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: Introduction

L'un des plus grands défis auxquels sont confrontées les entreprises aujourd'hui est la
nécessité de répondre aux demandes croissantes des clients sur le marché tout en faisant face
à la concurrence des pays à faibles coûts de main-d'œuvre.
Pour relever ce défi et améliorer la satisfaction client, les organisations doivent se restructurer
pour proposer des offres différenciantes tout en augmentant leur réactivité et leur flexibilité.
Ainsi, pour maintenir leur compétitivité, les entreprises industrielles peuvent fonder leurs
stratégies sur une combinaison gagnante de produits compétitifs et de chaînes
d'approvisionnement flexibles et innovantes.
Pour soutenir sa stratégie, l'entreprise a identifié des mesures de performance fiables et
valides. Pour pouvoir mesurer et évaluer sa performance logistique, elle utilise des techniques
d'évaluation (benchmarking, audits de performance) et utilise un tableau de bord logistique
avec des métriques soigneusement sélectionnées pour une meilleure performance
Ces travaux ont inspiré un focus sur certaines méthodologies et techniques d'évaluation et
d'amélioration de la supply chain d'une entreprise pour évaluer sa performance.
Il tentera de comprendre dans quelle mesure ces pratiques contribuent à améliorer la
performance de ces entreprises. Pour ce faire, nous commencerons par divulguer les outils
nécessaires pour améliorer les performances de la chaîne d'approvisionnement ; nous
progresserons en montrant comment évaluer les performances de la chaîne
d'approvisionnement ; et enfin, nous développerons des mesures pour atteindre ces objectifs.
: Section 3 : Supply Chain management

: Définition du supply chain management

La supply chain est souvent définie comme composée de l’ensemble des participants à la
chaîne logistique étendue d’une entreprise incorporant les fournisseurs des fournisseurs
jusqu’aux clients des clients.
On appelle Supply chain management(SCM) ou en français Gestion de la chaîne logistique
(GCL) la gestion de l'ensemble des opérations liées à la supply chain, c'est-à-dire dès la
gestion des flux circulant dans l'entreprise et entre l'entreprise et son environnement
(approvisionnement, livraison, stockage, information, transactions financières...).
Autrement dit c'est gérer l'ensemble des ressources, moyens, méthodes, outils et techniques
destinés à piloter le plus efficacement possible la chaîne globale d'approvisionnement et de
livraison d'un produit ou service jusqu'au consommateur final7
La Supply Chain se divise en trois étapes principales :
- L’approvisionnement : il s'agit de savoir comment, où et quand les matières premières
sont obtenues et fournies pour la fabrication des produits.
- La production : elle comprend la fabrication des produits finis à l’aide de matières
premières.
- La distribution : cette phase concerne les activités réalisées afin que les produits
atteignent leur destination finale. Elle s’effectue par le biais d'un réseau de grossistes,
d'entrepôts, de magasins physiques ou de plateformes en ligne (pour les entreprises e-
commerce).
Ce schéma montre les différentes étapes de la Supply Chain8 :
: Les activités de supply chain

 Élaboration et mise en œuvre de la stratégie de gestion des flux sur l’ensemble de la


chaîne logistique :
- Définir les orientations stratégiques et opérationnelles de la supply chain à long et
moyen termes (pilotage des flux, des prévisions des ventes, de la planification des
approvisionnements).
- Avoir la charge de la conception, organisation et optimisation des flux d’informations
logistiques entre les différents acteurs (internes et externes) de la supply chain.
- Conduire une réflexion permanente sur l’amélioration et le développement de la supply
chain par la création de nouveaux produits et de nouvelles offres de services.
- Coordonner et synchroniser l’ensemble des activités de la supply chain avec les activités
de la production.
- Gérer le budget supply chain.
 Pilotage de la performance opérationnelle et accompagnement de la conduite du
changement :
- Mettre en place des tableaux de bord pour assurer le suivi de l’activité en termes de résultats
techniques.
- Mettre en place et suivre des indicateurs de mesure de la performance supply chain et
assurer le reporting.
- Suivre la mise en œuvre opérationnelle des plans d’action définis et procéder, si nécessaire,
aux ajustements correctifs.
- Accompagner la mise en place du changement initié et animer des réunions internes.
- Management et gestion des ressources humaines :
- Animer, coordonner, contrôler ses équipes.
- Évaluer la performance de l’équipe.
- Effectuer la gestion des ressources humaines (recrutements, entretiens annuels, formation,
etc.).
 Développement de la relation client et fournisseur :
- Développer et animer les activités et services proposés aux clients et assurer la satisfaction
du client.
- Analyser les besoins clients afin d’anticiper la demande qui en émane.
- Développer la relation avec les fournisseurs, les prestataires, et créer de nouveaux
partenariats.
- Faire des propositions commerciales en étant garant de la cohérence de l’ensemble des
éléments (périmètre méthodologie, planning, budget, etc.).
Mesure Et L’évaluation De La Performance De La Chaine Logistique

