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Cet enseignement est celui autrefois intitule régime matrimoniaux succession libérale dans le

nouveau système LMD cet enseignement est intitulé « droit patrimonial de la famille »

En droit, le patrimoine est définie comme l’ensemble des droits et obligations d’une personne
évaluable en argent c’est donc l’actif et le passif d’une personne. Comme on peut le
remarquer le patrimoine se référe à une personne et chaque personne à obligatoirement un
patrimoine. Pourquoi alors parler du patrimoine d’une famille ? Alors que l’on sait bien qu’en
droit la famille n’a pas de personnalité juridique, la famille n’est pas une personne.

Plusieurs théories ont été développées pour justifier que la famille pouvait avoir une
personnalité, donc un patrimoine. Il convient de retenir ici, que le mot patrimoine est pris dans
un sens très particulier pour désigner l’ensemble des bien affecté dans l’intérêt des membres
qui compose la famille. Le droit patrimonial familial rassemble donc, les règles qui
gouvernent les biens des époux ainsi que des membres de la famille dans leurs apports entre
eux, et avec des tiers.

La question est dès lors de savoir pourquoi les trois matières qu compose cet enseignement
( régime matrimonial, succession et libéralité) son étudiées ensemble : unité du cours. En effet
avec le régime matrimoniaux, on assiste à la création du patrimoine familial, alors que avec
les successions et les libéralités, on assiste à la transmission de ces biens aux autres membres
de la famille qui à leurs tour vont les transmettre aux générations futures et ainsi de suite le
cycle se répétera.

Quel est le plan du cours ??? Ce cours répond à une division tripartite :

- Les régimes matrimoniaux

- Les successions

- Les libéralités

TITRE 1 : REGIMES MATRIMONIAUX


On peut succinctement définir les régimes matrimoniale comme l’ensemble des règles qui
régissent, gouvernent , les biens des personnes mariés entre elles et avec des tiers. Gestion des
biens, paiements des dettes, sorts des biens à la dissolution du mariage ou régime matrimonial

En droit congolais le législateur a organisé trois sortes des régimes matrimoniaux ( chapitre
2 ) mais à côté les législateurs a prévu un ensemble des règles qui gouvernent également les
biens des époux que l’on qualifie des régimes matrimoniale générales ( chapître 1 ).

CHAPITRE 1 : RÉGIME MATRIMONIAL GÉNÉRAL

Les régimes matrimonial général appelé aussi régime matrimonial primaire ou statue
économique des bases des époux, peut-être défini comme un ensemble des règles qui
régissent les biens des époux, et s’impose à ce derniers, sans qu’elles puissent le choisir. En
effet, quelques soit le régime matrimonial choisi par les époux, lors de la célébration ou
enregistrement de leurs mariages, il existe un certains nombres des règles qu s’imposent à
leurs biens, en dehors de leurs volonté, qu’on appelle le régime matrimonial général ou
primaire.

Les contenus du régime matrimonial primaire ou général varie selon les législations, selon les
pays. En droit congolais, on peut retenir 4 sortes des règles, qui constitue les régimes
matrimonial primaire. À savoir :

- Contribution aux charges du ménage

-pouvoirs ménagers des époux

- Solidarité des époux

- Obligation alimentaire réciproque

Section 1 : contribution aux charges du ménages


Quelques soit le régime matrimonial choisis par les époux, la leurs imposes de contribuer aux
charges du ménage

Paragraphe 1 : notion

La définition des charges du ménages est donné à l’article 476 CF : elles s’agit des charges
nécessaire à l’entretien du ménage et l’éducation des enfants.

Et la définition du ménage est donné aux articles 443 et 700 du CF. Selon ces articles, on a
entend par ménage l’assemble des époux et de leurs enfants à charge, ainsi que des tout ceux
qui vivent avec les époux, à la condition que les époux soient tenus vis-à-vis d’une obligation
alimentaire et qu’il soit inscrit sur les livrets des menages.

