Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
DR Oumarou
DR Oumarou
1
• Introduction
2
• Lois de la cristallographie
• Réseaux cristallins
Plan du travail 3
4
• Indice de Miller
2
5
• Tenseur metrique
6
• Conclusion
1. Introduction
3
1. Introduction
4
2. Lois de la cristallographie
5
La loi des indices rationnels a été formalisée par Bravais sous la forme
beaucoup plus générale suivante
Postulat de Schönflies-
Postulat de Bravais
Fedorov
2. Lois de la cristallographie
Pour tous les échantillons de quartz étudiés on trouve que l’angle dièdre entre
deux faces successives est toujours rigoureusement égal à 120◦.
Les faces d’un cristal font entre elles des angles dièdres qui sont constants pour
une espèce cristalline donnée. Par contre le développement relatif des faces peut
varier d’un échantillon à un autre. Les faces d’un cristal sont déterminées en
orientation et non en position, ceci conduit à la loi de constance des angles :
les faces observées sont des faces à vitesse de croissance lente car les faces à
vitesse de croissance rapide s’éliminent au cours de la croissance.
2. Lois de la cristallographie
11
3. Lois des indices rationnels (Haüy, 1784)
pa qb rc
qb rc pa
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
13
Réseau
Réseau bidimensionnel
unidimensionnel
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
14 1. Réseau unidimensionnel
Un réseau unidimensionnel est un ensemble de points équidistants, appelés nœuds du réseau,
de même nature et appartenant à une droite. L'ensemble est infini, il y a donc une infinité de
nœuds. La droite définissant la direction du réseau est appelée rangée et le module du plus petit
vecteur non nul du réseau ⎮→a⎮ est le paramètre du réseau.
Compte tenu du caractère infini du réseau, le choix de l'origine est arbitraire ; on prendra
l'origine O sur un nœud quelconque. Ainsi, tout nœud du réseau sera défini par :
n = u. a
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
15 1. Réseau unidimensionnel
a
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
16 2. Réseau bidimensionnel
Un tel réseau pourra être utilisé pour décrire la surface d'un matériau cristallin. Un réseau
bidimensionnel est l'association de deux familles de rangées parallèles et équidistantes. Leurs
intersections donnent les nœuds du réseau. Ce réseau est infini et nous choisirons l'origine sur un
nœud quelconque du réseau
Nous définirons la base du réseau bidimensionnel ou maille élémentaire par l'association des
deux plus petits vecteurs a→, b→ du réseau, non nuls et non colinéaires
Ces deux vecteurs définissent la métrique de l'espace à deux dimensions que décrit le réseau
⎮→a⎮et ⎮→b⎮ sont les paramètres du réseau. En général, b → n'est pas perpendiculaire à a→ et
S Q
O a
négatifs ou nuls.
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
18 1. Réseau bidimensionnel
Propriétés des rangées
On appelle rangée toute droite passant par deux nœuds quelconques
; toute rangée possède une rangée qui lui est parallèle et passant par
n'importe quel nœud du réseau.
OP ⎮⎮ = ⎮ ⎮ ⎮=
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
19 1. Réseau bidimensionnel
Propriétés de la maille élémentaire ou maille simple
a. Multiplicité de la maille
Une maille du réseau est un parallèlogramme bâti sur deux rangées non parallèles du réseau. La
maille bâtie sur les deux plus petits vecteurs a→,b→, non nuls et non colinéaires du réseau s'appelle
maille élémentaire et sa surface S = a ∧ b est la surface du plus petit parallèlogramme bâti sur
quatre nœuds du réseau.
La quantité m, déterminant bâti sur les rangées [u 1 v1] et [u2 v2] est un nombre entier puisque u1, v1, u2, v2
sont entiers : c'est la multiplicité de la maille :
• si m = +1, la maille bâtie sur n →1 n→2 est une maille élémentaire directe ou droite : on dit aussi maille
simple
• si m = -1, la maille est élémentaire mais gauche ou inverse
• si ⎮m⎮ > 1, la maille est multiple d'ordre m, directe ou inverse suivant le signe de m
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
20 1. Réseau bidimensionnel
Propriétés de la maille élémentaire ou maille simple
b. Comptage de nœuds dans la maille
De nombreux types de mailles peuvent se présenter. Certaines sont représentées sur la figure 2.4(a) :
soit le nœud se trouve à l'intérieur de la maille, il appartient donc à une seule maille et comptera lors de
la numérotation des nœuds pour 1, soit le nœud appartient à 1 côté de la maille, il est donc commun à
deux mailles, il comptera donc pour 1/2. Ainsi, les mailles a, b, c de la figure 2.4 possèdent
respectivement 1, 2 et 4 nœuds.
( a) (b) (c)
Considérons un réseau bâti sur la maille élémentaire a→,b→ (figure 2.5) et un point quelconque
A à l'intérieur de la maille ; ce point pourrait représenter les coordonnées d'un atome.
