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Krouti Nidale -
Bouty Fatima Zohra
Plan
I- La responsabilité pénale des magistrats : une facette de la reconnaissance de leur responsabilité :
1- La reconnaissance de la notion de responsabilité à l’encontre des magistrats :
2-La responsabilité pénale des magistrats au Maroc :
la question de la responsabilité des D'un autre côté, les partis d'opposition et les
magistrats est souvent utilisée comme un mouvements de la société civile
enjeu de débat public et comme un moyen peuvent utiliser la question de la
de critiquer ou de légitimer le système responsabilité des magistrats comme un
judiciaire en place. levier pour dénoncer d'éventuels abus
de pouvoir ou pour revendiquer une
justice plus transparente et équitable.
En mettant en lumière les cas de
partialité, de corruption ou
d'incompétence judiciaire, ces acteurs
Les gouvernements et les partis politiques politiques cherchent à mobiliser
peuvent chercher à renforcer ou à affaiblir l'opinion publique et à exercer une
l'indépendance des juges en fonction de pression sur les autorités en place pour
leurs intérêts politiques, ce qui rend la garantir un système judiciaire plus
question de la responsabilité des magistrats responsable et impartial.
encore plus complexe et controversée.
Jurisprudence
L'affaire Perruche en l'arrêt "Jacqueline Maillol" du 24 mai
France 1984
En 2000, la Cour de cassation française a rendu un arrêt Dans cette affaire, Madame Jacqueline Maillol avait été condamnée à tort
historique reconnaissant la responsabilité du médecin et de pour le meurtre de son mari. Elle avait été acquittée en appel après avoir
l'hôpital pour une erreur médicale ayant entraîné un passé plusieurs années en détention. Par la suite, elle avait engagé des
handicap sévère chez un enfant à naître. Cette décision a poursuites contre l'État pour faute lourde commise par le juge
suscité un débat sur la possibilité d'étendre cette d'instruction et le juge des libertés et de la détention ayant ordonné sa
responsabilité aux magistrats en cas de faute lourde mise en détention provisoire.
commise dans l'exercice de leurs fonctions. Bien que cette La Cour de cassation, dans son arrêt du 24 mai 1984, a jugé que les juges
proposition n'ait pas été adoptée, elle a illustré la avaient commis une faute lourde en ordonnant la détention de Madame
complexité de la question de la responsabilité des Maillol sans éléments suffisamment probants et en méconnaissant ses
magistrats et son lien avec les principes de justice et droits fondamentaux à un procès équitable. La Cour a ainsi reconnu la
d'équité. responsabilité de l'État pour les actes fautifs des magistrats, ouvrant la
voie à une indemnisation de Madame Maillol pour le préjudice subi du
fait de cette erreur judiciaire.
Tribunal Administratif de Rabat Affaire n° XXXXX
1- Vu la requête présentée par Madame A. F, résidant à 4- Considérant que le devoir
Casablanca, agissant en son nom propre, en date du 15 d'impartialité des juges est
janvier 2005, demandant la reconnaissance de la essentiel pour garantir la confiance
responsabilité du juge M R pour son comportement partial du public dans le système
dans le cadre de l'affaire qui l'opposait à Monsieur A Ben M, judiciaire et assurer le respect des
droits de chaque partie à un procès
équitable, et que le harcèlement est
2- Vu les pièces du dossier ; contraire aux principes d'éthique et
Considérant que Madame A F a introduit une 3- Considérant que le comportement
de dignité professionnelle
requête en responsabilité contre le juge M R, partial et les actes de harcèlement du
alléguant que ce dernier a fait preuve de partialité juge M R ont gravement porté atteinte
Considérant qu'il est du devoir du
dans le cadre de l'affaire l'opposant à Monsieur A aux droits fondamentaux de Madame A
Tribunal Administratif de Rabat de
Ben M, et qu'il a en outre harcelé Madame A tout F à un procès équitable et à une justice
veiller à ce que les juges agissent
au long de la procédure judiciaire, impartiale, ainsi qu'à son intégrité
en conformité avec les principes de
Considérant que Madame A F a présenté des personnelle
justice, d'équité, et de respect de la
éléments de preuve convaincants démontrant que personne humaine
le juge MR a manifesté un comportement partial
envers elle tout au long de la procédure judiciaire,
notamment par des actions de harcèlement moral
et professionnel
Par ces motifs, le Tribunal
Administratif de Rabat décide :
Article 1 : Le juge M R est reconnu
responsable de son comportement partial
et de ses actes de harcèlement envers
Madame A F dans le cadre de l'affaire
l'opposant à Monsieur A Ben M. Article
2 : La décision rendue par le juge MR
est annulée.