Paragraphe 2 : Évolution de cette obligation

En droit coutumier , cette obligation ne pensait qu’au mari.en d’autres termes celle le mari
était obligé de contribuer aux charges de ménage depuis l’avènement du code de la famille.
Cette obligation tend à l’époux que à l’épouse. Et selon les articles 447 et 475 CF les deux
époux doivent contribuer aux charges du ménage. Ils contribuent selon leurs états et leurs
facultés. Il s’agit donc, d’une égalité proportionnelle. Ainsi par exemple : si le mari est
fonctionnaire et apporte son salaire dans le ménage cela veut dire que la femme mariée non
fonctionnaire contribue par ses travaux domestiques

Paragraphe 3 différence entre obligation de contribuer aux charges et obligations des secours
entre époux.

Si les époux sont soumis à l’obligation de contribuer aux charges du ménages, par le mariage,
la loi, le soumet également à l’obligation de secours. Mais quel est la différence, entre ces
deux obligations ? Il sied de noter que pendant la paix dans le mariage,ces deux obligations se
confondent mais la différence apparaît aussitôt, en cas de mésentente entre les époux,
généralement pendant la procédure de divorce. En effet remarquons que dans l’obligation de
contribuer aux charges des ménages, les bénéficiaires sont ceux qui composent les ménages.
Alors que dans l’obligation de secours, le bénéficiaire est l’un ou l’autre époux seulement.

Section 2 : pouvoirs ménagers des époux


Quelques soit le régime matrimonial choisi, la loi reconnaît aux époux certains pouvoir dans
le ménage. Ses pouvoirs sont soit d’exercice individuel soit d’exercice Commun.

Paragraphe 1 : pouvoir individuel

C’est le pouvoir qu’un époux excerce individuellement, quelques soit le régime matrimonial
choisi. On peut retenir 4 sortes des pouvoirs individuel.

A. GESTION MARITALE

Selon l’article 490 CF, quelques soit le régime matrimonial choisi, c’est le mari qui gère les
biens des époux. Depuis la réforme du code de la famille du 15 juillet 2016. Cette gestion, ce
fait en concertation avec l’épouse.

B. GESTION PRIVATIVE DES BIENS PROPRES

Selon le même article 490 CF les époux peuvent également se convenir que chacun gérera ses
biens propres.

C. GESTION DE BIEN RÉSERVÉ

On appelle bien réservé en droit de la famille, les biens qui sont destinés à un usage
strictement personnel,pars les personnes mariées ( sous vêtement, rouge à lèvre, code pour les
avocats, pantalon etc…)

Avant la réforme du 15 juillet 2016 le bien réservé était réglementé en l’article 497 CF. Et le
code de la famille, qui consacré la relation maritale autorisée à la femme mariée de gérée ses
biens réservés. Mais l’époux avait le droit de retirer cette gestion des bien réservés, lorsque
celle-ci menacée l’harmonie du foyer.
Aujourd’hui le bien réservé sont organisées à l’article 490 CF ( en effet depuis la réforme du
15 juillet 2016 l’article 490 est abrogé ) et les biens réservés se conçoivent tant à l’égard de
l’époux que de l’épouse.

Selon l’article 490 CF chacun des époux gèrent ses bien réservés.

D. REPRÉSENTATION D’UN ÉPOUX PAR L’AUTRE

Il ressort de l’article 498CF que l’un des époux peut donner à l’autre, le pouvoir de le
représenter dans l’exercice des ces droits sur les biens et ce quelques soit le régime
matrimonial choisi.

PARAGRAPHE 2 : POUVOIR D’EXERCICE COMMUN

Quelques soit le régime matrimonial choisi, la loi reconnaît aux époux certains pouvoir
commun sur leurs biens. On peut distinguer ainsi d’une part la gestion conjointe et d'autre part
la gestion concurrente.

A. GESTION CONJOINTE

On parle des gestions conjointe lorsque l’accord de deux individus, et si l’accord de deux
époux soient est nécessaire pour que l’acte soit valide.

S’agissant des biens des époux, le principe de la gestion conjointe est posé à l’article 197 CF.
selon cet article quelques soit les règime matrimoniale choisi pour que certains actes posés par
les époux sur certains bien important soit valide notamment aliéné une propriété immobilière
ou foncière commune ou individuel, paire des libéralités d’un certains montant, solliciter un
près d’un certain montant…

B. GESTION CONCURRENTE
On parie de gestion concurrente lorsque un des gestionnaires peut poser un acte de gestion et
l’autre à un délais pour exprimer son accord ou son désaccord ; passer ce délais, l’acte sera
réputée valide.

