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L'un des plus grands défis auxquels sont confrontées les entreprises aujourd'hui est la
nécessité de répondre aux demandes croissantes des clients sur le marché tout en faisant face
à la concurrence des pays à faibles coûts de main-d'œuvre.
Pour relever ce défi et améliorer la satisfaction client, les organisations doivent se restructurer
pour proposer des offres différenciantes tout en augmentant leur réactivité et leur flexibilité.
Ainsi, pour maintenir leur compétitivité, les entreprises industrielles peuvent fonder leurs
stratégies sur une combinaison gagnante de produits compétitifs et de chaînes
d'approvisionnement flexibles et innovantes.
Pour soutenir sa stratégie, l'entreprise a identifié des mesures de performance fiables et
valides. Pour pouvoir mesurer et évaluer sa performance logistique, elle utilise des techniques
d'évaluation (benchmarking, audits de performance) et utilise un tableau de bord logistique
avec des métriques soigneusement sélectionnées pour une meilleure performance
Ces travaux ont inspiré un focus sur certaines méthodologies et techniques d'évaluation et
d'amélioration de la supply chain d'une entreprise pour évaluer sa performance.
Il tentera de comprendre dans quelle mesure ces pratiques contribuent à améliorer la
performance de ces entreprises. Pour ce faire, nous commencerons par divulguer les outils
nécessaires pour améliorer les performances de la chaîne d'approvisionnement ; nous
progresserons en montrant comment évaluer les performances de la chaîne
d'approvisionnement ; et enfin, nous développerons des mesures pour atteindre ces objectifs.
: Section 3 : Supply Chain management
La supply chain est souvent définie comme composée de l’ensemble des participants à la
chaîne logistique étendue d’une entreprise incorporant les fournisseurs des fournisseurs
jusqu’aux clients des clients.
On appelle Supply chain management(SCM) ou en français Gestion de la chaîne logistique
(GCL) la gestion de l'ensemble des opérations liées à la supply chain, c'est-à-dire dès la
gestion des flux circulant dans l'entreprise et entre l'entreprise et son environnement
(approvisionnement, livraison, stockage, information, transactions financières...).
Autrement dit c'est gérer l'ensemble des ressources, moyens, méthodes, outils et techniques
destinés à piloter le plus efficacement possible la chaîne globale d'approvisionnement et de
livraison d'un produit ou service jusqu'au consommateur final7
La Supply Chain se divise en trois étapes principales :
- L’approvisionnement : il s'agit de savoir comment, où et quand les matières premières
sont obtenues et fournies pour la fabrication des produits.
- La production : elle comprend la fabrication des produits finis à l’aide de matières
premières.
- La distribution : cette phase concerne les activités réalisées afin que les produits
atteignent leur destination finale. Elle s’effectue par le biais d'un réseau de grossistes,
d'entrepôts, de magasins physiques ou de plateformes en ligne (pour les entreprises e-
commerce).
Ce schéma montre les différentes étapes de la Supply Chain8 :
: Les activités de supply chain
La notion performance
Stockage•
c. Indicateurs de résultat
Servent à déterminer si l’activité a ou non atteint les objectifs visés ou produit les
Résultats voulus. Ils sont divisés par deux catégories d’indicateurs les premiers concernent les
indicateurs de coût et les deuxièmes concernent les indicateurs de qualité de services.
Voici un exemple d’indicateurs de résultat logistique :
:Coût•
Le tableau de bord est un outil d’aide à la gestion composé d’un ensemble de rapports dont le
but est de fournir au gestionnaire une vision claire de la situation actuelle de son système par
rapport aux objectifs fixés. C’est en théorie un ensemble d'indicateurs renseignés
périodiquement et destinés au suivi. Ces derniers jouent un rôle d’alarme et se déclenchent
automatiquement pour signaler une anomalie ou une performance dans le fonctionnement du
système. Dans un véhicule, le tableau de bord vous indique la vitesse de marche, le niveau de
carburant, le niveau d’huile dans le moteur, l’allumage des feux de route et des feux de
Direction… chaque fois que l’un de ces éléments présente un défaut, le chauffeur est aussitôt
renseigné. C’est exactement la même fonction que remplit le tableau de bord de gestion. Il
Renseigne à tout moment le gestionnaire sur l’état de fiabilité, d’efficience et d’efficacité de
Nous pouvons résumer qu’un tableau de bord est un outil essentiel de management
opérationnel, fonctionnel et stratégique. Il se compose d’indicateurs pertinents et se limite
aux responsabilités de son utilisateur. C’est enfin un outil de comparaison entre
Situations à des dates différentes. Sa mise en place passe par les étapes suivantes :
a. Identification et délimitation du champ de responsabilités (cerner
le contexte) :
b- implication des équipes dans la mise en œuvre (faire accepter les
nouvelles pratiques) :
c. Formalisation des processus de traitement de l’information (affiner vos
d. Mise en place et essai du tableau de bord (valider le résultat) :
Type de tableau de bord
4. Réduction des délais : Réduire les délais de production ou de livraison peut être un
objectif important pour améliorer la réactivité de l’entreprise face aux demandes des
clients et à la concurrence.
Elle influence l'aménagement de l'espace des modes de transport choisis. La logistique a un effet
sur le développement de la communication, le suivi en temps réel des objets en transit, le
développement de la robotique, de la télématique
Elle favorise la consommation de masse en permettant des choix individuels : c'est le pouvoir
de répondre à cette ambiguïté sur la notion de sur "mesure de masse »2.