Cependant, la reconnaissance de la responsabilité des magistrats n'est pas
sans limites. L'immunité judiciaire, qui protège généralement les juges des
poursuites pour les actes accomplis dans l'exercice de leurs fonctions, peut
limiter la possibilité de poursuivre les magistrats pour des fautes commises
dans l'exercice de leurs fonctions5. De plus, la détermination de la faute
judiciaire peut être complexe et subjective, ce qui rend parfois difficile
l'établissement de la responsabilité des magistrats
2 - La responsabilité pénale des
magistrats au Maroc :
■ La mise en place d'une responsabilité pénale pour les juges n'est pas nécessairement contradictoire avec la protection de leur
indépendance et de leur autorité, comme le montrent la plupart des systèmes juridiques dans le monde. En effet, la tendance
générale est d'imposer aux juges un régime de responsabilité pénale, qu'il s'agisse du droit commun applicable à tous les
citoyens ou d'un régime spécial, parfois commun à tous les agents publics ou spécifique à la fonction de juge. La majorité des
États comme au Maroc ne retient pas d’immunité spécifique pour les juges en matière pénale. Ceux-ci sont donc tenus de
répondre personnellement des crimes et délits qu’ils viendraient à commettre, dans l’exercice de leurs fonctions comme en
dehors de ce cadre précis, au même titre que tout autre citoyen.
■ Cependant, en tant que dépositaires de l'autorité publique ou fonctionnaires, les juges peuvent également être tenus
responsables de leurs actions. À ce titre, les infractions spécifiquement prévues pour cette catégorie de professionnels leur
sont également applicables, notamment la corruption (active ou passive), l'abus de fonctions ou d'autorité, l'utilisation de
prérogatives ou de pouvoirs de la fonction publique à des fins privées, la prévarication, la falsification de documents officiels,
ou encore la violation du secret professionnel. 6
Etude comparé
■ en France, le magistrat est soumis à la loi
■ C’est le cas aux Etats-Unis, qu’il s’agisse des
commune : en droit pénal français, le juge ne
juges fédéraux ou des Etats9, en Allemagne, en
bénéficie plus d’aucun privilège de juridiction ni
Grèce et au Japon. La règle est similaire en droit
d’aucune immunité depuis la loi n° 93-2 du 4
marocain le juge marocain est traité comme tout
janvier 1993. Il peut donc être poursuivi
simple citoyen, soumis au Code Pénal et même
pénalement, comme tout autre citoyen, au nom du
avec des circonstances aggravantes en raison de sa
principe d’égalité de tous devant la loi pénale 7.
fonction. Le droit français, quant à lui, a supprimé
depuis la loi n° 93-2 du 4 janvier 1993 tout
privilège de juridiction au bénéfice du juge : “Il
■ Il peut également être poursuivi en sa qualité
peut être poursuivi pénalement, comme tout autre
d’agent public, lorsque ce n’est pas en sa qualité
citoyen, au nom du principe d’égalité de tous
de magistrat proprement dit. Ainsi, dans l’exercice
devant la loi pénale.” Aucune immunité n’existe
de ses fonctions, en tant que dépositaire de
davantage en Hongrie.
l’autorité publique, il est soumis à la répression
des infractions spécifiques prévues par le Code
pénal au titre de ces fonctions particulières, telles
l’abus d’autorité20, la soustraction ou le
détournement de biens.8
Au niveau de nature des infractions
- Dès le premier l’Article 225 du code pénal établit la responsabilité pénale des magistrats et autres fonctionnaires
en cas d’actes arbitraires portant atteinte aux droits des citoyens (sous peine de dégradation civique. Cependant,
s’ils agissent sur ordre de leurs supérieurs hiérarchiques et dans le cadre de leurs compétences, ils peuvent
bénéficier d’une excuse absolutoire.