Selon l’article 500 CF les actes important cités à l’article 499 l’un des époux peut le passer
seul, l’autre à un délais de 6mois pour exprimer son désaccord. Passer ce délais, l’acte sera
réputée valide.

SECTION 3 : SOLIDARITÉ ENTRE LES ÉPOUX

Une troisième règle qui constitue le régime matrimonial général et celle relative à la solidarité
entre les époux, s’agissant des dettes du ménage. En effet il ressort de l’article 477 CF que les
époux sont tenus solidairement des dettes contractées dans l’intérêt du ménage. Cependant
cette solidarité ainsi proclamée cesse dans deux cas :

- Lorsque les dettes contractées, dépassent les trains de Vie du ménage.

-lorsqu’elle sont contractées avec un tiers de mauvaise foi

SECTION 4 : OBLIGATION ALIMENTAIRE RÉCIPROQUE

Paragraphe 1 : notion

En droit, l’obligation alimentaire peut être définie comme une obligation imposée par loi ou
par une convention, à une personne, déverser les aliments à l’autre qui.ezt dans le besoin
toujours en droit on entend par aliment non seulement la nourriture mais tout ce que est
nécessaire à une personne qui est dans le besoin.( Nourriture, médicament, frais académique,
habit, soulier etc…)

En des termes simples, on peut définir l’obligation alimentaire comme l’obligation qui
incombe à une personne ( débiteur d’aliment ) de fournir à l’autre ( créancier d’aliment ) tout
ce qui lui est nécessaire e cas des besoins.

PARAGRAPHE 2 : SORTE D’OBLIGATION ALIMENTAIRE


EN droit congolais, l’obligation alimentaire est réglementée aux articles 716 à 754c. Mais la
référence selon le besoin alimentaire est faite à l’article 479CF et elle est réciproque entre les
deux époux.

Les articles 716 à 754 précipités distinguent deux sortes d’obligation alimentaire à savoir :

-Obligation alimentaire ( légale) organiser ou imposer par la loi et l’obligation

- Obligation alimentaire conventionnelle c’est-à-dire celle résultant d’une convention


entre deux personnages.

L’obligation alimentaire entre époux est une obligation alimentaire légale

PARAGRAPHE 3 : MODE D’EXÉCUTION ET CONDITIONS D’EXISTENCE


ALIMENTAIRE LÉGALE

A. CONDITION D’EXISTENCE D’OBLIGATION ALIMENTAIRE LÉGALE


B.
La loi exige deux conditions d’existence d’obligation alimentaire légale :

- Lien de famille : l’obligation alimentaire légale ne se conçoit que entre membre d’une
famille. Voir les articles 725.-754 Entre parents et enfants, frère et sœur. Et alliés etc…

- Etat de ressource : il faut que le créancier d’aliment soit dans le besoin et créateur
d’aliment ait des moyens.

C. MODE D’EXÉCUTION DE L’OBLIGATION ALIMENTAIRE

L’obligation alimentaire légale ou conventionnelle, est exécutée de deux manières :


- Soit en nature. C’est-à-dire en versant en nature ce que l’autre à besoin

-soit par le versement périodique des sommes d’argent. On parle alors.du versement de la
pension alimentaire. En des termes simples, on peut définir la passion alimentaire comme
l’exécution de l’obligation alimentaire par le versement périodiques des sommes d’argent.

Le somme d’argent versée à titre de la pension alimentaire sont également appelé en droit les
arrérages

PARAGRAPHE 4 : DE LA RÈGLE « LES ALIMENTS N’ARRERAGENT PAS »

L’expression « les aliments ne s arreragent pa#s est également accepté.