Section 1 : Mesure et l’évolution de la performance de la chaine logistique

La notion performance

La performance peut se définir comme étant : « l’obtention conjointe de la pertinence, de


l’efficience, et de l’efficacité, appréciées en termes de coûts et de valeur, sur l’intégralité du
cycle de vie du système ».
La pertinence désigne la meilleure adéquation entre les ressources mises en ouvres et les
objectifs prévus. Car, lors de fixation des objectifs il faut prendre en considération les moyens
disponibles (équipements, main d’œuvres, capitaux) pour éviter le risque de non-réalisation de
ces objectifs par manque de moyens. Il s’agit de l’articulation entre objectifs et moyens.
1.1 Efficacité, efficience et pertinence
L'efficacité peut être définie comme la mesure virtuelle de la distance entre les résultats
obtenus et les objectifs visés. A-t-elle seule cette mesure ne suffit pas, encore faut-il disposer
des moyens nécessaires pour accéder à des objectifs (la pertinence). La mesure de l'économie
a besoin a des moyens pour atteindre, les objectifs les résultats se définit en termes
d’efficience.
« Si vous ne le faites pas excellent, ne le faites pas du tout. Parce que s'il n'est pas
excellent, il ne sera ni profitable ni amusant, et si vous n'êtes pas dans le business pour le
profit ou l'amusement, que faites-vous donc ici ?» Robert Townsend
Une mesure globale -
Pour assurer un pilotage efficace, la performance doit aussi s'apprécier plus globalement il est
présenté par efficacité - efficience - pertinence.

Figure 1 : schéma d’efficacité- efficience-pertinence.


1.2 La performance n'est pas exclusivement financière
La mesure de la performance ne peut être réduite à sa simple dimension financière. Pour
assurer une gestion efficace, il est important d'en mesurer aussi toutes les autres formes de
apportant une contribution significative à la compétitivité globale.
A- coût, productivité...
Les entreprises sont coutumières de la mesure de la performance en termes de coûts
et de productivité. Il est important de dépasser aujourd'hui cet héritage de l'entreprise
industrialo-Taylorienne. Il ne s'agit plus de constater à échéance fixe les résultats financiers
filtrés par la comptabilité, mais bien d'apporter à l'ensemble des décideurs les moyens de
piloter leurs unités, leurs équipes, leurs tâches en fonction de la stratégie de l'entreprise. Nos
modes de fonctionnement sont en pleine mutation.
B. Les 7 axes de mesure
Au total, on considère 7 axes de mesure principaux, caractérisant les principales formes de
performance :
1. Axe Clients
2. Axe Partenaires
3. Axe Personnel (dont RSE)
4. Axe Public et Développement Durable
5. Axe Actionnaires
6. Axe Processus Interne (et Système Qualité)
7. Axe Système d'information.

Figure 2 : Les 7 axes de mesure de la performance


Section 2: indicateurs de performance

1- Les caractéristiques d’un indicateur:


