimension non économique est vitale » (POLANYI, 1957). Le
concept de Polanyi a été apporté dans la nouvelle sociologie économique par (Granovetter,
1985) en considérant que les activités économiques sont intégrées dans des systèmes
d’interactions sociales, présentant ainsi une réponse critique à la vision sous-socialisée des
phénomènes économiques (Boschet & Rambonilaza, 2010). L’approche de (Granovetter, 1985)
repose sur deux propositions fondamentales, à savoir:  L’action est toujours socialement
située et ne peut pas être expliquée seulement par les motifs individuels;  Les institutions
économiques ne sont pas automatiquement produites, mais elles sont socialement construites.
Granovetter se différencie du point de vue large de Polanyi en proposant une compréhension
étroite, basée sur une hypothèse fondamentale de la notion de " Embeddedness" c’est-à-dire
d’encastrement, selon laquelle l’acteur économique n’est pas isolé, mais situé dans des réseaux
et des structures sociales qui affectent son action et son comportement. Cependant, que ce soit
le point de vue large (lato sensu) de Polanyi ou la compréhension étroite de Granovetter, les
deux points vus sont utilisés en entrepreneuriat. En effet, dans ce courant, l’entrepreneuriat est
déterminé par un contexte social, culturel, politique et économique précis. Les facteurs
contextuels sont nombreux et diversifiés et peuvent être regroupés en deux catégories : ceux
relevant d’un environnement politico-économique, qualifié d’environnement global et ceux
relatifs à un environnement socio-culturel, dit environnement proche

⁹Evolution du champ de l’entrepreneuriat : une approche théorique / Journal Of Economics And Management
Volume : 05 / N°: 01 (2021), p 01-17, BEKADDOUR Aicha Université TAHRI Mohamed Béchar (Algérie),
aichabeka67@gmail.com Laboratoire d’études économiques et de développement local du Sud-Ouest
SECTION 2 : L’entrepreneur et création d’entreprise
1- Le profil entrepreneurial
Le sondage « Ai-je un Profil d'Entrepreneur? » peut être utile pour ces individus afin de se situer par
rapport à une possible décision de créer leur entreprise. Un inventaire de caractéristiques
entrepreneuriales est établi en se basant sur les principaux traits qui caractérisent les entrepreneurs.
Il est fréquent que les entrepreneurs soient également très différents les uns des autres. En réalité,
chacun peut être différent sur certains aspects et présenter les mêmes dispositions que les autres
entrepreneurs sur d'autres.

Ainsi, ce questionnaire contribue à sensibiliser et à évaluer certaines caractéristiques de la personne


dans le cadre de la création d'entreprise ou du développement de projet. Il est possible que ces
résultats changent au fil du temps et en fonction de ce que vit la personne, notamment en ce qui
concerne la perception de ses compétences ou attitudes, et il ne peut être considéré que comme un
indicateur de création d'entreprise.

Il est possible que de nombreux éléments factuels (antécédents, déclencheurs, ressources, etc.)
interviennent.
Si quelqu'un souhaite créer son entreprise, il est important qu'il puisse identifier ses atouts et ses
faiblesses, qu'il prenne en compte les aspects de sa personnalité qui pourraient la stimuler et sur
lesquels il pourra compter, et qu'il prenne également en considération les autres aspects qu'il
pourrait améliorer.
Les différentes dimensions du modèle ont été illustrées ci-dessous :

ANNEXXE 1 :
L'ensemble des dimensions peut donc être regroupé ci-dessous :

Des antécédents prédisposent à l’entrepreneurship, avoir un parent qui détient une


entreprise ou qui travaille à son propre compte, voir des proches lancer un projet ou avoir, soi-même,
une expérience de travail dans les petites et moyennes entreprises.
La compétence technique est généralement développée en milieu professionnel et la maîtrise du
domaine se révèle être un autre avantage important. Par ailleurs, l'instruction reçue peut avoir
encouragé la créativité et l'indépendance.