Cette règle est prévue article 753CF selon cette règle sauf circonstances exceptionnelles tout
arrérages qui n’ont pas été persi dans les 3mois qui suivent leurs échéances cessent d’être dû

CHAPITRE 2 :RÉGIME MATRIMONIAL SPÉCIALEMENT CHOISIS PAR LES ÉPOUX

Ce chapitre comprend trois sections :

Section 1 : relative à la liberté et immutabilité

Section 2 : imutabilité du régime matrimonial

Sections 3 : l’organisation du RM choisi par les époux dans le code de la famille

SECTION 1 : LIBERTÉ ET IMMUTABILITE

Le législateur du code de la famille a organisé trois types du régime matrimoniaux et les


époux sont appelés à choisir l’un d’entre eux pour regir les bien lors de la célébration ou
enregistrement du mariage.
Mais lorsque les époux n’ont pas fait des choix soit par ignorance soit par désaccord, ils leurs
est imposé le régime de la communauté réduite aux acquêts dis l’article 489 CF.

Dans ce cas, ce régime est appelés, régime conventionnel légale. En d’autres termes on
appelle régime conventionnelle légale celui imposé aux époux en l’absence de tout choix.

Cependant, les époux peuvent ne pas faire le choix et refuser qu’on leurs imposes le régime de
la communauté réduite aux acquêts. Lorsque les époux n’ont pas fait le choix et réfusent
qu’on leurs imposes le régime matrimonial légal, ils peuvent alors, rédiger par eux même les
conventions matrimoniales, appelées aussi contrat de mariage.

On appelle convention matrimoniale ou contrât de mariage, une convention ou un contrat


conclus entre deux personnes mariés afin de régir leurs bien pendant le mariage.

En droit congolais, le législateur congolais autorise les conventions matrimoniale à l’article


493CF. Seulement ces conventions matrimoniale doivent respecter les 3 limites ci-après :

- Elles ne doivent pas nuire aux droits et intérêts des personnes faisant partie de la
famille

- Elles ne doivent nuire aux intérêts pécuniaire des époux.

-elles ne peuvent modifier l’ordre légal de succession

PARAGRAPHE 2 : IMMUTABILITE DU RÉGIME MATRIMONIAL

L immutabilité du régime matrimonial est le principe qui veut que le régime matrimonial
choisi par les époux lors de la célébration ou enregistrement de leurs Mariages, ne soit
modifiée jusqu’à la dissolution du mariage. Ce principe est héritier du droit français. Qui
interdisait la confusion des patrimoines des époux. En effet le bien apporter par l’épouse dans
son mariage appelée bien dotto devraient revenir dans sa famille à la dissolution du mariage.
La femme mariée était donc considérée comme une personne étrangère dans la famille de son
mari. Il fallait donc interdire la modification du règlement matrimoniale pendant le mariage
afin d’éviter que l’époux s’octroie des biens de son époux.

Avec l’évolution des mœurs, il est aujourd’hui admis que le bien de la famille, appartiennent
désormais aux deux époux. Et le principe d’immutabilité du RM a subit des tempérament.
Ainsi en droit congolais, l’article 494CF admet ou permet aux époux de changer de régime
matrimonial initialement choisi et cela dans les conditions ci-après :

-le régime matrimonial ne peut-être modifier qu’une seule fois durant le mariage

-l époux ou les époux doivent justifier la demande de changement et faites dans l’intérêt du
ménage ou pour une modification importante, dans la situation de l’un d’eux ou de deux.

-la demande est faite devant le tripaix de la dernière résidence des époux.

N.b : selon le même article, lorsque la demande a été rejetée, la demande ne peut être
introduite qu’après deux ans à daté de la première décision devenue définitive et en se fondant
sur de nouveaux éléments.

SECTION 2 : CHOIX DES RÉGIMES MATRIMONIAUX

Les choix du régime matrimonial est organisé à l’article 488 CF et passe par les trois étapes
ci-après :

-Etape de l’avertissement 488 alinéa 1 : L’officier de l’état civil avertis ou les époux ou futurs
époux de l’existence du droit et régime matrimoniaux. Et que au cas où il ne ferait pas des
choix c’est le régime de la communauté réduis aux acquêts.

