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THEME :

ENVIRONNEMENT ET TARIFICATION BANCAIRE

MODULE 2
 RÉGLEMENTATION BANCAIRE ET
INCIDENCES SUR LE CLIENT
INTRODUCTION
• Les Banques et Etablissements financier sont des maillons essentiels dans le dispositif
du système financier dans l’UMOA
• Pour garantir la fiabilité du système et mitiger les risques, les Etats et la BCEAO ont mis
en place des mécanismes de surveillance et de contrôle à savoir
• les organes de régulation
• Et divers dispositifs prudentiels
• La réglementation spécifique à l’endroit des Banques et des Etablissements Financiers
vise essentiellement à garantir leur solvabilité, leur liquidité, la protection des
déposants et, de manière générale, la sécurité du système bancaire dans son ensemble.
• La supervision et de la surveillance du système bancaire relèvent de plusieurs autorités
de tutelle et des organes de la BCEAO qui interviennent afin de réguler cette activité
sensible:
LES ORGANES DE REGULATION

• le Conseil des Ministres de l'Union Monétaire Ouest Africaine


(UMOA), qui fixe le cadre légal et réglementaire applicable à l'activité
de crédit ; - la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest
(BCEAO),
• Institut d'émission de l'UMOA, qui élabore notamment la
réglementation prudentielle et comptable et exerce également, pour
son propre compte, une mission de surveillance du système bancaire ;
• - la Commission Bancaire de l'UMOA, organe chargé de veiller à
l'organisation et au contrôle des banques et établissements
financiers. Au fil du temps, avec le développement
REGLEMENTATION COMMUNE A L’UMOA
• Comment est régie l’activité de crédit et d’épargne dans l’UMOA ? L’activité bancaire s’exerce
dans un contexte d’uniformisation des pratiques et des règles, justifiée par l’unicité de l’espace
monétaire
• . La réglementation et la surveillance de son application relèvent de la compétence
d’institutions ou d’organes communautaires, responsables respectivement ou conjointement :
• · de la politique monétaire et du crédit ;
• · de la réglementation de l’activité d’intermédiation bancaire ;
• · du contrôle du système bancaire ;
• · de la réglementation des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) ;
• · de l’harmonisation du droit des affaires (OHADA) ;
• · de la réglementation de l’appel public à l’épargne et du marché financier.
NORMES DE GESTION IMPOSÉES AUX BANQUES
• · A la couverture des risques : visant à assurer la solvabilité de l’établissement, le rapport fonds
propres sur risques doit atteindre au moins 8 % ;
• · A le coefficient de couverture des emplois à moyen et long termes par des ressources stables :
destiné à préserver l’équilibre de la structure financière, il est fixé à un minimum de 75 % ; ·
• la division des risques : le montant total des risques sur une même signature ne peut dépasser 75
% des fonds propres effectifs et le volume global des risques atteignant 23% individuellement 25 %
de ces fonds propres ne peut excéder huit fois le montant de ces derniers ;
• · la liquidité : le rapport entre, d’une part, les actifs disponibles et réalisables ou mobilisables à
court terme et, d’autre part, le passif exigible ou les engagements susceptibles d’être exécutés à
court terme doit être supérieur à 75 % ;
• · la structure du portefeuille (destinée à mesurer la qualité des crédits distribués) : l’encours de
crédit bénéficiant des accords de classement de la BCEAO doit représenter au moins 60 % du total
des crédits bruts portés par la banque.
OBLIGATIONS DES BANQUES
• Affichage de leur capital social sur leur papier en tète
• Affichage dans chaque agence des conditions générales tarifaires et sur leur site
Rapports des banques à délivrer à la BCEAO
• Etats du Fichier des Comptes Bancaires FICOB
• Etats de la Centrale des incidents de paiement, CIP
• Etats des opérations de transfert d’argent
La BCEAO centralise et diffuse les informations sur les incidents de paiement de tous les
huit (8) pays de l’UEMOA. Les informations peuvent être consultées par les
Etablissements Teneurs de Compte et le grand public.
• La CIP permet à toute personne ayant reçu un chèque ou une carte bancaire pour un
paiement de vérifier sa régularité.
• Pour plus d’informations consulter le site web de la Centrale des Incidents de
Paiements.
PREFINANCEMENT DE MARCHANDISES