Il est fréquent que le besoin d'accomplissement, de réalisation de soi et le


besoin d'autonomie et de créativité soient les motivations principales pour développer son
propre projet d'entreprise. Il y a de multiples raisons qui peuvent être liées à la mentalité
entrepreneuriale :
Réalisation/Succès : Le désir de réaliser se manifeste par le souhait de progresser, d'être
exceptionnel et de réussir.
Challenge/Ambition : Le défi et l'ambition sont intimement liés à la nécessité de concrétiser.
Ce sont des individus qui cherchent toujours à entreprendre des projets difficiles, à concrétiser
leurs aspirations. Elles ont toujours une envie d'apprendre.
Autonomie/liberté : Les individus en quête d'indépendance et de liberté aspirent à devenir
leurs propres dirigeants ; ils souhaitent ainsi pouvoir prendre leurs propres décisions, établir
leurs propres contraintes, en somme, bénéficier d'une autonomie décisionnelle.
Pouvoir/Contrôle
Le désir de diriger et d'influencer est souvent à l'origine de l'amour du pouvoir et du contrôle.
De manière pratique, ces individus manifestent une volonté d'organiser et de coordonner les
actions et de mobiliser les moyens.
Reconnaissance/Réputation : Les individus qui ont une grande nécessité de reconnaissance
apprécient d'être reconnus publiquement pour leurs actions. Elles aspirent à devenir une
autorité dans leur domaine, une figure emblématique dans leur environnement.

: les aptitudes ou les compétences sont un ensemble de caractéristiques qui impliquent


la capacité à produire des réponses structurées en fonction des situations. En quelque sorte, il s'agit de
compétences cachées, qui ont été développées au fil des expériences et des succès, et auxquelles
l'individu peut faire appel en fonction des circonstances.
Différentes compétences peuvent être mentionnées qui favorisent le potentiel entrepreneurial :

Confiance en soi/ énergie positive : La confiance en soi conduit à avoir confiance en ses capacités
et à être fier de soi.
Persévérance / volonté : La persévérance se manifeste par la continuité des efforts, par la volonté
constante de trouver des solutions aux problèmes.

Faire face à l'ambiguïté/gérer le stress : Cette qualité revêt une importance capitale dans le profil
d'un entrepreneur. Les individus capables de supporter et de gérer le stress engendré par l'incertitude
sont capables de faire face à l'ambiguïté.
Intuition/flair : L'intuition est plus complexe à décrire. Il concerne la maîtrise du timing, sa
capacité à repérer des opportunités et la prise de décision.
Esprit créatif/imagination : La créativité se manifeste fréquemment par la curiosité.

Les perceptions peuvent influencer les attitudes et favoriser la création


d'entreprises. Il s'agit de captures de Positions conscientes ou non vis-à-vis de situations
hypothétiques ou concrètes. Lorsqu'elles ne provoquent pas en elles-mêmes l'intention ou
l'action, elles influenceront leur direction et leur évolution. De nombreuses perceptions
peuvent influencer l'entrepreneuriat.
Attitude sur le risque/l'initiative : La perception du risque conduit une personne à envisager
de manière positive ou négative la prise d'initiatives.
Attitude sur le destin/la chance : D'autres attribuent leur réussite à la chance, d'autres à
leurs efforts. Les individus ayant un profil entrepreneurial ont tendance à avoir l'idée qu'ils
ont la capacité d'influencer les événements grâce aux actions qu'ils entreprennent .
Attitude envers l’argent/de la richesse : La façon dont on perçoit l'argent et la richesse peut être plus
ou moins favorable à la possibilité de créer une entreprise.
Attitude sur le succès/l'échec : Personne n'est capable d'obtenir que des réussites dans sa vie.
Toutefois, ceux qui peuvent tirer des enseignements de leurs échecs ont une longueur d'avance sur les
autres.
Attitude sur l'action/le temps : Une caractéristique essentielle de l'entrepreneur est sa volonté
d'agir. La volonté de prendre des mesures rapides et la diligence sont des caractéristiques assez
courantes chez les entrepreneurs. Selon eux, la réussite passe par l'action.
2 -Création d’entreprise :
La création d'entreprise implique de regrouper différents éléments de production, afin de
produire des biens ou des services et de distribuer des revenus en échange de l'utilisation de
ces éléments.
Chaque projet d'entreprise débute par un créateur qui est capable de mettre en forme un projet
complet et cohérent.
Avant de mettre en œuvre le projet, il est essentiel de définir et d'analyser l'idée.

