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INTRODUCTION

L’idée de justice fait référence à l’équilibre dans les relations entre les
hommes elle implique la proportion et la stabilité. La justice est le fait de
corriger une inégalité, de combler un handicap, de sanctionner une faute. Elle
s’éprouve dans la tension qui sépare l’injuste du juste, et dans l’acte par lequel
on rend la justice. Au Moyen-âge, elle se définissait comme l’art du bon et de
l’égal. Dans cet exposé, nos propos auront pour centre d’intérêt la justice en
générale mais en particulier les différents types de justice dans la société.
I. LA JUSTICE TRADITIONNELLE
D’abord, Le droit coutumier se définit comme toutes les
règles de droit qui reposent sur la coutume et l’usage.
Ainsi, le droit coutumier est un système juridique fondé sur
un ensemble de coutumes. Il se constitue encore
aujourd’hui une source de droit auquel peut se référer le
juge à condition qu’il ne soit pas contraire à la loi.

1 - l’institution judiciaire traditionnelles


D’une manière générale, le chef du groupement, le chef du
village et les notables ou les chefs de famille sont les acteurs du
règlement des conflits dans les systèmes de justice coutumière.
Ils sont choisis conformément à la coutume locale et doivent
présenter certaines garanties de sagesse ancestrale et de
probité morale pour être reconnus comme tels. Autrement dit,
ils doivent avoir à la fois une connaissance de la coutume et un
comportement irréprochable, apprécié par la communauté.

2. QUELQUES CARACTERISTIQUES DE LA JUSTICES TRADITIONNELLES

Le droit coutumier repose sur la coutume qui présente


trois caractéristiques principales :

 Elle est non écrite c’est-à-dire elle est naturelle (inné)


 Elle est d’application répétée et constante de la règle
 Elle repose sur la conviction de la population par
rapport au caractère obligatoire de la règle
II- LA NATURE ET LES FOMERS DE JUSTICE

1. la justice comme une vertu

Il est vrai comme nous l’avons vu, difficile de parler de


justices sans incarnation politique, c’est-à-dire dans une cité
où son application et ses effets son plus perceptibles. Il n’en
demeure pas moins que la justice est avant tout une vertu
de l’individu. Elle est une disposition de l’âme qui garde
chacun a sa place selon la proportion préservant ainsi
l’harmonie hiérarchisée de l’ensemble. La justice est en
nous comme elle est dans la cité ; elle est ce qui maintien a
sa place dans un ordre gouverné par l’idée de Bien. Dans
l’homme dans la cité, la justice consiste dans l’équilibre des
parties, chacune accomplissant son devoir.

1. L’égalité devant la justice

a. les principes d’égalités devant la justice

Il a d’abord été affirmé dans la loi des 16 et 24 aout 1790. Un


article précise que tous les citoyens sont égaux devant la
justice, dans la loi il dit que tous les citoyens sans
distinction plaideront dans la même forme et devant les
mêmes juges, dans les mêmes cas. Ce principal est un
prolongement du principe d’égalité qui figure a l’article
premier. Cet article dispos que « les hommes naissent et
demeurent libre et égaux en droit ».
III. - Juridictions de premier degré

Les juridictions du premier degré sont divisées en deux


types : les juridictions civiles et les juridictions pénales,
chacune étant chargée d’un type particulier d’affaires.

La juridiction civile tranche dans les affaires qui concernent


par exemple des litiges immobiliers, liés à la consommation
ou familiaux comme les litiges lors des successions. La
juridiction civile ne prononce pas de peines et elle est
composée de plusieurs tribunaux comme le tribunal
d’instance, le tribunal de grande instance, le tribunal de
commerce, le tribunal des affaires de sécurité sociale, le
tribunal pour enfants, etc.

La juridiction pénale du premier degré se charge de


sanctionner les atteintes contre les particuliers et les biens.
Elle comprend la cour d’assises, le tribunal de police et le
tribunal correctionnel.
IV. Conclusion

Au terme de notre analyse il convient de retenir que


justice doit être rendue pour le génocide, pour les
assassinats politiques et pour les autres violations des
droits fondamentaux. Les coupables doivent être sanctionnés
et empêchés de renouveler leurs agissements. Les innocents
doivent être disculpés des présomptions erronées de culpabilité
qui pèsent sur eux et doivent être remis en liberté s’ils sont
incarcérés.

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