En peux aussi considérer ces mesures des enjeux de la logistique :
La logistique verte : état des lieux sur les démarches actuellement entreprises
La logistique urbaine : présentation des enjeux, acteurs et solutions existantes pour les
Livraisons en ville
La reverse logistiques : la logistique des retours : concerne la gestion des flux du
Consommateur vers le producteur
Les immobiliers logistiques : le secteur, les acteurs et les enjeux
Le SCM : présentation du SCM, dont l’objet est maîtrise de l’ensemble des flux
logistiques de l’entreprise
La Supply Chain : présentation de la chaîne logistique étendue
La traçabilité : définitions : présentation des principales définitions utilisées en traçabilité
La E-logistique et le commerce électronique : importance de la fonction de la logistique
dans le secteur du e-commerce, facteur clef de succès pour les acteurs du secteur.
: Structure et la place d’une chaine logistique
Il est clair que toutes les chaînes logistiques ne se ressemblent pas. Généralement sont
classées en trois types que l’on distingue par leur structure physique, le type d’opérations,
leurs objectifs, les types de produits, les niveaux d’assemblage et le temps de vie du produit.
Ces trois types sont des chaînes purement convergentes, caractéristiques de l’industrie
automobile ou aéronautique, des chaînes avec assemblage à différentiation retardée,
caractéristiques du secteur informatique, et enfin les chaînes ayant des changements
d’environnement rapide, comme dans l’industrie textile. On définit eux quatre familles qui
seraient « série, convergents, divergents, conjoints ». Pour définir ces familles, on suit le trajet
des matières dans la chaîne :
• Structure série : Elle correspond à un procédé de fabrication linéaire et vertical.
Cette structure peut être utilisée, par exemple, pour étudier l’influence de la propagation de
l’information sur l’ensemble de la chaîne
• Dans une chaîne convergente, la matière qui circule entre les sites converge vers
un seul et même site qui est logiquement le lieu d’assemblage final. Dans une chaîne
convergente, la matière qui circule entre les sites converge vers un seul et même site qui est
logiquement le lieu d’assemblage final. L’industrie automobile est un bon exemple de ce type
de chaîne. Une usine de construction de voitures aura des fournisseurs d’équipements .
• Dans une chaîne divergente, à l’opposé du cas précédent, la matière part d’un point
unique et se distribue à travers la chaîne. L’industrie électronique est un bon exemple de ce
type de chaîne. Un exemple de configuration possible sera composé par un fournisseur de
cristaux de silicium, les clients de rang 1sont des constructeurs de puces, les clients de rang 2
sont des constructeurs de circuits intégrés et des assembleurs de téléphones mobiles en ce qui
concerne le rang 3.
• Une chaîne que les auteurs nomment « conjointe » est la juxtaposition d’une chaîne
convergente et d’une chaîne divergente.
• Enfin les chaînes mixtes ne sont ni totalement convergentes ni totalement
divergentes. Elles concernent par exemple l’industrie automobile dont, comme nous l’avons
dit, la partie amont est plutôt convergente alors que la partie avale est divergente.
Les fournisseurs, les producteurs et les vendeurs. Toutes les chaînes peuvent également être
classées selon leur politique de gestion.
: Les coûts logistiques
S’intéresser aux coûts logistiques nécessite de définir le niveau d’analyse : micro
économique (celui de l’entreprise) ou le niveau macroéconomique (celui du pays). Selon les
données du ministère de la transition écologique et solidaire1, le coût logistique, en 2017, est
évolution de la logistique
en moyenne supérieur à 10 % du chiffre d’affaires des entreprises, des coûts logistiques sont
4
0
les suivants :
le 3
coût de transport, que ce soit en approvisionnement, en distribution ou intersites ;
5
le coût d’entreposage incorpore la location ou l’amortissement des bâtiments, les
3
manutentions et la préparation des commandes ;
0
le coût d’immobilisation financière du stock;
2
le 5coût administratif lié au traitement des commandes ainsi qu’à la planification de la
production. Parfois ce dernier coût fait l’objet d’un traitement à part sous l’appellation
2
« logistique
0 interne»
19 19 19 20 20 20
87 93 98 03 08 13
transport entreposage administratifs Immo,fin, stock
La place l’humain dans la chaine logistique
Flux d’information
Flux physiques
L’ERP et le WMS sont tous les deux des solutions logicielles utilisées dans la
gestion d’un entrepôt. Dans certaines entreprises, ils sont utilisés pour fonctionner
ensemble pour plus d’efficacité. Cependant, l’ERP et le WMS présentent quelques
différences. Mais les deux solutions peuvent aussi fonctionner en synergie. Nous
allons les découvrir dans cet article.
1. Quelles sont les fonctionnalités de l’ERP et du WMS ?
L’ERP est un logiciel simple qui assure la gestion d’un entrepôt. Il s’occupe uniquement
des stocks, tandis que le WMS se spécialise plutôt sur la gestion opérationnelle de
l’entrepôt. Il cherche à maîtriser les flux d’information et le suivi des stocks, des entrées et
sorties. Explorons chaque logiciel en détail.
Une option réception pour planifier les flux entrants et certaines opérations de mise
en stock. La gestion des stocks, la préparation des commandes, l’expédition, la synthèse
et le contrôle font également parties des fonctionnalités d’un WMS.
À partir de ce qui est dit ci-dessus, on peut avancer que la chaîne logistique est un ensemble
ouvert traversé par des flux (financier, matériel, informationnel,...) composé d’entités et
Pour rester efficace et compétitive, l’entreprise cherche à mettre en place des démarches et
à la bonne gestion des différents flux logistiques et l’utilisation des techniques modernes de
gestion et d’évaluation qui ont un impact positif sur l’amélioration de la performance globale
des entreprises. De même, les « bonnes pratiques » logistiques, le choix des indicateurs de