- Etape d’explication 488 Alinea 2 : ici l’OEC explique aux époux le contenu de
différent régime matrimoniaux

- Etape de fixation des choix ( 488 alinéa 3 : enfin l OEC invite les époux ou futurs
époux à fixé leurs choix et de choisir l’un de trois régime
SECTION 3 : ORGANISATION DU RM SPÉCIALEMENT CHOISIS

Comme nous l’avons dit précédemment, le législateur du code de la famille a organisé 3


sortes de régime matrimoniaux à savoir :

- Régime de la séparation de bien ( paragraphe 1 )

- Le régime de la communauté réduite aux acquêts ( paragraphe 2 )

-communauté universelle ( paragraphe 3)

PARAGRAPHE 1 : RÉGIME DE SÉPARATION DE BIEN ( ART 501 À 515 CF…..)

A. NOTION

Le régime de la séparation de biens est celui dans lequel le bien que chacun des époux avaient
avant le mariage, et que chacun acquiert pendant le mariage, reste les biens propres à chacun.

Dans ce régime, le patrimoine des époux ne se confondent pas . Mais observons que contre
remords au droit français, belge ou rwandais, le régime de la séparation de bien, tel que
organiser en droit congolais, demeure un régime « congolisé » c’est-à-dire propres au droit
congolais. En effet la caractéristique principale de régime de séparation de bien réside dans la
séparation des gestions. Hors en droit congolais malgré l’appellation, dans le régime de
séparation de bien, c’est le mari qui gère. ( Gedtion maritale principal).

Il convient aussi de ne pas confondre le regime de séparation de biens d’avec la séparation


judiciaire de bien. Il importe de ne pas confondre. En effet, la séparation judiciaire de bien,
résulte d’une décision de justice, décidant de la séparation de gestion, à la demande de l’un
des époux, spécialement de la femme, lorsque l’autre époux gère mal le bien.
La séparation judiciaire de bien était prévue à l’article 515 et constituée une garantie, à la
disposition de l’épouse contre la gestion maritale. Malheureusement et pour des raison
Inconnues l’article 515 a été abrogé alors que la gestion maritale demeure la loi conseil aux
époux qui opte pour ce régime de faire l’inventaire de leurs biens lors de l’enregistrement ou
célébration du mariage.

PARAGRAPHE 2 : DISSOLUTION DU RÉGIME MATRIMONIAL

La dissolution suppose deux opérations ; d’une part la liquidation du régime et d’une autre
part le partage.

On peut définir la liquidation du RM l’ensemble des opérations qui précède les partages des
biens ; paiement des dettes, dédommagement du patrimoine appauvri par la gestion de
l’autre…

La liquidation terminer chacun des époux récupère propres qu’il avait hors le mariage et
pendant le mariage.

PARAGRAPHE 2 : REGIME DE COMMUNAUTÉ RÉDUITE AUX ACQUÊTS ( 516 A 532


CF )

A. NOTION

Comme son nom l’indique dans ce régime la communauté est réduite c’est-à-dire est limitée
aux acquêts.

En droit on appelle « acquêts » les biens que les époux acquièrent ensemble pendant le
mariage et qui constituent leurs patrimoines commun.

Il s'en suit que le régime de communauté réduite aux acquêts peut être défini comme le
régime dans lequel les biens que les épouses avaient chacun dans le mariage demeure les bien
propres à chacun et que les biens qu’ils acquièrent pendant le mariage appelé acquêts
constituent le patrimoine commun aux 2 époux.
Loi pour le régime de séparation de biens la loi conseille aux époux qu’optent pour le régime
de faire l’inventaire de leurs bien lors de l’enregistrement ou de la propriété de biens, les biens
seront considérés comme de bien

En cas des doutes ces biens seront considérés comme des bien indivis.

Remarquons que le régime de C.R.A a deux natures, en effet il peut être un régime
matrimonial conventionnel, lorsqu’il est librement choisis par les époux. Mais il peut aussi
être un régime matrimonial légale lorsqu’il est imposé aux époux à l’absence de tout choix.

Comme pour le régime de séparation de bien ( voir critique de l’article 515 ), rien ne justifie
l’abrogation en 2016 de l’article 531 qui prévoyait la séparation judiciaire de biens pour les
époux qui avait choisis le régime.

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