Un indicateur est une information de synthèse qui aide le gestionnaire à apprécier une
Situation dans le système placé sous sa responsabilité. C’est une donnée quantitative qui
Permet d’expliquer une situation évolutive, une action ou les conséquences d'une action, de façon à
les évaluer et à les comparer à leur état à différentes dates. Il doit être succinct, claire et précis. Il ne
présente en principe que l’essentiel des informations utiles pour interpréter un phénomène.
Le bon indicateur est celui qui est parlant ou doté de sens. Il ne peut se limiter au simple constat de la
situation. Ce dernier entraîne toujours une action ou une réaction du gestionnaire.
 La pertinence, l’arrimage de l’indicateur à la gestion
 La qualité de l’indicateur.
 L’adaptabilité
 La spécificité et la focalisation.
 La valeur méthodologique.
 La robustesse.
 La faisabilité de l’indicateur:
 Convivialité
2- Les catégories d’indicateurs logistique
a. Indicateurs d’activité
Un indicateur d’activité est un instrument qui fournit des indications quantitatives relatives à l’activité
d’une organisation. Il décrit les moyens matériels, humains et financiers mis en œuvre par
l’organisation pour mettre en place ses activités.
Voici un exemple d’indicateurs d’activité logistique :
Réception•

- Nombre de livraisons des fournisseurs


- Volume des réceptions :(total cumulé des marchandises réceptionnées)
- Réceptions moyennes par jour : (total des quantités réceptionnées sur la périod/nombre de jours
ouvrés sur la période)
Volume moyen des livraisons par fournisseurs (nombre moyen de livraisons par fournisseurs sur une période
donné)

Stockage•

- Nombre de références produits


- Nombre de palettes stockés
- Surface de stockage utilisée
Préparation de commandes•

- Nombre de commandes préparées par jour


- Nombre de lignes de commandes préparés par jour
- Nombre de palettes préparées par jour
- Poids moyen des commandes
Expédition•

- Volume global : (cumul des quantités de marchandises expédiées).


B- Indicateurs de productivité
- Ce sont les indicateurs qui permettent de mesurer le rapport, en volume, entre une
production et les ressources mises en œuvre pour l'obtenir.
Voici un exemple d’indicateurs de productivité logistique :
- Temps de défilement des produit (lead time) : temps passé par une pièce dans un site industriel
entre le moment où la matière première est réceptionnée et celui où, après transformation, elle est
expédiée chez le client sous forme de produit fini.
Cet indicateur inclut notamment les temps de transport interne, de manutention, de transformation du
produit, de transfert des pièces et de stockage.
- Taux de productivité : production réelle/capacité théorique
- Taux d’efficience : Quantité produite x temps alloué/ Temps réel passé pour une production donnée
- Arrêt de production/rupture de chaîne : à calculer en cas de mauvais TRS
- Taux de panne : total heures de panne/heurs de production
- Taux d’utilisation des moyens de production : Quantité de pièces bonnes produites sur la période
considérée/ Capacité théorique du ou des moyens
- Taux d’utilisation des moyens de stockage : Surface ou volumeutilisé de l’entrepôt
/Surface ou volume utile total ou, Nombre d’emplacements utilisés dans les palettiers /Nombre
d’emplacements total
- Taux d’utilisation des moyens de transport : Nombre de utilisés dans les camions/ Cubage total
des camions. ratio de tension des flux : temps à valeur ajoutée/temps de
Défilement ou, total temps opératoires/lead time.

c. Indicateurs de résultat
Servent à déterminer si l’activité a ou non atteint les objectifs visés ou produit les
Résultats voulus. Ils sont divisés par deux catégories d’indicateurs les premiers concernent les
indicateurs de coût et les deuxièmes concernent les indicateurs de qualité de services.
Voici un exemple d’indicateurs de résultat logistique :
:Coût•

- Coûts globaux de transport : cumul de toutes les factures relatives à ce poste*


- Coût de transport unitaires : Total des dépenses de transport /Nombre d’unités
transportées (palette, carton, tonne...)
- Coût de transports exceptionnels : cumul des facteurs
- Coûts financiers du stock : Somme des coûts liées au
:stockage•

- Frais financiers, immobilisation de capitaux…


- Coût d’une rupture de stock.
- Coûts de pilotage de la chaîne logistique : Cumul des dépenses liées aux frais administratifs
et informatiques de pilotage de la chaîne logistique.
- Coûts logistiques globaux : Total des postes transport, Entreposage, stockage et pilotage
de la chaîne logistique.
- Coûts logistiques unitaires : Coûts logistiques globaux/Nombre d’unités vendues
- Coût du personnel logistique : Rapport entre la masse salariale relative à la fonction
logistique et la masse salariale totale
Tableaux de bord

