D R O IT D E S

A F FA IR E S

LA PROCÉDURE DE
SAUVEGAR
EN DROIT
Réalisé par : DE
MAROCAIN CHARJAMI Meriame

AIT ELMOUDEN Salah Eddine BOULAHIA Hamza

ELMAKKAOUI Abdelmoughit EL IDRISSI Laila

BOUMIA Imad ELATTARY Zakaria

 PLAN
01 LES CONDITIONS D’OUVERTURE DE LA
PROCÉDURE

02 LES ACTES DE PROCÉDURE

03 LA RÉPARTITION DES POUVOIRS

04 LA PRÉPARATION ET LE CHOIX DE LA SOLUTION

 INTRODUCTI
La procédureON
de sauvegarde en droit marocain, est un mécanisme juridique crucial
dans la gestion des entreprises en difficulté. Cette démarche, encadré par une
législation spécifique, vise à concilier les intérêts des créanciers, des employés et
des entreprises en difficulté, favorisant ainsi la préservation de l’équilibre
économique.
 01
LES CONDITIONS D’OUVERTURE
De l’article 560 à l’article 563

La procédure de sauvegarde peut être ouverte sur la demande d'une entreprise qui, sans être
en cessation de paiement, fait face à des difficultés qu'elle ne peut pas surmonter et qui
pourraient conduire à la cessation de paiement.

• Le chef d’entreprise dépose la demande au secrétariat greffe du tribunal compétent.

• La demande doit spécifier la nature des difficultés menaçant la continuité de

l'exploitation et être accompagnée des documents requis par l'article 577.

• Le président du tribunal fixe un montant pour les frais de publicité et d'administration

de la procédure, à verser immédiatement à la caisse du tribunal.
 01
LES CONDITIONS D’OUVERTURE

• Le chef d'entreprise doit, sous peine d'irrecevabilité, inclure un projet de plan de

sauvegarde avec sa demande.
• Le projet de plan de sauvegarde doit contenir tous les engagements nécessaires, les
moyens pour maintenir l'activité, les modalités d'apurement du passif et les garanties
pour son exécution.

• Le tribunal statue sur l'ouverture de la procédure après avoir entendu le chef de

l'entreprise en chambre du conseil dans les quinze jours suivant le dépôt de la
demande.
• Avant de statuer, le tribunal peut obtenir des informations sur la situation financière,
économique et sociale de l'entreprise, et peut être assisté par un expert.
 02
LES ACTES DE PROCÉDURE
Article 564 Article 565

Si l'entreprise était en cessation de paiements à la date du jugement

d'ouverture de la procédure de sauvegarde, le tribunal constate cette
cessation de paiement.
Dans ce cas, le tribunal prononce la conversion de la procédure de
sauvegarde en redressement judiciaire ou liquidation judiciaire,
Conformément à l’article 564 du code de commerce

Les créances régulièrement nées après le jugement d'ouverture de la

procédure de sauvegarde et nécessaires à la poursuite de la procédure
ou à l'activité de l'entreprise sont payées à leurs dates échues.
 03
LA RÉPARTITION DES POUVOIRS
Article 566 Article 568

Juge commissaire Le syndic Chef d’entreprise

Il est nommé par le jugement
d’ouverture. Il est chargé de
veiller au déroulement rapide de
la procédure et à la protection
des intérêts en présence.
Son mission est cantonnée à
l’assistance et la surveillance du
débiteur dans sa gestion.
Le syndic doit présenter un
rapport au juge commissaire
pour cette mission
Le chef d'entreprise assure les
opérations de gestion, toutefois,
sous le contrôle du syndic en ce
qui concerne les actes de
disposition et l'exécution du
plan de sauvegarde.
Il doit préparer un inventaire sur
les actifs de l’entreprise
 04
LA PRÉPARATION DE LA SOLUTION
Article 569

L’élaboration du Le contenu du Proposition au

rapport rapport Tribunal

Sur la base de ce bilan, le syndic

Le syndic, avec la Le rapport doit fournir une
propose au tribunal l'une des options
collaboration du chef de évaluation complète de la suivantes :
l'entreprise, est chargé de situation de l'entreprise, • Approbation du projet du plan de
dresser un rapport détaillé couvrant les aspects sauvegarde.
financiers, économiques et • Modification du plan de
sur le bilan financier,
sauvegarde.
économique, et social de sociaux.
• Redressement de l'entreprise.
l'entreprise. • Liquidation judiciaire.
 04
CHOIX DE LA SOLUTION

Article 570 Article 574

• Le tribunal, sur recommandation du syndic, peut adopter un plan de sauvegarde s'il

estime que l'entreprise a des chances sérieuses de survie.
• La durée du plan de sauvegarde ne peut excéder cinq ans.
• Les cautions peuvent se prévaloir des dispositions du plan et de l'arrêt des intérêts.
• En cas de non-exécution, le tribunal peut, d’office ou à la demande d’un
créancier, résoudre le plan, optant pour le redressement ou la liquidation judiciaire.
• Les créanciers sous le plan déclarent leurs créances lors de la conversion ou de la
liquidation.
• Si le plan de sauvegarde est exécuté, le tribunal prononce la clôture de la procédure.
 MERCI
POUR
VOTRE
ATTENTION