- - Et pour mieux favoriser le principe égalitaire entre les magistrats et les citoyens et les fonctionnaires publics
L’article 230 du CP a apporté que Tout magistrat, tout fonctionnaire public, tout agent ou préposé de l'autorité
ou de la force publique qui, agissant comme tel, s'introduit dans le domicile d'un particulier, contre le gré de
celui-ci, hors les cas prévus par la loi, est puni d'un emprisonnement d'un mois à un an et d'une amende de
200 à 500 dirhams.
- En matière de détournement L'article 241 du CP décrit les peines pour les magistrats et fonctionnaires qui
détournent des fonds publics ou privés, ou des biens confiés à eux en raison de leurs fonctions. Les sanctions vont
de cinq à vingt ans de réclusion et d'une amende de 5 000 à 100 000 dirhams.
Pour la corruption considérée comme étant un cancer qui a touché tous
les domaines y compris celui des magistrats, l’article 248 cible
spécifiquement les magistrats, fonctionnaires publics ou détenteurs de
mandats électifs impliqués dans des actes de corruption. Il punit toute
sollicitation ou acceptation d'avantages pour influencer une décision ou
pour agir en faveur ou au détriment d'une partie lorsqu'ils exercent leur
fonction. Les sanctions prévues vont de deux à cinq ans de prison et
d'une amende de 2 000 à 50 000 dirhams. Cette mesure vise à éradiquer
la corruption au sein du système judiciaire et à maintenir l'intégrité des
magistrats.
La responsabilité pénale des magistrats repose sur plusieurs critères précis,
illustrés par des exemples concrets
En premier lieu, il s’agit d’une immunité contre les affectations ou les mutations En deuxième lieu, En deuxième lieu,
arbitraires qui prévoit une protection des magistrats contre les décisions - hors l’immunité contre les poursuites
mesures disciplinaires – qui consistent à les envoyer contre leur gré, sans raison abusives des juges en matière pénale
valable et préétablie par la loi, occuper un poste dans une autre localité ou une régit par le CPP contre les poursuites
autre juridiction conformément à l’article 85 de la Constitution marocaine dispose abusives des juges en matière pénale
dans sa version française que « Les magistrats du siège sont inamovibles », les régit par le CPP
abus en matière d’affectation auraient pu passer inaperçu et perdurer si un
magistrat n’avait eu le courage de saisir le tribunal administratif de Rabat.
Section 2 : La mise en œuvre de la
responsabilité civile :
C’est en matière civile que la reconnaissance d’un principe de responsabilité a, semble-t-il, le plus de mal à s’imposer
probablement parce qu’en ce domaine, c’est la légitimité même de l’exercice de la fonction juridictionnelle qui est en
cause, l’exercice de la justice, en tant qu’expression d’un pouvoir souverain, a toujours été considéré comme ne pouvant
emporter trop aisément la responsabilité de ceux à qui il était confié, pas plus que celle de l’État d’ailleurs. Cette
réticence est compréhensible : admettre le principe de responsabilité civile des juges, c’est toujours prendre le risque que
des plaideurs, simplement insatisfaits à raison du contenu même des décisions de justice, multiplient les mises en cause
des juges qui les ont rendues.