Définition et rôle de tableau de bord

Le tableau de bord est un outil d’aide à la gestion composé d’un ensemble de rapports dont le
but est de fournir au gestionnaire une vision claire de la situation actuelle de son système par
rapport aux objectifs fixés. C’est en théorie un ensemble d'indicateurs renseignés
périodiquement et destinés au suivi. Ces derniers jouent un rôle d’alarme et se déclenchent
automatiquement pour signaler une anomalie ou une performance dans le fonctionnement du
système. Dans un véhicule, le tableau de bord vous indique la vitesse de marche, le niveau de
carburant, le niveau d’huile dans le moteur, l’allumage des feux de route et des feux de
Direction… chaque fois que l’un de ces éléments présente un défaut, le chauffeur est aussitôt
renseigné. C’est exactement la même fonction que remplit le tableau de bord de gestion. Il
Renseigne à tout moment le gestionnaire sur l’état de fiabilité, d’efficience et d’efficacité de

L’ensemble de son système. Le tableau de bord n’est pas un outil de contrôle ou un


instrument de motivation du personnel. C’est un instrument de comparaison et
d’amélioration. Il est un
Déclencheur d’enquête. Lorsqu’un dysfonctionnement est mis en évidence par rapport aux
objectifs fixés, le tableau de bord aide le gestionnaire à identifier les actions correctives
adéquates9.
Caractéristique de tableau de bord

Le tableau de bord se caractérise par sa :


a. Simplicité et clarté : il ne peut posséder qu’un nombre limité d’indicateurs
b. Pertinence : il ne peut contenir que les indicateurs relatifs aux responsabilités de
son utilisateur ;
c. Facilité : les sources de données doivent être existantes et fiable, avec des délais de
traitement courts. Il n’existe pas de modèle standard de tableau de bord. C’est un instrument
personnel, conçu sur mesure suivant les responsabilités et les objectifs de son utilisateur.
d- Personnalisés : adapté en fonction de l’utilisation du
responsable
e- Rapides : délais d’obtention des données

Etapes de conception d’un tableau de bord

Nous pouvons résumer qu’un tableau de bord est un outil essentiel de management
opérationnel, fonctionnel et stratégique. Il se compose d’indicateurs pertinents et se limite
aux responsabilités de son utilisateur. C’est enfin un outil de comparaison entre
Situations à des dates différentes. Sa mise en place passe par les étapes suivantes :
a. Identification et délimitation du champ de responsabilités (cerner
le contexte) :
b- implication des équipes dans la mise en œuvre (faire accepter les
nouvelles pratiques) :
c. Formalisation des processus de traitement de l’information (affiner vos
d. Mise en place et essai du tableau de bord (valider le résultat) :
Type de tableau de bord

L’on distingue trois catégories de Tableaux de Bord


- le Tableau de Bord stratégique
- le Tableau de Bord tactique
- le Tableau de Bord opérationnel

a. Tableau de bord stratégique


Les tableaux de bord stratégiques permettent à l’équipe dirigeante de suivre la réalisation des
objectifs stratégiques. Il permet de suivre l'exécution des objectifs stratégiques à chaque
niveau de l'organisation. Il offre une vue synthétique de l’activité du site. Il met en évidence
les exceptions. Ce type de tableau sert à la gestion de l’entreprise. Il n’a pas pour but de
permettre l’analyse ou l’action, seulement d’informer ou d’alerter. Un tableau de bord aide
les organisations à mesurer et à aligner les objectifs stratégiques avec les activités, les
processus et les personnes.
Un tableau de bord type stratégique comprend les KPI stratégiques avec leurs cibles à
atteindre, les seuils de bonnes et mauvaises performances. Pour permettre aux dirigeants de
gérer efficacement cette stratégie, il doit révéler les relations entre chaque KPI et la façon
dont la performance d’un indicateur influe sur les résultats d’un autre.
De cette façon, les tableaux de bord jouent un rôle vital dans un système de gestion de la
performance.
b. Tableau de Bord tactique :
-Destinés aux responsables d'équipes, le tableau de suivi rend compte de l'évolution de la
performance. Sous la forme de constats, il aide l'encadrement à savoir ce qu'il se passe et à
communiquer sur les progrès et les succès. Il permet d’assurer un travail de surveillance.
-Les tableaux de suivi aident les responsables à suivre et analyser les activités des
départements, des processus ou des projets.
-Si une équipe présente des résultats en baisse, en dehors d'une plage acceptable, les
responsables peuvent faire analyser les données pour comprendre pourquoi.
-Le tableau de suivi livre les investigations à mener. Le responsable d’équipes peut demander
aux membres de son équipe d’enquêter sur les raisons d’une contreperformance ou à
l’analyste web d'explorer un ensemble plus large de données pour l’aider à décider des
ajustements nécessaires.