• Avis n° 002-06-2015 relatif aux modalités de traitement du


préfinancement des exportations de marchandises
Conformément aux dispositions de l’article 2 de l’Annexe I du
Règlement n0 09/2010/CM/UEMOA relatif aux relations financières
extérieures des Etats membres de l’UEMOA,
la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) précise
que, tout encaissement anticipé de recettes auprès d’un non-résident
en contrepartie d’une livraison future de marchandises est considéré
comme un préfinancement de ventes extérieures.
PAIEMENTS À DESTINATION DE L’ÉTRANGER

Les intermédiaires agréés sont habilités à exécuter à destination de l’étranger, sous leur
responsabilité et au vu de pièces justificatives :
• – le transfert des sommes nécessaires à l’amortissement contractuel de dettes ainsi qu’au
remboursement de crédits à court terme consentis pour le financement d'opérations
commerciales et industrielles ;
• – le transfert du produit de la liquidation d’investissements ou de la vente de valeurs
mobilières étrangères par les non résidents ;
• – les règlements requis, soit au titre des transactions sur instruments dérivés de change, soit
au titre des transactions sur instruments dérivés sur matières premières et produits de base.

• Les paiements à destination de l’étranger au titre des opérations en capital, autres que ceux
précisés ci-dessus alinéa précédent doivent faire l'objet d'une demande d'autorisation de
change, soumise au Ministre chargé des Finances. Chaque demande d’autorisation doit être
accompagnée des pièces justificatives attestant de la nature et de la réalité de l'opération.
DEFINITIONS DES NOTIONS
• Ministre chargé des Finances : le Ministre chargé des Finances de l’Etat membre concerné de l’UEMOA.
• Non-résidents : les personnes physiques ayant leur principal centre d'intérêt à l'étranger, fonctionnaires
étrangers en poste dans un Etat membre de l’UEMOA et personnes morales nationales ou étrangères pour leurs
établissements à l’étranger.
• Principal centre d'intérêt : le lieu où une personne physique exerce sa principale activité économique. En
conséquence, nul ne peut posséder plus d’un principal centre d'intérêt. Ce critère, outre la notion de résidence
habituelle, requiert une appréciation de l’activité économique de l’agent considéré.
• Rapatriement du produit des recettes d’exportation : la perception effective dans le pays d’origine, du
produit des recettes d’exportation, constatée par une attestation de cession de devises établie par la banque
domiciliataire ou par tout autre document correspondant au règlement, en provenance de l’étranger, de
l’opération d’exportation. Le rapatriement est effectif lorsque la banque concernée cède les devises
correspondantes à la BCEAO.
• Résidents : personnes physiques ayant leur principal centre d'intérêt dans un Etat membre de l’UEMOA,
fonctionnaires nationaux en poste à l’étranger et personnes morales nationales ou étrangères pour leurs
établissements dans un Etat membre de l’UEMOA.
• Toutefois, les résidents des autres pays membres de la Zone franc sont assimilés à des résidents de
l’UEMOA, sauf pour le traitement des opérations suivantes : domiciliation des exportations et - 8 -
rapatriement du produit de leurs recettes, émission et mise en vente de valeurs mobilières étrangères,
importation et exportation d’or, opération d’investissement et d’emprunt .
ACCES A LA BASE DE DONNEES BCEAO

• Afin de répondre aux multiples sollicitations des utilisateurs externes, notamment des
chercheurs des Universités et Centres de Recherche, la Banque Centrale a développé
une base de données économiques et financières, qu’elle rend accessible au grand
public, à travers son site Internet.
Onglet base de données https://www.bceao.int

• Cette base de données comporte environ 15.300 séries, couvrant plusieurs domaines,
dont le secteur réel, le secteur monétaire et financier, les finances publiques, le secteur
extérieur et le secteur social.
DOCUMENTATION
• https://www.commerce.gouv.ci/commerce-exterieur/conditions-dimp
ortations-exportations/

• https://www.bceao.int

• https://www.tresor.gouv.ci/

• https://www.finances.gouv.ci/

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