Cependant, l’article 391 du Code de procédure civile (CPC) dispose que : « les magistrats, peuvent être mis en cause dans les
cas suivants :
• S’il y a eu dol, fraude, concussion qu’on pourrait imputer soit à un magistrat du siège dans le cours de l’instruction ou lors
du jugement,
• Soit à un magistrat du ministère public dans l’exercice de ses fonctions;
• Si la prise à partie est expressément prévue par une disposition législative ;
• Si une disposition législative déclare des juges responsables, à peine de dommages intérêts ;
• S il y a déni de justice.
JURISPRUDENCE
■la jurisprudence marocaine a eu l’ occasion de statuer sur la responsabilité
civile du juge marocain en déclarant que le juge du siège n’ est pas responsable
de ses jugements même qu’ils portent des erreurs soit dans la qualification ou
dans l’ application du droit ou soit même qu’ils présentent un détournement
dans les faits
■En revanche, le juge serait responsable dans le coté civil s’ il a commis une
fraude ou un dol ; le requérant devrait prouver ce motif surtout l’ élément de la
mauvaise intention32.
Les conditions de mise en œuvre de cette responsabilité sont énoncées aux articles 392 à 401 du CPC. Les poursuites
sont portées devant la Cour de cassation sur la base d’une requête présentée à cet effet avec les pièces justificatives,
une chambre de la Cour de cassation statue sur l’admission, si la requête est admise, elle est communiquée dans les
huit jours au magistrat mis en cause, lequel est tenu de fournir tous les moyens de défense dans les huit jours de
cette communication.
En outre, le juge doit s’abstenir de participer au procès ayant donné lieu à sa mise en cause, sous peine de nullité des
jugements qui seraient rendus, l’action en responsabilité contre le magistrat est jugée par les chambres réunies de la
Cour, à l’exclusion de la chambre qui a statué sur l’admission. L’État est civilement responsable des condamnations
à des dommages intérêts prononcés en raison des faits ayant motivé la mise en cause du magistrat, sauf la possibilité
pour l’État de se retourner contre ce dernier. En cas de 30 Il y a déni de justice lorsque les juges refusent de statuer
sur les requêtes ou négligent de juger les affaires en état et dont le tour d'être appelées à l'audience est arrivé.
Si, par suite d'ignorance d'une décision antérieure ou d'une erreur de fait, il a été rendu, par la même juridiction, entre les
mêmes parties, sur les mêmes moyens, deux décisions en dernier ressort qui sont contradictoires dysfonctionnement
du service public de la justice, la responsabilité de l’État peut être engagée.
Cependant, l’État, conformément aux dispositions des articles 400 du CPC et 79 et 80 du
Dahir sur les obligations et contrats (DOC), dispose d’une action récursoire contre le
juge fautif. Selon l’article 79, « l’État et les municipalités sont responsables des
dommages causés directement par le fonctionnement de leurs administrations et par les
fautes de service de leurs agents ». Selon l’article 80, « les agents de l’État et les
municipalités sont personnellement responsables des dommages causés par leur dol ou
par des fautes lourdes commises dans l’exercice de leurs fonctions. L’État et les
municipalités ne peuvent être poursuivis à raison de ces dommages qu’en cas
d’insolvabilité des fonctionnaires responsables ». En ce qui concerne la récusation des
magistrats,
l’article 295 prévoit que tout magistrat du siège peut être récusé :
- quand il a, ou quand son conjoint a un intérêt personnel direct ou indirect à la contestation
- quand il y a parenté ou alliance entre le magistrat ou son conjoint et l'une des parties jusqu'au degré de
cousin germain inclusivement
- - quand il y a procès en cours ou quand il y a eu procès terminé depuis moins de deux ans entre l'une
des parties et le magistrat ou son conjoint ou leurs ascendants ou descendants
- - quand le magistrat est créancier ou débiteur de l'une des parties
- - quand il a précédemment donné conseil, plaidé ou postulé sur le différend ou en a connu comme
arbitre ; s'il a déposé comme témoin
- - quand il a dû agir comme représentant légal de l'une des parties
- - s'il existe un lien de subordination entre le juge ou son conjoint et l'une des parties ou son conjoint
- - s'il y a amitié ou inimitié notoire entre le juge et l'une des parties.