c. Tableau de Bord opérationnel


Réservé aux équipes opérationnelles, le tableau de performance fournit un état de la
performance. Son contenu est tourné vers l’action et l’optimisation. Il a pour objectif de
révéler les points d’amélioration possible de la performance. L’accent est mis sur l’analyse.

e. les limites de tableau de bord


Le tableau de bord compare l’état actuel aux objectifs fixés au départ.
C’est un outil d’analyse à posteriori qui met en évidence les disfonctionnements lorsque ces
derniers sont effectivement présents. Il aide juste à éviter leur aggravation. En aucune
manière il ne permet de les prévoir et d’empêcher leur genèse.
Ceci qui est un handicap, vu le contexte actuel où des mutations émergent de façon continue.
Dans la fonction logistique d’une entreprise, assurer une bonne gestion des opérations de
transports et d’entreposage exige de mettre en place un système :
- Réactif : avoir une vision permanente de l’état des stocks, des Ordres, des capacités de
transport au niveau de chaque site,
- Précatif : avoir une visibilité et une projection de la situation au niveau de
l'ensemble des sites, dans un mode planning ;
- Interactif : avoir une vision globale et détaillée des situations en temps réel en prenant
en compte tous les acteurs y compris les autres fonctions de l’entreprise et les
partenaires extérieurs dans un mode collaboratif,
- Proactif : entreprendre des actions d'optimisation technique et financière de la prestation
logistique et des niveaux de stocks. Pour devenir compétitif, il convient d’intégrer ces quatre
facteurs. Une analyse à posteriori ne permet pas d’entrevoir l’avenir, de prévoir les
changements futurs dans la chaîne logistique. Avec un tableau de bord classique, on tient
peu compte de l’influence des autres fonctions de l’entreprise dans les dysfonctionnements
enregistrés. Par conséquent, il se manifeste le plus un besoin d’analyses transversales, qui
intègrent toutes les fonctions (finance, markéting, logistique, production, RH …), y compris
les prestataires extérieurs (marché amont, transporteurs, marché aval …) afin de garder une
meilleure vision de influence de l’environnement. Cette contrainte amène les organisations
à mettre en place un « entrepôt de données » qui offre une représentation plus précise et
globale des activités, une meilleure aide à la décision. Tous les maillons de la chaîne
logistique peuvent ainsi être véritablement pris en compte pour interpréter une situation. Les
actions correctives ou d’amélioration peuvent être par la suite mises en place avec plus de
sérénité.

Exemples des tableaux de bord


- D’une petite structure
D’une grande entreprise :

Objectifs de la mesure de la performance :


1. Réduction des coûts : L’un des objectifs principaux de la performance opérationnelle
est de réduire les coûts de fonctionnement de l’entreprise. Cela peut se faire en
identifiant et en éliminant les gaspillages, en optimisant les processus, en automatisant
les tâches, en négociant des contrats plus avantageux, etc.

2. Amélioration de la qualité : Un autre objectif clé est d’améliorer la qualité des


produits ou services de l’entreprise. Cela peut se traduire par une réduction des
défauts, une meilleure satisfaction client, une conformité aux normes de qualité, etc.

3. Augmentation de la productivité : La performance opérationnelle vise à augmenter


la productivité des employés et des équipements, en optimisant les flux de travail, en
réduisant les temps d’arrêt, en améliorant la planification et la gestion des ressources.

4. Réduction des délais : Réduire les délais de production ou de livraison peut être un
objectif important pour améliorer la réactivité de l’entreprise face aux demandes des
clients et à la concurrence.