O a
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
22 1. Réseau bidimensionnel
Calculs dans les réseaux bidimensionnels.
a. Calcul de distances dans un réseau plan quelconque : tenseur métrique
→
a.a→ = a2, b→.b→ = b2 et a→.b→ =⎮→a⎮ ⎮→b⎮ cos γ
La maille élémentaire du réseau est un parallélépipède bâti sur les trois plus petits
vecteurs du réseau non nuls et non coplanaires a→,b→,c→ (figure 2.6) formant un
trièdre direct. La maille est déterminée par la connaissance de six paramètres : a =
⎮→a⎮, b = ⎮→b⎮, c = ⎮→c⎮,
(→a,b→) = γ, (b→,c→) = α, (c→,a→) = ß.
β
réseau est appelé plan reticulaire.
α
b
O
a
γ
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
25 3. Réseau tridimensionnel
a. Rangées du réseau tridimensionnel
La période ou paramètre d'une rangée [u,v,w] est définie comme pour un réseau à
deux dimensions : c'est la distance séparant deux nœuds consécutifs de la rangée;
elle est mesurée par :
n = ⎮→n⎮ = ⎮u a→ + v b→ + w c→⎮
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
26 3. Réseau tridimensionnel
b. Propriétés des mailles
Le volume Vo d'une maille élémentaire se calculera à partir du produit
mixte
Vo = a→.(→b∧→c) = b→.(→c∧→a) = c→.(→a∧→b)
= -a→.(→c∧→b) = -b→.(→a∧→c) = -c→.(→b∧→a)
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
27 3. Réseau tridimensionnel
b. Propriétés des mailles
M = 8*1/8 = 1
P
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
28 Propriétés des plans réticulaires
a. Tout plan réticulaire peut être considéré comme un réseau à deux dimensions
b. On appelle famille de plans réticulaires un ensemble de plans réticulaires
parallèles et équidistants
c. Chaque plan réticulaire est équivalent à un autre de la même famille à une
translation près
d. Si on connaît une maille élémentaire a→,b→,c→ pour le réseau, les nœuds du
réseau seront définis par l'intersection de trois familles de plans réticulaires
parallèles aux plans (a→,b→), (→b,c→) et (c→,a→)
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
29 4. Indices de Miller
De nombreux systèmes de notation des plans réticulaires ont été proposés (LévyDes
Cloizeaux, Weiss-Roze, Nauman, Goldschmidt) mais c’est finalement le système
proposé par Miller en 1839 qui s’est imposé.
C’est l’identité des notations d’une famille de plans réticulaires, à partir des réseaux
direct (inverses des longueurs découpées) et réciproque (indices de la normale), qui
constitue l’avantage essentiel de la notation de Miller.
3. Le réseau cristallin et les indices de Miller
30 4. Indices de Miller
Cas particulier. Si un plan est parallèle à un axe, il découpe sur celui-ci une
longueur infinie et l’indice de Miller correspondant est donc nul. Par conséquent
les plans contenant les vecteurs de base ont pour notations :
Dans l’exemple illustré par les figures 1 et 2 ci-dessous, on a tracé les plans (102)
dans un réseau pour lequel a=g=p/2 et b > p/2 (réseau monoclinique).
2)0
(1
N 102
Figure 1 Figure 2
3. Le réseau cristallin et les. indices de Miller
32 5. Changements de repères dans les réseaux
Le premier plan de la famille découpe une longueur a sur l’axe Ox, une
longueur infinie sur Oy et une longueur c/2 sur Oz.
Sur la figure 2, tracée dans le plan xOz ou (010), figurent les nœuds du
réseau, les traces de quelques plans de la famille (102) et leur normale N∗102 qui
permet de déterminer l’équidistance des plans
d
3. Le réseau cristallin et
. les indices de Miller
33 5. Changements de repères dans les réseaux
Figure 3
4. Tenseur métrique,. réseau direct et réciproque
34 1. Tenseur métrique
Si a→, b→, c→ sont les trois vecteurs de base du réseau, définissant donc une
maille élémentaire, le tenseur métrique g s'écrit
4. Tenseur métrique,. réseau direct et réciproque
35 1. Tenseur métrique
Le parallélépipède construit sur ces Figure 2.1 trois vecteurs constitue la maille.
Soit le vecteur OP = r = u · a + v · b + w · c.
Si u, v et w sont trois entiers, on dit que r est une rangée et que le point P
est un nœud. L’ensemble infini des nœuds forme le réseau.
Dans le cas d’un cristal, un tel réseau décrit la périodicité de la structure et
constitue le réseau cristallin.
Une maille est dite simple si elle ne possède des nœuds que sur les sommets
du parallélogramme (réseau plan) ou du prisme (réseau à trois dimensions)
correspondant. Une maille simple est la plus petite entité qui permette de
générer l’ensemble des nœuds par des translations entières de réseau.
V
4. Tenseur métrique,. réseau direct et réciproque
40 3. Réseau réciproque
C’est le réseau dont les vecteurs de base sont définis à partir des vecteurs de base
du réseau direct et du volume de la maille par les relations suivantes :
Figure 2.3