La demande de récusation est formée suivant les règles établies pour les requêtes introductives d'instance.
Elle est communiquée au juge contre qui elle est dirigée, lequel déclare, dans les dix jours, par écrit, son acquiescement à
la récusation, ou son refus de s'abstenir avec sa réponse aux moyens de récusation.
S'il s'agit d'un magistrat du tribunal de première instance, la demande de récusation est, dans les trois jours de sa réponse,
ou faute par lui de répondre, transmise à la cour d'appel qui statue dans les dix jours sur la récusation en chambre du
conseil, le président du tribunal, ayant, au préalable, entendu en leurs explications la partie requérante et le magistrat
récusé.
Dans cette perspective, il semble particulièrement pertinent d'examiner les conclusions de décisions judiciaires.
Ces décisions, avec leurs formulations précises, ont une particularité en ce qu'elles deviennent des points de référence
dans ce domaine, ces décisions ont donné aux juges l'occasion d'explorer la notion de la récusation pour mieux
comprendre le phénomène leurs responsabilité, voire de proposer une définition adaptée à la spécificité du droit la
responsabilité civile.
Quant à un arrêt de la Cour de cassation N° de décision 344, Date de décision 30/04/2008, N° de dossier 248/4/1/2008
qui prévoit que Le droit marocain n’a prévu aucune mise en jeu de la responsabilité en raison du prononcé de
décisions judiciaires à l'exception des actions en révision ou en récusation des magistrats ou de la mise en jeu de
leur responsabilité civile.
L'activité judiciaire à titre particulier ne rentre pas dans le domaine administratif à l'inverse de l’activité des
établissements publics comme celui de la justice ; elle ne peut être soumise aux dispositions législatives
réglementant la responsabilité. Est mal fondée et doit être cassée la décision du tribunal administratif ayant
considéré que l'activité judiciaire comme l'activité administrative reste soumise à la compétence à l'article 8 du
Dahir instituant les tribunaux administratifs, la victime lésée pouvant choisir entre solliciter la réparation du
préjudice des juges correctionnels ou des juges administratifs
III
III- La responsabilité disciplinaire des
magistrats :
1-Les caractéristiques de la responsabilité disciplinaire
■ ➢
■ Malika Sarroh,
« le pouvoir de discipline dans la fonction publique. » imp. Aljablaoui Caire 1984).
■ ➢Ouazzani Chahdi,
« Droit administratif, l’organisation administrative » 3 ème édit., 2003
■ ➢Adelwoula Khardish,
”Des juges au banc d’accusation », hebdomadaire Al Ayyam (en arabe), n° 104
■ ➢Marie-Anne FRISON-ROCHE,
magistrature et responsabilité, la semaine juridique édition
Articles et Thèses :
➢ PLAN STRATEGIQUE du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire 2021-2026
Abdelwahab Barazanji :
« le pouvoir discrétionnaire de l’administration et le contrôle
juridictionnel. » thèse du doctorat université de Caire imp AL Alamia an 1971)
➢ Luc HUPPE,
« L'immunité de poursuite civile des titulaires de fonctions
constitutionnelles », thèse de doctorat, Faculté de droit, Université de Montréal
Jurisprudence :
➢ Conseil d'État, 23 mai 2018, n° 408305
➢ Cour de cassation, chambre criminelle, 12 janvier 2016, n° de pourvoi 15-
81.234
➢ Cas civil 13oct1953 bull cvl n 22.
➢ Cour de cassation N° de décision 344, Date de décision 30/04/2008, N° de
dossier 248/4/1/2008
➢ CASS MAR arrêt 248 du 29/7/1990 Aff. cv n 2255 revue « ICHAA » en arabe n’ 50 ser 7jun 1992
➢ Tribunal Administratif de Rabat Affaire n° XXXXX
➢ Cour de cassation, arrêt du 24 mai 198