5. Amélioration de la flexibilité : La performance opérationnelle peut viser à rendre


l’entreprise plus flexible pour s’adapter aux changements du marché, en mettant en
place des processus agiles et des chaînes d’approvisionnement réactives.

6. Maximisation de la satisfaction client : En améliorant la qualité, la rapidité de


livraison et la réponse aux besoins des clients, la performance opérationnelle peut
contribuer à accroître la satisfaction client et à fidéliser la clientèle.

7. Réduction des risques : En identifiant et en atténuant les risques opérationnels, tels


que les interruptions de production, les pannes d’équipement, les ruptures de stock,
etc., l’entreprise peut se prémunir contre les perturbations potentielles.

8. Utilisation optimale des ressources : La performance opérationnelle vise à


maximiser l’utilisation des ressources disponibles, qu’il s’agisse de main-d’œuvre, de
matières premières, d’équipements ou de capital.

9. Développement de l’innovation : L’innovation peut être un objectif de la performance


opérationnelle en encourageant la créativité et l’amélioration continue au sein de
l’entreprise.
10. Conformité réglementaire : S’assurer que l’entreprise respecte les réglementations et
les normes en vigueur est très important pour éviter des sanctions et des problèmes
juridiques.

: Les enjeux de La Logistique


: A - Enjeux de la logistique pour les entreprises, Il y a des avantages
- Cela conduit l'entreprise à rechercher une meilleure maîtrise de ses coûts logistiques.
- Cela permet à l'entreprise de mettre en œuvre son recentrage sur son métier de base.
-Cela montre ce qu'elle peut externaliser.
- Cela permet de prendre en considération l'ensemble des coûts logistiques sur toute la
durée de vie des produits.
- C'est la recherche d'une plus grande flexibilité.
- Elle intervient pour adapter l'offre à la demande du client, en facilitant la production
de séries courtes.

: B - Enjeux de la logistique pour l'environnement de l'entreprise

Elle influence l'aménagement de l'espace des modes de transport choisis. La logistique a un effet
sur le développement de la communication, le suivi en temps réel des objets en transit, le
développement de la robotique, de la télématique

Elle favorise la consommation de masse en permettant des choix individuels : c'est le pouvoir
de répondre à cette ambiguïté sur la notion de sur "mesure de masse »2.
En peux aussi considérer ces mesures des enjeux de la logistique :

 La logistique verte : état des lieux sur les démarches actuellement entreprises
 La logistique urbaine : présentation des enjeux, acteurs et solutions existantes pour les
Livraisons en ville
 La reverse logistiques : la logistique des retours : concerne la gestion des flux du
 Consommateur vers le producteur
 Les immobiliers logistiques : le secteur, les acteurs et les enjeux
 Le SCM : présentation du SCM, dont l’objet est maîtrise de l’ensemble des flux
logistiques de l’entreprise
 La Supply Chain : présentation de la chaîne logistique étendue
 La traçabilité : définitions : présentation des principales définitions utilisées en traçabilité
 La E-logistique et le commerce électronique : importance de la fonction de la logistique
dans le secteur du e-commerce, facteur clef de succès pour les acteurs du secteur.
: Structure et la place d’une chaine logistique
Il est clair que toutes les chaînes logistiques ne se ressemblent pas. Généralement sont
classées en trois types que l’on distingue par leur structure physique, le type d’opérations,
leurs objectifs, les types de produits, les niveaux d’assemblage et le temps de vie du produit.
Ces trois types sont des chaînes purement convergentes, caractéristiques de l’industrie
automobile ou aéronautique, des chaînes avec assemblage à différentiation retardée,
caractéristiques du secteur informatique, et enfin les chaînes ayant des changements
d’environnement rapide, comme dans l’industrie textile. On définit eux quatre familles qui
seraient « série, convergents, divergents, conjoints ». Pour définir ces familles, on suit le trajet
des matières dans la chaîne :
• Structure série : Elle correspond à un procédé de fabrication linéaire et vertical.
Cette structure peut être utilisée, par exemple, pour étudier l’influence de la propagation de
l’information sur l’ensemble de la chaîne
• Dans une chaîne convergente, la matière qui circule entre les sites converge vers
un seul et même site qui est logiquement le lieu d’assemblage final. Dans une chaîne
convergente, la matière qui circule entre les sites converge vers un seul et même site qui est
logiquement le lieu d’assemblage final. L’industrie automobile est un bon exemple de ce type
de chaîne. Une usine de construction de voitures aura des fournisseurs d’équipements .

