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l’économie
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Le secteur de la production des biens est formé des
industries primaires, qui comprennent l'agriculture, les
pêches, l'exploitation forestière et l'extraction minière (y
compris le pétrole et le gaz), et des industries secondaires,
qui incluent le secteur manufacturier et la construction. Le
secteur des services, ou secteur tertiaire, englobe le reste de
l'économie. De façon générale, les services sont considérés
comme ayant un caractère intangible, non transférable et non
«stockable». De plus, leur prestation comporte
habituellement un contact direct entre le producteur et le
consommateur. Des innovations sur le plan de la technologie
et de l'organisation industrielle ont cependant modifié la
nature tant des biens que des services, de sorte qu'il devient
plus difficile d'établir une distinction nette entre les deux.
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le secteur tertiaire regroupe les industries du service
(essentiellement immatérielle
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Les industries de services peuvent être regroupées
en trois catégories:
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1. Le tertiaire moteur:
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Ce sont des industries à forte valeur ajoutée qui, dans
la majorité des cas, opèrent de plus en plus dans des
marchés internationaux concurrentiels.
De plus, elles sont en voie de devenir une
composante indispensable à la production de biens.
Les industries retenues dans cette catégorie sont les
suivantes:
•les télécommunications,
•l'énergie électrique,
les intermédiaires financiers et les services aux
entreprises. 6
2. Le tertiaire traditionnel:
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Outre les déséquilibres qui caractérisent le
marché du travail, ce modèle génère une
transformation structurelle limitée et demeure
insuffisamment inclusif.
Relever le potentiel de croissance au niveau
nécessaire pour endiguer le chômage, soutenir la
compétitivité et rattraper les pays émergents
exige un changement de ce modèle productif
ainsi qu’un réglage fin de la politique
économique.
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4.Conséquence sur les modes de travail:
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Cette orientation vers le tertiaire et la
technologie fait que c'est vers des bassins
de main d'œuvre peu qualifiée et peu
rémunérée et encore peu touché par le
tertiaire que se délocalisent certains
emplois (mais, il est vrai, pas l'essentiel de
la valeur ajoutée).
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5. Difficulté d’appréciation:
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I. Spécificités de la tertiarisation de
l’économie tunisienne
Globalement, la part des services dans le PIB tunisien
diminue légèrement, passant ainsi de 54 % en 1960 à
50 % en 1999, la hausse des revenus du tourisme ne
parvenant pas à compenser la baisse du poids des
activités du commerce.
Cette baisse est toutefois compensée par l'apparition de
nouveaux services comme les télécommunications et les
services financiers, Tunis ayant eu tendance à
supplanter quelque peu Beyrouth comme place
financière privilégiée du monde arabe
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L’expression la plus visible de la tertiarisation de l’économie
tunisienne est le développement des services mobilisant une
main-d’œuvre faiblement qualifiée.
Contrairement à ce qui est observable dans une économie
développée, les services dominants ne sont ni des services aux
entreprises ni les services à la personne.
Ce sont en majorité des services traditionnels à la collectivité,
dominés par le petit commerce au détail nécessitant pratiquement
aucune qualification.
Une autre spécificité de la tertiarisation de l’économie tunisienne
réside dans le fait qu’elle est accompagnée de nombreux
changements économiques et sociaux dont certains constituent un
véritable défi pour l’administration publique.
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Sa principale caractéristique est qu’elle se produit dans l’informel.
Comme dans beaucoup d’autres pays en développement, le secteur
informel occupe une bonne partie des activités économiques et les
unités entrepreneuriales qui le composent sont de très petite taille
et très peu productives. Elles sont portées par des individus
souvent peu éduqués, ayant donc rarement les qualités
entrepreneuriales comme l’exigence d’efficacité et de qualité, la
prise de risque, la vision, la créativité et la persévérance.
Aussi les changements entrainés par ce processus affectant la
société dans ses structures les plus fondamentales ont faiblement
contribué à améliorer les conditions de vie de la population.
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