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Procedures Budgetaires
Procedures Budgetaires
Procedures Budgetaires
Par
Bouna NIANG
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1. Définition du budget
Le budget est l’acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les
dépenses annuelles de l’Etat.
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Le principe de l’annualité
Le principe de l’unité
Le principe de l’universalité
Le principe de l’équilibre.
A/ Le principe
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B. Les exceptions
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Ce sont des crédits couvrant les dépenses d’un programme ou plan, dont la
réalisation excède une année budgétaire. Au Sénégal, les orientations politiques,
sociales et économiques du Gouvernement sont prises en charge par un plan qui
est exécuté sur plusieurs années, et par conséquent, sur plusieurs budgets.
A/ Le principe
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B/ Les exceptions
Ce sont des comptes créés dans les écritures du Trésor pour enregistrer des
opérations, qui, normalement auraient dû figurer au budget de l’Etat ; mais ces
opérations sont placées dans le cadre des comptes spéciaux en raison de leurs
caractères particuliers :
C’est la loi des finances qui crée les comptes spéciaux du Trésor.
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A. Le principe
Toutes les recettes et toutes les dépenses doivent figurer au budget pour
leurs montants bruts. Il ne peut y avoir de contraction de recettes ou de
dépenses, c’est-à-dire qu’on ne peut pas faire de compensation entre les recettes
et les dépenses. Cette règle permet au Parlement de connaître le détail des
recettes et des dépenses.
Toutes les recettes doivent servir à couvrir toutes les dépenses ; aucune
recette ne doit être affectée à une dépense particulière. Il faut éviter que certains
services disposent de fonds propres qui leur donneraient la possibilité d’acquérir
une certaine indépendance.
Les fonds de concours sont des sommes que des personnes morales ou
physiques versent volontairement au Budget de l’Etat pour leur participation à
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des dépenses d’intérêt public. Ces sommes versées sont affectées au Ministère
concerné. Les dons et legs aussi sont consentis à l’Etat et affectés aux crédits du
Ministère concerné.
2. Le rétablissement de crédits
A. Le principe
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De même que les personnes physiques font appel au crédit pour s’équiper
et se loger, il est admis que l’Etat puisse recourir à l’emprunt pour investir ou
redistribuer des fonds aux entreprises dont l’activité relance la machine
économique.
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Le budget se présente sous la forme d’une loi dont le projet est préparé et
présenté par le Gouvernement.
2. Il envoie à tous les Ministères des imprimés pour leur permettre de lui
communiquer leurs propositions de dépenses pour les services placés sous leur
autorité.
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Si la loi de finances n’a pas été mise en vigueur avant le 1er janvier date de
début de l’année financière, le Président de la République est autorisé à
reconduire par décret les services votés.
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chapitre d’une part, et répartition par compte particulier des comptes spéciaux
du Trésor, d’autre part.
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1. En recette
2. En dépense
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Du bon emploi des crédits qui leur ont été ouverts ou délégués
Des certifications qu’ils délivrent (attestation de service ou de
travaux exécutés).
3. En toute matière
II/ L’ORDONNATEUR
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Ils donnent une valeur juridique au titre proposé en y apposant leur visa,
qui vaut pour les comptables publics, ordre de recouvrer ou de payer (c’est
l’ordonnancement).
Aucun fonctionnaire, aucun agent ne peut encaisser des recettes, payer des
dépenses publiques ou effectuer des mouvements de fonds par l’intermédiaire de
comptes de disponibilité, s’il n’est pas nommé comptable public. Les
comptables publics sont nommés par le Ministre des Finances ou avec son
agrément.
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A. Le principe
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Ils peuvent être traduits devant la Cour de discipline budgétaire. Les faits
réprimés sont :
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Dans les conditions prévues par les textes instituant chacune d’elles, les
recettes sont liquidées par les administrateurs de crédits.
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III/ LE ROLE DES COMPTABLES : LE RECOUVREMENT
Les ordres de recettes pris en charge par les comptables sont de plein droit
exécutoires, et ils doivent en assurer le recouvrement sous leur responsabilité
personnelle même au moyen de poursuites.
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L’engagement
La certification de service fait
La liquidation
L’ordonnancement
Le paiement
I/ L’ENGAGEMENT DE LA DEPENSE
A/ LA PROPOSITION D’ENGAGEMENT
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1. Dépenses de matériel
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- La délégation de crédits.
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2. Dépenses de personnel
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1. Le rôle du fournisseur
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III/ LA LIQUIDATION
Une créance est liquide quand elle est déterminée dans son montant.
Liquider c’est calculer à l’aide des documents et des pièces faisant partie du
dossier de bon d’engagement, le montant net des sommes dues par l’Etat.
- le bon d’engagement
- la certification de Service Fait
- le titre de créance informatique
- la facture du fournisseur
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IV/ L’ORDONNANCEMENT
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V/ LE PAIEMENT
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Le paiement par bon de caisse peut être refusé si le montant est supérieur
à 100 000 francs, si le bénéficiaire est une personne morale ou si c’est une
personne physique inscrite au R.C.
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1. Définition
Les marchés publics sont des contrats administratifs relatifs aux travaux,
fournitures ou services, conclu par l’Etat, les établissements publics ou les
collectivités locales. (Article 1 du décret 82-620 du 7/9/82 portant
réglementation des marchés).
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millions de francs, même s’il est fait appel à plusieurs fournisseurs et que le
montant des prestations fournies par chacun d’eux est inférieur à 10 millions,
sauf dérogation accordée par la commission nationale des contrats de
l’administration.
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Les marchés par entente directe devront être au préalable autorisés par la
commission nationale des contrats de l’Administration au vu d’un rapport
spécial établi par le Ministre ou l’autorité concernée.
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Il ne peut être passé des marchés sur appel d’offres que pour les travaux ;
les fournitures et services dont la dépense n’excède pas 20 000 000 francs.
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PROCEDURES BUDGETAIRES
Plan du cours
1. Définition du budget
2. Définition de la loi de finances
A/ Le principe
B/ Les exceptions
A/ Le principe
B/ Les exceptions
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A/ Le principe
B/ Les exceptions
A/ Le principe
B/ L’aménagement du principe : le déséquilibre budgétaire.
CHAPITRE II – LA PREPARATION ET LE VOTE DU BUDGET
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A/ Le principe
B/ Les exceptions : Les administrateurs comptables
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I/ L’ENGAGEMENT DE LA DEPENSE
A/ La proposition d’engagement
B/ L’engagement proprement dit
1. Dépenses de matériel
a) La procédure normale
b) Les procédures particulières
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2. Dépenses de personnel
1. Le rôle du fournisseur
2. Le rôle de l’administrateur de crédits
III/ LA LIQUIDATION
IV/ L’ORDONNANCEMENT
a) le bulletin de salaire
b) le titre de règlement
V/ LE PAYEMENT
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I/ DEFINITION
II/ LES CAHIERS DES CHARGES
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