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(RHABDOVIDAE)
Dr ZIANI
Phylogénie:
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Virus de la
rage
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Le plan:
Introduction
1. Classification
2. Structure
3. Cycle de multiplication
4. Epidémiologie:
1. Incidence
2. Réservoir
3. Transmission
5. Physiopathologie
6. Pouvoir pathogène
7. Diagnostic
8. Traitement/Prophylaxie
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Introduction
La rage est une anthropozoonose, qui peut affecter tous
les animaux à sang chaud, à la fois réservoirs et vecteurs
du virus rabique.
La rage est une encéphalomyélite à issue fatale.
La rage tue plus de 59 000 personnes par an dans le
monde (OMS), mais cette mortalité est sous- estimée.
En 1885, le vaccin de Pasteur a permis le traitement après
exposition avec un succès proche de 100 %.
Elle existe principalement dans les communautés rurales
reculées au sein desquelles les enfants de 5 à 14 ans sont
les victimes les plus fréquentes.
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Classification:
Ordre: Mononégavirales
Famille : Rhabdoviridae
Genre : Lyssavirus (08 génotypes ): génotype 01: virus de
la Rage.
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Structure:
Génome: ARN sb(-): linéaire, non segmenté →5 gènes
codant 05 protéines.
• Capside: à symétrie hélicoïdale:
association de l’ARN génomique
avec la nucléoprotéine N,
la phosphoprotéine P et la protéine L.
enveloppe (bicouche lipidique)
sur la surface: trimères
de glycoprotéine G
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Structure:
Taille: 75/180 nm
Forme allongée :extrémité plate et l’autre arrondie.
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Cycle de multiplication:
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Propriétés physico-chimiques:
Inactivé par:
La chaleur 15 min à 50°C .
Les UV .
La dessiccation.
Les solutions savonneuses .
L’eau de javel, formol
Résiste au:
Froid
Lyophilisation
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Epidémiologie: réservoir:
Tous les mammifères peuvent transmettre la rage,
néanmoins la transmission du virus rabique par les chiens
est responsable de 99 % des cas de rage humaine dans les
régions où cette maladie est endémique.
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Epidémiologie: réservoir
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Epidémiologie: transmission
La rage: zoonose d’inoculation.
La transmission: se fait par un, par contact direct: salive
par morsure, griffure ou léchage sur peau excoriée ou au
niveau des muqueuses (œil, bouche, narines) par l’animal
en phase d’excrétion salivaire.
La transmission interhumaine: extrêmement rare, par
l'intermédiaire des greffes (cornée, foie, rein…)
Dans des cas exceptionnels, la rage a été contractée au
laboratoire par inhalation d’aérosols contentant le virus.
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Epidémiologie: incidence
présente sur tous les continents sauf l’Antarctique.
+ 95 % des cas humains mortels surviennent en Asie et en Afrique.
Environ 80 % des cas humains concernent les zones rurales.
Au cours de l’année 2017, vingt cas de rage humaine ont été
déclarés à l’INSP.
Les cas déclarés ont un âge moyen de 27,4 ans.
Le sexe masculin prédomine largement, 17 cas de sexe masculin
contre 3 cas de sexe féminin.
Les sièges de la morsure les plus fréquemment retrouvés sont à
part égale la face et la main (22,2 % pour chaque siège). Dans 16,7
% des cas, la morsure a concerné les membres inférieurs.
Seulement 39% des morsures ont été classées en catégorie III.
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Epidémiologie: incidence
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Physiopathologie: neurotropisme+++
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Pouvoir pathogène:
L’incubation silencieuse→ varie selon la zone
mordue.
Une fois déclarée la rage est fatale.
Prodromes: 2 à 10 j, apparition brutale de
douleurs, paresthésies au niveau de la région
mordue, syndrome pseudogrippal.
phase d’état: encéphalomyélite progressive
aiguë avec deux formes cliniques principales.
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Pouvoir pathogène:
Post-mortem Intra-vitam
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Diagnostic:
prélèvements
Chez l’homme Chez l’animal
Intra-vitam Post-mortem prélèvements
biopsie cutanée, cortex cérébral, Cérébraux: tronc cérébral, hippocampe,
salive, urine, LCR, hippocampe ou bulbe cortex cérébral ou bulbe rachidien.
sérum… rachidien (tête entière ou l’animal entier)
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Diagnostic:
Techniques de diagnostic virologique direct:
1. Détection des antigènes rabiques sur biopsie cérébrale:
IFD: sur frottis cérébraux
ELISA: sur broyats cérébraux
IMMUNOHISTOCHIMIE
2. Isolement du virus rabique: à partir
de la salive ou des broyats cérébraux
Sur cellules de type neuroblastome.
Sur souriceaux nouveau-nés.
3. Détection des ARN viraux:
A partir de la salive, LCR , prélèvement de peau,
prélèvement cérébral.
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Diagnostic:
Techniques de diagnostic virologique indirect:
Epreuve de réduction des foyers de fluorescence ( RFFIT ).
Méthode de référence.
ELISA
Technique histologique:
Recherche des corps de Negri: caractéristiques de l’infection
par le virus rabique.
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Traitement:
Il n'existe pas de traitement lorsque la rage est déclarée.
En revanche, il est possible de bénéficier d'une
vaccination après une exposition risquée.
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Traitement:
Lavage immédiat et soigneux de la zone exposée.
Désinfection de la plaie.
Ne jamais suturer la plaie sauf nécessité extrême et se
contenter de la panser.
VAT.
ATBthérapie à large spectre.
Vaccin anti-rabique.
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Traitement:
Vaccination antirabique systématique si contact de type II ou III.
VAR: 2 types de vaccins:
les vaccins non purifiés préparés sur cerveau d’animaux adultes ou
sur cerveau de souriceaux nouveaux-nés.
les vaccins purifiés préparés sur culture cellulaire.
Différents protocoles de vaccination.
voie intramusculaire (IM):
- protocole d’Essen : 5 injections à J0, J3, J7, J14 et J28.
- protocole simplifié de Zagreb : 4 injections : 2 à J0, 1 à J7, 1 à J21.
par voie intradermique (ID):
protocole dit d’Oxford : 8 injections à J0, 4 à J7, 1 à J28, 1 à J90.
protocole de la Thaï Red Cross : 2 injections à J0, 2 à J3, 2 à J7, 1 à J28, 1 à
J90.
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Traitement:
Igs équines ou humaines: administrées impérativement
pour la catégorie III.
Elles sont injectées localement au niveau des plaies pour
la totalité ou la plus grande partie de la dose, le reste par
voie IM.
Leur non-utilisation rend compte de l’évolution
défavorable malgré l’administration de vaccin antirabique.
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Prévention:
Lutte contre les animaux sauvages ou errants.
Lutte contre la rage des animaux domestiques par la
vaccination des animaux domestiques.
Mesures de contrôle aux frontières.
Prévention humaine de la rage, personnel des
laboratoires, vétérinaires, chez les voyageurs et
expatriés en situation isolée, en particulier chez leurs
jeunes enfants à l'âge de la marche.
Education et sensibilisation.
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Merci !!
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