2-1 L’analyse de l’idée :


Au départ, l'idée n'est pas réellement concrète, il est nécessaire de la définir en tant que projet
réaliste.
Il est nécessaire de comprendre tous ses aspects en mentionnant :

 Les spécificités du produit ou service envisagé


 Son utilité, son utilisation et les résultats attendus
 Les principes fondamentaux de fonctionnement de l'entreprise à établir
Donc, afin qu'une idée soit acceptée, elle doit satisfaire à trois conditions : Elle devrait être :
- Réaliste : l'idée doit pouvoir être concrétisée et mise en œuvre
- Rentable : l'idée doit être rentable.
- Finançable : Il est essentiel d'avoir les ressources financières nécessaires pour concrétiser
l'idée de projet.
La réussite du projet de création repose sur deux facteurs : l'idée doit satisfaire un besoin et
attirer un large public, et le réalisateur de projet doit posséder les compétences nécessaires
pour attirer les clients.

2-2 L’étude de faisabilité


Après avoir analysé l'idée, il est temps de passer à l'étude de faisabilité. Son objectif est
de garantir la présence du marché et la rentabilité de l'investissement. L'objectif decette
recherche est de Répondre aux questions suivantes :
-Qu'est-ce que l'on souhaite produire ou vendre?
-À qui?
-Quels sont les moyens matériels et immatériels requis?
- Quel est le coût de production?
- Quel est le prix?
- Quelles sont les ressources financières requises?
-Le projet va-t-il une rentabilité?

L'analyse de faisabilité comprend trois étapes :


L'étude de marché est un ensemble de méthodes qui permettent d'obtenir les données
économiques et stratégiques requises pour un projet. Elle offre la possibilité de repérer les
clients potentiels à venir, de comprendre les besoins et la capacité d'achat actuelles ou
potentielles des clients, ainsi que la position de la concurrence. En bref, cette étude offre une
compréhension approfondie du marché, des défis rencontrés par l'entreprise, des prévisions de
chiffre d'affaires et des mesures à prendre pour conquérir le marché.

Dans cette étape, l'accent est mis sur la mise en place du projet, le processus de production, de
stockage et de livraison des produits, les différentes matières premières requises, ainsi que les
besoins en personnel par profil et niveau de compétence.

L'objet principal de cette étude est d'examiner les différentes sources de financement, la
structure de financement, la viabilité et la rentabilité.
Afin d'examiner tous ces éléments, il est essentiel de déterminer :
- Le plan de financement initial vise à repérer les fonds requis.
-la prévision des résultats afin de vérifier la rentabilité.
-Le plan financier  Le plan de financement sur une période de 3 ans afin d'évaluer la
solidarité financière.
- Le seuil de rentabilité ou point mort.

SECTION 3 : Forme et importance d’entreprenariat


1- Type d’entreprenariat
En général, l'entrepreneuriat est associé à la gestion d'entreprise. Afin que les entrepreneurs
puissent avoir des perspectives variées, en fonction de la structure d'entreprise qu'ils
souhaitent créer, il est nécessaire de faire une distinction entre différents types
d'entrepreneuriat.
En général, il existe cinq types distincts, tels que :

 Entrepreneuriat de petites entreprises :


La plupart des entreprises à travers le monde sont des sociétés de petite envergure. Parmi les
diverses formes d'entrepreneuriat, il est probable que c'est celle que les individus connaissent
le plus. En général, les entrepreneurs qui se lancent dans cette aventure ont pour but de
générer des bénéfices pour soutenir leur famille et leur style de vie. Les bénéfices pour les
petites entreprises généralement sont assez restreints. Elles ne sont pas non plus financées par
des entreprises de capital-risque. L'entrepreneur se réfère à une personne qui détient sa propre
entreprise et la gère en fonction de ses propres besoins. Il a la possibilité d'engager des
employés locaux ou des membres de sa famille pour lui venir en aide.