• Dans une chaîne divergente, à l’opposé du cas précédent, la matière part d’un point
unique et se distribue à travers la chaîne. L’industrie électronique est un bon exemple de ce
type de chaîne. Un exemple de configuration possible sera composé par un fournisseur de
cristaux de silicium, les clients de rang 1sont des constructeurs de puces, les clients de rang 2
sont des constructeurs de circuits intégrés et des assembleurs de téléphones mobiles en ce qui
concerne le rang 3.
• Une chaîne que les auteurs nomment « conjointe » est la juxtaposition d’une chaîne
convergente et d’une chaîne divergente.
• Enfin les chaînes mixtes ne sont ni totalement convergentes ni totalement
divergentes. Elles concernent par exemple l’industrie automobile dont, comme nous l’avons
dit, la partie amont est plutôt convergente alors que la partie avale est divergente.
Les fournisseurs, les producteurs et les vendeurs. Toutes les chaînes peuvent également être
classées selon leur politique de gestion.
: Les coûts logistiques
S’intéresser aux coûts logistiques nécessite de définir le niveau d’analyse : micro
économique (celui de l’entreprise) ou le niveau macroéconomique (celui du pays). Selon les
données du ministère de la transition écologique et solidaire1, le coût logistique, en 2017, est
évolution de la logistique
en moyenne supérieur à 10 % du chiffre d’affaires des entreprises, des coûts logistiques sont
4
0
les suivants :
 le 3
coût de transport, que ce soit en approvisionnement, en distribution ou intersites ;
5
 le coût d’entreposage incorpore la location ou l’amortissement des bâtiments, les
3
manutentions et la préparation des commandes ;
0
 le coût d’immobilisation financière du stock;
2
 le 5coût administratif lié au traitement des commandes ainsi qu’à la planification de la
production. Parfois ce dernier coût fait l’objet d’un traitement à part sous l’appellation
2
« logistique
0 interne»
19 19 19 20 20 20
87 93 98 03 08 13
transport entreposage administratifs Immo,fin, stock
La place l’humain dans la chaine logistique

Flux d’information

Approvisionnement production Distribution

Flux physiques

Outils de mesure de la performance :

L’ERP et le WMS sont tous les deux des solutions logicielles utilisées dans la
gestion d’un entrepôt. Dans certaines entreprises, ils sont utilisés pour fonctionner
ensemble pour plus d’efficacité. Cependant, l’ERP et le WMS présentent quelques
différences. Mais les deux solutions peuvent aussi fonctionner en synergie. Nous
allons les découvrir dans cet article.
1. Quelles sont les fonctionnalités de l’ERP et du WMS ?
L’ERP est un logiciel simple qui assure la gestion d’un entrepôt. Il s’occupe uniquement
des stocks, tandis que le WMS se spécialise plutôt sur la gestion opérationnelle de
l’entrepôt. Il cherche à maîtriser les flux d’information et le suivi des stocks, des entrées et
sorties. Explorons chaque logiciel en détail.

2. Enterprise Resource Planning (ERP)


L’ERP est un ensemble de programmes possédant de nombreuses fonctionnalités. Il
fonctionne grâce à une base de données où se trouvent toutes les informations
enregistrées sur le logiciel. Il intègre un logiciel logistique couvrant les domaines
commerciaux, des achats, de la gestion d’entrepôt et de la production.

3. Warehouse Management System (WMS)


Les principaux WMS en France proposent également de nombreuses fonctionnalités
pour faciliter le fonctionnement de l’entrepôt. Le premier volet comprend la gestion de
l’entrepôt. Une fonctionnalité permettant d’optimiser le suivi, le stockage, les méthodes de
préparations des commandes et la traçabilité.

Une option réception pour planifier les flux entrants et certaines opérations de mise
en stock. La gestion des stocks, la préparation des commandes, l’expédition, la synthèse
et le contrôle font également parties des fonctionnalités d’un WMS.

Quelle est la différence entre ces deux types de progiciels ?