Selon la charte de la PME ‘’loi 53-00’’ de 2002 marocaine « Les très petites entreprises
(TPE) se définissent comme étant des unités ayant un chiffre d’affaire inférieur à 3MDH
et un effectif inférieur à 10 employés »ᶪ⁰

Les petites entreprises présentent des avantages concurrentiels en raison de leur taille. Ces
éléments positifs mis en place contribueront non seulement à l'adaptation sur le marché, mais
également à attirer de nombreux investisseurs. Bien que ces petites entités ne puissent
rivaliser avec les grandes entreprises, il est important de mettre en évidence leurs avantages.

Il est bien plus facile de diriger une PME. Effectivement, cette gestion offre une
meilleure adaptation aux fluctuations du marché. Cet avantage revêt une importance capitale
pour exploiter les petites niches de marché.

Une petite entreprise entretient un lien étroit avec sa clientèle.


Grâce à cette proximité, il a la possibilité de mieux appréhender et de saisir les besoins des
consommateurs. Cela favorise une meilleure perception de l'évolution du marché et facilite la
personnalisation des services en fonction des besoins du client.

La difficulté de générer l'économie à grande échelle est résolue par


les petites entreprises qui établissent des alliances et des synergies avec d'autres PME. Ces
dernières exercent leur activité dans des secteurs similaires qui bénéficient également de cette
collaboration bénéfique.

Les entreprises de petite envergure


favorisent le développement des compétences entrepreneuriales. De plus, elles rendent les
échanges commerciaux, nationaux et internationaux plus faciles. De plus, ces petites entités
favorisent le développement humain en limitant le taux de chômage.

ᶪ⁰Enquête Nationale auprès des entreprise 2019-HCP (Haut-commissariat au plan)


 l’entrepreneuriat dans les grandes entreprises
Dans le domaine de l'entrepreneuriat d'une grande entreprise, il existe un nombre limité de
cycles de vie. Il se démarque des autres formes d'entrepreneuriat en étant lié à des spécialistes
: avant de lancer une grande entreprise, l'entrepreneur doit confier ses responsabilités à un
expert expérimenté qui peut maintenir l'innovation. Les professionnels concernés font
généralement partie d'une vaste équipe de cadres supérieurs.

Selon la charte de la PME ‘’loi 53-00’’ de 2002 marocaine « Les grandes entreprises
(GE) sont celles dont le chiffre d’affaires est supérieur à 75 millions de DH ou des
effectifs dépassant 200 personnes » ᶪᶪ

 Entrepreneuriat de startup évolutive

L’expérimentation d'une nouvelle activité sur un marché en plein essor et dont les risques sont
difficiles à évaluer.

Selon Steve Blank, auteur et expert en innovation, elle est définie comme une "organisation
temporaire qui cherche un modèle d'entreprise industrialisable, rentable et favorisant la
croissance".

Cette entreprise ne se distingue pas par sa structure traditionnelle et stable, avec une
organisation bien établie, qui vend un produit ou un service sur un marché bien défini.
L'originalité de son offre et de son modèle économique ne permet pas de déterminer de
manière précise toutes les parties de son marché qui lui garantissent une rentabilité
immédiate,

Il existe donc une distinction essentielle entre une société et une startup.
L'objectif de l'entreprise est de maximiser les bénéfices en optimisant son modèle économique
afin de couvrir ses dépenses et de rémunérer ses équipes et actionnaires.
La startup explore son modèle économique, évalue son marché et progresse de manière
progressive.

La start-up possède diverses caractéristiques :


 Elle a une durée limitée : le statut de start-up évolue. Ce n'est pas un objectif en lui-même.
C'est une étape spécifique, qui vise à convertir une idée en une entreprise solide.
 Elle offre une innovation : ce type d'entreprise vise à offrir de la valeur à des clients en
proposant un produit ou un service complètement novateur. Le défi consiste à créer un modèle
d'entreprise adapté à une clientèle spécifique.
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ᶪᶪ Enquête Nationale auprès des entreprise 2019-HCP (Haut-commissariat au plan)


 Elle peut être industrialisée/reproduite : le modèle développé doit pouvoir être mis en
œuvre à grande échelle, dans d'autres endroits, une fois qu'il est mis en œuvre (Airbnb, Uber).

 Elle possède un potentiel de développement exponentiel : Au fur et à mesure que le


nombre de clients augmente, les marges diminuent. Donc, la société pourra évoluer
rapidement et se développer de manière relativement aisée.

L'entrepreneuriat de startup évolutive est principalement axé sur la technologie parmi les
divers types d'entrepreneuriat. Il vise à progresser et à générer des bénéfices rapidement.
Les diverses formes d'entrepreneuriat ont généralement pour objectif de modifier leur
environnement.
Cela s'applique particulièrement à l'entrepreneuriat de startups en plein essor. L'objectif des
entrepreneurs dans cette forme d'entrepreneuriat est de transformer la communauté grâce à
leur entreprise ou à leur organisation. Ils reçoivent généralement des fonds de sociétés de
capital-risque afin de financer leur entreprise. Et ils font également appel à des travailleurs
spécialisés. Les jeunes entreprises évolutives prennent en compte les produits ou services qui
ne sont pas commercialisés, puis cherchent à les offrir au grand public.

 Entrepreneuriat social

‘ ’L’entreprenariat social est une manière d’entreprendre en mettant en avant l’intérêt


collectif. Un entrepreneur social est un chef d’entreprise, dont le but est de créer de la valeur à
long terme pour favoriser la transition écologique et solidaire de la société.

Bien que sa priorité ne soit pas de faire des profits, il a cependant les mêmes missions
qu’un entrepreneur. Pour réaliser des projets à forte utilité sociale, il doit, tout d’abord, faire
une étude de marché pour garantir leur faisabilité. En démontrant la viabilité de son business
plan, il est ensuite en mesure d’obtenir des financements (investisseurs à impact, banques,
mécènes…)’’ᶪ² https://institut-superieur-environnement.com/guide-des-metiers-de-lenvironnement/entrepreneur-social/

L'entrepreneuriat social a également été défini comme une « activité innovante, créatrice de
valeur sociale qui peut se produire à l'intérieur ou à travers les secteurs associatifs,
commerciaux ou publics » ₁₃ (Austin, Stevenson et Wei-Skillern, 2006, p. 1)

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ᶪ² Entrepreneur social – institut supérieur de l’environnement ise depuis 1993, L’école des nouveaux métiers de la transition écologique

₁₃ https://www.erudit.org/ , entreprenariat social : un thème pour la recherche passe , présente et futur


 Entrepreneuriat d’innovation

L'innovation entrepreneuriale regroupe les entreprises qui ont pour objectif de présenter de
nouvelles idées et inventions. Il s'agit donc d'une forme d'entrepreneuriat qui repose sur des
approches novatrices pour attirer des prospects et générer du chiffre d'affaires.
Dans ce genre d'entrepreneuriat, les entrepreneurs prennent en compte des idées novatrices,
puis les transforment en entreprises commerciales. En utilisant des innovations et de la
créativité, ils réussissent à améliorer le style de vie des individus. En général, ces
entrepreneurs sont des passionnés ouverts d'esprit. Parmi les célèbres personnalités qui ont
brillé dans leur domaine respectif, on peut mentionner : Bill Gates avec Microsoft/ Steve Jobs
avec Apple/ Elon Musk avec Tesla.

2. Formes et but de l’entrepreneuriat


2.1 Formes de l’entrepreneuriat

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