La différence des logiciels ERP par rapport au WMS se note en premier au niveau de
leur fonctionnalité logistique. Le WMS offre de nombreuses options avancées et
spécialisées, alors que l’ERP se montre comme un logiciel assurant la gestion d’un
entrepôt. L’ERP s’occupe de :
 La réalisation des commandes ;
 L’enregistrement de l’entrée de la marchandise ;
 Le traitement de la commande ;
 L’enregistrement des entrées ;
 Les sorties des marchandises,
 La validation des factures par les fournisseurs ainsi que le paiement .
: Tableaux de bord et KPIs (Key Performance Indicator)

Les indicateurs clés de performance répondent au besoin de présenter des


données techniques dans un langage compréhensible par tous les interlocuteurs et
.parties-prenantes du projet

Un KPI est une information ou un ensemble d'informations permettant et facilitant


l'appréciation, par un décideur, d'une situation donnée. C'est une mesure d'un aspect
critique de la performance globale du projet.
Les indicateurs clés de performance :
 Indiquent des taux, des quotients, des pourcentages et des moyennes et non pas des
chiffres bruts
 Utilisent des jauges, des thermomètres ou des "feux rouges" au lieu des histogrammes
et des "camemberts"
 Mettent les données dans leur contexte en fournissant des explications au lieu de les
présenter de manière tabulaire.
 Conduisent à la prise de décisions critiques aux stratégies de l'entreprise

Les bons indicateurs clés de performance induisent l'action.


:Les types de KPI

On distingue généralement plusieurs types de KPI :


 Les indicateurs d'alerte, définissant un seuil critique à ne pas franchir. Ils
soulignent le niveau de normalité d'un système, d'un processus ou d'un projet.
 Les indicateurs d'équilibre : ils permettent de vérifier l'adéquation entre l'objet
d'étude (système, processus ou projet) et l'objectif attendu. Ils informent sur l'état
du système et mettent en évidences les dérives potentielles.
 Les indicateurs d'anticipation : ils permettent de mettre en exergue les
éléments de prospective liés à un système, un processus ou un projet. Ce sont
des indicateurs de tendance.

Modèles d'évaluation de la performance

L’évaluation des performances consiste en une réunion entre un


manager et un membre de son équipe sur la manière dont ce dernier
gère l’ensemble de ses objectifs organisationnels. Bien que peu
.complexe, ce processus peut être optimisé de bien des manières

Évaluer la réussite de votre équipe est essentiel si vous souhaitez la


voir atteindre des sommets. En effet, il est indispensable que chacun
prenne bien conscience de ses forces, tout comme de ses faiblesses,
pour mieux développer ses capacités et en tirer parti au maximum.
L’évaluation des performances est un excellent moyen de pointer les
qualités des membres de votre équipe, mais aussi d’identifier les axes
d’amélioration possibles. C’est également l’occasion d’échanger à propos
de leurs objectifs organisationnels et personnels, ainsi que des moyens
qu’ils mettent en œuvre pour les atteindre.
CONCLUSION

À partir de ce qui est dit ci-dessus, on peut avancer que la chaîne logistique est un ensemble

ouvert traversé par des flux (financier, matériel, informationnel,...) composé d’entités et

d’acteurs variés autonomes (fournisseurs, usines, entrepôts, distributeurs, grossistes,...) qui

utilisent des ressources restreintes (capital, temps, Mesure de performance de la chaine

logistique intégré afin d’améliorer prioritairement leur performance collective (satisfaction

du client final, optimisation global du fonctionnement de la chaîne logistique) mais aussi à

terme leur performance individuelle (maximisation du profit d’une entité).

Pour rester efficace et compétitive, l’entreprise cherche à mettre en place des démarches et

des techniques d’évaluation et d’amélioration de sa performance logistique. L’intégration

d’une fonction logistique dans l’entreprise contribue à l’amélioration de la productivité grâce

à la bonne gestion des différents flux logistiques et l’utilisation des techniques modernes de

gestion et d’évaluation qui ont un impact positif sur l’amélioration de la performance globale

des entreprises. De même, les « bonnes pratiques » logistiques, le choix des indicateurs de

performance à l’aide des tableaux de bord garantissent mieux la réalisation de la performance

logistique de l’ensemble de la chaine logistique.

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